Rencontre d’amour avec l’agir de Dieu à Plantagenet, Ontario,

par son instrument, la Fille du Oui à Jésus

 

2007-03-24 – Soir 

 

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Ce qu'il attend de nous, c’est l’abandon; c’est son agir, ce n’est pas notre agir. Je ne sais pas ce qui va se passer, mais il a dit que c’est sa soirée et c’est lui qui régente tout.

Jésus, il fait toujours ça, mais il met un mouvement en moi et ce mouvement est commencé depuis ce matin, lorsque je dis ce matin c’est avant le lever du soleil, là. Il m’a montré, il m’a montré qu’il fallait renforcir la foi.

Ce que nous vivons est très important, ce qu’il nous dit est très important. Peut-on mesurer l’impact des paroles que nous entendons? Moi je ne le peux pas, mais ça me fait frissonner.

Je témoigne depuis bientôt, au début de mars, de la présence même de la Croix dans le Ciel.

Il y en a que ça fait sourire, moi ça me fait pleurer.

C’est encore cette volonté qui me fait souffrir, cette volonté qui est encore en moi, et je la sens.

Je m’abandonne entre les mains de Dieu; ah! oui, je m’abandonne entre les mains de Dieu, il n’y a que là que je peux dire que je vis réellement; sans lui, je suis rien, absolument rien, je suis morte dans ce monde; c’est ma vie, Jésus.

Il m’a fait goûter depuis 2001 à sa Présence, mais d’une façon tellement tangible; je le vois à l’intérieur de moi, je vois son sourire, je vois ses mains, je vois ce qu’il est pour moi, et il me conduit là où il veut; il m’emmène lui-même près de son Père; oh! je vois Dieu le Père, mais pas avec ma gloire.

"Vous avez de la difficulté avec le micro? Celui-là? L'autre? Josée…, oui c'est fort." Tout mouvement nous calme, j’avais besoin d’un mouvement qui me calme cette semaine. Cette semaine, il fallait que j’envoie les CD, la rencontre du 19 de mars aux transcripteurs; alors, ce que je fais, c’est que sur le Ipod que vous voyez par terre, ce sont les enregistrements, moi je les transfère dans mon ordinateur et, de mon ordinateur, là j’écoute.

Mais j’avais pris une décision le 20 mars au matin, j’avais pris une décision de ne pas mettre le témoignage. Oh! je vois des gens qui ont plissé les sourcils! C’est que je me disais : "C’est trop personnel, c’est à moi ça"; alors, j’avais bien décidé de mettre le début et le témoignage : "Je le garde pour moi, ils ont entendu"; on était une vingtaine de personnes, j’ai fait ce que j’avais à faire; mais Dieu, là lui, il n’est pas comme ça.

Alors, j’étais assise devant mon ordi et là je me suis aperçue de quelque chose, c’est que l’agir et le témoignage rentraient l’un dans l’autre : "Comment couper ça?" Alors, là j’ai senti en moi quelque chose : je sentais que tous mes nerfs rapetissaient; j’avais l’impression de…, il y avait quelque chose qui tirait, ça me mettait dans un inconfort, j’ai dit : "Qu'est-ce que j’ai?" Alors, je me suis levée : "Ah!", j’ai dit, "je dois avoir faim!", parce que je fais l’hypoglycémie hein, mais, ça, c’est contrôlé : "Ah!", j’ai dit, "je dois manquer de sucre"; alors, je me suis levée, j’ai pris du raisin, mais c’était pas ça, ça passait pas.

Alors, je me promenais de la place, où j’ai mis mon ordinateur, à aller du fond de ma cuisine; c’était quand même assez long comme passage, alors je me promenais de long en large, et ça voulait pas se passer; au lieu de passer, ça semblait augmenter, j’ai dit : "Qu’est-ce que j’ai? Qu’est-ce que j’ai?" Alors, je m’assois et là j’entends : "Appelle ton Père spirituel". "Ah!" j'ai dit, "il est trois heures, trois et quelques, ah! il n’est pas chez-lui!"

Mais, j’ai quand même obéi à la voix, à l’intérieur, parce que je savais que c’était Jésus, mais lui disait pas un mot; alors, j’ai signalé et, au bout de quatre coups de sonneries de téléphone, il a répondu. "Ah! Père Clément!"; alors, j’étais surprise un peu parce que je m’attendais pas à ce qu’il soit chez lui à cette heure-là; alors, je lui ai raconté ce que j’ai vécu.

Mais au tout début, Père Clément m’a comme fait valser un petit peu : "Comment ça va? Qu’est ce que tu fais?"; alors, il semblait me calmer un tout petit peu, et après : "Bon, ma fille, qu’est-ce qu’il y a?" Alors là, je lui ai dit que je voulais enlever une partie de ce qui avait été enregistré sur la Croix d’amour, c’était mon témoignage. Alors, il a dit : "Oh! tu peux pas faire ça!"; alors, il a dit comme ça : "Jésus souffre. Très peu se donnent totalement à Jésus, très peu. Il ne faut pas que tu fasses ça"; alors, il a prié sur moi.

J’avais les larmes aux yeux, c’était encore là, mais après, après la prière, j’étais bien en moi; alors, j’ai continué : je l’ai mis, le message, au complet, il ne manquait rien. Ce message témoigne de ma vie : bien, de ma vie, d’où je viens, aussi. Vous savez, parler d’amour sans qu’on s’engage réellement on peut le faire, mais lorsqu’on s’engage plus profondément, ça c’est…, quelquefois c’est difficile. Vous direz : "Bien voyons, elle s’abandonne depuis des années! Elle se donne depuis des années, et là elle semble être réticente"; c’est parce que je sens que c’est trop gros.

C’est tellement important la Croix dans le Ciel, c’est un impact tellement grand dans notre vie; je peux pas vous l’expliquer, mais je le ressens en moi : cette intensité d’amour que Dieu a pour nous. Mais, qui nous le révèle, qui nous le fait vivre, ça c’est autre chose; comment vivre cela avec ce que nous sommes? Vous écoutez, et vous essayez de comprendre : il parle d’amour, Jésus.

Mais, ce n’est pas moi ce soir qui vais vous donner des réponses, c’est vous autres; vous allez vous donner des réponses.

Plusieurs ont vécu avec la Fille du Oui à Jésus, d’autres ont vécu avec Francine; alors, nous aurons à vivre des témoignages, des témoignages de ce que je suis afin de 'renforcir' ce que Dieu nous a dit.

Le premier témoignage, je vais le demander au diacre, Michel, et cela s’est passé hier; alors, Michel? J’ai demandé la permission à Michel, et il a dit oui : c’est un témoignage de vérité, de l’agir de Dieu.

 

Michel : Hier au soir, quand Francine avait l'enseignement, si vous vous souvenez, c’était très doux : ça parlait de la douceur, ça parlait de l’amour, ça parlait de l’union à Jésus au Père dans le sacrement.

Et moi, un moment donné, m’est venue, montée, la prière que j’ai apprise récemment, une prière qui me parle au fond de moi-même, qui me travaille. Et puis, je me demandais : "Seigneur, veux-tu que j’aille la partager ou quelque chose? Mais j’ai dit, "je veux pas le faire sur nous, ma propre initiative, sans que ça soit ta Volonté. Si tu veux que je partage ça au groupe, arrange-toi pour, pour que ça se fasse".

Puis j’attendais un signe, puis la soirée finie, donc je l’ai partagé à Francine, parce que je la trouvais belle, ça complétait ce qu’elle enseignait hier au soir; puis, là, elle m’a demandé de vous la partager ce soir; donc, ça vient pas de moi, ça vient de l’Esprit.

C’est une prière que Jésus a enseignée. Quand tu es devant Jésus ou devant le Saint-Sacrement ou dans ton cœur, dis : "Que nos pieds cheminent ensemble, que nos mains rassemblent une unité, que notre cœur batte au même rythme, que nos âmes soient en harmonie, que nos pensées soient à l’unisson, que nos oreilles écoutent ensemble le silence, que nos regards se fondent l’un dans l’autre, que nos lèvres supplient ensemble le Père Éternel pour obtenir miséricorde"; c’est ça s’unir à Jésus, n’est-ce pas?

Ça, ç'a été extrait du journal spirituel d’Elizabeth Kindelman pour la Flamme d’Amour, puis ça complète exactement l’enseignement de Francine qu'elle nous a donné hier au soir.

 

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Merci, Michel. Tout cela pour démontrer l’agir de Dieu.

Dieu n’a qu’une seule Parole, elle est pour nous; elle nous demande d’être une seule famille : sa famille, et pour ne former qu’une seule famille, il faut avoir le même cœur, le même regard, la même écoute, les mêmes paroles, le même sentiment; ainsi, nous pourrons avoir qu’une seule volonté : la Volonté de Dieu, pas la nôtre.

Si nous nous acheminons ensemble en gardant chacun notre volonté, nous allons toujours être divisés, nous ne pourrons pas former qu’une seule famille.

Depuis Adam et Ève nous avons essayé de cheminer ensemble; il y a toujours eu des enfants qui ont essayé de dominer les autres, d’écraser les autres, de faire peur aux autres, afin de pouvoir obtenir ce qu’ils attendent; voyez-vous, c’est la volonté humaine.

Le Fils nous a été donné pour s’abandonner entre ses mains, ne former qu’une seule volonté, sa Volonté qui est celle de son Père.

Mourir en Jésus ce n’est pas vivre avec notre volonté humaine en union avec la Volonté de Jésus, cela est faux. Saint Paul l’a dit : «Il y a une écharde dans ma chair»; eh bien, cette écharde était sa volonté. Nous, Dieu nous l’a dévoilée. Nous ne pourrons pas vivre dans le monde d’amour avec notre volonté humaine blessée, notre volonté humaine qui connaît l’orgueil, qui choisit elle-même ce qui est bien et ce qui est mal. Notre volonté humaine a comme synonyme : petit dieu.

Jésus est venu nous parler de son Père, il est venu parler à des petits dieux : nous, afin de faire disparaître qui nous sommes pour faire apparaître l’enfant de Dieu que nous sommes, en toute vérité. Pour croire en ces paroles, il faut savoir que cela vient du Saint-Esprit.

Au tout début, il y eut une personne qui est venue à la maison et qui a été témoin de l’agir de Dieu lorsque j’écrivais.

Est-ce que je peux demander Monique? Et c’est selon sa Volonté, selon ce que Dieu attend d’elle qu’elle doive venir témoigner de l’agir de Dieu, et je voudrais que cela vienne de vous : lui poser des questions sur ce qu’elle a pu vivre en présence même de l’instrument que je suis, afin de 'renforcir' notre foi.

 

Monique Pepin : C’est toute une surprise! Je m'attendais pas à ça. J’ai aujourd’hui tellement de reconnaissance, je n’ai pas de mots pour expliquer les grâces que j’ai reçues.

Ce serait une longue histoire que j’aimerais réduire, mais d’avoir été choisie pour demeurer quatre mois chez Francine dans les débuts! J’ai vécu des belles choses, d’ailleurs j’ai un témoignage sur le site de la Fille du Oui que vous pouvez lire.  Ça, ç'a été une expérience parce que…Seigneur, aide-moi.

 

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Alors, est-ce qu’il y en a qui sont bénévoles pour poser des questions à Monique, ce qui l’aiderait.

Q. : Lorsque tu as dit d’avoir la Divine Volonté en soi?

Monique Pepin : Disons que pour la Divine Volonté, au début, je faisais les corrections des textes de Luisa Piccarreta; alors, j’ai commencé à comprendre un peu la Divine Volonté à travers ça. Et après ça, bien, dans ma vie, moi je suis demeurée 30 ans à Montréal, et pendant 20 ans j’étais loin de Dieu parce que j’avais été rebutée; alors, c’est comme si j’en voulais un petit peu, je ne comprenais plus, mais le Seigneur m’attendait et ça été des détours où il m’a emmenée à travers tout ça.

Et, est-ce que je peux raconter un petit peu le tout, tout début, là, pour aider un petit peu ce qui m’a emmenée à rencontrer Francine? C’est par Jean-Claude Papin; on s’était connus à Montréal et puis, un moment donné, c’était au mois d'août 2001; il m’appelle, il dit : "Monique, j’ai un beau message, c’est sur les Cieux Nouveaux et la Terre Nouvelle."

J’ai dit : "De qui ça vient?" Il dit : "La Fille du Oui"; j’ai dit : "C’est qui ça?" en tout cas; il dit : "Je te dis, c’est beau"; j’ai dit : "Envoie-le-moi." Il m’envoie ça par la malle, je prends le texte, je commence à regarder ça, il n'y avait qu’une page; "Oh!", j’ai dit, "c’est beau, mais c’est plein de fautes, ça me dérange."

C’est parce que ça faisait…j’étais secrétaire de direction, j’ai toujours été forte en français, bon ça c’est en toute humilité, vous me demandez pourquoi! Et pendant seize ans de temps, tout en étant dans le secrétariat, j’ai dactylographié les thèses de maîtrise, de baccalauréat, puis de doctorat de plusieurs universités. Alors, le Seigneur m’a dit un moment donné par Francine qu'il m’avait choisie à cause de mon expérience de tout ça.

Alors, Jean-Claude dit : "Bien, retourne-moi ça"; alors, je fais la correction et je retourne ça; je dis bien, c’est au mois d’août 2001. Alors, lui, il prend ma feuille corrigée, il montre ça à Francine et là le Seigneur a dit à Francine : «Je veux que Monique fasse partie du groupe pour les corrections» : je la connais même pas! Et c’est arrivé deux mois après, au mois d’octobre, lorsque Françoise, une messagère de France qui devait venir à Montréal, qui n'est pas venue parce qu’elle était malade, en tous les cas c’est toute une histoire, et j’étais en arrière à l’entrée en train de vendre des volumes pour les Éditions Saint-Raphaël, Monsieur André Couture.

Jean-Claude me dit : "La Fille du Oui est en arrière"; alors, j’ai dit : "Oui, mais j’ai pas le temps. Quand j’aurai le temps, je vais y aller"; c’était comme ça.

Ça fait que Monsieur Couture dit : "Quand tu vas y aller, je veux être avec toi." Parfait. Alors, un moment donné, les gens ont rentré dans la salle, et puis là, on avait quelques minutes; alors j’ai dit : "Viens-tu?" Je m'en vais en arrière, un petit bout de femme est là. J’arrive à côté d’elle, je dis : "C’est toi la Fille du Oui?", elle fait juste ça (signe positif de la tête); bien, j’ai dit : "Moi, c’est Monique Pepin" et j’ai dit : "Apparemment, le Seigneur veut que je fasse partie de l’équipe pour faire des corrections?" Elle fait juste ça (signe affirmatif de la tête). "Ah!" Bien moi, je suis un petit peu expansive, "ah! bien moi, travailler pour le Seigneur, je demande pas mieux que ça, tu sais!" Je fais ça comme ça, (en levant les bras en l'air). Alors, le Seigneur lui dit : «Ma fille, je te donne ma gaieté». C'a été comme ça.

Et là, ils m’ont présenté le couple qui travaillait avec elle et dans les deux semaines qui ont suivi, bien on a pris un rendez-vous, et j’ai commencé à aller là pour aider pour les corrections.

Et quatre mois après, bien là, le Seigneur a tout organisé ça et je suis arrivée chez elle; et du mois de  février, mars, avril, mai, juin, je demeurais chez elle six jours sur sept, vingt-quatre heures sur vingt-quatre; je repartais une journée par semaine à Sherbrooke pour aller faire mon groupe de prière du Mouvement Sacerdotal Marial et je revenais le lendemain matin.

Là, eh bien, on travaillait, et ç’a été tellement merveilleux, tellement merveilleux! En tout cas, moi je dactylographiais, puis elle recevait des messages et je les dactylographiais au fur à mesure, c'était ça; mais le soir, on avait une rencontre de prière, on s’agenouillait avant d’aller se coucher et là le Seigneur donnait des messages, et là j’ai vu, j’ai vu, j’ai entendu, et personne pourra m’enlever jamais ça.

Vous savez, quand on vit avec un instrument de Dieu, ça nous ouvre beaucoup, beaucoup d’horizons et tu rouvres ton cœur, tu rouvres, tout, tout s’ouvre en toi, et là, j’entendais, je voyais.

Et je me souviens entre autres, un soir pendant la prière, on était agenouillées dans son petit coin de prière et, un moment donné, le Seigneur lui fait raconter une histoire que vous avez dans le volume I sur le drogué; et là, j’étais à genoux à côté d’elle, elle était agenouillée, mais ça sortait là, et moi j’enregistrais tout, tout, tout, tout et puis, un moment donné, elle avait la tête quasiment à terre, elle avait de la misère à parler parce qu'elle était saisie par le drogué qui racontait son histoire; alors, ça, c’est une chose que j’ai…que j’ai entendue.

J’ai entendu d’autres messages dont, entre autres, une fois qu’elle raconte encore dans une rencontre, et c’était à Crabtree, et puis elle racontait une histoire à propos de ce qu’on avait vécu lors du lancement du premier volume.

C’était d’autres choses encore, mais c’est plein, plein, plein d’histoires.

Alors, c'est pour vous dire que ce que j’ai vécu là, je le repense encore souvent, et je me dis : "J’ai été choyée, j’ai été…ah! il n'y a pas de mots pour l’expliquer; je me sens gâtée, surgâtée et je continue.

Et là, le Seigneur me demande de continuer à faire les corrections; il y a à peu près quatre mois, elle m’a dit, – elle avait travaillé depuis un an et demi à faire les corrections de tous les enseignements, reprendre les enregistrements pour enlever des bruits, en tout cas c’est un travail d’un an et demi à peu près, – puis là, le Seigneur a dit un moment donné par elle qu'il voulait que je fasse une partie de ce qu’elle faisait, parce que je faisais juste les corrections puis je l’envoyais, puis le Seigneur acceptait oui ou non, parce que parfois, parfois je dirais à 80%, il respecte son langage.

Alors, si vous lisez parfois puis que vous vous dites : "Ah! il y a des fautes", comme j’ai eu un appel téléphonique il y a deux semaines, puis me disant : "Mais coudons, il y a des fautes", j’ai dit : "Écoutez, on se doit d’être dans l’obéissance et de respecter son langage".

Dernièrement, elle me l'a dit; moi, en voyant les fautes, un exemple : quand il y a une phrase négative, bon elle va dire : "bon, je sais pas", moi je vais dire : "je ne sais pas", alors je mets le ne entre parenthèse pour montrer qu’il manque un 'ne'.

Mais elle a dit que le Seigneur, depuis un certain temps, il n’en veut plus de ne, tu sais; alors, moi je le souligne, c’est mon travail, je le mets en bleu ou en rouge selon le cas et le Seigneur il dit : «Non, je n'en veux pas»; alors ce n’est pas, je fais des corrections, mais selon l’acceptation du Seigneur.

Et ce que ça m’a apporté, pour répondre à ta question, c’est un abandon, une obéissance, et avec le caractère que j’avais, eh bien c’était…il fallait que je passe par là, parce que si je ne l'avais pas fait, le Seigneur m’aurait retirée des corrections, d’accord, là? Ça allait jusque-là. Parce que, dans les débuts, on était six correcteurs et quatre mois après, j’étais seule, et ça, c’est quoi?

Le Seigneur aime tous ses enfants, je suis pas mieux qu’un autre, il aime tous ses enfants et si le Seigneur s’aperçoit qu’on doute de son instrument, même si on est correcteur, il va t’aimer autant, mais il va te donner d'autre chose à faire, puis tu ne seras pas autour d’elle. C’est ce que j’ai vécu, ce que je vis encore parce que c’est à tous les jours que je fais les corrections de tous les enseignements partout où elle va, les transcripteurs l’ont, ça m’est envoyé après, je fais les corrections, ça lui est retourné.

Mais je ne suis pas ici pour décrire la façon de corriger, je suis ici pour vous dire que je suis gâtée, je suis gâtée et ce que je vis je le partage, maintenant j’apprends à le partager avec tous mes frères et sœurs du monde entier.

À chaque fois que je commence une correction, je dis : "Jésus, tu le fais à ma place, je ne veux même pas qu’un simple mot : ce que je vois de fautes, ce qui n'était pas le cas au début parce que j’étais pas habituée, mais maintenant je dis : "Seigneur, c’est toi qui corriges." J’ai l’impression même que ma volonté ne passe même plus dans un vouloir changer une faute, je pense que c’est rendu là.

Et je remercie, je remercie le Seigneur parce qu'il m’a transformée; bien, dans ma famille ce sont tous des croyants, ce sont tous des pratiquants, mais on respecte ce que je fais, mais il y en a peut-être une couple, là, qui croient à ce que je fais, c’est comme ça.

Alors, est-ce que ça répond à ta question?

 

R. : Oui.

 

Monique Pepin : Est-ce qu’il y en a d’autres qui ont des questions à poser?

 

Éva : Moi, je trouve que tu es vraiment un instrument du Seigneur, parce que quand on a un problème, qu'on te téléphone, tu prends le temps de nous rappeler, tu nous réponds; je trouve que c'est magnifique, tu nous donnes la paix, tu nous dis d’avoir la paix, puis tu nous dis d’écouter le Seigneur; c’est très beau, tu nous réponds vraiment bien. Je rends grâce au Seigneur pour toi.

Monique Pepin : Mais je te remercie, mais tu sais, le Seigneur a dit : "Lorsque vous recevez beaucoup, vous aurez à donner beaucoup." Et je dis : "Seigneur, tu parles à ma place". Quand je reçois un appel téléphonique, des fois c’est pas toujours facile, mais je laisse passer le Seigneur et puis, moi qui étais assez autoritaire, et puis que c’était 'un trou, une cheville', excusez l’expression, c’était comme ça, et maintenant j’apprends avec de la douceur, des fois le caractère revient, mais là je demande pardon parce que je demande au Seigneur de me donner sa patience.

 

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Le Seigneur a beaucoup donné, le Seigneur a donné la lumière.

Au tout début, lorsqu’elle est venue à la maison, le Seigneur, il a dit : «Tu seras témoin».  Elle ne savait pas ce qui l'attendait, mais on savait qu’elle était à la maison pour l’œuvre de Dieu et c’est toujours vers l’œuvre de Dieu que nous avons été ensemble, toujours. Et lorsque le moment a été venu qu’elle retourne chez elle, tout a été dans le Seigneur; je ne me suis pas inquiétée pour ce que je devais lui dire, c’étaient ses affaires à lui.

Alors, il lui a donné beaucoup de grâces parce que, on s’était attachées; j’avais perdu mon mari, j’étais seule, et là je trouvais une compagnie, surtout qu'on m'avait aussi (laissée), — et je crois que des personnes ici peuvent le témoigner — seule.

On avait délaissé l’être que j’étais autant sur le côté de mon mari que sur le côté de ma famille; alors, je me retrouvais seule avec mes enfants, et Monique complétait et j’ai aimé sa compagnie, mais il fallait passer Dieu avant, toujours Dieu avant. Alors, Monique devait poursuivre ce qu’elle avait commencé chez elle.

 

Monique Pepin : Juste une anecdote, quand on était en train de dîner, un midi, puis j’enregistrais toutes les conversations; à un moment donné le Seigneur, il a dit : «Mes filles, je ne vous ai pas réunies par amitié, votre amitié donnez-la-moi»; c'était jusque-là.

 

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Oui, jusque-là. Jésus a dit qu’il était jaloux, c’est un Dieu jaloux.

 

Monique Pepin : C’était son instrument.

 

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Et chacun de nous, il est jaloux de ce qui est dans notre vie : tous les enfants de Dieu, nous lui appartenons, nous n’appartenons qu’à Dieu.

Alors, avec le temps, il y eut d’autres personnes qui sont venues avec moi et je peux demander à Marcel, et s’il veut bien à son tour, parce que Marcel c’est depuis l’an 2003. C’est bien ça, Marcel?

 

Marcel : Au tournant de 2002, 2003 je pense, et là encore.

 

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : On s’en allait au Lac Saint-Jean, je crois; non, au retour.

 

Monique Pepin : Non, on s’en allait chez Mme Leroux à Montréal.

 

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : OK.

 

Marcel : J’étais chez ma fille Lucie, qui est ici présente, qui m’a fait connaître la Fille du Oui à Jésus.

On était allés au lancement du volume I à Sherbrooke, et c’est là que je l’ai rencontrée.

Moi, avant, j’avais lu Léandre Lachance et j’avais trouvé ça extraordinaire; c’était beau, c’était  nouveau, hein, cette…

Mais quand j’ai entendu le Seigneur parler par la Fille du Oui à Jésus : "C’est ça", j’ai su que c’était ça, c’est là qu'il faut que je m’en aille, j'ai su tout de suite qu'il y avait quelque chose.

Et là, on m’a appris, par Lorraine, qu’elle se présentait les mercredis aux Maisons Familiales par Amour; ah! j’ai dit : "Je vais aller là"; et qu'elle donnait, elle rencontrait personnellement, à ses débuts, les personnes et le Seigneur, par elle, leur donnait des petits messages; alors, j’en ai profité et je suis allé.

Et le Seigneur m’a donné un petit message, il m’a parlé que j’aurais une mission; j’ai pas compris de quoi trop, trop il parlait, j’aurais à évangéliser et il m’a dit : «Tout s’accomplit».

Ça fait que moi je suis allé à quelques reprises les mercredis, j’apportais une enregistreuse et, un mercredi, le Seigneur a annoncé que maintenant, ça se terminerait les rencontres individuelles.

Parce que c’était pour faire connaître son instrument hein, je pense un peu au début? Tout ça pour que les personnes puissent témoigner de la…

Et j’ai eu la chance d’enregistrer ce message où le Seigneur annonçait que c’était la dernière fois, qu’il n’y aurait plus de rencontres individuelles.

J’ai transcrit ça et tout ça, puis je m'en rappelle plus comment, mais Jean-Claude Papin qui est ici a eu connaissance de ça.

Et puis, d’un autre… ah oui, j’étais allé à une autre rencontre, j’avais enregistré et transcrit, et lui avait eu des documents et je me souviens plus comment, je sais pas si lui s’en souvient, on avait communiqué par téléphone; en tout cas, lui avait mis ça sur l’Internet parce qu’il s’occupait d’un site Internet et puis tout ça, on jase un petit peu et tout de suite comme ça, l’Esprit Saint lui dit : "Ah! c’est toi qui vas t’occuper du site Internet de la Fille du Oui à Jésus."

Je connaissais rien dans ça, je connaissais l’informatique, j’avais fait de la programmation, tout ça, mais l’Internet non, programmation non, mais lui il me dit ça.

Ça fait que, je lui dis : "Oh! un instant, je sais pas, je vais demander à Francine; j’ai demandé à Francine et tout de suite elle a répondu : «Tout est accompli».

Elle m’avait dit dans le message avant : «Tout s’accomplit» et là, la réponse qu’elle donne : «Tout est accompli.»

Alors, je me suis dit : "C’est ça, c’est vrai, c’est moi qui m’occupe du site Internet", ça fait que j’ai fait des efforts et puis c’est depuis ce temps-là que je m’occupe du site Internet de la Fille du Oui à Jésus.

Ça bien été, c’est le Seigneur qui fait tout, il l’avait dit : «Occupe-toi pas, inquiète-toi pas, c’est moi qui fais tout» et c’est lui qui fait tout; mais il y a des choses! C’est incroyable, il règle tout, il nous demande l’abandon.

 

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Est-ce qu’il y en a qui peuvent lui poser des questions?

 

Q. : As-tu été demandé pour voyager?

 

R. : Oui, ça c’est une autre affaire, puis travailler avec elle aussi; oh! je parle de quoi, de l’agir de Dieu à travers ce que j’ai connu?

 

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Est-ce que tu peux dire aux gens si j’apporte avec moi des papiers?

 

R. : Oui, bien, je suis content parce que des gens, même qui sont habitués à venir aux rencontres d’amour avec l’agir de Dieu par son instrument et qui se demandent encore : "Mais quand est-ce qu'elle prépare ça ces affaires-là? Mais quand est-ce qu'elle prépare ça?" Ce ne sont pas ses paroles : jamais; elle n’a rien à préparer, c’est jamais elle!

Elle travaille dans d’autres choses, dans la construction, n’importe quoi, jusqu’à la dernière minute avant de partir; avant qu’on parte pour aller à une rencontre, elle est encore avec le marteau et puis ces choses-là.

Jamais aucune préparation, elle ne sait pas quoi préparer, elle ne sait pas ce qui va se passer, pas plus que vous autres, pas plus que nous, et ça je peux vous en témoigner parce que je la transporte assez souvent, et puis il n'y en a pas de préparation.

Beaucoup de personnes, peut-être même ici se disent : "Ah! bon, c’est ça, quand elle a les yeux fermés, c’est Jésus, ou le Père, ou le Seigneur, ou c’est le Ciel qui parle; après ça elle ouvre les yeux, puis là c’est Francine", mais non, c’est dans l’Esprit Saint, elle ne sait même pas une seconde d’avance ce qu’elle va dire, ça vient tout seul; c’est pas Francine, jamais, c’est la Fille du Oui à Jésus dans l’Esprit Saint.  Oui?

 

Q.  Moi, j’aimerais que tu parles de toi, ce que ça fait à toi dans ton cœur de rencontrer la Fille du Oui, quel changement que le Seigneur fait en toi?

 

R. Il m’a montré l’abandon parce que, en plus d’avoir l’opportunité, la chance extraordinaire que j’ai de travailler en collaboration avec elle pour le site Internet, j’ai eu aussi la chance comme Monique de travailler avec elle un été, en 2003, sur la construction chez elle pendant plus de quatre mois et je peux vous témoigner que c’est un avant-goût de la Terre Nouvelle.

Travailler dans le Seigneur comme ça, quand on dit que c’est le Seigneur qui fait, d'ailleurs, c’est ça sa vie; ce qu’elle disait tout à l'heure, moi je peux vous en témoigner; c’est toujours, toujours en fonction de Dieu premier servi, c’est Dieu, c’est toi qui le fais et c’est Jésus; nous autres on faisait rien, c’est toujours Jésus qui fait tout et c’est là que je l’ai compris.

Bien, ça va loin, ça va loin jusque, un petit exemple, une petite anecdote : on avait à poser du canexcel, vous connaissez ça, sur une bâtisse où la partie d’en bas avait été enlevée; alors, il fallait remplacer ça, mais faire adonner ça pour que ça arrive, rendu à la partie qui avait pas été enlevée, là, prendre des mesures, puis tout ça, bon, ah! on décide de calculer, en déplaçant sa main comme ça, là c’est le Seigneur qui dit : «C’est là qu'il va le clou, posez la corde" et on mesure et ça arrive, ça arrivait au millimètre : un petit exemple entre des centaines d’autres.

Le Seigneur, elle est toujours dans le Seigneur, c’est toujours Dieu, c’est lui-même, on n’existe plus.

Alors, qu’est-ce que ça fait pour moi? Bien, c’est un bon exemple, et on essaie d’imiter dans ce temps-là et ça nous apprend, ça nous apprend l’abandon, l’abandon. Combien de fois : "Est-ce qu'elle s’était énervée?" Non. "Le Seigneur va s’arranger avec ça", et le Seigneur s’arrange toujours avec ça.

Est-ce qu'il y a d’autres choses, d’autres points que vous aimeriez…?

 

Q : On va dire, vous voyagez souvent avec?

 

Marcel : Oui.

 

Q : Mais, des fois, là, c’est pas toujours évident sur la route, là, on se fait couper…

 

Marcel : C’est Jésus qui conduit. Je suis au volant, mais c’est Jésus qui conduit, il nous le dit et je peux vous en témoigner; c’est lui qui conduit, moi je ne conduis pas si bien que ça.

 

Q : Donnez-nous des exemples.

 

Marcel : Bien, vous connaissez les hasards de la route? Alors, on a voyagé souvent dans des conditions difficiles parce que souvent, encore lundi, à Brownsburg, en revenant de Brownsburg, c’était pas si beau que ça, mais le Seigneur, c’est ses yeux; j’ai dit : "Nous, on n'a pas des yeux extraordinaires, mais lui, il en a des bons."

 

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : L’agir de Dieu est un mouvement qui nous emmène à nous découvrir; chaque moment est là pour nous montrer.

Jésus prend notre quotidien et il le transforme, il le transforme en des mouvements d’amour pour les autres, c’est ce qu’il fait; nous sommes là pour servir les autres.

Alors, que vous soyez tout seul à la maison à faire un gâteau, vous le faites pour les autres et pas pour vous-mêmes.

Que vous soyez là pour clouer, scier, coller, vous le faites pour les autres, parce que Dieu nous montre à travers ce que nous faisons pour l’Église.

Il n’y a pas un seul mouvement qui est négligé par Dieu; alors, si nous faisons un mouvement en Jésus, nous faisons profiter tout le monde, mais si un seul instant nous faisons des mouvements et que nous pensons pas à Jésus ou à notre prochain, nous les faisons dans l’inquiétude.

Eh bien, Jésus me disait : «Va à la confesse, car tu as négligé ton prochain»; vous savez, beaucoup nous est donné, mais beaucoup nous est demandé; il ne faut pas avoir peur de ça, il nous donne les grâces.

Il a donné une grâce, une grâce à Nicole; je sais pas si c’est Nicole qui a eu la grâce ou si c’est moi qui ai eu la grâce. Nicole, tu veux venir?

 

Nicole Sicotte : Oui, pour la gloire de Dieu.

 

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Pour la gloire de Dieu.

 

Nicole Sicotte : Il y en a qui savent pas c’est qui ça, Nicole, c’est qui cet énergumène-là?

Il y en a peut-être qui disent : "C’est qui cet énergumène-là?" Je m’appelle Nicole; moi, je suis celle qui a eu la grâce infinie d’accompagner la Fille du Oui lorsqu’elle voyage à l’extérieur du Québec, je suis celle qui interprète lorsqu’elle parle à des auditoires anglophones.

 

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Tu veux témoigner, Nicole, de ce que tu as vécu?

 

Nicole Sicotte : Quand tu m’as chanté une chanson de cowboy? Moi ça va être un peu plus léger ce que je vais vous dire, je pense que ça va faire du bien.

Oui, c’est ça, quand, c’est que je pense que c’est Marcel, non c’est Monique tantôt qui disait, au début en tout cas, au début de l’histoire quand, c’était comme si le Seigneur, s'il y avait des personnes qui doutaient de son instrument, elle l’a dit avec un mot délicat, en tout cas c'était… ils peuvent trouver une autre job.

Mais moi je dois dire que le Seigneur a été d’une patience inouïe avec moi; la première fois justement, la première fois, je devrais-tu raconter ça? – Oui - C’est pas glorieux pour moi, mais pour toi ça peut le devenir.

C’est ça, la première fois que j’ai rencontré la Fille du Oui, c’était lors d’un pèlerinage à Marmora. Jean-Claude Papin avait organisé le voyage, puis il nous avait dit, il avait appelé les pèlerins au début pour dire : "Il va y avoir quelqu’un dans l’autobus qui reçoit des messages du Seigneur, on peut lui parler, lui poser des questions et le Seigneur va pouvoir nous répondre."

Alors, intérieurement, j’avais fait (son geste : mon oeil!) : "Voyons donc, depuis quand le Seigneur nous répond de même, tu sais, en tout cas!" Donc là, mon amie s’était levée, est allée à la toilette et Francine, la Fille du Oui est venue s’asseoir à côté de moi dans l’autobus, puis elle m’a dit ça : "Si tu veux, tu peux poser une question au Seigneur, il va te répondre".

Alors, j’avais comme intérieurement une espèce de petit débat, une partie de moi ne voulait pas, mais l’autre partie était vraiment sur ses gardes, en tout cas, mes gardes, c'est-à-dire.

Alors, j’ai posé la question et j’ai trouvé que la réponse que j’avais reçue avait beaucoup de bon sens et me donnait beaucoup d’espérance; plus tard dans la journée elle s’est levée dans l’autobus, elle a donné son témoignage, mais là, ça, ça m’a moins rejointe je pense à cause du bruit et tout ça, mais aussi à cause du langage qui était employé avec lequel j’étais pas familière.

Plus tard dans la journée, on pouvait acheter des petits livrets de quelques messages pour un dollar chacun.

Je suis arrivée chez nous, j’ai lu ça, j’ai dit : "Franchement, si le Seigneur, s'il veut nous parler, bien qui parle pour qu’on comprenne", puis j’ai brûlé ça; alors, c’est mes…

Mais regardez comme le Seigneur est infiniment miséricordieux; ça c’était au mois de mai 2002, je pense, et c’est au mois d’août, c’était le lancement du premier livre.

Alors, je sais pas comment ça se fait, je me suis fait inviter là, je pense que c’était encore Jean-Claude et, par une grâce de Dieu, je me suis ramassée là, et cette fois-là, c’était comme une rencontre comme on connaît maintenant, selon la même formule à peu près, et j’ai eu une grâce de paix qui m’a pas quittée pendant trois semaines après ça, alors je savais que ça venait pas d’un humain comme ça.

Et ensuite, je l’ai rencontrée quelques fois après ça; bien dans les rencontres, puis, je devrais-tu raconter comment je me suis embarquée là-dedans, c'est-à-dire comment le Seigneur, en tout cas; ça, c’était au mois d’août, je pense; au mois de janvier de l’année suivante, j’étais allée à une maison de prière où est le Père Clément qui est là pour les confessions; je me ramasse, bien, en tout cas, je vais au sacrement du Pardon, puis comment ça se fait, on commence à parler de l'Ouest Canadien avec le Père Clément; voyons donc, c’est l’agir de Dieu, hein? Puis, je viens de Saint-Boniface au Manitoba, Saint-Boniface, ça fait partie de Winnipeg.

Le Père Clément m’annonce qu'il a fait son grand séminaire à Saint-Boniface; alors, bien là, on se tombe dans les bras l’un de l’autre; c’est une façon de parler, tu sais, ça arrive jamais des choses comme ça.

Alors, tout à coup, dans les jours subséquents, ça commençait à me trotter dans la tête : "Ce serait donc extraordinaire si elle pouvait aller dans Ouest, la Fille du Oui"; alors ça me trottait, ça me trottait, ça me trottait.

Un jour, j’ai pris mon courage à deux mains et ma folie dans l’autre, puis j’ai appelé le Père Clément pour lui dire : "Bon, je pourrais vous donner des numéros de téléphone si vous voulez organiser un voyage pour elle là-bas". Mais il m’a dit : "Non, c’est pas tout à fait comme ça qu’on procède, elle va être dans mon bureau demain matin, appelle, puis tu pourras lui parler."

Alors là, j’appelle le lendemain matin, il me passe Francine au téléphone; je commence à lui conter mon histoire : que je viens de l’Ouest, puis je pourrais lui donner des contacts; là, c’est Jésus qui commence à me parler, c’est assez spécial.

Alors, je me souviendrai toujours, il dit : «Tout comme j’ai envoyé Jonas à Ninive, de la même façon je vais envoyer mon instrument la Fille du Oui dans l'Ouest Canadien»; alors ça, ca été le début de l’histoire.

Alors, croyez-le ou non, la première fois qu’on a, c’était en mai 2003, on a fait Montréal/Toronto, Toronto/Saskatoon; comme l’avion arrivait, juste au-dessus de Saskatoon, qu’est-ce qu’on voit dans le ciel? Un gros nuage en forme de baleine qui avait la bouche entrouverte.

Alors, mais là encore, voyez, juste pour continuer ce que Monique disait tantôt, le Seigneur, il ne m’a pas 'fluschée' tout de suite, parce que, pendant ce voyage, je pense que c’était le quatrième soir ou le cinquième soir, on était à Zénon Park chez un couple qui avait invité la Fille du Oui, vous dire les combats que j’ai eus! ah! en tout cas, ce combat-là!

Tout à coup, je me souviens, Francine était assise en face de moi, on mangeait du melon d’eau, et tout à coup il y a une cassette qui me part dans la tête : "Mais comment tu vas faire pour 'toffer' dix jours avec elle, regarde, elle pense qu’elle comprend le bon Dieu."

C’était souffrant, souffrant, souffrant, vous pouvez pas savoir comment c’était souffrant, puis: "Regarde, c’est une hypocrite, elle fait semblant"; en tout cas c’était, c'était souffrant, ça me tournait dans la tête, ça me tournait dans la tête, puis là, toi tu te sens mal.

En tout cas, par une grâce du bon Dieu, tout le monde s’est levé, on est allé se coucher, mais je suis pas allée me coucher avec ça; c’est comme : "Ça se peut pas, je reste pas avec ça"; je suis allée cogner à sa porte, j’ai dit : "Francine, qu’est-ce que j’ai, je suis-tu possédée, qu’est-ce que c’est ça", je lui ai raconté ce que je vivais.

Puis, c’est là qu'elle m’a dit : "Le Seigneur m’a donné un don de lire dans les cœurs et s'il t’a envoyée ici avec moi, c’est pas pour me nuire, c’est pour l’œuvre."

Alors, c’est là qu’elle m’a expliqué ce que je vivais, et c’est là pour la première fois que j’ai entendu : "Donne, donne ça au Seigneur", puis elle m’a tout expliqué ça.

Alors, c’est revenu une autre fois après, mais heureusement je n’ai jamais plus vécu ça parce que, ah! c’est souffrant! C’était souffrant.

Je peux juste vous dire ce que j’ai vu, bien, c'est-à-dire je me souviens au début, la première fois qu’on voyageait, elle parlait beaucoup de son mari, de ses enfants, de tout ça, comment elle s’ennuyait d’eux autres, mais au fur et à mesure des voyages elle en parlait de moins en moins; il y avait vraiment, c’était… je pense que l’instrument devenait de plus, je ne sais pas comment expliquer ça, mais c’était l’instrument qui était de plus en plus…

 

L'assistance : Abandonnée.

 

Nicole Sicotte : Oui, c’est ça, c’est ça.

 

L'assistance : Ta chanson?

 

Nicole Sicotte : Ah! ma chanson! (rires)

 

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Tu l’as voulu, tu l’as eu (rires de la foule).

 

Nicole Sicotte : Oh! c’était…c’est que la première fois qu’on a pris l’avion, cette fois-là, on n'avait jamais été ensemble plus que cinq minutes, on n'avait jamais été ensemble! Tout d'un coup, on se ramasse sur le même avion ensemble; là tu dis : "Eh, mon Dieu, dans quelle galère je me suis embarquée!" c'était assez spécial.

Alors, dans notre voyage, j'ai juste fait une joke au Seigneur, j'ai dit : "Seigneur, sais-tu quoi? Ils parlent anglais à Hawaï" (rires). J'ai dit : "C'est bien beau Régina, Saskatoon, mais ils parlent anglais à Hawaï". En tout cas, c’était devenu une farce courante, on a fait cette farce-là deux ou trois fois, mais en tout cas.

C’est que Francine, elle aimait beaucoup la musique western, son père chantait du western apparemment; alors, la première fois qu’elle a su qu’elle s’en allait dans l’Ouest, elle espérait entendre du western.

Alors, un jour on était en Saskatchewan, on a arrêté, je sais pas où, en tout cas, on faisait de la route, puis on a arrivé dans une station pour mettre de l’essence, et dans les toilettes, il y avait un chant, – ah, mais là, en tout cas–, il y avait de la musique western, alors elle a dit, "Merci, Seigneur."

Mais, "Ah ça, c’est le Seigneur qui t’a fait tout un cadeau," mais soit le soir même où le lendemain, il y avait une rencontre organisée par Carmen Humphrey à Saskatoon et, tout à coup, Carmen avait invité quelqu’un, une jeune femme avec une guitare, justement à chanter.

Puis, juste comme elle s’apprêtait à chanter, elle chante justement une de ses compositions, mais avec une petite touche western; le Seigneur a dit à Francine : «Celle-ci, c’est pour toi».

Alors, nous autres on se demandait, elle était venue les yeux pleins d’eau, vous savez c’était des choses que le Seigneur lui fait.

Mais donc, pour qu’elle entende la musique western, moi j’avais chanté, composé, chanté une chanson; c’est que vous avez sûrement entendu parler de Daniel Lavoie, il vient de par chez nous; alors, avant de s’en venir ici au Québec, ils étaient cinq jeunes collégiens ensemble qui avaient composé une chanson, puis ça parle de : "Quand je suis… ", les mots c’est : "quand je suis sur la prairie, quand je sens l’odeur des vaches".

 

L'assistance : Chante-la.

 

Nicole Sicotte : Bien, voyons donc, ça, ce sera pas l’agir de Dieu (rires).

 

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Il te met au défi de le faire.

 

Nicole Sicotte : Il me met au défi de le faire? Oui, mais à condition…(rires dans toute l’assemblée). Je n'ai plus de cheval, je n'ai...

♪♪♪ Quand je suis sur la prairie, quand je sens l’odeur des vaches,

 

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : "ouuuuuuuu"

 

Nicole Sicotte et la Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : ♪♪♪ je pense à toé ma chérie et je veux que tu le saches.

 

Nicole Sicotte : Quand je vais voir Jésus à la Grande Purification, j’espère qu’on va s’en parler!!

Alors, deux ans après, on s’en allait à Toronto avec Marcel et c’était le jour de mon anniversaire; alors là, j’ai juste, dans l’auto, j'ai mentionné ça comme ça; j’étais assise, Marcel conduisait, j’étais assise en avant et Francine était en arrière.

Tout à coup on entend : "Ah! non, Jésus, tu veux pas que j'y chante ça". Jésus, il m’a chanté bonne fête avec la même mélodie.

On a vécu, oui, oui, excuse-moi, qu’est-ce que tu allais dire? Non, c'est-à-dire que moi aussi comme Marcel je peux témoigner que Francine, elle prépare pas ses choses, parce que dans certaines maisons on peut pas avoir chacune une chambre, ils nous mettent dans la même chambre, alors je veux dire il n'y pas de notes là, elle ne lit pas des livres puis il n'y pas de notes, ça je peux vous garantir ça.

 

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : La première rencontre que nous avons eue avec les Polonais.

 

Nicole Sicotte : Ah! oui, c’est ça, cela aurait pu être Irena, mais elle n'était pas là.

Une fois qu’on est allée à Winnipeg, c’est ça, il y avait eu une rencontre avec les Polonais. Il y avait personne qui pouvait traduire, on avait pensé…, le prêtre qui l’organisait comprenait l’anglais et le Polonais, donc on s’était dit : "Bon, du français à l’anglais, de l’anglais au polonais", parce que lui voulait que les personnes (plus âgées qui venaient) de la Pologne, qui avaient jamais appris l’anglais, puissent comprendre.

Alors, c’est comme ça qu’on avait pensé organiser ça; mais, dans l’assemblée, il y avait une jeune fille de 18 ans dont la langue d’usage était l’anglais, mais qui était allée à une école d’immersion française et qui parlait le polonais à la maison.

Donc, sa langue, sa langue dans laquelle elle était la plus à l’aise c’était l’anglais; le polonais et français, c’était moyen.

Alors, le Seigneur, un moment donné, envoie Francine qui se lève, la Fille du Oui, puis, le Seigneur va lui demander si elle accepterait de traduire, et elle a accepté.

Et Jésus a dit qu'étant donné que des Polonais dans la salle ont accepté qu’elle soit l’instrument, qu’ils recevraient beaucoup de grâces et, comme de fait, il y en a qui ont vécu des grâces extraordinaires, mais ça été laborieux.

Puis si ça, si jamais, j’avais besoin de preuves que tout ça, c’était pas l’agir de Dieu, je veux dire l’inverse, je l’ai eue ce soir-là parce que, elle, bon, le Seigneur parlait; elle, elle comprenait à peu près deux tiers en français, donc là, moi j’étais assise à sa droite ici, donc elle me demandait de lui dire les mots en anglais, pour s’assurer qu’elle comprenait bien, mais là il fallait qu’elle dise en polonais, donc sa mère était assise là à sa gauche; alors, voyez un peu, imaginez-vous le ballet : du français à la jeune fille, la jeune fille à qui je traduisais en anglais, elle, elle retournait à sa mère pour que sa mère le traduise en polonais et là, elle le disait à l’auditoire; l’instrument n’a jamais perdu le fil, jamais, jamais, jamais, ça c’est quelque chose!

Et puis, ah oui, il y avait une jeune femme là qui avait perdu son fils de seize ans, un an et demi ou deux avant, dans un accident d’auto très dramatique, puis elle se torturait à savoir : "Est-ce que son fils avait arrêté de fréquenter les sacrements?" puis ça la torturait beaucoup ça.

Puis, ce soir-là, pendant que la Fille du Oui parlait, elle a eu une vision intérieure : son fils qui jouait au ballon soccer avec quelqu’un avec les cheveux longs et un autre jeune avec la robe blanche; alors, elle a eu, c’est une des grandes grâces, il y en a plusieurs personnes qui ont vécu toutes sortes de choses ce soir-là.

Ah! je peux-tu vous conter une farce que le Seigneur, il m’a faite à moi? Une fois, on était, à propos d'Hawaï, ça, c’est juste l’agir de Dieu, mais pas pour l’instrument, mais ça montre comment il est le Seigneur, tu vois, il nous prend comme on est, hein?

Alors, avec cette affaire d’Hawaï, hein, je perdais rien pour attendre.

Un jour, la Fille du Oui est en train de traduire, je veux dire de donner un message à un prêtre, un prêtre très sérieux et tout ça, et c’était un …

Lui était assis dans la chaise, et moi j’étais assise à terre parce qu’il est un petit peu sourd d’oreille et je voulais qu'il entende bien; alors, je me concentrais, tu sais pour bien répéter, pour interpréter tout ça; tout à coup, le Seigneur me donne une image intérieure d’une belle Hawaïenne avec les cheveux longs puis un collier de fleurs!

C’est drôle, je veux dire, il choisit ses moments, en tout cas, il est drôle!

 

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Et en chemin, la fois où on a eu un accident, pas un accident d’auto, mais nous avons eu des problèmes.

 

Nicole Sicotte : À Rochester?

 

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Ah, oui.

 

Nicole Sicotte : Tu veux qu’on raconte ça? C'était une école d'abandon. Ça, c’est vraiment une école d’abandon. C’est qu’on a eu deux accidents dans le même voyage, c’est pas deux accidents, deux bris mécaniques.

Le premier, en arrivant juste à Rochester; mais ça, c’était pas grave parce qu’à l’extérieur de la ville, on venait juste d’arriver et tout d'un coup c’est l’alternateur; mais là, on est, bon, on a juste arrêté, c’est Francine qui conduisait, on a juste arrêté; il y avait un Wal-Mart là, on a laissé la voiture là, on a marché jusqu’au Wal-Mart et les personnes qui avaient invité la Fille du Oui sont venues nous chercher; donc ça, c’était comme une petite initiation en douceur.

La dépanneuse est venue chercher la voiture, ils l’ont réparée; quatre, cinq jours après elle était prête.

Là, on s’en vient au Canada, on était à peu près à quoi, vingt milles de la frontière, en pleine campagne et tout d’un coup : clac, un gros bruit; là, la voiture en dedans de 15 secondes à peu près est arrêtée.

Mais là, c’était moins drôle parce que, on était vraiment dans le milieu de nulle part.

Alors là, on a dit : "Ok, Seigneur, comment est-ce qu’on prie pour celle-ci?" Parce qu'on avait, il y en avait eu Mother Nadine qui avait été invitée à parler le même jour que la Fille du Oui, puis, elle, elle disait toujours comme ça, c’est comme ça qu'elle demandait au Seigneur : "Bon, Seigneur, comment veux-tu qu’on prie, comment veux-tu qu’on prie pour cette situation?"

Alors, ça m’avait jamais, c’était pas pour une joke, ça m’était jailli de la bouche.

Jésus, il avait dit : «Priez, parce que l’aide dont vous avez besoin est déjà en route».

Alors là, bon, on attendait, on attendait…"Ah! ça non, le Seigneur ne me met pas au défi, là hein?"

 

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Non, non, non, non.

 

Nicole Sicotte : Ça, es-tu sûr, là? C'est ça, à un moment donné, tout le monde passait, tout le monde passait, c’est bien beau! Alors, le Seigneur dit : «Allez ouvrir le capot», on a ouvert le capot et c’est là, qu'éventuellement, on a su pour la police que, à partir du moment on avait ouvert le capot, quelqu’un avec son cellulaire a appelé la police, puis c’est ca là, c’est que le Seigneur nous a vraiment fait marcher, c’est comme si on avait une rivière à traverser, il nous montrait, bon, voilà la roche, voilà la roche, voilà la roche; ç'a été vraiment une expérience d’abandon, c’est ça.

Pour moi ç’a été toute une école; toi, il t’avait déjà appris tout ça, mais pour moi ç'a été vraiment, vraiment, vraiment une école, là. J’ai tu assez parlé, je peux-tu m’en aller, là?

 

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Le nombre de rencontres qu’on peut avoir dans un voyage dans l’Ouest Canadien?

 

Nicole Sicotte : Ah! bien, il y a eu trois voyages là-bas, quatre? Quatre. Il y en a qui ont été dix jours, d’autres ça été un mois avec deux rencontres par jour. Ah! oui, oui, ça, c’était… oui.

Oh! puis l’affaire du Nouvel Âge, tu sais comment le Seigneur t'a préparée pour ça? Dans le milieu de la nuit, il t’a fait réveiller; de la chambre où dormait Francine, c’était chez des amis à Saint-Boniface, il y avait un ordinateur dans ma chambre et puis, dans le milieu de la nuit, le Seigneur l'a fait se réveiller, puis il la faisait fouiller pour le mot Reiki sur l’ordinateur, hein?

Puis, le lendemain, la rencontre allait commencer; là il voulait qu'elle retourne chez les amis fouiller quelque chose, aller chercher quelque chose sur l’ordinateur; tout ça, c’était un exercice d’abandon, mais c’est comme s'il fallait obtenir des grâces pour les personnes dans l’auditoire, je sais pas trop. Je sais qu’il y avait un homme là; on commence toujours avec le "Je vous salue Marie"; il était pas capable de dire son "Je vous salue Marie", les mots sortaient pas.

Voyez-vous, il y avait un combat spirituel ce soir-là, inouï; et puis nous-mêmes, nous autres, quand on est venu pour s’en aller chez nous, il y avait juste cinq minutes de distance entre les deux maisons, là où avait eu la rencontre, puis là où on dormait. On s’est perdu, c’est ma ville, je veux dire je connais ça ce quartier! On s’est perdu, c’était effrayant!

Alors c’était, comme des fois le Seigneur nous fait vivre, comme la Fille du Oui va dire : "Il nous fait vivre ce dont il va parler ou ce dont il a parlé, il nous le fait vivre," c’est spécial ça aussi.

 

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : L’agir de Dieu, c’est un mouvement de lumière aussi, c’est un mouvement qui nous fait perdre nos moyens. Nous avons perdu souvent nos moyens pour nous montrer qu’on doit être qu’à lui, et que c’est ses rencontres et ce n’est pas nos rencontres.

Nous l’avons vécu maintes et maintes fois, même lorsque Nicole ou Irena traduit, ce ne sont pas elles qui traduisent.

 

Nicole Sicotte : C’est une école d’abandon.

 

La Fille du Oui en Jésus en le Saint-Esprit : Oui.  Le Saint-Esprit agit même pour ceux qui sont les traducteurs et ils peuvent le témoigner pour l’avoir vécu.

Et Irena aussi ici présente pour le Polonais peut le dire : "C’est le Saint-Esprit qui fait tout, ce n’est pas notre agir."

 

Nicole Sicotte : Puis, là encore, il nous prend comme on est, il nous respecte; au début, je paniquais; alors, il mettait toujours quelqu’un qui connaissait les deux langues dans l’auditoire pour me donner les mots.

Alors, ça, ce qui faisait, c’est comme les mots apparaissaient dans ma tête; puis, maintenant, c’est vraiment presque : tu ouvres la bouche puis là le mot va sortir, il t’emmène de plus en plus dans l’abandon.

 

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : C’est ce que nous vivons; ce sont des rencontres qui sont du Ciel et ce ne sont pas des rencontres qui sont des humains.

Vous autres ici vous êtes des témoins, vous êtes des témoins de l’agir de Dieu. Plusieurs ici travaillent à la transcription, ceux qui prennent des CD pour les écouter et les mettre sur papier; voulez-vous lever la main, s'il vous plaît, ceux qui travaillent? Merci Nicole.

Alors, il y en a un, deux, trois, quatre ici. Alors, ils travaillent par amour; est-ce que je peux demander aux quatre de venir?

Alors, le Seigneur va leur demander comment ils ont vécu cela, comment ils vivent, en ce moment même, cela.

Maryse Gagnon : Moi, pour ma part, quand je le fais je remercie le Seigneur tout le temps : c’est un cadeau du Ciel, parce que, à chaque fois je reçois des grâces; puis j’ai eu des problèmes avec mes tunnels carpiens.

La première fois que j’ai commencé, en 2004, en novembre 2004, ç'a été bien, ça parti mes problèmes; c’est revenu plus tard, à chaque fois je le faisais pareil, je disais : "Seigneur, c’est toi qui écris, c’est pas moi", parce qu’il nous a déjà dit que chaque touche c'était lui qui les faisait.

À chaque fois c’est une, c’est une joie, c’est un amour, c’est des grâces et je passe tout le temps que je peux là-dedans, c’est ma passion, c’est la passion du Seigneur.

Puis, quand je relie après ce que j’ai écrit, le Seigneur me fait voir les fautes ou il me fait entendre le mot que j’avais pas bien écrit.

Puis, pour compléter, pour la traduction de Nicole, ce que je trouve extraordinaire quand j'écoute les rencontres traduites, Francine, des fois, elle va dire, "Seigneur", une longue phrase comme ça, puis moi, des fois, je mélange deux mots pour l’écrire au complet, puis Nicole, elle, elle a tout traduit en un coup comme ça, je trouve ça tellement merveilleux.

C’est ça, moi, je remercie le Seigneur à toutes les fois, et là j’en ai encore un autre.

Merci, Seigneur.

 

Monique Longtin : Bonsoir. Moi, je suis pas seule à transcrire; mon mari, des fois, transcrit avec moi.

Dans le moment, il transcrit pas, mais il aime beaucoup à transcrire avec moi.

Ç'a commencé, j’ai été dans une rencontre à Montréal et je rencontre Francine après; elle me dit : "Connais-tu quelqu’un qui ferait un petit livre pour Jean-Claude Papin?" J’avais déjà entendu parler de lui, j’ai dit : "Bien, mon mari peut te le faire, parce qu'il en a déjà fait des petits livres."

Ça fait que ç'a reviré, en tout cas, je suis devenue pour transcrire les textes et les rencontres de la Fille du Oui, et j’étais tellement heureuse quand j’ai commencé, là.

Mon mari transcrivait le texte et moi j’étais dans le salon, j’écoutais un autre CD, l'autre cassette, et puis j’avais la Fille du Oui qui se promenait toujours dans la maison et il y avait une grande paix.

Et, un moment donné, j’ai fait un rêve et puis j’ai vu, j’étais comme dans une gare, puis j'ai vu sur une chaise un être qui était assis, il était habillé en brun; je le regarde, il était jeune, il était beau, il dit : "Je suis l’ange qui t’aide dans cette mission". Mais je l'ai jamais dit à Francine, je crois que, on a de l’aide, hein?

Mais j’aime beaucoup ça, comme Maryse, je dis j’aime beaucoup ça écrire pour la Fille du Oui et je le dis à mes amis comment c’est agréable, et j’ai eu des très grandes grâces.

Moi, pour me montrer que c’était vrai, là, parce qu'au début quand j’ai été voir la Fille du Oui, je voulais pas y aller; j’ai dit : "Moi, je vais pas voir ça"; ça fait que Yolande a dit : "Monique, il faut que tu viennes"; je la trouvais un petit peu qui forçait, ça fait que, elle a bien fait pareil.

Un moment donné, elle m’amène un texte, c’était sur le Pape, et quand je l’ai lu, de la tête aux pieds j’ai confirmé. Ah! j’ai dit : "Je confirme ça 100%"; quand est-ce qu’on y va? Puis, c’est quelque temps après qu’on a commencé à y aller, et puis, c’est à peu près cinq, six mois après que j’ai commencé à transcrire.

Et je peux dire que quand j’ai commencé à transcrire, deux fois ça m’est arrivé, pour me prouver que c’était vrai, là, il y avait le Seigneur au côté de moi, je l'ai pas vu, mais je l’ai senti très présent à côté de moi, et c’était des grâces.

C’est merveilleux, même si j’ai de la misère à entendre le mot, mon mari a l’oreille très, très, très fine, puis il entend tout; alors, on se colle l’oreille sur l’enregistreuse et lui entend le mot; et puis des fois on recule : "Seigneur, donne-moi de la patience"; on recule, on recommence, on recule, on recommence, mais ça, c’est tellement beau : écrire.

Comment de fois j’ai appelé la belle fille en arrière, la fille à Marcel, Lucie : "As-tu d’autres CD à m’envoyer?" Mais j’aime tellement ça!

Mais pour vous dire la vérité sur la Fille du Oui, quand j’ai commencé à y aller, la première fois que je suis allée, Marcel tu étais là, et puis quand je suis revenue, le lendemain, la femme avec qui j’avais été, elle m’appelle; j’ai dit : "Je sais pas qu’est-ce que j’ai ce matin, je ne suis plus comme avant."

Elle dit : "C'es-tu drôle, moi aussi", mais je lui dis : "Je peux pas comprendre c’est quoi qui m’est arrivé, pourtant c'est ce qui est arrivé."

Alors, je garde toujours ça en moi, puis c’est drôle l’affaire, et un moment donné, c’était ça…, c’était le vendredi, et le lundi ça duré une semaine l’affaire.

Le lundi, je m'en vais à la messe, puis en sortant de la messe, quand je me tournais, je sentais Jésus qui tournait avant moi, et quand je regardais, je sentais qu’il regardait avant moi; je sentais sa présence en moi; il voulait me montrer vraiment que c’était une mission qui était vraie.

Et j’ai vécu ça extraordinaire, et on s’en allait, je m’en allais prendre une marche, et j’aime pas voir les enfants tout seuls à l’école; je me dis qu'ils souffrent eux autres les enfants qui sont seuls puis qui sont dans un petit coin; alors je prenais une marche puis je parlais à Jésus, j’ai dit : "J’espère qu’il y a pas d’enfants qui sont seuls".

Alors, je vois un petit garçon qui est seul; je m’arrête, je dis "bonjour", "bonjour madame"; il se lève puis il est beau comme un cœur, les petits cheveux rouges qui dépassent de sa tuque, puis il est beau, puis il est poli, poli.

Ça fait que j’ai dit : "Es-tu tout seul ici?" Il dit : "Bien, j’attends mes amis"; "Ah! tu es pas seul?" "Oui", il dit : "J’attends mes amis qui sont à maternelle." Là, il dit : "Je vais plus à la garderie, madame". "Ah! tu allais à la garderie?" "Oui", il dit : "Jamais, jamais, je vais plus à la garderie." Il revenait toujours sur la garderie. "Tu aimais pas ça la garderie?"  "Non, j’y vais plus maintenant, je vais à la grande école". En tout cas, ç’a été toujours sur le sujet de la garderie.

Et puis ses amis sont arrivés, ils m’ont dit "bonjour", je les ai quittés "Bonjour", et là, en quittant les petits garçons, j’ai dit : "Jésus, as-tu vu ça s'il haït ça la garderie, c’est effrayant les enfants qui vont à la garderie, ça pas d’allure".

Et là, ça commencé à gonfler, à gonfler, mon cœur gonfle comme une balloune et ça se met à pleurer, et moi je me mets à pleurer aussi; là, je m'en allais sur le trottoir, j'ai dit : "Seigneur, qu’est-ce que le monde vont dire s’ils me voient?"

Mais j’ai pas rencontré personne et je suis entrée chez moi; puis mon mari est arrivé tout de suite après et je lui ai raconté l’histoire du petit garçon, et puis lui il avait les yeux pleins d’eau parce que ça nous fait mal les enfants qui souffrent.

Mais Jésus me montrait sa douleur pour les enfants qui sont seuls, pour les enfants qui vont à la garderie, et pas longtemps après je lisais dans le livre, puis Jésus parlait sur les garderies.

En tout cas, moi je suis tellement heureuse d’être dans la Fille du Oui et de copier pour le Seigneur, parce que c’est pour le Seigneur qu’on travaille en fin de compte.

Je me dis : "C’est la petite œuvre du Seigneur, c’est, c’est le commerce du Seigneur."

Merci Francine, merci Jésus surtout.

Robert Beaulieu : Nous autres, on a rencontré la Fille du Oui au Cap-de-la-Madeleine en 2004, et puis moi ça m’a vraiment très impressionné parce que, ce qu'elle disait, je sais pas si tu t’en rappelles, c’était sur les femmes et puis sur l’obéissance, tout ça.

Moi j’ai dit : "S'il faut que les hommes à Radio-Canada apprennent ça, ils vont la lapider, ça pas d’allure!

Mais le texte était tellement…, j’avais trouvé ça tellement beau, tellement, tellement vrai que je suis arrivé chez nous, puis je l’ai écrit sur l’ordinateur, puis j’ai envoyé une copie à Marcel – j’avais rencontré Marcel au restaurant à ce moment-là.

Et puis, concernant aux autres, je veux dire j’ai pas reçu d’invitation du Seigneur, je veux dire à part de Francine pour travailler en équipe, mais je me suis offert moi-même pour le faire.

Et puis c’était, au début, c’était dans ma volonté humaine, c’était par curiosité, puis parce que j’aimais ça, puis je faisais ça à domicile, alors j’en faisais, j’en mangeais, au point que ça me stressait.

Et puis un soir ça me stressait tellement de le faire là, je veux dire pour connaître ou pour goûter à ça, que je me suis arrêté vers onze heures, puis je suis allé au salon, je vais aller m’asseoir sur le sofa; en m’assoyant j’ai eu une crise cardiaque et puis on m’a transporté à l’hôpital, j'ai eu un infarctus, ils ont mis deux 'stants ' au cœur.

Et puis là, le Seigneur a fait qu'il a commencé à m’enseigner que c’est pas comme ça qu’on travaille pour le Seigneur; mais là c’était vraiment dans ma volonté humaine, puis la curiosité, puis avec ma tête.

Puis, le Seigneur nous a appris à travailler avec le cœur, à goûter davantage ce qu’on fait, à vivre plus l’instant présent; alors, pour moi, ç’a été une richesse d'enrichissement beaucoup.

Et je le fais avec Micheline, je le fais à l’ordinateur; je peux vous dire qu’elle a travaillé sur le clavier, mais elle, elle arrête le CD; alors, elle part le CD et elle me corrige quand je le fais pas correctement; ça fait qu’on le fait ensemble, puis on peut le partager ensemble, on peut se nourrir ensemble, parce que ça enrichit beaucoup, beaucoup notre relation, ça nous apporte beaucoup d’amour.

Micheline Beaulieu : C’est quelque chose de merveilleux, c'est que, oui, merci Seigneur, parce qu'on entend parler souvent de laisser la télévision, mais ça, ç'a été la délivrance!

Vu qu’on désirait tellement travailler pour la gloire de Dieu en faisant la transcription qu’on a complètement oublié la télévision; ça a été une libération totale pour…surtout pour Robert, parce que Robert était comme accroché à la télévision, je me disais : "Pourquoi faire qu'il regarde ça, pourquoi faire qu'il regarde ça? Le Seigneur est vraiment venu nous délivrer avec ça.

Et puis aussi je voudrais dire que, à chaque fois qu’on reçoit un CD puis qu’on l’écoute, moi je suis transportée, je suis transportée en lui.

J’ai jamais douté, jamais, jamais, jamais; dès la première fois que je t’ai vue, c’était à Otterburn Park, c’est pas toi que j'ai vue, j’ai vu le Seigneur, puis là, j’ai été séduite; ça fait que là, j’ai été transportée, et depuis ce temps-là!

C’est ça, c’est vraiment le Seigneur qui fait des merveilles.

Je sais qu'il va faire la même chose pour tous nous autres, on va finir par se rencontrer dans la Divine Volonté, ça, j’en suis convaincue.  Merci.

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Il y a beaucoup de personnes qui travaillent pour leurs frères et leurs sœurs; il y a l’équipe du Père Clément.

L’équipe du Père Clément, ce sont des personnes qui sont des bénévoles auprès des pauvres; ces personnes se donnent, elles ont appris à ouvrir leurs cœurs, mais quelquefois leurs cœurs, habitués à donner, souffrent; elles ne savent pas comment donner; alors, Dieu a montré, a montré à des enfants.

Alors, on va laisser parler Lorraine.

 

Lorraine Lamequin : "Mais les autres pourraient venir avec moi?" 

 

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Oui.

 

Lorraine : OK

 

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Voilà son cœur.

 

Lorraine : C’est ça que je me disais donc : "Ah non!" J'ai dit : "Pour moi, Jésus va me faire venir en avant. Non, non, j’ai rien à dire, je sais pas quoi dire, puis les autres ont tous des beaux témoignages, qu’est-ce que c'est ça?"

En tout cas, moi je travaille avec le Père Clément depuis dix ans; c’est un homme qui a changé ma vie parce que je ne priais pas, je ne connaissais pas Jésus, puis je l’ai rencontré dans un sous-sol de maison à Longueuil et puis il m’a prise comme j’étais; j’étais comme un petit animal perdu qui souffrait beaucoup, et puis il m’a aimée, il a eu confiance en moi.

Bon, alors j’ai travaillé avec lui, bénévole, avec les pauvres, parce qu’il a fondé une œuvre; ça fait 20 ans cette année qu'il a fondé les Maisons Familiales par Amour à Longueuil. Et puis j’admirais cet homme, et puis j’étais timide; bon, de jour en jour je travaillais.

Pour en venir en 2001, j’étais au téléphone et je recevais des appels à la réception, et puis Francine appelle; je la connais pas, mais je sais pas, je vais toujours me souvenir de l’appel : elle était triste – moi, je ressens les personnes, – elle était triste, puis elle avait perdu son mari, puis elle voulait parler au Père.

Moi, je ressentais quand quelqu’un, – je suis avec le Père tout le temps, tout le temps – quand quelqu’un avait besoin du Père, je le ressentais, mais là : je cherche le Père, bon, c’est comme ça, ça reste comme ça.

Puis, à un moment donné, elle vient à la Maison Familiale; je la rencontre et puis, je sais pas trop, je me souviens pas de tout, tu sais pour moi c’était une femme qui venait; mais là, je m’aperçois qu'elle est sage, tout ça, et puis le Père Clément croit en elle, tout ça, puis moi : tout de suite, tout de suite, tout de suite.

Puis je connaissais rien dans le mystique; le mot mystique, je savais même pas qu’est-ce que ça veut dire premièrement, et puis je connaissais pas personne, de Luisa Piccarreta, et tout ça : rien rien, rien rien.

Puis, elle, je la rencontre et puis je crois; j’ai jamais douté un quart de seconde, je me suis jamais battue pour dire : "C’est-tu vrai, Jésus?" Jamais, jamais, jamais, totalement abandonnée, en tout cas, tout de suite ça bien été.

Et puis, comme Marcel a dit, au début elle nous donnait des messages en privé, alors moi j’accueillais des personnes; des personnes allaient la rencontrer dans une petite pièce, quand c’était trop long, moi j’y allais, je cognais, parce qu’il y en a qui exagèrent, hein? C’est un instrument, c’est un instrument qui peut être fatigué.

Puis, moi, le Seigneur me donnait les grâces qu'il me fallait probablement; puis des fois, c'était long puis, tabarouette! Ça allait bien, mais moi, c’est drôle, le Seigneur me donnait les grâces parce qu'il me semble que j’aurais dû trouver ça…elle venait, puis c’est ça!

Il y a quelqu’un qui avait posé la question, on était quelques-uns : "Comment qu’on t’appelle?" Là, elle dit, elle répond : "Je suis la Fille du Oui à Jésus." C’est ça, c’est ça, c’est ça son nom, c’est la Fille du Oui à Jésus.

Puis, au début, elle s’exprimait bien, ça c’est sûr, mais pas comme aujourd’hui, hein? Aaaah!

C’est parce que le Seigneur l’a façonnée; elle parlait, elle répétait les mots, quand on lui posait des questions, elle répondait, c’était bien, c’était très bien, tout était beau, clair, mais pas comme aujourd’hui! Jamais, jamais, jamais!

Aujourd’hui, si oui, c’est oui, si non, c’est non; on pose une question, elle répond. Moi j’ai vu vraiment là, c’est très difficile de dire en mots, mais j’ai vu le façonnement incroyable, puis l’abandon qu’elle a, puis l'humilité; moi, c’est l’humilité; moi, ça peut me faire pleurer de parler de son humilité parce que c’est trop beau, c’est grand!

Puis, dernièrement, je disais à Jésus : "Tu m’as choisie, j’ai pas de job : " Qu'est-ce que tu fais?" Je le sais pas qu’est-ce que je fais, je fais mon possible. Moi, je fais comme un petit lien; il y en a qui m’appelle à maison, pose des questions, j’appelle Monique Pepin, Monique me répond, je sais pas ce que je fais vraiment.

Ah! c’est ça, c’est l’abandon, mais ce qui m’a aidée de croire en elle automatiquement, c’est son humilité, une humilité qui ne déroge pas, jamais, jamais, jamais. J’ai été souvent en sa compagnie, pas comme Monique, mais souvent, souvent, dans toute sorte de situations; son humilité en premier, sa douceur, sa grande foi, son abandon, tout, tout, tout.

Puis, pour venir aux personnes à côté de moi, des grandes amies, et puis Lucille, qui est la sœur du Père Clément, est venue travailler avec nous, ça c’est produit, je sais pas comment, elle, elle va pouvoir vous en parler : "Un petit peu, bien oui, tu es capable"…  

Elle est venue travailler à l'œuvre bien facilement, puis avec beaucoup, beaucoup d’amour; et puis Yolande aussi qui va vous parler un petit peu, qui est dans l’équipe, puis on a Françoise qui est pas venue, elle se repose un petit peu; là, mais avec Françoise, on travaille à l’expédition des CD pour aider les deux sœurs de Francine et Francine à expédier les CD aux prêtres.

Une bonne journée, on était toutes ensemble dans un bureau, puis on jasait pas trop, en tout cas, il y avait plein de CD; moi, j’ai les ai tous mêlés puis elle a tout, tout, tout démêlé, hein, Yolande? Vas-y.

Yolande Richard : Là on pouvait voir que c’était Jésus qui lui disait : «Ça, ça va à un tel; puis ça, ça va à un tel; puis ainsi de suite : les  prêtres, hein? On envoyait ça aux prêtres, je pense.

L'équipe : Oui, oui.

Yolande Richard : Puis, elle choisissait tous les CD, elle pouvait en avoir six ou sept ou huit, puis nous autres, on mettait ça dans des enveloppes pour les envoyer.

Mais moi, j’aimerais dire comment est-ce que je l’ai connue la première fois; ah, j’avais ces messages, ça faisait depuis je sais pas, peut-être vers la fin 2002, début 2003.

Puis je faisais partie d’une chorale, ça s’est adonné que c’était un samedi, et je savais qu'elle avait une rencontre à Montréal; ce jour-là, on avait une journée intensive à la chorale, alors on apportait notre dîner, notre lunch, puis j’avais une amie avec moi.

On arrive à la chorale, notre directeur dit : "On finit ce midi parce que, il y a une funérailles", puis c’était dans le centre communautaire; une funérailles à une heure! Ça fait qu'au lieu de rester là jusqu’à trois heures, nous autres, à midi, on a filé vers Montréal; on avait notre petit lunch, on avait emporté notre petit lunch, puis on est allé à la rencontre qui se faisait à Montréal.

Après ça, bien sûr, j’ai continué, comme Monique vous le disait tantôt, je la talonnais un petit peu avec ça, puis bien d’autres.

Après ça, c’est Lorraine qui m’a demandée pour aller faire de la photocopie. Ah! j’étais tout heureuse, je sautillais, je criais, je pleurais, j’ai dit : "Ça se peux-tu là, je vais aller travailler avec la Fille du Oui!"

Puis, je suis allée; on faisait des photocopies, j’ai appris à faire le recto verso, ainsi de suite; après ça, on en a tellement fait qu’on a brûlé la machine; ça fait que là, je me suis dit : "Bien, comment est-ce qu’on va faire?" On va aller au Bureau en Gros. Puis je m’amène au Bureau en Gros, puis là le Père Clément il dit : "On va demander aussi à Françoise."

Françoise vient m’aider; on faisait des 5, 6, 600 feuilles, puis elle les graffait, puis moi je passais ça, puis je lui redonnais par carton; puis après ça, on a repris avec les CD.

La première fois, c’était avec Marcel, il fallait envoyer des CD à différents prêtres parmi ceux qui recevaient, qui avaient reçu la Fille du Oui.

Puis après ça, ça continuait avec les CD, puis maintenant ça va être avec les MP3.

Merci, merci à la Fille du Oui, merci Jésus. Et je dois vous dire que : quand on prépare les enveloppes pour envoyer les CD pour l’expédition, on peut avoir deux cents enveloppes à poster, je m’emmène au bureau de poste, on timbre ça, on fait ça dans la joie, puis dans la paix continuellement parce que Jésus est toujours là.  Merci.

Lucille Provencher : Bien, moi, j’ai eu la chance de revoir les textes de la Fille du Oui, parce que Lorraine, Lorraine elle m’a demandé; une bonne fois, elle dit : "Je pense que tu pourrais nous aider pour revoir les textes de la Fille du Oui" et elle a dit de communiquer avec Monique Pepin; puis je révisais les textes 'finales' au cas il y aurait eu des fautes d’orthographe.

Alors ça, j’ai retenu beaucoup de bonheur à faire ça; quand j’avais une minute je me mettais à lire, puis ça arrivait tout seul de voir où il y avait des corrections à faire.

Ensuite, tout à l’heure, je pense que Francine elle nous a parlé des œuvres du Père Clément; alors là aussi Lorraine, c’est elle qui m’a dit : "J’ai ton nom dans mon cœur pour venir travailler dans les œuvres du Père Clément".

Alors, je suis allée comme réceptionniste pour l’accueil des pauvres qui viennent chercher de quoi manger, qui viennent se vêtir et, pour moi, ça été une très belle expérience que de travailler avec les démunis; j’ai reçu beaucoup d’amour puis j’ai essayé d’en donner aussi.

Lorraine Lamequin : Juste pour terminer, j’ai pas demandé à Dominique de venir en avant, mais Dominique travaille dans l’œuvre depuis huit ans : l’œuvre du Père Clément; il s’occupe de transporter, d’aller chercher la nourriture avec un gros camion, beaucoup, beaucoup de nourriture, de vêtements et puis il s’occupe aussi de la comptabilité.

Et puis, il m’emmène partout, parce que moi je n'ai plus d’auto; j’ai toujours eu une auto, un moment donné : plus d’auto; alors, Jésus, ah! Jésus! Dominique m’emmène partout où la Fille du Oui va; puis les commissions; Dominique, commissions à aller au bureau de poste, tatati, tatata, aller au Bureau en Gros, il dit jamais, jamais, jamais un mot.

Moi, mon père, quand qu'il attendait ma mère, il criait du criard puis tout ça; mais là, j’ai toujours été inquiète, je suis toujours sur mes gardes quand je fais attendre quelqu’un; lui, jamais, jamais.

Je dis à Dominique : "Moi, j’en reviens pas." En tout cas, il est très humble; je dirai pas toutes ses qualités, là, mais il nous emmène partout; puis, on emmène Yolande, on se promène, puis il dit jamais un mot. Ça fait que je voulais le souligner aussi.

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Les pas du Seigneur sont des pas d’amour, les pas du Seigneur sont des pas de lumière, ils nous emmènent vers notre prochain.

Être au service de notre prochain, c’est découvrir ce que nous sommes à l’intérieur de nous; si nous sommes appelés amour, c’est parce que nous avons découvert notre prochain.

Jésus est venu pour nous, et nous, nous sommes venus pour notre prochain, en Jésus, pour la plus grande gloire de Dieu. Lorsqu’on parle de la gloire de Dieu, on parle de notre gloire aussi : oui, nous parlons de notre gloire.

Jésus nous dit que nous sommes en train de vivre nos derniers moments dans notre volonté humaine qui nous font souffrir.

 

Tous : Bravo.

 

Dieu le Père dit que nous avions besoin de cette extension parce que : il nous aime.

Il veut que nous vivions cela dans l’amour, dans les grâces : notre purification; il veut que nos frères et nos sœurs qui, eux, ne vivent pas encore leur purification soient enveloppés des grâces de Dieu; il veut que nous soyons des êtres d’amour, car lorsque nous allons vivre ce moment ultime, nous allons être témoins de ce que nous sommes.

Imaginez-vous que, nous, nous allons être témoins de nous-mêmes! Comment cela peut-il se faire? Tout simplement parce que nous serons en Jésus et, par Jésus, nous serons devant notre prochain, comme si notre prochain (était) en notre présence devant notre jugement, notre jugement d’amour, parce que nous aurons accepté de nous laisser purifier; alors, imaginez-vous : tout nous sera montré avec ceux qu’on aime.

La purification se fait avec tous les enfants du monde, alors la purification va être en nous par Jésus; tout se passera à l’intérieur de nous : nous serons devant la lumière; la lumière c’est Jésus, et Marie se tiendra debout près de Jésus.

Il y aura aussi notre présence, notre présence qui sera vraie, notre présence qui sera là dans notre vie, et, par la puissance de Dieu, nous verrons ce que nous sommes; alors, nous avons été sur la terre avec qui? Avec nos frères et nos sœurs. Tout se fera par la puissance de Dieu, c’est lui la Divine Volonté.

Comment peut-on vivre cela avec tout le monde? C’est comme s'il y aurait une lumière qui se projetait devant nous et cette lumière est si vraie et si pure, si présente, que nous sommes dans l’éternité. Alors, tous ceux qui ont été avant nous seront présents avec nous, et, par la puissance de Dieu, tous ceux qui viendront après nous seront témoins de ce que nous allons vivre : rien ne leur sera caché tout comme rien nous sera caché. Tout se fera par la Lumière : la Divine Volonté.

Lorsque je suis en votre présence comme instrument d’amour, je me ferme les yeux; parce que telle est la Volonté de Dieu, je le fais sans effort, car tout est de Dieu, et là je me laisse bercer; c’est un mouvement qui est à l’intérieur de moi et ça me berce; je sens en moi une paix si profonde, si présente que tout mon être aime ce mouvement : c’est ma force, c’est ma présence en Dieu; je suis en présence même de Dieu : telle est la Volonté de Dieu, tel est l’agir de Dieu.

Ma présence en moi est plus présente encore que l’extérieur : là je suis vraie, là je me sais aimée de moi-même, car je suis en Dieu, par Dieu.

Si une personne est capable de vivre cela en un instant, c’est que chacun de nous, nous le serons; nous serons en nous par Dieu, avec Dieu, en un instant, et ce mouvement est si pur et si vrai! Il est en nous, la Vie est en nous.

Il reste encore deux personnes ici qui font partie de ma vie, et depuis ma naissance.

Lorsque Dieu a permis qu’elles voient, qu’elles comprennent, parce que c’était le temps; il aurait pu leur ouvrir les yeux, il aurait pu leur faire comprendre dès le début que la mission que j’ai est la mission de chacun de nous, mais c’était pas le temps.

Il fallait que s’accomplissent des événements, il fallait que des personnes vivent avec l’instrument, que je suis, ces moments d’amour; voilà pourquoi Monique était là avant elles.

Il le fallait, car si elles (avaient) été dans ma vie, elles auraient pris une place et cette place était réservée pour Monique, pour Marcel, pour Nicole, pour Irena, Urek, pour Monique, Yolande, Lorraine, Dominique, Manon, pour Éva, pour Maryse, Michel, Lucie, Martine, Édith, Noëlla; toutes ces personnes faisaient partie de la mission de Dieu; il fallait que ça soit ainsi, car le temps n’était pas arrivé pour eux.

Lorsque Dieu a été chercher mes deux sœurs, parce que c’était le moment, le moment qu’elles témoignent, le moment qu’elles témoignent de Dieu dans leur vie, car dès le début, Dieu les a prévenues, il leur a dit qu’(elles) était là comme témoins de l’agir de Dieu dans ma vie.

Il ne les a pas privilégiées plus que les autres, il leur a dit que l’instrument que j’étais, était à lui et plus à la famille, et elles ont compris parce que c’était le moment.

Jésus, le 23 février, a parlé, et il a parlé de quelque chose que je vis, que nous vivons tous.

Alors, je vais demander à mes deux sœurs de venir, si elles le veulent bien, et soutenues par vous, car elles sont fragiles!

 

Éva : On va leur dire qu’on les aime beaucoup, veux-tu?

 

Lorraine : Oui.

 

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Elles vont vous témoigner de ce qui s’est passé le 23 février 2007.

 

Lucille : Bien, c’est un soir que mon frère Claude est venu à la maison.

 

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : En 2007, il n’était pas là encore le 23 février.

 

Lucille : Oui, je suis nerveuse, excusez-moi.

 

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Nous étions en train de souper, souviens-toi, au bénédicité.

 

Lucille : C'est vrai, vas-y Pierrette.

 

Pierrette : Je suis pas mieux que toi; on n'a pas de mémoire! C’est pour la croix, ça? C'est pour la croix! Oui, oui, ok.

On était en train de…, c’est toujours le Seigneur qui va terminer, bien des fois à faire, le bénédicité, et puis il va dire une parole, puis la parole qu'il dit, eh bien, on sait jamais qu’est-ce ça veut dire, puis Francine pas plus que nous, elle le sait pas plus, elle dit : "Il a dit telle affaire"; là, elle dit :"Il a parlé de passion et de…de passion et…" Quoi donc?

 

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : De révélation.

 

Pierrette : De révélation. Bien là, là on fait bien attention parce que notre volonté humaine, souvent, elle veut passer; là maintenant, on a appris, et puis là on n’en dit pas trop trop.

On se demandait qu’est-ce ça voulait dire? Là, on a pensé la passion, la passion : Jésus, sa Passion! Parce que nous, on est après lire, souvent, moi et ma sœur, le livre de Maria Valtorta, alors là on parle souvent de la Passion.

Puis là, comme qu’on est dans le temps du carême et puis qu’il y a la Passion de Jésus, alors on s’est dit : "Ah non, là on n'en dira pas plus là, on le sait pas, on va attendre ce soir, parce que : Lucille poursuit.

 

Lucille : Bien, c'est ça, on a soupé; ça fait que, rendu le soir, on a fait la prière du soir; je crois, c’était la prière du mercredi.

Puis on s’est réunies, on était en train de prier, puis tout; ça fait que après, je crois que c’est l’Esprit Saint qui est venu poser des questions : comment on vivait cette journée, comment…, qu’est-ce qu’on ressentait; mais là, il a commencé à parler, à dire des belles choses.

Puis là, il s’est adressé à Pierrette, mais là je ne le sais pas; mais moi j’ai exprimé qu’est-ce que je ressentais parce que, depuis quelque temps, mais ça fait une secousse, un certain temps, il faut que je vous dise que ma foi a grandi.

Disons que, quand j’ai perdu ma sœur Rita, la foi, je l'avais laissé tomber, je l’avais, mais ça 'stoppé' là.  En tout cas, disons que c’était moi, avant. Puis, j’ai toujours été à la messe, mais c’est que, c’est ça.

 

Pierrette : On a bifurqué comme bien du monde.

 

Lucille : Oui, enfin maintenant j’ai donné, j’ai donné; puis là, bien, qu’est-ce que je voulais dire? Ah! mon Dieu, oui c’est vrai, c’est que là je regarde; en tout cas, on donne, on donne, on donne, mais on est souvent avec les gens de la prière alentour; il y a des fois des choses qui se passent, il y a des choses qui nous arrivent, je conte ça à Pierrette : "Toi, as-tu senti ça? Moi, je me sens toute drôle".  En tout cas, je regarde dehors, il me semble que c’est plus dehors, c’est plus la même chose en tout cas.

Ça fait que, ce soir-là, je reviens à ça, l’Esprit Saint nous pose des questions; là je commence à conter comment je me ressentais, puis ci, puis ça, et ça a finit que… pourquoi j’ai dit ça? Ah! oui, c’est parce qu'il avait quelque chose à nous annoncer.

 

Pierrette : Oui, c’est ça.

 

Lucille: C'est que…, c’est au sujet de ce que notre sœur nous a conté que c’était sur la Croix Glorieuse.   On a dit, c'est dans le silence, on ne parle pas, ça fait qu’on attendait qu’on ait la permission, mais c’est pas à nous de l’annoncer du tout, du tout. Ça fait que

 

Pierrette: "Mais tu dis pas la réaction qu’on a eue?"

 

Lucille : "Ah, ça? Mais moi, comme que je suis, j’étais très contente, mais pas capable non, Pierrette, c’est ton tour.

 

Pierrette : Mais moi puis Francine on s’est en allées dans la fenêtre; Lucille nous a suivies, puis là on s’est mises à regarder le firmament; puis là, bien là, j’ai dit : "Tout d’un coup qu’on la verrait, mais je pense qu’on n'est pas digne de la voir"; alors là, on s’est mises à chanter la Croix Glorieuse.

Et puis, en étant… moi, dans ma tête là, hein, on était tellement dans l’émotion, tellement heureuses là de savoir ça, là. Puis là, Francine, sur le coup, elle nous en n’a pas parlé tout de suite, c’est plus tard qu’elle nous a dit : "Pourquoi moi, ce n’est pas ma mission; moi, ma mission, c’est de la purification; cette mission-là ça appartient, je le dis, à JNSR."

Alors là, bien, je le dis parce qu'on le dit là? Francine a dit : "Pourquoi, pourquoi moi?" Puis là, sur le coup, elle ne nous en avait pas parlé, c’est plus tard.

Un soir qu’on était ensemble, c’est un vendredi, je crois, puis là, après ça, elle s’est mise à… – bien, écoute, elle a des émotions comme tout le monde, ma sœur – , alors, elle s’est mise à pleurer et puis bien, coudons, je le dis, tu sais comment moi je suis, moi, alors elle s’est mise à pleurer.

Puis, là, Lucille, elle s’est appuyé la tête sur ma sœur, puis elle l’a consolée, parce que ma sœur, comme elle est la plus vieille chez nous, et puis là elle a toujours été la personne pour être la maman, et puis c’est vrai, elle est la consolatrice de bien du monde.

À la fin du compte-là, Francine étant à côté d’elle, puis là, bien, elle lui a parlé. Et Francine a dit, là : "Pourquoi moi?" Elle se sentait que c’était trop lourd pour elle et puis là, après cela, on s’est fermé, on n'a pas dit un mot parce qu'on a gardé le silence face à ça. Là, c’est tout?

 

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Après, il y eut un autre mouvement; Jésus, lui, a pas laissé ça comme ça; le quatre de mars, il l'a dit devant tout le monde; et après eux, elles ont senti le droit de le dire à mon frère.

 

Pierrette : Ah! Claude, on en a parlé avant au Seigneur. Oui, est-ce qu'on parle de lui dans le Seigneur?

 

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Alors, tu peux témoigner.

 

Pierrette : On va tout dire? Bien, qu’est-ce que je vais dire là? Qu’on l’a dit à Claude, à mon frère? Bon, on l’a dit à Claude. Ah! oui, c’est vrai! Là, c’est un soir, Claude est arrivé, parce que c’est un soir de prières et puis Claude est arrivé; on lui dit tout bonnement, moi puis Lucille : "Claude, eh bien, imagine-toi donc que la Croix est dans le ciel, et puis on la voit pas parce qu’on n'est pas encore digne, elle est cachée, c’est le Père qui va décider quand il va enlever le voile".

Alors là, lui, il nous écoute tout bonnement et puis il dit pas un mot; moi puis Lucille, on se regarde, on dit : "Bien, coudon, il n'a rien compris!" parce qu'il avait aucune réaction.

Alors là, la prière s’est faite et puis quand que tout le monde a été parti, eh bien, là, Claude est resté.

Alors, il a commencé à nous dire : "Je vais vous dire le pourquoi que j’ai pas eu de réaction."

Parce que lui, il avait fait ses tiroirs, il avait fait un peu de ménage dans ses tiroirs dans la semaine et puis il avait dit : "Bien je vais…", parce que ma sœur Rita elle avait laissé des choses, beaucoup de choses, et puis là il a dit : "Je vais faire le ménage là-dedans"; alors là, il a commencé à faire le ménage.

Puis elle, Rita, avait commencé à faire faire l’arbre généalogique; alors là, elle, elle avait donné ça à un monsieur qui lui l'avait fait; elle l’avait payé pour faire faire ça, et puis elle nous en avait déjà parlé, hein, de Rita?

Alors là, Claude, il a trouvé ça et puis il a commencé à lire ça; tout d’un coup, lui, ce qui l’a frappé, c’était : en Bretagne; on venait de la Bretagne, on était des Bretons.

Bien là, on s’est dit : "Ah! bien, en Bretagne!" Puis, moi, comme je comprends pas toujours vite.

 

Lucille : L’avais-tu saisi, toi? Tu l’avais saisi!

 

Pierrette : Non. En tout cas, là, Claude a dit : "Pierrette, tu as rien compris".

"Bien", j’ai dit : "Quoi? On vient de la Bretagne." Bretagne!

Il a dit : "Où JNSR, la croix? Il a dit : "Bien, en Bretagne!"  "Oh!" puis on s’est mis à crier : la Croix Glorieuse! Alors, il a dit : "J’ai pas été surpris du tout, du tout, du tout quand vous m’avez dit ça parce qu'il dit, moi je l’avais vu". Il avait vu qu’on venait de la Bretagne; notre descendance venait de la Bretagne, alors il dit : "C'est pour ça que j’ai pas été surpris".

Ça fait qu'afin du compte, là nous autres, ça resté de même. Alors là, on l’a annoncé aussi à notre autre sœur; on le lui a dit, puis à elle, on a fait la croix : "Devine, Simone, d’où on vient, puis qu’est-ce que Francine, elle nous a dit? Puis on se plante (levant les bras en croix) toutes les deux.

Simone : "C’est quoi ça?

 

Pierrette : Mais, la croix! Elle dit : "La croix!" Bien, la Croix glorieuse, JNSR!

 

Simone : JNSR!

 

Pierrette : Elle l’avait toute lu. En fin de compte, on lui a expliqué, et là, elle était toute surprise, elle aussi; en fait de compte.

Puis après ça : "Je continue-tu, là?" Le soir, on a amené le papier à la maison, tout est là. Eh bien, Lucille, si tu veux reprendre!

 

Lucille : C’est que deux jours après, mon frère a amené la feuille, puis il m’a dit : "Lucille, je te la laisse, mais il dit : " Détruis-la pas". Ça fait que moi je la regarde : "Oh! mon Dieu, il faut que je la montre à Francine, je vais lui donner".

Ça fait que là, le lendemain, j’ai dit : "Francine, – avant qu'on aille à la messe –, à l’heure du souper", j'ai dit, "Francine, on a de quoi à te conter", mais on a été à la messe avant.

Ça fait que c’était le soir, après qu’on lui a montré la feuille, puis on s’est mise à regarder les noms; comme elle l’a expliqué, on a parti par la dernière feuille en montant, mais c’est là qu’elle s’est aperçue qu'on était de Bretagne. Mais là, il y avait d’autres choses, parce qu'elle avait fait un voyage, puis elle était, en tout cas, c’était…

 

Pierrette : … dans le bout de Marmora,

 

Lucille : Marmora. Ça fait que là, disons que dans un autobus elle a regardé un film, puis là, qu’est-ce qu'elle a vu? En tout cas, elle a crié, la main (en l'air)…  

 

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Dozulé.

 

Lucille et Pierrette : Oui, Dozulé.

 

Pierrette : Elle a dit : "Je veux la cassette, je veux la cassette".

 

Lucille : Quand on a fini de regarder la feuille, je veux en venir à ça, c’est que, en voyant le nom en haut de l’en-tête, c’était …

  

Pierrette : Bayeux.

 

Lucille: Ça fait que là, quand on a regardé, on a commencé à lire ça; ça fait que : "Attendez, attendez", elle dit; ça fait qu’elle part et elle va mettre la cassette dans le vidéo, puis là elle commence à regarder; elle dit : "Voilà". Là, on a dit : "Aaaah!"; j’ai dit : "Mon Dieu, non".

Mais moi je me suis pas arrêtée à cette personne-là, je me suis arrêtée plus, moi, à sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus; et là, je me suis mise à pleurer : "Coudon, c’est rendu grave cette affaire-là, ça s’en va loin cette affaire-là."

J’ai dit : "La Croix!"; et elle, tu sais, ça l'avait toute …et moi j'ai dit : "C’était pas sa mission", c’est vrai elle nous a conté ça, là je dis : "Le prêtre, l'évêque, puis là, c'est sainte Thérèse!" Là, moi je pleurais.

Elle remet la cassette puis elle regarde encore : " Coudon, les filles", elle dit, "est-ce que vous savez ce qui se passe?" J'ai dit :"Non, explique-nous, c’est quoi?" Viens, explique, toi.

 

Pierrette : Quoi? Bon, mais tu es rendue où? Bien là, Francine a mis la cassette, mais là elle avait de la difficulté avec la télévision; elle s’est acheté une petite télévision, et puis ça fonctionnait pas; je sais pas ce qu'elle a fait de pas correct, elle le sait pas encore d’ailleurs, moi non plus; alors là, elle a pris une autre petite télévision et puis elle a dit : "On va regarder comme il faut, parce qu’on la voyait pas comme il faut."

Alors là, on s’est mises à regarder; puis, vraiment, on a regardé avec ce qui était marqué, et puis c’était marqué que notre ancêtre venait de Bayeux.

 

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Évêché de Bayeux, Norman...

Pierrette : Évêché de Bayeux en Normandie. Alors là, elle a compris; on a compris un peu comme on dit, parce que le Seigneur aussi, (il) faut dire une chose, il avait dit au souper, il avait dit : «Mes filles, soyez...» Quoi donc?

 

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : «Je vous montrerai mon agir.»

 

Pierrette : «Je vous montrerai mon agir.» Puis, on se demandait qu’est-ce que c’était encore et puis là, on l’a vu. C’était quoi? C’était ce qui était marqué vraiment. Si elle l’a su par le Seigneur, c’est parce que tout simplement notre descendant vient de Bayeux, en Normandie.

C'est tout?

 

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Lorsque j’ai su ça, j’ai fait venir mon Père Clément, et nous avons fait des copies et il est parti avec une copie, il a mis ça sur son autel, il va prier ça le Père Clément.

Mais encore, encore là, c’est comme si on regarde ça, puis on peut pas, on peut pas vivre ça encore.

Êtes-vous capables de le vivre, vous autres?

 

Dans la salle : C'est normal puisqu'il y a une croix blanche sur le drapeau du Québec.

  

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Si on regarde cela avec les yeux que : 'Oui, c’est normal, il y a une croix sur le drapeau du Québec', alors on va rester assis longtemps.

C'est plus profond que ça, c’est plus grand que ça, c’est l’éternité : c’est comme si toute l’humanité attendait ça.

Ce signe d’amour annoncé par Jésus à travers l’instrument qui est Jean, Jean d’amour, Jean la pureté, Jean l’humilité, Jean qui est beau de cœur, dont son esprit n’est qu’à Dieu, dont son regard n’est que pour Dieu, dont son écoute n’est réservé que pour Dieu, dont ses gestes témoignent de la présence de Dieu dans sa vie, où tout son être ne vibre que pour Dieu.

Dieu a fait de Jean, l’apôtre, son apôtre d’amour, son apôtre choisi pour lui révéler ce que nous savons aujourd’hui.

Jean est l’apôtre qui a vu la gloire de Dieu; la gloire a été montrée à Jean avant même qu’il connaisse les révélations : Jean est l’apôtre qui représente tous ceux qui renoncent à leur volonté humaine. Jean est celui qui s’est penché sur Jésus, celui qui a aimé Jésus, qui est demeuré près de Jésus; il est demeuré près de Marie, il est demeuré près de Jésus, car il avait vu et il se souvenait, et il vivait la présence même de son Dieu près de lui avec son cœur.

Il avait été préparé, Jean, à vivre ce moment d’amour; Jean avait été préparé à vivre la Divine Volonté; Jean avait goûté à ce que nous étions pour vivre, mais Dieu lui a demandé de prendre tout ce qu’il avait écrit et de l’avaler : Jean était celui qui savait et il a gardé tout cela pour lui parce que telle était la Volonté de Dieu.

Ce n’était pas le moment; les révélations devaient venir à nous par Jésus, par la puissance de Dieu, au moment où Dieu le voulait. Ces révélations étaient pour nous, pour un monde à venir, des enfants à venir, c’était pour nous : tout a été préparé dans la Volonté de Dieu. Il a vécu parmi ses frères, parmi ses sœurs, en s’accomplissant dans la Volonté de Dieu; il a parlé pour les Églises, il a parlé pour l’Église.

Il n’y a qu’une Église et c’est celle du Christ; il n’y a qu’un seul amour et c’est celui de Dieu.

Jean est l’apôtre d’amour, Jean est l’apôtre de la révélation; tout lui a été dit, et il a compris : il nous a donné que ce que l’Esprit voulait que nous recevions. Tout s’accomplit dans la Volonté de Dieu, pas dans la volonté humaine.

Voilà pourquoi Jean s’est soumis en tout à la Volonté de Dieu, voilà pourquoi Jean était l’apôtre qui a accueilli la Mère de Dieu chez lui, car il avait été près du Cœur du Christ.

Tout de lui était si amour, il avait senti sur lui notre présence : l’amour du Christ pour tous les enfants du monde. Celui qui s’est donné par amour a déclaré son amour à son apôtre Jean, et Jean n’a jamais été orgueilleux de cet amour, il l’a gardé dans son cœur comme Marie a gardé tout dans son Cœur.

Nous sommes ici tous ensemble pour vivre ces moments d’amour avec ce que nous sommes, avec notre fragilité; je la sens en ma chair ma fragilité. Ce que nous allons vivre, nous allons le vivre ensemble dans les moments de Dieu; nous aurons besoin de la présence du prêtre près de nous, nous aurons besoin de nous nourrir du Sang de Jésus, du Corps de Jésus.

Jean a eu besoin du Sang de Jésus pour comprendre, pour vivre, pour accepter, pour se donner.

Alors, nous aussi, nous aussi nous allons nous donner, nous offrir, nous abandonner et faire la Volonté de Dieu, que de Dieu, et non pas notre volonté; rien ne doit venir de notre langage, mais que du langage de l’Amour.

Tout doit être amour par la puissance du Saint-Esprit : tout s’accomplit; rien ne peut nous être révélé que si le Saint-Esprit nous enveloppe de sa toute-puissance. Jésus est en nous et nous sommes en lui; si nous comprenons cela, c’est parce que c'est le Saint-Esprit qui nous enveloppe et que Dieu le Père le veut.

Les jours qui vont suivre ce jour seront des jours de révélations; chaque instant de notre vie sera des jours de lumière, joie, paix, souffrances, acceptations.

Nous baisserons la tête, non pas parce que nous avons peur, nous baisserons la tête pour aller chercher notre force en nous, notre puissance en nous, car elle est là à l’intérieur de nous.

On a commencé à nous traiter d’illuminés depuis qu’on dit vouloir laisser notre volonté humaine, vouloir croire à des personnes qui se disent entendre Dieu; on nous a catalogués comme des récipiendaires, ils se remplissent avec rien; eh bien, ce n’était qu’un début.

Accepter de vivre la Croix Glorieuse comme étant présente dans notre vie, c’est accepter ce qui va avec jusqu’au bout. Jésus, il a fallu qu’il meure pour être ressuscité, glorifié par Dieu le Père; alors, il va falloir mourir jusqu’au bout : mourir à ce monde.

Nous acceptons de laisser notre volonté humaine, n’est-ce pas?

 

Tous : Oui.

 

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Nous acceptons de vivre notre purification?

 

Tous : Oui.

 

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Nous voulons pour nos frères et nos sœurs qu’ils vivent leur purification?

 

Tous : Oui.

 

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Nous voulons nous donner pour eux?

 

Tous : Oui.

 

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Nous voulons donner causes, choix, conséquences?

 

Tous : Oui.

 

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Cela va bien quand tout se passe entre nous et Dieu, mais lorsque nous dévoilons que nous croyons aux signes d’amour dans le Ciel et qu’il est là, parce que Dieu nous l’a dit; témoigner de cela, ah! là vous êtes vraiment fous, nous avons dépassé les bornes, nous sommes bons pour la camisole de force.

Qu’aujourd’hui même, qu’il entre par cette porte le médecin d’aujourd’hui, la science d’aujourd’hui, ils appellent tout de suite, sur leurs cellulaires, des ambulances et pas une seule, plusieurs, et c’est pour nous ça. On est ensemble, ça va bien, n'est-ce pas?

 

Tous : Oui.

 

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Alors, tenons-nous les coudes serrés parce qu’on va essayer de nous faire tomber. Satan va tout faire, et il ne manquera pas un seul moment pour nous écraser, car à cet instant je viens, par la Volonté de Dieu, d'entendre : "Je vous hais".

La Volonté de Dieu est amour, la Volonté de Dieu est puissance, c’est lui qui permet.

Alors, gardons notre esprit d’amour, il appartient à Dieu; il ne nous appartient pas cet esprit, il est au-dessus de la Croix, notre esprit est à Dieu; elle n’appartient qu’à Dieu notre vie, pas à Satan, pas à ses pompes.

Restons vrais dans ce que nous sommes, car à l’instant où, après ce que nous venons d’entendre, nous allons dire : "Oh! j’y crois plus", et alors, à cet instant vous ferez de vous des menteurs, des hypocrites. Mais Dieu vous lâchera pas, Dieu va continuer à vous aider à avancer, à croire que cela est vrai; c’est ensemble qu’on va le faire.

Tout comme en ce moment tout mon être vibre à l’intérieur de vous, alors nous ne formons qu’un seul mouvement, mon cœur est à vous comme votre cœur est à moi, telle est la Volonté de Dieu.

Nous sommes vrais, nous ne sommes pas faux, nous allons avancer; s’il nous a fait avancer là où nous sommes présentement, c’est pour nous présenter notre propre gloire; allons-nous renoncer à notre gloire? Allons-nous avoir peur?

Lorsque mon bon Père Clément m’a dit : "Jésus souffre, il n’y a personne qui veut aller jusqu’au bout", il le disait pour moi, il disait : "Lâche pas, continue." Dieu attend cela de chacun de nous; nous sommes les prophètes de ce temps et nous ne sommes pas seuls, regardez-vous! Nous sommes tous ensemble, nous sommes tous des prophètes.

Dieu n’a pas manqué son coup, il n’a pas été chercher un prophète, cinq prophètes, ou huit ou dix, il a été en chercher des milliers, là avec JNSR, là avec Vassula, là avec Françoise, là avec Léandre Lachance, là avec, oui, Delmis, là avec Deborah, Cathia, et on pourrait en nommer d’autres : Solitude, Padre Pio, et bien, bien d’autres.

Nous sommes les prophètes de ce temps, nous sommes ensemble; eh bien, que Satan nous écrase et que nous ayons peur, alors d’autres sont debout : vous êtes debout. Nous sommes ensemble, il ne peut pas nous atteindre, il ne sera jamais victorieux, car il a déjà été écrasé par Jésus.

Alors, si nous croyons que Jésus a été écrasé par… pas Jésus, Satan a été écrasé par Jésus,  – on attendait la suite, hein? –  eh bien, nous-mêmes nous devons être devant l’agir du Saint-Esprit.

Nous serons victorieux des attaques de Satan par la puissance de Dieu, que de Dieu, pas par la nôtre.

Marie nous enveloppe de son manteau d’amour. Oui, nous sommes enveloppés du manteau de Jésus, du vêtement de Jésus, cachés sous le voile de Marie. Merci, Éva.

Tout cela est pour nous; nous allons encore le dire, hein? "C’es-tu possible, pourquoi nous?"

Alors, nous allons demander à Laurent d’amour de nous faire chanter cette chanson des prophètes pour chacun de nous, celle que tu as chantée ce soir pour le Père Clément.

 

♪♪♪ : L’Esprit du Seigneur est sur toi.