Rencontre d’amour avec l’agir de Dieu à Plantagenet, Ontario,

par son instrument, la Fille du Oui à Jésus.

 

2005-02-26 - P.M.

 

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Dieu vous a fait découvrir la Présence; lorsqu’on apprend à prier en choeur, lorsqu’on apprend à s’abandonner entre les mains de Marie, on reçoit.

À l’instant où vous avez commencé à prier, Dieu m’a dit : «Toutes les âmes qui ont dû quitter la terre et qui se sont retrouvées au purgatoire étaient présentes»; Dieu permet que ces âmes viennent prier avec nous afin de nous apprendre à nous abandonner comme eux (nos frères et nos sœurs) se sont abandonnés.

Eux ont découvert tout ce qu’ils avaient fait sur la terre; eux ont vu, eux ont accepté, eux se sont donnés dans un amour purifiant; ils ont accepté leur purification, car ils devaient démontrer à Dieu le Père que tout ce qu’ils avaient fait devait être purifié afin d’être dignes d’être en présence du Père; chaque péché a eu ses conséquences, et ils ont connu cela : les conséquences du péché, et ils ont accepté de tout donner à l’Amour, et c’est l’Amour qui les a enveloppés afin qu’ils puissent accepter leur purification.

Lorsque des âmes vont au purgatoire, elles savent qu’elles devront passer par le feu de l’Amour : un feu qui brûle toutes imperfections; c’est un feu souffrant, mais c’est un feu d’amour parce qu’il est enveloppé de la Présence.

Ils ont vu la Présence, ils ont été devant la Présence, ils ont connu l’Amour : l’Amour qui s’est donné, l’Amour qui a laissé couler son Sang; chacun de nous, (nous) acceptons notre purification; chacun de nous, (nous) voulons vivre notre purification; nous le faisons dans la foi, dans l’amour.

Personne ici ne peut dire qu’il a vu entièrement sa vie devant lui, personne ne peut dire qu’il a vu l’Amour dans toute sa beauté : vous avez vu ce que votre chair était capable de regarder.

La vie spirituelle vous a aidés à découvrir Jésus présent dans votre vie; c’est ce que vous voyez : lorsqu’on a des visions, Dieu projette devant nous la Divine Volonté selon ce que nous sommes capables, selon notre abandon; Dieu connaît tout cela de nous-mêmes.

Certains sont plus privilégiés que les autres : ils voient Marie à l’extérieur; ils la voient comme vous voyez vos frères et vos sœurs; ils la voient avec les grâces de l’amour; ils sont comme enveloppés de l’amour de Dieu et, lorsqu’ils voient Marie, c’est avec ce qu’ils sont à l’intérieur d’eux, mais s’ils la (voyaient) avec toute sa pureté, avec toute sa grandeur, ils en mourraient, car Marie est pure, Marie est l’Immaculée, est la divine Mère du Fils de Dieu.

La Trinité l’a enveloppée de l’amour même, de la puissance de Dieu; elle est si grande, si pure, qu’il faut avoir une âme pure pour pouvoir la voir dans toute sa beauté, dans toute sa grandeur.

Certains peuvent la voir, mais comme ils sont capables de la voir, pas plus; lorsque nous verrons Marie, ce sera une joie qui nous habitera, et cette joie nous nourrira pour l’éternité.

Peut-on comprendre cette joie qui va nous habiter? Peut-on réaliser ce qui nous attend? C’est l’une des joies que nous allons ressentir lorsque nous serons dans le Royaume de Dieu le Père.

Dieu nous parle pour nous faire comprendre que nous sommes petits, que nous sommes des élus, mais que nous devrons quand même vivre sur la terre sans connaître cette joie; elle n’est réservée qu’à ceux qui sont dans le Royaume de Dieu le Père.

Nous connaîtrons d’autres joies, ces joies seront devant nous; elles seront en notre présence avec ce que nous sommes; plus nous avancerons dans la purification, et plus on commencera à saisir ce qui vient.

Dieu nous fait voyager; à chaque fois que nous avançons dans notre purification, nous voyons comme un nouveau paysage de ce que nous allons vivre; il nous fait goûter tranquillement, plus que nous avançons, à quelque chose de nouveau, et plus que cela se fait voir et sentir en nous, plus nous ressentons la paix, de grandes joies nous envahissent, et plus grandes encore seront celles qui vont venir.

 

Dieu le Père : Dieu est la Toute-Puissance, Dieu est l’Amour, je suis votre Père; à moi de vous instruire, mes enfants, sur ma Volonté.

Parce que vous êtes habités de mon Fils, parce que vous avez consenti à mourir à mon Fils, je vous parle; vous n’êtes plus dans votre volonté, vous avez consenti à mourir en mon Fils, bien que vous n’ayez pas terminé votre transformation.

Moi qui vois tout, moi qui (suis) la Toute-Puissance, je parle en votre présence; je vous fais entrer dans mon Tout afin que le Tout se fasse voir à chacun de vous; que le tout de votre tout s’accomplisse dans la Toute-Puissance : ma Puissance.

Trop petits vous étiez, petits vous êtes par mon Fils; dans l’accomplissement, vous commencez à peine, mes enfants, à comprendre.

Il y a des mouvements qui se font connaître à l’extérieur de vous; vous acceptez la purification qui se fait en vos frères et en vos sœurs; lorsque vous acceptez que des enfants souffrent à cause de leurs péchés dans l’abandon, lorsque vous acceptez que des enfants souffrent à cause du péché, vous acceptez la purification en la chair; par la puissance de mon Fils, vous commencez à voir l’agir.

Dieu permet la souffrance afin que la souffrance sanctifie l’être que vous êtes; ce sont mes grâces qui vous font connaître ce mouvement d’amour.

La souffrance n’aurait pas dû être connue de vous-mêmes, la souffrance n’aurait pas dû être connue par mes enfants, vos frères et vos soeurs sur la terre, mais à cause du péché, cela est.

À cause que des enfants continuent à commettre des péchés, à cause que des enfants ne veulent pas tourner leurs regards vers moi, la souffrance vous est connue, et lorsque vous acceptez cette souffrance, vous acceptez de connaître les conséquences du péché.

Vous savez que tout ce qui est est le résultat du péché, mais comme enfants d’amour, vous ne vous rebutez pas : les grâces en vous se font connaître.

Heureux l’enfant qui apprend à s’abandonner entre les mains du Père; heureux l’enfant qui se donne pour mieux connaître la Volonté du Père; heureux l’enfant qui veut voir la lumière du Père; heureux l’enfant qui apprend à tout donner pour mieux recevoir; je vous ai donné mon Fils afin que vous soyez dans ce mouvement d’amour, afin que vous puissiez avancer vers la lumière, la lumière qui guide vos pas dans ces temps de noirceur : tout est amour, vous vivez un temps de grâces.

Enfants d’amour, soyez abandonnés dans ma Volonté, car grand ce qui vient à tous ceux qui portent, par mon Fils, la croix.

Je centuple les souffrances et je couvre ces souffrances de grâces d’amour, d’abandon, de paix, et de joies, car le chemin qui conduit au bonheur est un chemin étroit.

Parce que vous acceptez la croix, parce que vous acceptez l’abandon, parce que vous avez accepté de mourir, vous avez accepté aussi les grâces de Dieu.

Combien ont voulu connaître ce que vous connaissez, mais combien ont connu ce qui s’en venait et ont eu peur : ils ne voulaient pas connaître la souffrance de la purification; cela devait être connu d’eux avant que cela soit, chaque enfant devait s’abandonner dans la confiance.

Dieu ne vous a pas révélé avant ce que vous vivez maintenant, car vous deviez tout donner à Dieu dans l’abandon; si vous (aviez) connu avant, mes enfants, ce que vous vivez, vous n’auriez pas eu de mérite; il fallait que vous acceptiez tout sans condition, tel mon Fils a tout accepté.

Mon Fils a passé par la Croix, vous devez aussi accepter cela, et voici que vous passez votre purification dans la joie, dans la paix, cela est votre récompense.

Vous avancez vers votre gloire, mes enfants; vous êtes en train de vivre la Passion enveloppés des grâces de mon Fils, enveloppés du Précieux Sang de mon Fils.

Job a connu l’abondance, et Dieu a voulu qu’il passe l’épreuve de l’amour; Dieu a permis cela, car je connaissais Job, je savais que Job était pour tout me donner dans un abandon total; il n’a pas méprisé son Dieu, il n’a pas jugé son Dieu, il a aimé jusqu’au bout la Volonté de Dieu, et Dieu a récompensé Job.

Enfants d’amour, parce que vous avez accepté les grâces de la purification, Dieu vous a fait connaître la paix et la joie; à chaque jour cela va se multiplier.

Plus vous allez avancer, mes enfants, et plus votre chair va ressentir cette paix, cette joie; beaucoup de vos douleurs vont disparaître selon votre purification : cela va grandir; vous allez vivre dans la paix et dans la joie, sans vous inquiéter pour demain; heureux êtes-vous d’avoir tout accepté.

Malheureux les enfants qui, eux, ont su et ont refusé, qui, eux, ont vu et n’ont pas voulu; parce qu’ils savent que Dieu parle, parce qu’ils savent que la Fille bien-aimée de Dieu apparaît, parce qu’ils savent que c’est un temps de grâces et qu’eux préfèrent ce monde, alors qu’en eux ils portent un oui, ils vont connaître la souffrance, non pas que j’ai voulu, c’est eux qui ont choisi.

Depuis plusieurs années, le Ciel vous a envoyé des signes vous démontrant ce qui vient; on a voulu ridiculiser les apparitions de Marie; on a voulu ridiculiser en trompant mes enfants, en ne voulant pas croire aux signes du Ciel.

Le Ciel laisse couler des grâces : plusieurs images, plusieurs statues ont suinté pour témoigner de la présence du Ciel parmi ce monde et on n’a point voulu croire; on a rejeté tout ce qui venait de l’Église par peur d’être manipulés, par peur d’être traités d’enfants retardés.

Ces enfants portent un oui en eux; parce qu’ils ont refusé le oui à l’Amour devant tous leurs frères et leurs soeurs ouvertement, ils ont gardé ce oui enfoui en eux; ces enfants vont avancer dans la peur, dans le doute, dans le manque de foi; à  cause de tout cela, leur chair va connaître de plus en plus la maladie; c’est eux qui ont choisi.

Voici que je vous dis que ce mouvement est commencé; Dieu le Père est la Justice et je vous fais connaître ma Justice; je ne puis aller à l’encontre de ce que je suis; tout ce qui vient de Dieu est et s’accomplit.

Heureux soyez-vous (vous qui avez dit oui en votre) chair : votre chair parlera, elle témoignera de la purification.

Je vous aime, mes enfants, et ne croyez pas que je n’aime pas tous mes enfants, car je suis l’Amour, j’ai donné mon Fils pour eux; ces enfants, qui vont avancer dans la souffrance de leur chair par leur choix, vous les supporterez dans l’amour; je vais vous donner des grâces.

Vous allez tout accepter dans la paix, dans la joie et vous allez, mes enfants, les soutenir pour que ces enfants soient dans ma Puissance d’amour lorsqu’ils verront tout ce qu’ils ont eux-mêmes consenti, car tout doit s’accomplir.

Gardez en vous cette joie; plus, mes enfants, vous allez vous abandonner et plus cette joie grandira, et plus vous allez connaître la paix, et plus de grâces seront en vous, et eux en profiteront dans leurs souffrances jusqu’au moment où eux accepteront tout.

Je suis l’Éternel; je donne, mes enfants, sans cesse des grâces à tous ceux qui veulent de mes grâces, mais je ne puis forcer mes enfants à accepter mes grâces si eux n’en veulent pas; mais je vais passer par vous, car je suis leur Père et je veux prendre soin d’eux afin qu’ils ne se détruisent pas.

Oh! comme mon amour est grand et immense! Comme cela est bon de vous parler, de vous dire que je vous aime, que vous êtes à moi, que je suis votre Papa, que je prends soin de vous; j’écoute tout ce que vous me demandez, je prends soin de vous combler; je sais ce qui est bon pour vous, je sais ce qui est bon pour tous ceux qui sont autour de vous.

Combien de fois vous m’avez demandé? Et moi j’ai fait en sorte de vous donner plus encore, mes enfants; si vous avez cru que je ne vous écoutais pas, c’est parce que vous passiez votre volonté humaine avant ma Volonté; vous avez dû connaître votre déception avant de connaître votre don d’amour.

Lorsque vous étiez déçus, c’est vous qui freiniez l’agir de Dieu, et lorsque vous arrêtiez d’y penser, lorsque vous deveniez des petits enfants, Dieu agissait et mettait tout en marche pour que tout s’accomplisse.

Mon Coeur de Père s’est attendri sur chacun de vous, mais combien de fois il a été attristé de voir ses enfants qui ne voulaient plus du Père; vous avez été blessés par tout ce que vous avez connu; je vous ai donné mon Fils pour ne pas que vous vous perdiez.

À l’instant même où mon Fils est venu en votre monde, déjà des joies se faisaient connaître dans votre vie; vous n’étiez même pas de ce monde et je connaissais ces joies; le coeur d’un père est un coeur aimant, il ne regarde pas vos erreurs comme vous vous les regardez, car moi j’ai donné l’Être de mon Être pour vous avoir à moi; qui de vous peut comprendre que l’Être de mon Être se donnait sans cesse pour que le Père soit dans la joie de voir ses enfants purifiés par le Sang de l’Être de son Être? Personne d’entre vous, mon agir a été dans le mouvement de l’Amour.

Éternel est le mouvement de l’Amour, et vous avez été dans le mouvement de l’Amour; lorsque vous êtes venus en ce monde, vous avez entré dans le temps de l’Amour, et le mouvement de l’Amour s’est fait connaître à vous, et Dieu a regardé l’enfant que vous êtes, l’enfant qui par le Fils devenait un être promis pour vivre dans le Royaume, mon Royaume.

Je suis avec chacun de vous; je vous aime, mes enfants; gardez la joie et la paix; je sais, moi, ce que je fais; je ne punis pas mes enfants, je les protège contre eux-mêmes.

Ces enfants, qui vont connaître des souffrances à cause de leur entêtement à ne pas prononcer leur oui, devront connaître cela afin qu’ils puissent être attentifs à la Volonté de Dieu; si cela n’était pas, mes enfants, ils ne pourraient pas s’éveiller à l’Amour.

Ne vous ai-je pas dit qu’il y aurait des mouvements qui provoqueraient le oui à l’Amour? Si cela est, c’est parce que je le permets; eux-mêmes, ces enfants, ont choisi de vivre ce mouvement; eux-mêmes, ces enfants, ont choisi de vivre dans le résultat de leurs péchés.

Je suis Celui qui vous aime au-dessus de tout ce que vous pouvez comprendre, alors laissez à Dieu ce qui est à Dieu et ayez confiance, car vous devrez vivre avec eux.

Et vous qui voyez et entendez, par les grâces de mon Fils, vous serez témoins de mon agir. Voilà que tout a été dit.

 

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Chaque fois que Dieu le Père nous parle, il nous fait découvrir notre place parmi tous nos frères et nos soeurs, avec amour, avec tendresse.

Il nous a annoncé qu’un mouvement nouveau se faisait connaître à nous-mêmes; lorsque le 31 août 2003, il a annoncé qu’il donnait des grâces maintenant seulement qu’aux enfants qui portaient un oui en eux, et lorsqu’il a dit aussi qu’il ne donnait plus de grâces à ceux qui portaient un non en eux, mais qu’ils continueraient à vivre de leurs grâces reçues jusqu’au jour où il n’en restera plus : tout s’est accompli.

Nous avons été témoins de plus en plus de violence; de plus en plus, on voit des enfants qui s’adonnent à des actes contre Dieu, mais nous gardons notre paix, notre confiance, et nous avons fait un mouvement d’amour : celui de ne pas juger, de ne pas dire : “Un tel porte un non”. 

Chacun de nous, nous avons eu la grâce de ne point juger, parce qu’en nous il y a l’amour, et l’amour est tellement fort que cela était impossible pour nous d’essayer d’identifier ceux qui portaient un non en eux; cela n’était pas en nous parce que les grâces étaient en nous, et nous avons avancé dans la joie et dans la paix.

Aujourd’hui, beaucoup de paix nous envahit, beaucoup de joie nous envahit et plus grande encore sera celle de demain, et après demain, et après demain.

Dieu m’a parlé de ce nouveau mouvement après le 13, dans la nuit, à trois heures du matin de ce mois-ci; il m’a parlé et il m’a dit ce qu’il vous a dit tantôt.

Dieu est bon, Dieu est Amour; il nous fait avancer dans sa Volonté comme lui le veut, au moment que lui le veut; il connaît l’instant présent où nous, nous devons nous accomplir, où nous, nous sommes prêts à tout accepter sans condition.

Nous n’avons pas peur de ce que demain sera, nous savons que Dieu maintenant prend soin de nos enfants, de nos petits-enfants, de nos frères et de nos sœurs; oui, ils vont, pour certains, souffrir, mais leur souffrance sera selon ce qu’ils sont capables de supporter aussi; nos grâces les aideront, les grâces que nous aurons obtenues dans notre abandon.

Cela se fera comme Dieu le veut; nous accepterons tout; ce qui nous est réservé pour demain, nous n’avons pas à le savoir; qu’il y ait encore des tremblements de terre, qu’il y ait des maladies, des nouveaux virus, des famines, Dieu nous a donné la paix, la joie, et tous ceux qui seront en nous en profiteront.

Rappelez-vous, la Sainte Vierge, quand elle a apparu à Fatima, elle a demandé des prières afin que la guerre cesse, et ils ont prié, ils ont été exaucés; oui, il y a eu encore des guerres, mais plus grandes auraient été ces guerres sans les prières : sans le rosaire.

Jésus nous fait découvrir aussi, lorsqu’il y a la guerre, il y a beaucoup de souffrances, beaucoup de maladies, mais lorsqu’il y a l’abandon, la paix, eux qui souffrent cela, souffrent cela avec les grâces de Dieu; mais comment peuvent-ils obtenir ces grâces-là si nous ne nous abandonnons pas? Dieu dit : «Soyez prière, soyez ces “Je vous salue Marie”».

Mourir en Jésus, c’est découvrir la présence de Marie en notre vie, c’est aller se réfugier dans le Coeur même de Marie; c’est Marie qui prie, alors nous sommes les “Je vous salue Marie” de Marie, alors la paix va régner dans notre vie; les joies : eux vont obtenir parce que Marie est plus puissante que nous.

Marie, c’est la Reine de la Paix, elle est la Servante du Seigneur; elle-même leur apporte des grâces; elle vient servir les enfants de Dieu; elle, Marie, est notre Mère du Ciel, elle vient vers nous pour nous accorder des grâces, alors n’ayons pas peur, gardons notre paix et notre joie.

Oui, il va y avoir de plus en plus de cancer; oui, il va y avoir de plus en plus d’enfants qui vont perdre la mémoire; oui, il va y avoir encore des enfants qui vont paralyser; des maladies inconnues vont apparaître, mais nous serons les enfants de l’Amour, nous apporterons à ces enfants l’amour; ils ne comprendront pas ce qui se passe à l’intérieur d’eux; ils vont souffrir, mais ces souffrances seront pour eux des grâces.

En ce moment, la plus grande souffrance, c’est l’éloignement de Dieu : voilà leur plus grande souffrance : ils portent un oui en eux, mais ils s’éloignent de Dieu, et plus qu’on s’éloigne de la lumière et plus on est dans la noirceur, et plus qu’on s’éloigne de la lumière plus on a froid, et plus on a froid plus on est en colère, et plus on est en colère plus on connaît la haine, et plus on connaît la haine plus on connaît la destruction, et la destruction apporte la souffrance : c’est ce qu’ils sont; on voit souffrir nos enfants, on voit souffrir les êtres que nous aimons, mais on ne se laisse pas détruire : on a confiance en Dieu.

Cette plus grande souffrance est présente dans notre vie parce que cette souffrance est spirituelle, et nous qui avançons dans notre vie spirituelle et quittons notre vie humaine, nous les supportons dans la paix, dans la joie.

Même si nous voyons un de nos enfants ne plus aller à la messe, nous le regardons avec les yeux de Dieu, avec le Coeur de Marie, et nous commençons à découvrir en notre enfant : la bonté, la douceur, la tendresse; nous découvrons qu’il veut le bien autour de lui, nous découvrons qu’il veut connaître le bonheur, nous découvrons qu’il veut être heureux; eh bien, si cela est devant nos yeux, c’est parce que nous voyons avec les yeux de Jésus : nous voyons et entendons; nous n’avons plus peur, nous savons que Dieu prend soin d’eux.

Combien ont quitté la terre parce qu’ils se sont suicidés? Mais nous, nous savons que Jésus est plein d’amour, nous savons que Jésus a ouvert ses bras et les a accueillis avec amour; nous savons qu’ils ont répondu oui à l’Amour parce qu’ils voulaient l’amour, parce qu’ils avaient soif de l’amour et nous gardons l’espérance d’aller les retrouver et de vivre l’éternité avec notre enfant.

Mais combien c’est souffrant pour la mère et le père qui n’ont pas prononcé leur oui, qui ne voient pas, qui n’entendent pas? Eux souffrent une grande souffrance parce qu’ils ne savent pas que Jésus les a pris dans leurs bras, ils ne savent pas qu’ils ont répondu oui, ils ne savent pas qu’ils sont promis pour le Royaume de Dieu le Père, ils sont ignorants du bonheur de leurs enfants; nous devons les supporter afin qu’ils puissent se donner.

Lorsque nous avons dit le chapelet, nous étions en relation avec ces (êtres) du purgatoire; ils priaient avec nous, nous leur avons donné de la joie; Dieu a permis qu’ils connaissent ce moment de joie dans leur purification, eux qui souffrent à cause de leurs péchés, eux qui souffrent de ne pas être en présence de Dieu le Père.

Nous sommes ensemble dans l’amour de Dieu, nous avançons dans l’amour de Dieu, c’est la réalité; nous vivons cela, nous le connaissons, nous avons entendu souvent parler de cela dans les livres.

Combien d’entre nous avons lu des livres de saints qui nous ont parlé des âmes du purgatoire? Maintenant, nous vivons avec, nous les sentons près de nous et certains les entendent; ils témoignent de leur présence avec nous parce que Dieu le Père le permet.

Nous vivons un temps de grâces, nous vivons un temps d’amour : la Divine Volonté; mouvement éternel, mouvement qui n’appartient qu’à Dieu, et dont Dieu nous fait connaître.

Nous sommes dans ce mouvement d’amour, nous sommes tous unis les uns et les autres, nous croyons maintenant; parce que, vous savez, chacun ici a été témoin de l’agir de Dieu; vous êtes témoins de l’agir de Dieu en ce moment même parce que vous entendez le Saint-Esprit parler à l’extérieur de vous alors que toutes ces paroles sont en vous; elles sortent de vous pour se faire entendre à l’instrument que je suis et faire résonance en moi pour que je puisse les sortir, je ne puis me retenir, car ce qui est vous appartient; que cela soit dans votre vie et cela est mouvement d’amour pour l’éternité.

Et combien d’entre vous, (vous) avez vu votre Ciel, votre Ciel à vous? L’âme s’est fait voir en vous, parce que lorsqu’on voit, à l’extérieur, le Ciel à l’intérieur de nous, c’est que notre âme se révèle à nous : nous voyons avec les yeux de l’âme.

L’âme appartient à Jésus; Jésus nourrit l’âme, l’embellit, la fortifie, la pare de ses plus beaux bijoux, afin qu’elle devienne son épouse; nous goûtons à cela, nous vivons des moments d’amour.

Beaucoup d’entre nous aussi ont été témoins d’odeur, de la présence de Marie, de la présence des saints du Ciel, de la présence des âmes du purgatoire, et de la Présence de Jésus avec nous.

Combien d’entre nous, aussi, ont vu des images, des statues qui ont suinté; un parfum d’amour, une huile purifiante? Combien d’entre nous ont été devant leur intérieur par l’âme? Oui, notre intérieur parle, Dieu parle à notre intérieur et se fait connaître à nous par des visions; c’est un langage, c’est un langage d’amour; il est difficile parfois de comprendre le langage d’amour : “Qu’est-ce que cela veut dire ce que j’ai vu?” On sait que cela veut dire quelque chose.

Si l’Esprit de Dieu veut nous faire comprendre : qu’on comprenne, mais s’il veut que nous soyons devant sa Parole sans que nous puissions comprendre la Parole, c’est que nous avons encore à apprendre l’abandon : s’abandonner, voilà ce qu’il attend de nous.

Lorsque nous voyons à l’intérieur de nous des visions, lorsque nous voyons à l’intérieur de nous des rêves qui nous parlent et que nous n’avons pas saisi ce que Dieu attend, c’est que nous avons pas compris que c’était l’abandon qu’il nous demandait; si Dieu (avait) voulu nous parler, il l’aurait fait.

Mais Dieu nous dit : «Abandonne-toi, je te nourris, et apprends à prendre ce que je te donne sans condition; ne cherche pas à dialoguer parce que c’est ta volonté humaine qui va dialoguer et ce n’est pas ta vie spirituelle parce que ta vie spirituelle, elle, connaît l’abandon, elle sait que Dieu parle à l’âme.»

Dieu nous fait savoir que nous devons nous abandonner et ne pas essayer de comprendre; si des visions nous (sont) montrées avec paroles, voilà ce que Dieu veut que nous témoignions : témoigner à ceux qui seront devant vous au moment que Dieu voudra qu’on parle et il nous le fera connaître; tout est dans le mouvement de Dieu pour nous faire grandir, nous faire grandir dans l’abandon.

Il n’y a pas de plus grand amour que de se donner pour ceux qu’on aime, il n’y a pas de plus grand amour que de se donner pour Dieu; on doit s’abandonner entre les mains de Dieu sans chercher à comprendre.

Dieu nous donne beaucoup; c’est dans l’abandon que nous commençons à comprendre ce qu’il veut de nous; beaucoup veulent savoir si ce qu’ils font plaît à Dieu; beaucoup veulent savoir si cela c’est ce que Dieu veut, mais au moment où ils se posent ces questions-là, ils s’éloignent de la réponse; la réponse, ils vont l’avoir dans l’abandon au moment où Dieu le voudra; Dieu va attendre, Dieu est patient.

Bien souvent, on dit : “Il est là, mais il est souvent en retard ou il attend à la dernière minute”, hein, Noëlla? Eh bien, Dieu a attendu l’abandon.

Dieu n’est pas à la dernière minute, Dieu savait qu’il fallait lâcher prise; il avait connu nos peurs, il avait connu nos interrogations, il avait connu nos doutes, il avait connu nos manques de foi : Dieu avait connu tout cela; alors, Dieu a attendu, attendu, attendu, jusqu’au moment où il a dit : «Maintenant, c’est assez! Laisse-moi faire», et là, il a donné les grâces et houp, on s’est abandonnés et en un instant tout s’est accompli; Dieu a beaucoup à nous donner et nous avons beaucoup de leçons à prendre de lui.

Dieu est si amour, mais il aime qu’on soit comme on est; n’oublions pas ça, il se complaît en ce qu’il est, et il nous a donné la Vie, et la Vie est en nous.

Nous sommes uniques, nous sommes vie spirituelle, et dans notre vie spirituelle nous avons reçu des dons, des dons d’amour qui ont fait ce que nous sommes; chacun de nous, (nous) avons tout ce qu’il nous faut pour être à l’image de Dieu et c’est ce que Dieu aime de nous, c’est comme s’il se serait multiplié Jésus; Jésus, c’est la Sainte Eucharistie, c’est la Présence.

Pouvez-vous compter les hosties qui se donnent à chaque enfant? Pouvez-vous le faire? Eh bien, c’est Jésus qui se donne; il se multiplie pour nourrir la vie que Dieu le Père nous a donnée afin que nous devenions à son image, afin que nous demeurions l’enfant de Dieu que nous sommes, c’est ainsi que Dieu le Père nous aime.

Et si parfois il retarde avant de nous accorder les grâces qui vont nous aider à nous abandonner, n’est-ce pas parce qu’il veut qu’on le supplie? N’est-ce pas parce qu’il aime qu’on se tourne vers lui et qu’on se languit de lui? Dieu le Père est amour, il faut voir en cela sa sagesse, il faut voir en cela son amour pour chacun de nous.

Nous, nous analysons ça avec notre volonté humaine, mais lorsque nous laissons notre volonté humaine de côté et lorsque nous analysons ça, si nous le pouvons avec les grâces de Jésus, nous découvrons un Père attentif à l’enfant que nous sommes, avec le caractère que nous sommes, avec nos besoins que nous sommes.

Noëlla, elle, lorsqu’elle attendait, ce n’était pas pour elle, c’était pour se donner encore plus à ses frères et à ses sœurs, voilà ce qui plaisait à Dieu, et ça elle ne l’a pas compris.

Chacun de nous sommes ainsi, nous sommes les petits enfants de Dieu et Dieu nous aime; quand on arrive à comprendre l’amour du Père, il est bon de se laisser prendre dans ses bras parce que Dieu le Père nous prend, Dieu le Père aussi nous berce, il prend soin de nous.

Puisque Maman Marie a pris son enfant dans ses bras, puisque Maman Marie se présente avec le Fils de Dieu dans ses bras, c’est parce que Dieu le Père l’a comblée de ses grâces maternelles; alors, voyez-vous, elle représente Dieu le Père auprès de nous; comme, nous, nous sommes indignes devant Dieu le Père, Dieu le Père envoie sa Mère pour se montrer.

Oui, on voit l’amour de Dieu le Père à travers Marie : sa maternelle présence; et nous bien souvent on a eu peur, un petit peu même, de Dieu le Père disant que c’était le Père; nous ne connaissions pas la tendresse du Père, les petites attentions du Père; il est si attentionné à nous là que lorsque nous allons découvrir cela, ça va nous remplir de joie.

Nous avons seulement qu’à nous arrêter un tout petit peu : combien de papas sur la terre sont attentifs à leurs enfants? Il y en a beaucoup.

Il y en a qui ont donné leur vie pour leurs enfants, ils ont travaillé jour et nuit pour leur payer des études; jour et nuit pour apporter du manger à la table lorsque c’était dans le temps de la crise; ils ont été au champ de bataille pour sauver leurs enfants; ils ont travaillé pour pouvoir sauver leurs enfants qui avaient besoin de médicaments, alors que le moyen (des médicaments) était trop élevé; ils ont dû quitter le foyer pour pouvoir apporter la nourriture, alors que (leur) coeur se déchirait loin de leur épouse et de leurs enfants; aucun homme n’aurait pu faire cela sans que le Père puisse le nourrir de sa Présence par le Fils.

Il est vrai que des pères n’ont pas été à la hauteur des enfants qui leur avaient été confiés par Dieu le Père, mais Dieu le Père voyait cela, et combien Dieu le Père protégeait ce petit enfant en lui accordant des grâces par le Fils pour ne pas qu’il se détruise totalement, et, par ce fait même, Dieu le Père prenait soin de ce papa-là afin qu’il puisse répondre oui au moment où il verrait son jugement.

Il n’y a que Dieu le Père qui puisse faire cela; Dieu le Père ne calcule pas ses grâces, elles sont en abondance puisque Dieu le Père est l’Éternel, est l’Infini.

Alors, Dieu le Père dit : «Puisque je suis ainsi et que vous y croyez, croyez-vous que vous allez vivre dans la paix et dans la joie dans les jours qui vont venir?»

Tous : Oui

«Alors, amours, amours, réjouissez-vous, car cela est venu de mon Fils! Je vous aime.»