Rencontre d’amour avec l’agir de Dieu à Plantagenet, Ontario,

par son instrument, la Fille du Oui à Jésus

 

2010-05-28 – Soir   Partie 1

 

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Laurent, est-ce que tu viens jouer? Le Seigneur dit : «S’il ne vient pas, je vais chanter». J’ai dit : "Seigneur!"  Viens jouer…!!

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La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Merci Laurent, merci Marie-Ève.

Si, en chacun de nous, il y a un volcan qui veut s’allumer, alors laissons-le s’allumer. Lui ne mettra pas un court-circuit dans notre vie. Nous partirons et nous nous envolerons là où il veut qu’on aille, là où il y a l’amour. On n’arrêtera jamais notre Seigneur de nous parler d’amour. On n’a pas compris l’amour de Dieu encore. Va-t-on le comprendre? On a beaucoup à apprendre encore, beaucoup.

Au moment de la messe, à la consécration, lorsque, l’abbé Gosselin, vous avez levé le calice, là Jésus a dit : «Regarde mon Sang, mon Sang déborde» et j’ai vu du Sang qui débordait du calice. Après il s’est tu, je n’ai plus rien entendu. Mais à la communion, à la communion, là il a dit : «M’aimes-tu»? Je lui ai dit : "Oui, Jésus". Il m’a encore dit : «M’aimes-tu»? Et je lui ai dit : "Je t’aime avec ton amour". Et après, il a encore dit, mais il a insisté : «M’aimes-tu?» Alors, je lui ai dit : "Je t’aime avec tous les cœurs dans mon cœur". Alors, il a dit : «Laisse déborder cet amour, moi je laisse déborder mon Sang. Quand allez-vous laisser déborder votre cœur de 'je t'aime'? Ce 'je t'aime' c’est le mien, ce n’est pas le vôtre. Parce que vous avez quitté mon Père, vous ne pouvez pas lui dire 'je t'aime', moi je le peux. C’est moi qui prends le 'je t'aime' et je le prononce pour vous. Alors, prononce ce 'je t'aime', prononce-le, et prononce-le et prononce-le. Maintenant, tu comprends pourquoi, lorsque je te parle, je ne cesse de te dire 'je t'aime'; quelquefois, tu trouves que je répète souvent le mot 'je t'aime', eh bien, c’est le 'je t'aime' prononcé à mon Père.»

Et là, j’ai compris, j’ai compris pourquoi le Seigneur, à l’intérieur de moi, à la journée, j’entends 'je t'aime'. Quelquefois, je dis : "Seigneur, tu dis souvent 'je t'aime'," puis je dis aux autres, bien, il n’arrête pas de dire des 'je t'aime'. Alors j’ai compris ce soir, seulement que ce soir, que le 'je t'aime' c’est celui du Fils à son Père. Et ce n'est pas…, nous on dit les 'je t'aime', mais à cause de ce que nous sommes, nous ne sommes pas capables de prononcer un 'je t'aime' que Dieu le Père attend de nous, alors c’est Jésus qui le prononce pour nous. Lorsqu’il a demandé à Pierre : «M’aimes-tu?», eh bien, c’était Jésus qui disait le 'je t'aime'. Voilà pourquoi c’est Jésus l’Église. Nous sommes l’Église, nous sommes le 'je t'aime', et c’est le 'je t'aime' de Jésus pour son Père.

On est bien petit lorsque nous entendons ces paroles, mais quelle grâce, quelle grâce lorsque cela vient du Créateur. C’est vrai qu’on n’est pas dignes d’entendre ces paroles qui sortent de nous, qui se font entendre à l’extérieur de nous par la puissance du Saint-Esprit, mais il nous aime! Lorsqu’il prononce le 'je t'aime', bien, il prononce notre vie à son Père. C’est nous ça ce 'je t'aime', alors il prend qui nous sommes et il le met devant son Père. Dieu le Père, Dieu le Fils, Dieu le Saint-Esprit, c’est 'je t'aime', c’est l’amour. Ils boivent l’amour, ils mangent l’amour, ils regardent l’amour, ils respirent l’amour, ils écoutent l’amour, ils font l’amour et ils ressentent l’amour, c’est Dieu Amour.

Dieu est Dieu, Dieu la Trinité. Nous, nous sommes créés et nous sommes les 'je t'aime'. Nous sommes les 'je t'aime' qu’ils ont voulu regarder, qu’ils ont voulu écouter, qu’ils ont voulu faire respirer. Les 'je t'aime' qui sont en action et les 'je t'aime' qui ne cessent de s’alimenter : l’amour. C’est eux qui nous font pénétrer en la Trinité. Nous sommes les 'je t'aime' qui se donnent continuellement aux uns et aux autres pour toujours être présentés à la Trinité. Comment pouvons-nous être ce mouvement en la Trinité, tant que nous, nous ne nous aimons pas comme la Trinité s’aime? Dieu ne nous veut pas en dehors de sa Trinité, mais nous, nous sommes en dehors de la Trinité parce que nous ne nous conduisons pas comme étant un tri.

Comment pouvoir être un tri, comment pouvoir être ce mouvement d’amour? C’est se regarder, c’est se dire et c’est s’accomplir. Lorsqu’on se regarde, on reconnaît que Dieu a fait des 'je t'aime' et on ne peut pas être 'je t'aime' sans se le dire; alors ce qu’on dit, on doit l’être. Voilà ce qu’est être un tri. Mais tant que nous nous ignorons, tant qu’on se comporte comme on se comporte sur la terre, eh bien, Jésus va faire couler son Sang. Il va laisser déborder son Sang de cette coupe pour que nous puissions nous regarder tels nous sommes : des pécheurs, des pécheresses qui ne savent pas aimer. Oui, nous sommes des pécheurs, nous sommes des pécheresses, mais nous sommes capables d’aimer comme Marie-Madeleine elle a aimé.

Nous devons être ce que Dieu veut qu’on soit. Il vient nous montrer, il vient nous parler, il vient nous guider. Il est vrai que le figuier, eh bien, a vécu sa conséquence : il n’a pas porté des fruits, alors il a séché. Alors, nous, nous devons être cet arbre qui porte des fruits si nous ne voulons pas vivre cette conséquence. Ne pensez pas à l’enfer, pensons à ce que nous faisons quotidiennement.    Que fait-on durant une journée? On parle inutilement, on ne porte pas des fruits; on regarde et ce que l’on regarde, on critique, alors on ne donne aucun fruit; lorsqu’on écoute, on écoute ce qui est incapable de nous apporter des fruits d’amour, ça vient frapper mon tympan et ce qui vient frapper mon tympan est incapable de produire de bons sons, alors ça ne nous apporte rien.

Et quoi dire de nos paroles? Elles doivent porter des fruits. Si les paroles tournent en rond et si ces paroles ne vont pas directement au cœur même de l’amour, il aurait mieux valu qu’on se la ferme, parce que ce que l’on dit nous revient toujours. Eh bien, si cela ne porte pas de fruits, ça nous revient, et là, ce qu’on récolte, ce sont des actions qui ne donnent rien. Eh bien, si les actions qu’on porte ne donnent rien, ne donnent pas l’amour à notre prochain, ne nous donnent pas de l’amour, ne nous apprend rien pour ce que nous devons faire le lendemain, eh bien, il vaut mieux nous oublier, ne pas penser aux actions qu’on a faites et que ces actions n’ont pas produit de bons résultats, parce que si l’on voyait notre cœur, on y verrait de la sécheresse.

Que peut-on planter dans une terre aride? Rien, parce que ça ne pousse pas. On entend un souffle, un vent, c’est sec, c’est vide, ça va nulle part, et comme ça va nulle part, ça tourne, ça tourne, et ça tourne et ça tourne : on produit des petits tourbillons. Eh bien, c’est notre quotidien. Le lendemain devient quelque chose d’inutile parce qu’on va reproduire exactement ce qu’on a fait la journée précédente. C’est une vie sans amour. Ce que Dieu veut nous apporter dans notre vie, c’est quelque chose qui va nous rester. Il nous a donné ces grâces, c’est un héritage qui nous vient du Ciel. Si nous ne sommes pas capables de vivre en êtres vrais, eh bien, cet héritage ne produira pas un héritage; nous n’aurons rien à donner à ceux qui vont nous suivre. Ce sont nos conséquences. Tout sera ce que nous sommes, absolument tout. Il faut prendre conscience qu’hier, aujourd’hui et demain, c’est ce que nous sommes.

Alors, Jésus nous dit : «Donne-moi ta vie et je te montrerai ta vie. Donne-moi ce que tu n’es pas capable de regarder et je vais te montrer que ce que tu es est mieux que ce que tu penses. N'aie pas peur pour demain, car ton demain, moi je l’ai vécu. Je vais t’amener à découvrir ce que toi tu n’as pas réussi encore à faire malgré tous les enseignements que moi je t’ai apportés. Reconnaissance tu devras avoir pour moi, parce que ce que je te montre aujourd’hui va faire de toi un être vrai, un être pur, un être saint. Rien n’arrêtera ce qui est commencé, car moi je t’ai pris sur le bord du ravin, là où tu t’en allais, et je t’ai arrêté pour que tu puisses comprendre que ce n’était pas le bon chemin. Je t’ai amené vers mes verts pâturages et je t’ai donné à manger; je t’ai engraissé, toi qui étais si maigre; je t’ai abreuvé, toi qui étais assoiffé.

«Aujourd’hui, je t’habille, je t’habille de mes vertus, je t’habille de mes atouts d’amour, et je te montre que ce que tu vaux aujourd’hui est ce que tu ignorais hier. Alors, continue à être ce que je veux que tu sois : un être qui veut apprendre pour demain, demain et demain, car hier c’était mon présent, aujourd’hui c’est mon présent et demain sera mon présent. Toi, tu n’étais pas là hier et je t’ai amené à aujourd’hui, afin que tu puisses avancer avec moi. Alors, ne me devance pas, car demain serait peut-être ton avenir sans moi. Le 'je t'aime' est à moi. Il m’appartient et je te l’ai montré, je te l’ai donné pour que tu puisses apprendre. Un jour, tu le pénètreras avec tout ton cœur, et tout ton cœur c'est tous les 'je t'aime'».

C’est ça que Dieu veut pour nous : un amour inconditionnel. On n’arrêtera jamais d’apprendre ce qu’est aimer inconditionnellement. N’ayons pas peur de la chaleur ni du froid, Dieu saura bien, lui, mettre en nous la bonne température. C’est lui le Maître, c’est lui le Créateur, c’est lui le temps, alors ne laissons pas monter notre température. Quand est-ce que ça s’en vient les refuges? Je vais-tu aller dévaliser les magasins pour acheter toute ma nourriture? Est-ce que je laisse ma maison pour en acheter une autre, là où il y aura peut-être un refuge? Eh bien, si on n’arrête pas de se poser ces questions-là, la température va monter, va monter et va monter, et lorsqu’il y aura une grosse tempête de neige, là on gèlera, et là on déboulera : 'J’ai acheté ça pour rien, parce qu'il n'y a rien qui se passe; j’ai quitté ma maison et je m’en suis venue ici, alors que j’avais des bons amis là-bas.'

Ayons la tête au Paradis et le cœur sur la terre; ainsi, je pourrai marcher sur la terre, mais en ayant toujours l’Esprit de Dieu. C’est l’Esprit de Dieu qui doit m’ouvrir à tout ce que je dois être : passé, présent, futur. Le passé : à toi Dieu; le présent : à toi Dieu; le futur : à toi Dieu; moi, en dedans : mon refuge, ma vie, mon quotidien, mon présent, mon 'je t'aime'. Eh bien, mon 'je t'aime', c’est aimer Dieu, moi-même et mon prochain. Et là, lorsque Jésus nous demandera : «Est-ce que tu m’aimes?», eh bien, nous pourrons dire : "Je t’aime, Seigneur. Avec ce que tu m’as montré, voici mon amour. Regarde mon passé, regarde mon présent et regarde mon futur. Mon amour est assez grand, Seigneur, qu’à travers toutes mes tempêtes, j’ai continué à t’aimer.

Je m’aime, Seigneur, et c’est avec l’amour que j’ai pour moi que je peux te dire 'je t'aime'. Je peux regarder mon passé, tous mes péchés pardonnés et acceptés. Oui, j’accepte ton pardon; oui, j’accepte de vivre mon absolution. Et j’ai été à la confesse, j’ai confessé mes péchés, j’ai reçu l’absolution, j’ai fait ma pénitence, mais je sais, je sais que tu m’aimes et je sais que je peux me regarder dans le miroir, je peux entendre mes paroles. Oui, je peux croire que jadis j’ai été une pécheresse; oui je crois que je suis encore une pécheresse; oui je crois encore que demain je serai une pécheresse, mais à travers ton pardon, à travers tout ce que tu fais pour moi, eh bien, j’apprends à m’aimer."

Ce n’est pas facile de s’aimer. C’est quelque chose qui nous amène à nous regarder et à chaque fois que je regarde mon prochain, je me remets en question. Lorsque j’ai une pensée pour mon prochain, eh bien, cette pensée-là, je l’ai pour moi. Un seul regard que je porte sur mon prochain, c’est sur moi que je le porte. Mon amour se reflète sur ceux que je regarde; il est extérieur mon amour et il est intérieur. Seulement que le fait de regarder une personne qui porte un tel pantalon, une telle jupe, une telle robe, une bague, voilà que je me regarde, parce que tout ce que je me suis donné par amour, eh bien, je le reconnais, je le vis et je l’accepte. Voilà des 'je t'aime'.

Est-ce que nous sommes capables de dire, à chaque fois que nous voyons, que nous entendons, que nous regardons, que nous disons, que nous voyons quelqu’un faire une action et émettre des sentiments, dire : 'Aïe, c’est mon 'je t'aime' qui est en avant, là? Là, je viens d’entendre blasphémer : "Je t'aime, Jésus. Parce que tu m’aimes, je t’aime". Ne disons pas cela sans aller dans le cœur de la personne qui vient de blasphémer; entrons dans son cœur et c’est dans son cœur à cette personne que je dis : "Je t’aime, Jésus". J’accepte d’être cette personne, j’accepte de vivre en cette personne et de dire à Jésus : "Je t'aime".

Il est facile d’aller à la confesse et de dire : "Mon Dieu, je me présente devant toi. Et devant ton prêtre, ton choisi, je viens te demander pardon d’avoir blasphémé." Oui, j’en ressors avec ma pénitence et je la fais ma pénitence, mais elle devient vraie la pénitence lorsqu'elle est absolue. Eh bien, Seigneur, est-ce que tu viens nous dire que notre pénitence n'est pas absolue? Si on regardait toutes les personnes qui ont blasphémé, et si l’on voyait tous les instants que nous avons vécu en elles, si l’on voyait la personne qui blasphème, nous, en elle, étant ce qu’elle est, est-ce qu’on pourrait dire 'je m’aime', je m’aime à travers ce que je suis? Oui, je vais l’aimer malgré qu’elle blasphème; oui j’aime la chair que je porte, car la chair que je porte est la chair que je suis. Il n’y a qu’une seule chair, il n’y en a pas deux. J’ai accepté d’être un 'je t'aime' et je veux être un 'je t'aime'.

Si je regarde cette personne et que je dis : elle blasphème, alors je me mets donc au côté de cette personne, je ne pénètre pas sa chair; donc, je ne veux pas pénétrer ma chair. Nous sommes un. Je ne porte pas son péché, mais je porte son 'je t'aime', et je suis un 'je t'aime' et je dois à apprendre à aimer inconditionnellement. Je dois être un tout pour Dieu. Je ne dois pas m’amputer, je dois tout accepter. M’aimer, c’est pénétrer la chair de tous mes frères et de mes sœurs et de dire : 'J’aime tous mes frères et mes sœurs' et je ne baisse pas la tête : je regarde la Croix, je regarde le Sang de Jésus qui est un 'je t'aime'.

Voyez-vous, Dieu, ce soir, c’est ce qu’il veut nous faire vivre et comprendre. Lui, il n’a pas aimé le péché, il a aimé le pécheur, et il nous demande la même chose. Nous ne passerons pas la Grande Purification de la chair en ignorant qui nous sommes. Il veut que nous soyons un amour parfait. Dieu le Père, Dieu le Fils, Dieu le Saint-Esprit s’aiment et ils nous aiment. Dieu le Père a envoyé son Fils bien-aimé, alors Dieu le Père aime son Fils inconditionnellement. Alors, nous, c’est ainsi que nous devons nous aimer : nous devons nous aimer inconditionnellement. Nous ne devons pas avoir peur des uns et des autres, nous ne devons pas avoir peur des regards, des écoutes, des paroles, des pensées, des actions et des sentiments de nos frères et de nos sœurs.

Nous devons aimer comme Dieu aime et nous n’y arriverons que si nous comprenons ce qu’est un 'je t'aime'. Nous devons pénétrer ce 'je t'aime'. Nous devons consentir à y goûter, le dire, le goûter, le vivre, l’expérimenter. Comment pouvons-nous expérimenter un 'je t'aime' inconditionnel si nous ne pénétrons pas les enfants de Dieu? Nous devons les aimer tels qu’ils sont comme Jésus nous aime tels que nous sommes. Arrêtons de sursauter lorsqu’on entend un blasphème, mais pénétrons, pénétrons notre frère où notre sœur et allons dire un 'je t'aime' : 'Je t'aime en ma chair, je t'aime en toi; ce que tu es, c’est moi qui le suis. J’accepte ce que toi tu es afin que tu puisses goûter à ce 'je t'aime'.' Si nous regardons une personne blasphémer le Nom de Dieu et que nous, nous nous mettons au côté et sursautons, nous ne donnons pas un témoignage d’amour.

Nous voulons que Jésus témoigne de nous à son Père, eh bien, nous devons témoigner pour notre frère, pour notre sœur, pour que lui ou elle témoigne de nous. Parce que n’oublions pas que nous allons voir ce que nous avons fait et ce que nous n’avons pas fait. Alors, si nous voulons que notre frère où notre sœur témoigne pour nous, alors disons des 'je t'aime' en notre chair, sans condition, parce que sa chair est ma chair. Voilà ce que Dieu veut nous faire comprendre. Qui ce soir peut dire 'je m’aime'? Alors, si nous disons : 'Oui, je peux dire je m’aime devant Dieu', eh bien, il faut s’aimer partout en tous nos frères et nos sœurs dans n’importe quelle situation.

Ce n’est pas facile de penser ainsi, mais avec l’aide de Dieu, nous voulons atteindre le 'je t'aime'. Eh bien, nous voulons atteindre la perfection; eh bien, cela n’en tient qu’à Dieu. On a consenti à lui donner notre oui, eh bien, lui, il prend toute la place. On n’a pas reculé ce soir. On est prêts encore à avancer? À n’importe quel prix? Eh bien, il nous a trouvés, lui, sur le bord du ravin! Il nous a fait tourner pour qu’on puisse prendre un autre chemin, et c’est le sien. Et c’est un chemin qui n’est pas facile.

Là, on est bien assis, c’est confortable, on est entre amis, on a tous la même pensée. Vous êtes tous là à dire : 'Oui, je suis consentant'. Maintenant, qu’un autre se trouve au Stade olympique à Montréal, un autre dans un forum, un autre dans un centre d’achat, et que chacun ait sa situation parmi des milliers de personnes qui, eux autres, ne hochent pas la tête, là, il va falloir en dire des 'je t'aime'! Ça, on va pouvoir le dire, mais allons-nous pouvoir le dire au bon moment? Ah, mais le Saint-Esprit va être là! Et le Ciel nous a appris : "Je te donne causes, choix et conséquences. Je refuse. Merci Jésus de l’envoyer au pied de la Croix, de guérir nos mouvements de vie malades. Merci Marie de me donner des grâces." Là : "Divine Volonté, purifie ma pensée et arrache le mal". Là, ce seront des moments où cela portera des fruits.

Oui, on donne causes, choix et conséquences, ça, ça va; refuser, ça bouge un peu même si ça nous tient bien réveillés, mais quand on utilise ça : "Arrache le mal et purifie ma pensée de ton feu d’amour", eh bien, là, ce sera le moment. On peut dire 'les moments', parce qu’il y en aura beaucoup, on entend blasphémer à tous les coins de rue. Combien de fois nous allons réaliser que nous avons manqué envers le 'je t'aime'? N’oubliez pas que cela se fait en la Divine Volonté. Alors que cela arrive quelques minutes après, bien, entrez dans la Divine Volonté et allons chercher tout ce qui a été dans le passé afin de le ramener au présent.

C’est le moment de la purification où les pensées devront être lumière, être pour nous des mouvements où nous devrons nous regarder; là, nous réaliserons ce que nous, nous avons été devant des situations qui nous ont fait souffrir. Il y en aura beaucoup. Combien de fois nous nous sommes aperçus qu’un tel mentait? Eh bien, on devra pénétrer notre chair, qui est sa chair, et aimer, aimer inconditionnellement, ne plus avoir aucun doute sur notre amour pour Dieu. On apprendra à s’aimer et cet amour pour nous-mêmes deviendra tellement sincère, vrai! Il n’aura aucune limite. Plus nous allons faire cela et plus notre amour deviendra un amour fort. Il n’y aura que de la lumière dans notre vie et lorsqu’il y a de la lumière dans notre vie, il n’y a plus de peur; là, nous goûtons à la liberté.

Souvenons-nous de ce que notre Jésus nous a dit lors de ses enseignements : que la liberté, c’est la Croix. Eh bien, aimons la Croix, pénétrons la Croix, embrassons la Croix. C’est un 'je t'aime' et notre chair, c’est la Croix. Il n’y a qu’une seule Croix. C’est sur cette Croix que Jésus s’est laissé clouer. Il a consenti, notre Dieu, à nous montrer le 'je t'aime', à laisser couler son Précieux Sang, et son Précieux Sang c’était : «Je t’aime, je t’aime, je t’aime» à l’infini. C’est notre 'je t'aime'. Et là, nous ne serons plus jamais, jamais, jamais fatigués d’entendre des 'je t'aime'. On pourra l’entendre et le comprendre et le vivre. On vivra un amour inconditionnel. Ça, c’est pour tous les enfants de Dieu, c’est pour les tout petits jusqu'aux plus vieux des plus vieux.

Ce n’est pas difficile un 'je t'aime'. Marie-Ève peut le comprendre et toutes les personnes peuvent le comprendre, le vivre. Si le Seigneur nous parle ainsi, c’est qu’il sait que nous sommes prêts à vivre cela. Voyez-vous, lorsqu’il nous a dit : «Il n’y a qu’un ennemi et c’est Satan», il n’y a pas d’enfants de Dieu qui soient notre ennemi. Les enfants de Dieu sont ce que nous sommes et ce qu'eux sont, c’est ce que nous, nous voulons être : des 'je t'aime'. Et si nous voulons être des 'je t'aime', parce qu'eux veulent qu’on le soit pour eux, bien, nous aussi on le veut pour eux. C’est plus facile de passer de cette façon : eux avant nous et après, nous; ainsi, nous trouverons le chemin plus facile, c’est eux qui vont l’aplanir. Soyons ce que le Seigneur veut que nous soyons : un 'je t'aime' d’amour.

Alors on va se lever pour une chanson. Ça fait longtemps qu’on est assis, hein, Laurent?

♪♪♪    Aimez-vous