Rencontre d’amour avec l’agir de Dieu à Plantagenet, Ontario,

par son instrument, la Fille du Oui à Jésus

 

2012-05-26 – A.M.  Partie 1

 

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Ce qui était très important pour chacun de nous, nous avons appris hier au soir qu’une seule action de nous nourrissait nos frères et nos sœurs, elle enveloppait toutes leurs actions. Alors, nous allons donner à notre Seigneur, à notre Maître, ce qu’il attend de nous.

Le Saint-Esprit est Dieu. Il a la beauté du Père, il a la beauté du Fils de Dieu. Le Saint-Esprit est la personne de l’amour. Il nous confère l’amour, il nous donne son essence d’amour, il nous fait goûter à l’amour du Père, à l’amour du Fils, car le Père et le Fils ne font qu’un et le Saint-Esprit ne fait qu’un en le Père et en le Fils. Il est d’une telle beauté! Il est la Lumière, il est un Feu d’amour, il a tout ce que Dieu le Père, Dieu le Fils a. Il est le Tout de tout dans le Tout. Le Saint-Esprit, c’est la saveur et il nous donne une saveur. Si nous sommes qui nous sommes, c’est que le Saint-Esprit a mis en nous ce que Dieu le Père, Dieu le Fils, Dieu le Saint-Esprit voulaient pour nous. Si nous sommes la saveur de la Douceur, cela n’en tient qu’au Saint-Esprit. Personne ne peut connaître la douceur si le Saint-Esprit ne met pas cette essence de douceur en nous.

Le Saint-Esprit, c’est ce que nous nous lui devons. Nous sommes ses enfants, nous sommes la lumière qui émane de ce qu’il est. Nous ne pouvons pas être lumière sans le Saint-Esprit. Il nous donne ce que nous avons besoin pour qu’on puisse lui dire : "Ô Seigneur mon Maître, quelle lumière!" Qui connaît la Lumière? Celui qui est en le Saint-Esprit, car la lumière se fait connaître à nous, car la Lumière est Dieu. Tout ce que le Saint-Esprit nous donne vient du Père et du Fils, car il est en le Père et en le Fils. Comment pouvons-nous prononcer un mot sans le Saint-Esprit? Cela est impossible.

Lorsque Dieu a créé, il a mis en nous toute la saveur de ce que Dieu est : Dieu le Père, Dieu le Fils, Dieu le Saint-Esprit. Si nous avons la couleur sur nous – parce que nous avons de la couleur sur nous –, c’est que le Saint-Esprit a mis cette essence d’amour. Si nous avons ce pouvoir de fermer et d’ouvrir nos mains, cette connaissance vient de l’essence de l’amour. Nous avons à pénétrer le Saint-Esprit et comment pouvons-nous pénétrer le Saint-Esprit, si ce n’est que le Saint-Esprit nous pénètre sans cesse et sans cesse?

Le Saint-Esprit est comme un aimant, il a le côté qui attire et le côté qui repousse. «Regarde-moi, viens à moi, regarde-moi et viens à moi», n’est-ce pas l’aimant? 'Regarde-moi, viens à moi' : nous avons besoin de cela et c’est le Saint-Esprit qui nous le fait connaître. L’essence de l’amour, c’est se laisser aimer, c’est se laisser désirer. Dieu est ainsi : Dieu veut qu’on l’aime et Dieu veut qu’on le désire. Dieu pourrait nous prendre, mais Dieu aime, aime qui nous sommes, alors il se languit de nous. Voici cette essence d’amour qui nous est connue par la puissance du Saint-Esprit. Dieu ne force pas, Dieu prend, Dieu se laisse désirer. Dieu est essence d’amour, il se maintient en nous et il nous appelle : «Avance, viens à moi», et une fois que nous avançons, là il se donne, il se donne, il s’ouvre à nous. L’amour : l’Amour qui appelle, l’Amour qui se laisse voir, l’Amour qui veut qu’on le désire : le Saint-Esprit qui procède du Père et du Fils et qui s’ouvre continuellement afin de pénétrer cet amour.

Laissez-vous pénétrer par ce langage. Vous n’avez pas à saisir avec votre volonté humaine, vous n’avez qu’à pénétrer l’amour. C’est le Saint-Esprit qui ouvre en nous à cet instant son vouloir de connaissance. La connaissance vient de Dieu, elle ne vient pas de l’être humain, elle est essence d’amour, et dans l’amour il y a la connaissance. Lorsque nous sommes totalement abandonnés en la puissance de Dieu, Dieu le Père, Dieu le Fils, Dieu le Saint-Esprit se donnent continuellement : «Je me languis, je m’offre, je te donne, pénètre mon amour, vis mon amour, meurs dans mon amour pour avoir cette essence d’amour continuellement en toi. Ne cherche pas ailleurs, car j’ai mis tout en toi. Si tu es enfant de Dieu, c’est que j’ai mis en toi mon Vouloir, ma Volonté, mon amour. Ne te dis pas ne pas être, car tu es par moi. Que tes paroles soient dans mon essence d’amour, car tes paroles vont saisir ce que toi tu es, et lorsque tes paroles seront saisies par l’être que tu es, je te ferai comprendre tes paroles, je te ferai pénétrer dans ton langage d’amour. Tu comprendras l’amour de ce que toi tu es de toi-même, car tu es à moi, tu viens de moi, c’est moi qui t’ouvre à ce que tu as fait de toi. Ce que tu es, c’est moi qui l’ai voulu. Tu es à Dieu, tu ne t’appartiens pas. Tu ne peux être à ce monde, ce monde, il ne t’a pas créé, c’est Dieu qui t’a créé, c’est Dieu qui a mis en toi toute connaissance, et c’est par moi que tu pénètres les connaissances.

Regarde autour de toi : tout a été créé avec l’amour. Peux-tu compter le nombre de fleurs qui a été créé par amour pour l’amour? Comment peux-tu reconnaître la rose de la tulipe, le géranium du pétunia et tant d’autres? C’est moi qui ai donné cette essence d’amour à chaque fleur afin que chaque fleur soit dans son élément d’amour. Si la fleur est tulipe, c’est parce que j’ai mis en la fleur ma beauté d’amour, mon essence d’amour, pour que tu puisses voir une partie de toi-même car j’ai mis en la fleur la beauté de ton intérieur afin que tu puisses reconnaître qu’elle est tulipe. Qui fait que tu peux reconnaître qu’une telle a une odeur et qu’une autre a une autre odeur, si ce n’est que moi j’ai mis en toi ma saveur? Tu n’es rien sans Dieu.

Tout est essence d’amour. Regarde ta beauté, elle est de Dieu. Regarde au plus profond de toi-même, tu reconnaîtras que tu n'appartiens qu’à Dieu. C’est au plus profond de toi-même que tu peux te reconnaître tel tu es et pas par ton extérieur, car ton extérieur n’a pu être devant ce que tu es. Tu es méconnu de toi-même. Tu as cherché qui tu étais; tu as voulu te combler avec des douceurs extérieures; tu as cherché à comprendre qui tu étais et tu n’as trouvé que vide; et par toi-même tu as voulu te combler, et comme tu n’y arrivais pas, tu as laissé les autres te combler; et aujourd’hui tu vis le comblement de ce que toi tu as cherché à l’extérieur, alors que tu étais comblé à l’intérieur.

Qu’as-tu appris? Tu as appris qu’il y a de la souffrance à l’extérieur, tu as appris que tes yeux pouvaient pleurer, tu as appris que tes paroles pouvaient blesser, tu as appris que ton écoute pouvait ne pas saisir, tu as appris que tes gestes étaient contre toi, tu as appris que tu n’étais pas fait pour l’amour car tu t’es contrarié, tu t’es insulté, tu t’es négligé, tu ne t’as pas aimé, tu t’es refusé de l’amour, tu n’as pas su te donner ce que tu étais en toi : essence d’amour. Tu m’as oublié, moi qui t’ai créé, moi qui suis essence d’amour.  Si tu es Madeleine, si tu es Pierre, si tu es Jean, si tu es Richard, si tu es Emmanuel, si tu es Jeanne, Marc, si tu es qui tu es, c’est que c’est moi qui l’ai voulu, ton Dieu, ton Seigneur, ton Amour.

Aujourd’hui, tu te demandes si tu n’aimes pas trop ton Dieu, parce que l’on entend des enfants dire : 'Vous priez trop!' N’est-ce pas ce qui est contre l’Amour? C’est par la prière qu’on se retrouve petit, c’est par la prière qu’on entre dans un langage d’amour. Ce qui semble redondant pour ceux qui sont autour et qui ne pénètrent pas l’intérieur vient de son ignorance. Et toi qui es essence d’amour, peux-tu être contre ceux qui sont ignorants? Ne l’es-tu pas envers toi-même? Et Dieu vient, et Dieu vient parce qu’il est Essence d’amour. Il vient te parler de qui tu es, car qui tu es est voulu par Dieu. Tu es enfant de Dieu, tu es essence d’amour.» Le regard est posé sur toi par la Volonté de Dieu.

Personne ne peut pénétrer le regard de son prochain si ce n’est que Dieu pénètre le regard. Personne ne peut prononcer des mots d’amour si ce n’est que le Saint-Esprit fait mouvement d’amour, essence d’amour, pénétration d’amour. Il y a rencontre d’amour, il y a l’Aimant qui veut attirer l’amour. Il est l’Aimant qui veut qu’on regarde l’amour. Le Saint-Esprit est connaissance de tout ce qui est, car il est connaissance. Au Saint-Esprit de pénétrer tout enfant afin que tout enfant soit pour son frère, soit pour sa sœur un éternel mouvement d’amour pour tous les enfants de Dieu.

En cet instant Dieu pénètre ce que nous sommes afin qu’on soit déterminés à être ce que Dieu veut qu’on soit : un langage d’amour, un regard d’amour, une écoute d’amour, des gestes d’amour, des sentiments d’amour en l’Esprit de Dieu : le Saint-Esprit. Là, il y a une nourriture céleste pour tous les enfants de Dieu, car Dieu a créé tout enfant et, dans la liberté de l’enfant, l’enfant pénètre ce langage. Si Dieu a fait de nous des enfants avec sa connaissance, c’est pour aller vers lui, c’est pour l’éternité. Dieu est l’Éternel, et il nous a créés pour l’Éternel. Dieu nous a créés pour lui pas pour nous-mêmes. Lorsque nous nous regardons, nous nous regardons tous ensemble aimés par Dieu.

Si nous sommes ici, c’est pour qu’on puisse comprendre ce que le Seigneur veut qu’on soit parmi nos frères et nos sœurs du monde entier. Il nous réunit afin de faire descendre sur nous ses lumières d’amour. N’ayons pas peur de pénétrer notre intérieur. Faisons connaître à notre intérieur le oui à l’Amour et tout se laissera saisir par l’amour. Pouvons-nous comprendre ces paroles si ce n’est que le Saint-Esprit nous fait comprendre ces paroles avec qui nous sommes? Il ne nous donnera pas ce que nous ne sommes pas capables de comprendre, il nous fera comprendre ce que nous sommes capables de comprendre, tel est l’amour du Saint-Esprit. Et il nous prendra tous, et chacun de nous deviendra un aimant : je regarde et j’avance et je donne pour regarder et avancer; nous avançons tous ensemble, nous comprenons tous ensemble; ce que lui comprend, ce que elle comprend devient notre compréhension.

Nous manque-t-il quelque chose? Lorsque nous sommes tous ensemble, il ne nous manque rien. Avons-nous tous compris? Si nous n’avons pas tous compris, c’est qu’il nous manque encore de nos frères et de nos sœurs qui doivent accepter de comprendre, mais ils comprendront à leur mesure selon ce qu’ils sont capables de comprendre. Sans la prière, ils arriveront à comprendre selon leur mesure et selon notre abandon, car ce que nous avons compris ira les nourrir. Ils ne vont pas à la messe, ils ne vont pas vers les sacrements? Ils auront la mesure de la connaissance selon ce qu’ils méritent. Méritent-ils de comprendre? Cela sera notre mesure. Aimons-nous assez nos frères et nos sœurs pour qu’on s’abandonne par amour pour eux?

Avons-nous compris que l’abandon est essence d’amour? Plus nous nous abandonnons et plus le Saint-Esprit nous fait comprendre; plus nous nous abandonnons, plus le Saint-Esprit nous fait avancer vers la connaissance; plus mes paroles se soumettent à la connaissance de Dieu et plus ma lumière devient une lumière qui grandit. Mon rayonnement ne se limite pas à un pouce de moi, il se donne à l’amour, car la lumière c’est l’amour. Je ne connais pas ce que le Saint-Esprit fait en moi, le Saint-Esprit le sait, il me donne la lumière. Si je me limite selon ce que je suis, c’est parce que c’est moi qui me limite, je deviens donc une petite limite : un pouce tout autour de moi. N’est-ce pas ce que je suis? Je voudrais très fort que ma lumière rayonne autour de la terre en ayant cette force par moi-même. Là, ma lumière n’est plus à un pouce autour de moi, elle n'est même pas visible. Je n’ai plus éclairé que mon moi et, plus encore, cela m’a rendu aveugle : je ne me vois plus. J’ai voulu, avec mes deux poings fermés, ma volonté : 'Je veux, Seigneur, te faire plaisir. Montre-moi, Seigneur, comment, moi, je vais te faire plaisir comme moi je veux voir. C’est ainsi que je veux vivre pour toi, Seigneur.'

Tout cela, le Saint-Esprit est témoin de mon vouloir à vouloir, et que de questions je me pose : 'Comme j’aimerais changer le monde, je voudrais que mes enfants ne blasphèment plus, que mes enfants prient, aillent à la messe : entends-tu, Seigneur, mon vouloir de te faire plaisir? N’entends-tu pas ma prière? Qu’as-tu fait, Seigneur, j’attends et tu ne m’exauces pas? Mon vouloir tu l’as devant toi, Seigneur, ne le vois-tu pas? Ne comprends-tu pas que je souffre et que je veux arrêter de souffrir pour toi, Seigneur? Quand vas-tu exaucer ma prière? Je veux vivre en étant qui je suis pour toi, Seigneur, parce que c’est toi qui me veux ici. Je suis, moi, ton enfant, alors prends soin de moi. Je veux que le monde se convertisse, car je vais arrêter de souffrir, je veux vivre dans la paix. Quand vais-je cesser, Seigneur, de répéter, de répéter et de répéter d’envoyer les esprits impurs au pied de la Croix? Quand cela va-t-il s’arrêter Seigneur? Est-ce que tout cela serait les conséquences de mes propres gestes, Seigneur? je suis tanné d’endurer les conséquences de mes frères, de mes sœurs. Est-ce que je suis malade parce que je porte mes frères et mes sœurs? J’ai des traites à payer, Seigneur, quand vais-je pouvoir vivre librement, Seigneur? J’ai ma maison à payer, Seigneur, j’ai mon auto; tu connais mes besoins, Seigneur, et rends-moi sourd à tes demandes, Seigneur, car je ne veux pas de pauvreté, surtout pas de saint François d’Assise et surtout pas de mes ancêtres qui, eux, sont arrivés en n’ayant rien. Je ne peux pas, moi, vivre en dehors de mes frères et de mes sœurs qui, eux, ont tout. Laisse-moi avec mes besoins.

J’ai besoin de mon manteau; j’ai besoin de mes sandales et de mes souliers et de ma paire de bottes ainsi que mes claques; j’ai besoin de mon pantalon, j’ai besoin de mes autres pantalons, courts, longs et très courts; j’ai besoin de mes chandails, de mes blouses et de mes manteaux; et j’ai besoin de mes années, car l’évolution est avec moi et je dois encore aller magasiner, car celui-ci je ne peux plus le mettre, il est démodé. Je n’ai plus rien à me mettre de convenable, Seigneur. Le rouge n’est plus rouge, je ne sais plus quelle est sa couleur, le noir vire au gris, Seigneur. Je vais donc aller magasiner. Oh, la tache sur mon blanc, n’est-ce pas le temps de changer pour un blanc plus pur? Seigneur, je suis avec les enfants de ce monde et il faut que je sois avec les enfants de ce monde. Montre-moi comment faire, je veux faire ta Volonté, Seigneur!

Gare à celui qui me dira que je suis plein de démons : qu’il ne vienne pas prendre mes souliers et les mettre dans le feu et me dire 'ça, c’est un démon', qu’il ne vienne pas me dire que mon manteau d’hiver qui est plus chaud que celui-là est un démon, qu'il ne vienne pas me dire que le bon steak que je viens de m’offrir est un démon, qu’il ne vienne pas me dire que ma maison est un démon, qu’il ne vienne pas me dire que mes cadres sont des démons, qu’il ne vienne pas me dire que mon ouvrage est un démon et surtout pas ma retraite, il en faut pour vivre aujourd’hui. Seigneur, ne viens pas me dire que j’ai été dans une tentation et que je me maintiens dans la tentation.

Suis-je à la bonne place, Seigneur? Est-ce que c’est moi qui ai raison, Seigneur, ou si c’est toi qui as raison? Si c’est toi qui as raison, je vais donc regarder saint François d’Assise, je vais donc regarder Jeanne d’Arc, je vais donc regarder saint Martin, saint Laurent, sainte Thérèse, je vais donc regarder la Vierge Marie comme étant des modèles pour moi, mais je ne vais pas oublier quelque chose : qu’ils ne sont pas en 2012! Vivraient-ils ce temps d’aujourd’hui comme ils l’ont vécu jadis? Seigneur, attends avant de répondre, réfléchis!

Ne sais-tu pas que j’ai mes besoins sur la terre, qu’est-ce que je vais avoir l’air? Il faut que je donne de bons exemples à mes enfants, que vont-ils penser de moi? Ils ont des études et ils ont un travail, il faut qu’ils fonctionnent dans ce monde, sinon ils vont être perdus, Seigneur. Vont-ils marcher comme saint François, nu-pieds? Mais non, Seigneur, nous avons l’hiver, le printemps, l’été, l’automne. C’est à toi, Seigneur, de nous envoyer en Floride. Est-ce que, Seigneur, il y en a qui marchent nu-pieds en Floride? Je ne suis pas sûr, Seigneur, il y en a qui voyagent et qui sont témoins qu’ils sont chaussés, et pas toujours avec les mêmes chaussettes! Si le monde est comme cela, Seigneur, n’est-ce pas parce que c’est toi qui l’as voulu? Comment se fait-il qu’il y ait tant d’abondance, puisque c’est toi qui donnes tant d’abondance? N’est-ce pas toi qui ne me donnes pas le choix? Je suis obligé d’avancer. Seigneur, est-ce que tu es fatigué de m’entendre? Je peux encore t’en dire, Seigneur, pour te convaincre que j’ai raison.

Je me prépare à la Grande Purification de la chair, Seigneur, et j’ai besoin de ma chaleur, j’ai besoin de mes forces, j’ai besoin de comprendre, Seigneur. Seigneur, est-ce que tu me veux là ou tu me veux là? Fais ton choix, Seigneur, moi je ne sais plus où je vais. Tu me parles d’un système solaire, Seigneur, et ça coûte cher, Seigneur! Seigneur, qu’est-ce que je fais avec ça? Est-ce que je vais m’habiller avec ça? Je ne comprends pas ce que tu attends de moi, Seigneur, je vais donc attendre, je vais attendre les événements. Je suis sûre qu’on n'en aura pas de besoin. Et si, Seigneur, je le fais, dans quelle condition vais-je le faire, j’ai mes besoins, Seigneur? J’ai besoin de mon réfrigérateur, j’ai besoin de mon congélateur, de mon toaster, de ma balayeuse, de ma sécheuse, de ma laveuse à vaisselle. Si j’ai besoin d’un système solaire, Seigneur, il va falloir prendre tout le package; il n’est pas question de me priver de quoi que ce soit puisque j’ai la possibilité de tout avoir.

Tu me parles de la puce, Seigneur. Tu es là, tu vas tout multiplier! Je n’ai besoin que d’un petit peu de farine dans le fond de mon pot et je n’ai besoin que d’un petit peu d’huile, Seigneur, c’est tout, le reste c’est toi qui vas le multiplier. J’ai foi en toi, Seigneur! Je vais m’abandonner, Seigneur, je m'abandonne. Tu vois, Seigneur, je m’abandonne! Je fais ce que tu veux que je fasse. Mes refus, je les fais, Seigneur, j’arrive même plus à dormir. C’est sûr, Seigneur, il faut que je continue? Je trouve ça long avant que tu arrives, je n’arrive plus à respirer tant que je répète ces mots! Et pendant ce temps, Seigneur, il y a des révoltes; pendant ce temps il y a du gaspillage; pendant ce temps il y a l’augmentation des loyers, des maisons, de l’essence; pendant ce temps, Seigneur, le monde est en train de souffrir. Je m’abandonne, Seigneur! ♪' Je m’abandonne en toi, Seigneur, je m’abandonne en toi; je m’abandonne en toi, Seigneur, je m’abandonne en toi.' Oh! Seigneur, si tu n’étais pas là, qu’est-ce que je ferais?

En attendant, Seigneur, je m’en vais chez moi. Là, j’ouvre la porte, mais avant je vais contempler mon gazon qui est bien tondu. Oh! Je l’ai pas trop remarqué, juste assez pour la propreté. Là, je regarde ma maison : tout est bien propre. Faudrait bien que j’aille à 'l’affaire' d’une piastre, j’ai besoin de quelque chose, juste pour agrémenter cette petite table-là. Voyons, Seigneur, je ne peux pas me priver dans tout, c’est pas se priver, j’en ai besoin, Seigneur. Là, j’ouvre ma porte de garde-robes et, très fort j’essaie de tasser les cintres pour placer mon linge entre deux. J’ouvre mes portes d’armoires et c’est tout bien rangé prêt au cas où il y arriverait des personnes. J'ai confiance en toi, Seigneur, tu vas multiplier la nourriture, mais en attendant c’est moi qui ai fallu qui multiplie mes assiettes. J’ai confiance en toi, je m’abandonne en toi, Seigneur.

Il en faut des cordes de bois, hein, pour réchauffer cette maison? Je suis prêt(e), Seigneur. Quelle est donc la mesure que toi, Seigneur, tu attends de moi? Parle-moi. Je ne t’entends pas, Seigneur! Je commence à paniquer, Seigneur! Ça y est, je doute : 'si c’était pas vrai, si tout cela n'était pas pour moi. J’ai un certain âge, hein, je vieillis. Ça avance : qu’est-ce qui avance? J’ai entendu la Fille du Oui, puis il me semble qu'elle a encore des choses à nous dire; c’est long, c’est long et c’est long! J’ai des attaques, j’ai des attaques, j’ai des attaques. Je suis découragé, je suis découragé, je suis découragé. Non, non, je vais me remettre là, je vais foncer, foncer, foncer. L’aimant, oh, l’aimant! Je me suis approché, houp, qu’est-ce qui a fait que je me suis reculé? L’esprit de ce monde. L’esprit de ce monde est collé à ma chair, l’esprit de ce monde veut me maintenir dans son pouvoir.'

Hé, elle paranoïe en avant là, elle. On est parmi les enfants de Dieu et il faut vivre avec eux! Si elle pense que je vais renoncer à ce que j’ai. Elle est bien correcte elle, elle l’entend! Mais j’ai oublié que j’avais douté d’elle : elle l’entend puis, à un moment donné, je doute qu’elle entende. Qu’est-ce qui fait que je vis ce doute? L’aveuglement, et cela est causé par l’esprit de ce monde. L’aveuglement nous montre ce qu’il veut nous montrer, ce qu’il veut nous faire comprendre. Lorsque nous pénétrons l’aveuglement, il y a beaucoup d’effervescence qui monte en nous : nous sommes incapables de comprendre qui nous sommes, nous vivons dans ce que nous avons accepté; voilà que je remets ma vie devant moi, voilà que je vis des souffrances et que je ne les comprends pas ces souffrances. Je voudrais avoir cette lumière pour pouvoir saisir ce qu’est cette souffrance. Je me mets moi-même dans une situation de souffrance à cause de mon aveuglement.

Pierre a vécu l’aveuglement. Il a dit à son Seigneur, à son Maître : "Ne va pas à Jérusalem, car ils vont te tuer", et Jésus lui a dit : «Éloigne-toi de moi Satan», et Pierre a continué à être dans son aveuglement. Il ne comprenait pas les paroles qu’il venait de prononcer, tout comme nous ne comprenons pas les paroles que nous prononçons à notre Dieu, à Celui qui nous demande de nous abandonner. Notre Dieu nous demande de nous abandonner pour nos frères et nos sœurs au prix d’être calomniés, d’être jugés, au prix de renoncer à l’esprit de ce monde, et renoncer à l’esprit de ce monde, c’est renoncer à tout. Lorsque nous prononçons les paroles de discussions avec notre Dieu, nous faisons la même chose que Pierre a faite auprès de Jésus.

Croyez-vous que Jésus ne nous dit pas : «Arrière Satan»? Je vous appelle à l’abandon, je vous appelle à mettre vos pas dans mes pas, je vous appelle à renoncer à l’esprit de ce monde, je vous appelle à renoncer à vos mauvaises habitudes qui sont ancrées en vous depuis des siècles, des siècles, des siècles et des siècles. Je vous appelle à l’amour; je vous appelle à vivre en êtres pauvres; je vous appelle à vous donner pour vos frères et vos sœurs; je vous appelle à faire ma Volonté, car vous ne savez pas ce qui vient; je vous appelle à pénétrer le renoncement total de votre ancienne vie pour entrer dans votre vie nouvelle.

Mon monde ne sera pas votre monde, celui que, en ce moment même, vous ne voulez pas quitter. Vous ne voulez pas quitter votre confort, vous ne voulez pas quitter vos habitudes qui sont de vous alimenter, de vous habiller, d’aller vers vos plaisirs qui sont dans votre vie à cause de l’esprit de ce monde. Vous devez renoncer à tout ce que l’esprit de ce monde vous a fait connaître : votre façon de vous habiller qui n’est qu’abus – l’abus est contre vous; votre façon de vous alimenter qui n’est qu’abus, votre façon de vous faire plaisir qui n’est qu’abus; vous ne voulez pas dire : je vous salue Marie, je vous salue Marie, je vous salue Marie, car vous trouvez cela de l’abus; vous êtes habitués à faire pénétrer en vous les paroles redondantes de vos émissions de télévision, de vos annonces qui sont du passé.

Vous ne voyez donc pas que vous vivez vos conséquences? Vos maladies ne sont que conséquences, vos douleurs ne sont que conséquences, vos peurs ne sont que conséquences, vos manques de renoncement ne sont que conséquences. Buvez une eau sans saveur, vous allez toujours retourner vers une eau sans saveur. Vous êtes tellement habitués à vivre dans l’esprit de ce monde que vous, les choisis d’entre les choisis, vous ne voulez pas renoncer à l’esprit de ce monde. L’Esprit de Dieu est sur vous, il veut vous amener vers la vie éternelle. L’Esprit de Dieu est sur vous, il veut vous donner le bonheur, la joie de vous donner pour ceux qui ont faim, qui ont froid. L’Esprit de Dieu vous demande de vous donner. L’Esprit de Dieu, il n’y en a pas deux, il n’y a qu’un seul Esprit et c’est l’Esprit de l’amour, c’est se donner pour ceux qu’on aime. Arrêtons d’aller vers les magasins pour encourager l’esprit de ce monde qui maintient les prix. Vous direz : 'Nous sommes si peu nombreux!' Mais un tout petit peu change le monde.

Il a fallu notre Dieu, un homme qui est venu parmi nous qui s’appelait Jésus, le Fils de Dieu, Dieu lui-même. Il a changé ce monde. Il a pris sur lui qui nous sommes. Nous tenons tellement à nos temples vides. Dieu n’a-t-il pas dit : «En trois jours je détruirai ce temple et je le remonterai de ses ruines»? C’est de notre temple qu’il parlait, c’est de ce qu’il a accepté qu’il parlait de prendre qui nous sommes. Dieu a pris qui nous sommes et il s’en est vêtu. Il a connu tout de nous : pensées, regards, actions, paroles, sentiments, et il a tout pris et il s’en est revêtu, et c’est devenu son Temple et il nous a montré ce que nous on était.

Il nous a montré que nous étions égoïstes, menteurs, violeurs, coléreux, et il nous a montré que nous étions le oui au Père : 'Ta Volonté, pas ma Volonté'. Il s’est laissé fouetter, il s’est laissé bafouer parce qu’il savait, Jésus, qu’on était pour nous fouetter, il savait qu’on était pour nous bafouer, il le savait, et il nous a montré qui nous étions. Allons-nous demeurer dans ce temple qui n’a pas voulu croire, comprendre et voir ou ce Temple qui s’est donné à Dieu le Père? Nous avons ce choix.

Aujourd’hui, Dieu nous donne ce choix : nous comprenons, par la puissance du Saint-Esprit, cette essence d’amour qui est dévoilée à chacun de nous ou nous allons demeurer encore aveugles. Nous allons trouver toutes les excuses pour nous excuser, et Dieu va nous supporter encore. Comment va-t-il faire cela? Il va prendre un enfant qui accepte et il va le revêtir de sa Chair, et il va devenir un don d’amour pour nous. Et il va le faire, notre Seigneur, jusqu’au bout, parce qu’il nous aime, parce qu’il a tout accompli. C’est à nous de savoir. Est-ce qu’on veut vivre comme Dieu nous le demande ou nous voulons vivre comme l’esprit de ce monde a voulu qu’on soit?