Rencontre d’amour avec l’agir de Dieu à Plantagenet, Ontario,

par son instrument, la Fille du Oui à Jésus

 

2012-03-23 – Soir

 

♪♪♪       Père, je veux faire ma demeure là où tu l'as voulu, Dieu.

Je ne veux être ailleurs que là où tu es, Seigneur.

Je ne veux être ailleurs, ce serait trop loin d'être loin de toi.

Oh! Oui, Père! (bis)

 

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : (On a déposé sur la petite table un paquet enveloppé d'un joli papier.) Alors, pour la personne ou les personnes qui ont voulu me donner cette surprise, bien, je mets dans leur cœur un merci, en passant par le Cœur de Marie. Eh bien, que cette surprise soit une joie pour chacun de nous, parce que personne ne peut recevoir une surprise si les autres ne la ressentent pas. Nous sommes tous liés les uns les autres.

Alors, ensemble, on va l'ouvrir. Ça ressemble à un livre! Moi, quand je donne quelque chose, je dis : "Il faut que tu devines un peu! Il faut que tu travailles un peu!' Alors, qu'est-ce que vous pensez? (Elle ouvre et elle voit) : Ah! Ça a l'air d'être un CD : Les Heures Grégoriennes. (À l'intérieur de l'emballage, un autre emballage) : Ça, ça doit être les livres de la Fille du Oui! (rires) Jurek, il vient de me dire : 'Ce sont les briques pour ton foyer.' (Avec précaution, elle déchire le papier) : Alors, ici : Ah! Ce sont des livres : Les Heures Grégoriennes. Il y a une carte qui va avec ça : ♥À toi, la Fille du Oui à Jésus (à l'intérieur de la très grande carte, sur trois feuilles lignées, on peut voir la signature de plusieurs personnes) : Oh! Il y en a beaucoup qui ont signé, je vais vous montrer. Alors, je vais vous lire. Est-ce que vous permettez que je le lise? (R : Oui.)

♥Merci d'avoir

Accepté cette mission de Dieu pour nous tous

Et de nous l'avoir si bien transmise.

Quel beau cadeau de Dieu nous avons reçu

Et quelle chance nous avons de t'avoir parmi nous,

Avec tout l'amour que tu nous donnes à travers Jésus, Dieu le Père, Maman Marie et la Trinité!

Yes! nous sommes tous avec toi dans cette merveilleuse croisière d'amour où tu nous as tous amenés.

Nous t'aimons pour toujours.

Merci, de nous tous.

Gloire à Dieu, Jésus, Maman Marie. ♥

 

Si la Fille du Oui existe, c'est parce que nous existons tous. Aucun d'entre nous ne peut se dire être en dehors de la Fille du Oui à Jésus, aucun. Nous avons, ensemble, entrepris un voyage et, au bout de ce voyage, nous allons tous nous regarder et là, nous allons nous rappeler, nous allons nous rappeler de notre oui, ce oui qui nous a transformés, car ce oui, c'est le Oui de Jésus. Lorsque Jésus a dit : «Tu t'appelleras la Fille du Oui à Jésus et tu te laisseras appeler la Fille du Oui», parce que Jésus savait qu'on voulait pénétrer son Oui. Il fallait qu'on goûte à la joie d'être ensemble, d'avancer ensemble vers la Croix parce que le oui, c'est la Croix. Jésus en Croix qui a dit : «Ta Volonté, Père, pas ma Volonté.» Il fallait qu'on sache que nous, on avait quelque chose à donner à Jésus : notre volonté humaine.

En donnant notre volonté humaine, Jésus s'est approché de notre vie, car on éloignait notre Dieu. Il s'est fait mendiant de notre amour. Tranquillement, pour ne pas nous écraser sous son 'je t'aime', il nous a parlé tranquillement en y mettant de l'amour sur chaque mot. Dans le premier livre, il n'y avait pas une phrase sans le mot 'amour' et, quelquefois, on pouvait le retrouver trois fois. C'était l'Amour qui venait chanter dans notre cœur son amour et, tranquillement, nous avons reconnu, nous avons reconnu Celui qui nous a aimés plus que tout ce qu'il y a autour de nous. Nous avons appris, nous avons appris à le regarder, nous avons appris à l'écouter, nous avons appris à lui dire des mots d'amour, nous avons appris à faire des gestes d'amour.

Oui, nous avons appris à aimer, à vivre ce sentiment d'amour, parce que nos yeux se sont ouverts à l'amour du prochain. Là, nous avons pu regarder le visage de Dieu à travers les traits d'un enfant fatigué, à travers d'une sœur malade, d'un frère oublié, seul en prison. Nous avons appris à comprendre que ceux qui frappent leur enfant ont besoin d'amour, beaucoup plus que de jugement. Nous avons appris à ne pas juger ceux qui sont dans l'adultère, mais à prier pour eux. Nous avons appris à reconnaître les traits de l'amour parce que Jésus, il a pris qui nous sommes. Il était méconnaissable notre Dieu parfait. Il a tout accepté par amour.

Bien, c'est chacun de nous, ça, c'est nos souffrances. Et aujourd'hui, oui, nous pouvons dire le oui, le oui à Jésus. À mon tour, Jésus, je suis prête et prêt à prendre les traits de chacun de tes enfants. Tous ces traits qui ont causé de la souffrance à chacun d'entre nous deviennent nos propres traits, car on sait, on sait maintenant que la miséricorde doit nous envelopper, de prendre chacun des enfants de Dieu et l'emmitoufler dans un manteau de miséricorde, de l'aimer tel qu'il est, de ne pas chercher à le changer, mais à le regarder, à le regarder avec le regard de Dieu.

Jésus nous demande de vivre sa Passion et il nous la fait connaître tranquillement sa Passion. Il est patient, il attend. Il attend que nous avancions à notre rythme, car il sait, Jésus, que la croix est lourde pour certains d'entre nous. Quelquefois, on a beau entendre les paroles de notre Seigneur, on laisse la Croix, on la laisse par terre parce qu'elle est trop lourde. Là, on ferme les yeux et on prie Maman Marie : "Donne-moi la force, donne-moi la force de tout accepter. Toutes ces calomnies, ton Fils, Maman Marie, les a connues avant moi; toutes ces moqueries, ton Fils les a vécues avant chacun de nous. J'apprends tranquillement, Maman Marie, à être ce que ton Fils veut que je sois : un enfant de miséricorde, un enfant qui accepte d'être pour ses frères et ses sœurs une bouée. J'apprends à les regarder et à dire : merci, merci, souffrance, tu m'apprends à être vivant."

Il est vrai, car lorsqu'on ne ressentait pas la souffrance de nos frères et de nos sœurs, on était comme morts, notre vie n'avait pas de sens. On se levait le matin et on avait l'impression d'être obligés de calculer tout ce qu'on était pour faire : je vais faire ci, je vais faire ça… Je planifiais toute ma journée et à la fin de la journée, j'avais l'impression de ne pas avoir réussi à faire ce que j'avais planifié. C'était un vide. Aujourd'hui, je ne planifie rien, je m'abandonne. Et la journée est tellement remplie, qu'au soir je n'ai que des mercis à dire à Dieu : "Merci, mon Dieu. Merci pour ta force, merci pour ta présence. Merci de m'avoir montré que je n'étais rien et que toi tu es tout. Merci pour les anges qui m'ont aidée aujourd'hui et qui vont m'aider encore cette nuit." Et là, nos yeux se ferment et on sent qu'on vit.

Oui, là, je sais que même durant mon sommeil, ma vie va être remplie, car on aura encore besoin de moi durant la nuit, durant mon sommeil; d'autres auront besoin de miséricorde, alors je m'accomplirai tel que Dieu le veut. Oui, si après une heure ou deux heures de sommeil, je me réveille et je commence à refuser, eh bien, je m'accomplirai. Si au bout d'une heure, deux heures, trois heures, je continue encore de refuser, je me pencherai sur Maman Marie et je lui demanderai : "Donne-moi des grâces, Maman Marie." Lorsque je sentirai que le sommeil vient, là, je dirai : "Merci, Maman." Et je saurai que les anges continuent à faire des refus et, au matin, là, encore des mercis : "Merci pour cette nuit." Et là, je dirai : "Bonjour mes frères et mes sœurs! On va faire encore notre journée ensemble, en sachant que Jésus est là." Et là encore une journée bien remplie se présentera, et ce sera celle de Dieu, pas la mienne. Voilà ce qu'est être la Fille du Oui avec toutes les filles du oui à Jésus et les fils du oui à Jésus.

Tranquillement, nous apprenons maintenant à ne pas régenter ce que Dieu a mis devant nous. Ce n'est pas à nous à dire à Jésus : 'Maintenant, quand va arriver la Grande Purification de la chair? Quand allons-nous vivre ce que tu nous annonces?' Non, j'ai appris maintenant, comme nous avons tous appris, à laisser tout à Dieu le Père. Nous avons appris à nous abandonner, à faire confiance au Seigneur, à aimer nos enfants, nos petits-enfants tels qu'ils sont, à ne pas les changer, à les aimer, à patienter, à remercier, à savoir que chaque instant nous amène là où Dieu veut nous amener : vers la très Grande Purification de la chair.

La très Grande Purification de la chair se passera au moment où tous les enfants de Dieu seront prêts à vivre ce qu'ils devront vivre. Ils devront vivre cela comme nous devrons vivre cela avec les grâces de Dieu. La très Grande Purification de la chair est pour nous, mais qui sommes-nous? Enfants de Dieu nous sommes, enfants d'abandon nous sommes, enfants d'amour nous sommes; enfants qui avons accepté de nous laisser entre les mains de Dieu pour être prêts à vivre la très Grande Purification de la chair; enfants de miséricorde, nous devons passer par tous les cœurs des enfants de Dieu. Allons-nous ignorer ce que les cœurs, eux, ne savent pas ce qu'ils vont vivre? Ils ont besoin de nous. Combien de nos frères et de nos sœurs, en ce moment même, marchent dans les rues, sont dans leur maison sur la terre, sont en activité, et pourtant ils ne savent pas qu'ils vont vivre la très Grande Purification de la Chair? Ils sont par millions.

Pourquoi nous plus qu'eux? Parce que Dieu connaît les cœurs. C'est lui qui sonde les reins, alors il a connu chacun d'entre nous. Et, de par le monde, il a choisi des enfants qui doivent s'abandonner, connaître, accepter, vivre ce que les autres n'ont pas encore accepté, ce que les autres ne savent pas encore. Nous, maintenant, nous avons appris. Ce que nous avons appris ne vient pas de nous, mais de Dieu. Les mots que nous entendons ne sont pas connus de moi, ni ne sont connus de vous, ils sortent de notre cœur et nous les entendons au même moment; le son qui sort à cet instant appartient à Dieu. Ils ne passent pas par ma tête, ils viennent de chacun de nous. Dieu seul peut réunir les cœurs, Dieu seul connaît les cœurs, mais lorsque nous entendons le son de l'Amour, nous apprenons à reconnaître que notre Dieu veut qu'on connaisse les cœurs.

Dieu veut qu'on s'aime. Comment peut-on s'aimer si on ne se connaît pas? Lorsqu'on est ensemble, lorsque les cœurs battent à l'unisson, là, on apprend à aimer au rythme de l'amour de Dieu. Dieu prend soin de chacun de nous. Il sait, notre Dieu, qu'un tel a besoin d'entendre plus d'une fois le même mot; il sait, notre Dieu, qu'un tel autre a besoin d'être rassuré. Voilà pourquoi notre Dieu guérit, voilà pourquoi notre Dieu libère. Lorsque nous entendons des paroles qui viennent de notre cœur, nourries par l'amour de Dieu, nous guérissons, nous laissons notre Dieu nous libérer de nos chaînes. Nous sommes ensemble pour tous les enfants du monde. Nous apprenons à connaître les cœurs. Tous les enfants de Dieu veulent l'amour, tous les enfants de Dieu veulent goûter à la guérison, à la libération.

Nous apprenons tranquillement à aimer le pécheur, non le péché, mais le pécheur. Encore nous avons besoin de guérison, de libération, car, à chaque jour, nous pouvons voir, comprendre, que dans le monde il y a des enfants qui souffrent, et ils nous font souffrir. À cause de cette souffrance, nous sommes encore portés à nous retirer de la miséricorde, oh, pas longtemps, mais nous le faisons. À cause de la peur, nous ne voulons pas être trompés, nous ne voulons pas tromper les autres. Alors, il y a en nous, à quelques instants, des peurs qui nous font souffrir, et comme nous souffrons, eh bien, on se retire, et là, on réfléchit, on se pose des questions. Lorsqu'on réfléchit et on se pose des questions, on ne nourrit pas les cœurs. Comment voulez-vous que les cœurs que l'on ne nourrit pas nous nourrissent? Nous devenons une nourriture stérile et ce que nous recevons, c'est une nourriture stérile.

Mais Dieu est bon, Dieu est plein d'amour. Il nous donne de la lumière pour qu'on puisse nous replonger dans l'amour et là, à cet instant, on se reprend : 'Je refuse. Je te donne causes, choix et conséquences, Seigneur. Tu l'envoies, cette tentation, au pied de la Croix'. Et encore, on sent une guérison, une libération. Nous avons besoin de notre Maman du Ciel pour vivre nos droits d'amour.

Chacun d'entre nous passons par de rudes épreuves dans ces temps-ci. Eh bien, on est tous ensemble. Il est tout à fait bien, je dirais, est-ce que c'est le bon mot : 'normal' que nos cœurs, qui sont liés les uns aux autres, ressentent la souffrance des uns et des autres? Oui, il y a beaucoup de contradictions dans ces temps-ci et cela est causé par la souffrance. Lorsque le monde est dans la confusion, on ne peut pas être indifférent, on le ressent, et lorsqu'on ressent cela, on a l'impression d'être seul, on a l'impression de vivre quelque chose qui vient nous atteindre. À travers tous nos efforts, cela vient nous frapper. On est ensemble, on ne peut pas se retirer des enfants de Dieu.

Regardez ce monde dans lequel nous vivons. L'une des plus grandes maladies qui se propagent un peu partout, c'est le Nouvel Âge, l'ésotérisme. Oui, cette saleté embrouille les esprits qui doivent se donner à Dieu. Chacun de nous avons le choix, chacun de nous avons notre pensée. Nous avons en nous notre liberté. Nous devons choisir notre Dieu. Combien ce monde est dans la souffrance à cause de son mauvais choix : il ne choisit pas Dieu, il choisit ses connaissances. On parle d'énergie, de pouvoir; on parle de ce qui n'est pas de Dieu et on dit être avec Dieu : 'j'envoie mon souffle, j'envoie mon énergie, j'envoie ma lumière, j'envoie ma force.' Nous ne sommes rien et, en même temps, nous sommes tout. C'est lorsque nous sommes rien que nous sommes tout. N'est-il pas vrai que notre Dieu a dit : «Meurs à toi-même, là tu as la vie.» Nous sommes à lui. Nous n'appartenons qu'à Dieu.

Mais allons-nous jeter une pierre sur ces personnes qui ne choisissent pas Dieu? Nous ne pouvons pas lancer la pierre, parce que nous avons péché contre Dieu. Nous avons demandé pardon à Dieu et Dieu, dans sa miséricorde, nous a pardonné. Mais nous avons besoin de tous nos frères et nos sœurs pour nous maintenir continuellement dans la miséricorde de Dieu, parce que nous sommes un en Dieu. Qu'un seul d'entre nous ne choisisse pas Dieu, il y a quelque chose qui manque en nous, car nous sommes membres de Jésus et Jésus nous veut entiers. Ne sommes-nous pas faits à l'image de Dieu? Et Dieu n'est-il pas un tout? Alors nous, si nous sommes faits à l'image de Dieu, c'est que nous sommes un tout. S'il manque un de nos frères en nous, est-ce que nous sommes un tout? Nous ne sommes pas un tout, il nous manque un frère, il nous manque une sœur, il nous manque encore un frère, il nous manque encore une sœur.

Alors comment pouvons-nous dire que nous sommes entièrement dans notre repentir? Oui, je me repens d'avoir dit un mensonge. Dieu m'a pardonné et j'y crois, mais il y a toujours cette tentation en moi qui va resurgir, car je suis toujours assujetti au péché. Donc, je suis toujours faible devant un tentateur. Tant qu'il n'y aura pas ma force entière en moi, je serai toujours faible devant une tentation. Ma force me vient de l'amour, ma force me vient de la puissance, de la miséricorde de Dieu, ma force est mon tout : l'amour. Voilà pourquoi Jésus nous dit : «Aimez-vous les uns les autres comme je vous aime. Aimez-vous comme vous devez vous aimer.» Jésus est Celui qui a tout pris comme s'il était le seul à avoir commis tout péché. Il est devenu le pécheur, il est devenu le tout. Comme il est devenu le tout, il s'est présenté tout entier à son Père. «Ta Volonté, pas ma Volonté.» Il a senti sur lui le regard de son Père : «Je t'aime, mon enfant. Donne-toi.» Alors Jésus s'est donné, il s'est donné par amour. Il est mort sur la Croix par amour. Il est devenu pour nous Celui que nous avions besoin : être le Christ, mourir comme le Christ, donner tout à Dieu le Père comme le Fils a donné tout à son Père. Alors, nous devons aimer comme Jésus.

Sommes-nous prêts à prendre tous nos frères et nos sœurs du monde entier et ne former qu'un tout, n'être qu'un seul enfant créé devant Dieu? Si cela est, c'est que nous sommes consentants à prendre tout, absolument tout, de nos frères et de nos sœurs du monde entier, depuis le début jusqu'au dernier qui sera créé. Leurs choix deviennent donc mes choix, leurs péchés deviennent donc mes péchés qui ont été pardonnés par Dieu. Je consens donc à être celui, celle qui prend tout pour présenter tout à Dieu le Père en me laissant plonger dans la chair de Jésus. Tout devient pour moi comme tout devient pour vous ce que Dieu attend de chacun de nous : une confiance absolue en Dieu le Père, comme le Fils. Jésus a fait confiance en son Père. Nous devons faire confiance en Dieu le Père. Lui, il sait le moment où tous les cœurs seront connus de chacun de nous. Comment vivre cela si cela venait de nous? Cela est impossible. Il n'y a que son Fils qui a pu faire cela. Nous, c'est impossible, mais dans l'abandon, dans la confiance, là on pourra.

Ne cherchons pas à savoir ce que demain sera, Dieu, lui, le sait. Sachons reconnaître que nous sommes trop petits, mais sachons reconnaître que Dieu nous l'a demandé. Si Dieu nous l'a demandé, c'est que Dieu sait ce qu'il fait, Dieu sait ce qui va arriver. Pourquoi s'inquiéter de ce que Dieu sait? On a tout à gagner, on est avec Dieu. Voilà ce qui est important, le reste ne compte pas. Oui, on a des souffrances; oui, il y a la maladie; oui, nous sommes avec nos frères et nos sœurs qui ne croient pas en Dieu, qui ne croient pas en la prière; oui, on parle de ce qui s'en vient comme le contrôle du monde; oui, on parle de très grandes souffrances qui vont se faire ressentir pour tous ceux qui refuseront d'être marqués; oui, on ne sait pas s'il y aura pour nous de la nourriture, si on aura encore une demeure. Qu'importe, on a Dieu.

Sommes-nous prêts à vivre ce que les premiers chrétiens ont vécu? Êtes-vous prêts à accepter cela? Est-ce qu'il y en a qui ont vécu le verglas? Est-ce que vous êtes morts de froid? Avez-vous manqué de nourriture? Alors, ce sera pareil. Savez-vous pourquoi ce sera pareil? Parce que tous ceux qui ont vécu le verglas étaient ensemble. C'est ce qui a maintenu la chaleur, c'est ce qui a fait que tous ont mangé comme ils devaient manger. Est-ce que vous avez connu l'envie? Avez-vous connu la colère? Avez-vous connu le découragement? Avez-vous connu le soutien? Avez-vous vécu la cordialité? Eh bien, c'est tout ce qu'il fallait. Lorsqu'on est ensemble, il y a l'amour. Avez-vous ressenti l'amour venant des uns et des autres? Est-ce qu'il y en a qui se sont moqué de vous parmi ceux qui manquaient autant d'électricité les uns que des autres? Quand on est ensemble et qu'on vit ce moment, les mêmes moments ensemble, il y a quelque chose qui se passe. C'est comme si les cœurs commençaient à se connaître et un cherche à soutenir l'autre.

Eh bien, lorsque les événements vont arriver, croyez-vous que ça va arriver à un et pas à un autre? On va être ensemble et ceux qui ne nous regardent pas aujourd'hui vont être avec nous. On marchera ensemble, on se regardera. Oui, on s'accotera sur l'un et sur l'autre, mais cela ne veut pas dire que nous allons tout connaître de l'autre. Au tout début, lorsqu'il y aura – comme la tentation d’un et de l'autre – comme la puce : 'Tu la prends ou tu la prends pas? Qu'est-ce que tu fais? Moi, j'ai besoin de manger!' Au tout début, il y aura des interrogations, mais après les cœurs s'ouvriront. Il y en aura qui encourageront les autres à demeurer avec Dieu et l'autre écoutera, il ressentira l'amour. On se soutiendra ensemble. Il ne faut pas avoir peur. Il faut être dans la confiance en Dieu. Sachons reconnaître ce que Dieu est pour nous : notre force, notre seule force. Dieu est bon, Dieu est puissant, Dieu sait ce qu'il fait. N'ayons pas peur.

Aujourd'hui, Dieu nous fait connaître beaucoup de souffrances. Pour nous, ça semble être des souffrances de la privation, n'est-ce pas? Tranquillement, il nous apprend à fermer l'écran de notre télévision, à fermer la radio. Pourtant, quelquefois on s'ennuie, quelquefois on se dit : 'Ah! C'est sévère, moi, j'ai l'impression d'être pris, là, entre deux planches!' Il nous demande de nous priver de… bien, de café, chocolat. Il ne nous oblige pas, il nous le demande. Eh bien, tout ça a un but : nous montrer que nous sommes forts à l'intérieur de nous, que nous avons en nous tout ce qu'il nous faut pour passer à travers des épreuves.

Ici, je ne crois pas qu'il y a des personnes qui ont connu la dernière guerre. Ah, oui? Renée, tu as connu la dernière guerre? Tu l'as vécue, tu as connu la privation pour le beurre? Il y en a ici? Hé! Même beaucoup! Alors, c'était de la privation! Est-ce que vous en avez souffert? Non? Vous mangiez moins de beurre, c'est tout. Est-ce que vous étiez privés des biens essentiels? Alors, êtes-vous prêts à vous priver de l'électricité si cela vous était demandé? Voyez-vous, l'être humain est beaucoup plus fort qu'il croit ne pas être. Lorsque nous sommes dans l'épreuve, c'est là qu'on commence à vivre vraiment qui nous sommes. Lorsque nous sommes dans la maladie et que nous acceptons la maladie, on découvre une force. Eh bien, croyez-vous que cela ne sera pas en nous? Pourquoi avoir peur? Faisons ce que nous devons faire : l'abandon. J'ai confiance en toi, Seigneur, je m'abandonne. Toi, tu sais ce qui va arriver, moi, je ne le sais pas.

Tout ce que le Seigneur nous annonce, 'tout' ce que le Seigneur nous annonce, croyez-vous que cela n'a pas été écrit dans l'Évangile? Tout a déjà été écrit dans l'Évangile, absolument tout. Dieu nous demande de nous accomplir, d'être vivants. Lorsque nous lisons les passages de la Bible et que nous ne sommes pas abandon, vous ne pouvez pas comprendre l'Évangile. Vous lisez cela comme on lirait un menu de restaurant : 'Bon, qu'est-ce que je vais prendre aujourd'hui? J'ai tu assez faim pour ceci, j'ai tu assez faim pour cela?' Eh bien, quand vous lisez l'Évangile, une partie de l'Évangile, vous faites la même chose quand vous n'êtes pas abandon. Vous remarquez ce qui vous plaît, et ce qui ne vous plaît pas, ça passe inaperçu.

Qu'est-ce qui ne vous plaît pas, aujourd'hui? On n'aime pas entendre parler que nous avons des dieux chez nous. On n'aime pas entendre parler de guerres, de famine, de maladies. On n'aime pas entendre parler de masse qui va venir frapper la terre. On n'aime pas entendre parler de jugement. Pourtant, tout est dans l'Évangile, et Dieu nous dit : «Soyez vigilants. Priez, mes enfants, pour ne pas tomber en tentation.» Lorsque le Seigneur nous parle de ce qui s'en vient, il nous demande : «Soyez vigilants. Priez, mes enfants, pour ne pas tomber en tentation. Sortez de votre léthargie. Ne soyez pas engourdis. Ne soyez pas aveugles, sourds et muets, car lorsque cela sera, allez-vous être prêts?» Lorsqu'il nous dit allez-vous être prêts, cela veut dire : est-ce que vous allez être dans les cœurs de tous vos frères et de vos sœurs, prêts à vivre qui ils sont? Ne rejetons pas la pierre, car la pierre doit faire partie de l'Église.

À nous de construire le Temple de Dieu. On a détruit notre Dieu, on l'a crucifié sur la Croix, on l'a traité de menteur, et il a dit : «Détruisez le temple et je le construirai en trois jours.» Jésus est mort sur la Croix et trois jours après il est ressuscité d'entre les morts. Jésus est l'Église, il est la Pierre angulaire. Il est notre Dieu et nous sommes ses membres. Nous faisons partie du Temple de Dieu, nous faisons partie de l'Église. Oui, nous allons mourir. Pendant trois jours nous serons dans une mort, et lorsque ces trois jours seront terminés, nous serons ressuscités : nous serons les membres vivants de l'Église, nous serons vrais. Croyez en ce que le Seigneur, Dieu, notre Maître, est en train de nous faire vivre. Nous n'entendons pas dans le but de ne rien faire, nous entendons dans le but de vivre. Voilà ce que le Seigneur veut pour nous : «Vivez la Volonté de mon Père.» C'est ce que nous devons être.

Nous devons être dans la Volonté de Dieu le Père : tout consentir. Malgré les souffrances, nous devons tout consentir. La souffrance, lorsqu'elle nous est connue, c'est une souffrance qui nous aide à aimer. Lorsqu'on apprend à aimer à travers la souffrance, nous ressentons qui nous sommes : les filles du oui à Jésus et les fils du oui à Jésus. Voilà qui nous sommes. Nous avons encore des pas à faire. Pouvons-nous dire ce soir : j'aime inconditionnellement tous mes frères et mes sœurs du monde entier? Pouvez-vous le dire ce soir? Maintenant, est-ce que vous êtes capables de poursuivre le chemin tout tracé que le Seigneur met devant nous pour aimer inconditionnellement tous nos frères et nos sœurs du monde entier, afin qu'eux nous aiment inconditionnellement? (R : Oui.) Merci, Seigneur. À chacun de nous ce choix.

Tant que vous ne serez pas tous prêts, et on parle pour tous les choisis qui ont cette mission, eh bien, on s'attendra les uns et les autres pour être tous prêts. Même si on criait : 'Ah! Seigneur!' est-ce que cela va changer quelque chose? Alors, mieux vaut demander des grâces à Maman Marie : "Maman Marie, donne-nous des grâces!" Mais pouvez-vous douter, ce soir, que notre Dieu a tout accompli? (R : Non.) Et qu'a-t-il tout accompli? Il a accompli notre vie, il a accompli la vie de tous les enfants de Dieu le Père. Quelle était cette parole qu'il a dite sur la Croix? Pourquoi a-t-il été sur la Croix? Pour nous sauver. Alors, tout est accompli. Alors on ne peut pas douter qu'un jour nous allons nous aimer inconditionnellement. Amen.