Rencontre d’amour avec l’agir de Dieu à Plantagenet, Ontario,

par son instrument, la Fille du Oui à Jésus

 

2010-12-11 - P.M.  

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Nous sommes ensemble dans un pays où rien ne nous manque; nous sommes ensemble dans un pays où tout nous semble être vrai; nous sommes ensemble dans un pays où la richesse abonde; nous sommes ensemble dans un pays où nous devons regarder les autres pays.

Bientôt, cela va faire un an qu’Haïti a vécu un séisme, et ce séisme a fait place à d’autres séismes. Nous savons que là-bas le choléra s’est installé. Vous savez que nous envoyons encore de l’argent à Haïti et c’est pour des enfants. Nous aidons une personne; elle se nomme Sophie Germain et elle est de la Rive-Sud de Montréal.

Au tout début, le Seigneur m’a dit : «Tu aideras les enfants d’Haïti avec mon œuvre et eux prieront pour le Québec, cette province qui a perdu la foi.» Et je ne savais pas comment m’y prendre. Alors, nous avons commencé à envoyer de l’argent. Guy Harvey a commencé à envoyer des chèques à un prêtre; quelque temps plus tard, il est revenu au Canada. Lorsque nous avons voulu continuer, on s’est adressé à Terre sans Frontières, parce que Terre sans Frontières, c’est un organisme qui est près de chez moi. Ce sont les Frères de l’Institution Chrétienne qui aident, par l’intermédiaire de Terre sans Frontières, à des pays comme l’Afrique, plusieurs pays dans le monde.

Il y a une ville pas loin de chez moi, ça s’appelle Candiac. Et j’ai rencontré une personne dont sa fille demeurait à Haïti. Elle a marié un Haïtien. Ils ont commencé à bâtir une école, très pauvre, petit peu par petit peu. Parce que lorsque j’ai été à Terre sans Frontières à Laprairie, j’ai dit : "L’argent doit servir pour les enfants". Et Jésus avait demandé ça. Voilà pourquoi cela a été vers cette petite école. Ils prennent soin des petits enfants. Pour les attirer pour qu’ils viennent à l’école, ils leur donnent à manger, sinon, ils ne viendraient pas à l’école; alors, on leur donne à manger, on les habille, on leur donne une éducation scolaire.

C’est quelque temps plus tard qu’il y eut, cet hiver, au début janvier, ce séisme. Alors, elle nous donne souvent des nouvelles et les dernières que nous avons reçues, elle dit : "Nous n’avons pas de communication par la radio, nous n’avons aucune communication. On ne sait pas ce qui se passe en Haïti; les nouvelles que nous avons se passent par bouche à oreille". Au début, lorsqu’ils nous ont parlé du choléra, c’était seulement comme un avertissement; maintenant, nous savons que cela est répandu. Et ce n’est seulement que par bouche à oreille qu’ils peuvent savoir comment se protéger contre le choléra, pas par des organismes spécialisés, ça se fait par bouche à oreille, c’est tout. Elle dit : "Nous sommes délaissés, on se sent si seuls : les déchets". Elle dit : "Il n'y a rien qui vient nous aider".

Elle nous remercie pour l’argent que nous lui avons envoyé. Les enfants continuent à être ensemble, ils peuvent s’entraider ensemble. La seule communication que nous pouvons avoir, c’est par le moyen qu’ils ont : l’Internet. Les organismes pour les aider ne les aident pas. Elle dit : "Nous savons que nous ne recevrons pas d’aide d’eux". Elle nous demande des prières et elle nous remercie.

Il y eut des groupes de jeunes qui ont appris comment cultiver des arbres fruitiers et eux, ils ont une terre; ils ont donné une partie à ces jeunes-là pour qu’ils puissent travailler sur ce qu’ils ont appris. C’est leur espoir. Combien de fois j’ai pu lire qu’il y avait des ouragans. Elle a dit dernièrement : "Nous venons de vivre un ouragan très violent". Et ils préparent la terre, ils la travaillent, la sèment et tout part par un ouragan. Voilà les dernières nouvelles d’Haïti et cela, je l’ai su que cette semaine.

Lorsqu'on a commencé à aider Haïti, on le faisait avec des petits cubes. Vous souvenez-vous les cubes, les bénédicités? Maintenant, le Seigneur a donné une petite – et cela vient de lui, là – une petite façon de continuer par des petits cubes. C’est un chandelier – ce n'est pas un chandelier, mais c'est pour mettre une petite chandelle, là, à l’intérieur – Au début, on avait donné quelques modèles : il y avait des fleurs, des petites choses, et le Seigneur a dit : «Je ne veux pas de l’esprit de ce monde.» Il a attiré notre attention sur la croix. Il n'y a pas de profit que nous gardons pour nous, nous envoyons cela pour Haïti. Et le Seigneur a dit : «Je ne veux pas que vous oubliiez mes petits enfants de la Colombie.»

Nicole, elle a reçu la visite de Jorge de la Colombie. Elle est plus en mesure que moi de vous donner quelques nouvelles de la Colombie.

Nicole : Jorge est un homme qu’on a rencontré quand on était en Colombie et qui a pris la place d’Isabelle. Vous vous souvenez peut-être d'Isabelle qui était venue ici, celle qui a traduit pour le Seigneur là-bas. C’est lui qui a remplacé Isabelle quand elle est revenue au Canada, et qui maintenant continue à faire connaître l’œuvre du Seigneur par la Fille du Oui à Jésus.

Son numéro de téléphone est sur le site et les gens qui veulent les livres, qui veulent les CD, les DVD, communiquent avec lui. Il voulait rencontrer Willy Crain, quelqu’un qui reste en Colombie. Un nom comme Willy Crain, c’est spécial, n:'est-ce pas? C’est que ses grands-parents ont quitté le Canada pour aller s’établir en Colombie. C’est pour ça qu’on retrouve quelqu’un qui s’appelle Willy Crain qui vit là-bas. Et c’est lui et son épouse qui s’occupent des petits orphelins, c’est-à-dire, qui sont en charge du comité d’administration de l’orphelinat. Ça fait quelquefois qu’on leur envoie de l’argent et chaque fois qu’on envoie de l’argent, ils disent toujours : 'Ça tombe pile'.

Cet argent, on ne l’accumule pas; on le reçoit, et avec ce qu’on réussit à amasser par la vente des CD, des DVD qu’on vend à huit dollars plutôt qu’à quatre dollars, le profit va pour aider les petits enfants qui sont pris en charge par cette maison. Ce sont tous des bénévoles, sauf pour celles qu’on appelle les tantes; il y a trois tantes qui demeurent à temps plein avec les enfants.

Est-ce qu’il y en a qui ont déjà entendu parler de cette œuvre, l’œuvre de Santa Cruz, la Fondation Santa Cruz? Bien, on pourra peut-être en parler à la pause, je pourrai vous en parler si vous voulez. On a justement des DVD ici en arrière. Si vous voulez faire un don, peut-être offrir ces DVD à Noël, c’est une très belle expérience.

Le Seigneur, ce qu’il avait fait, il avait réuni tous ces petits enfants par groupes d’âge. Les premiers qu’il a réunis, c’était deux ans et demi à sept ans. Il leur a parlé de ce qu’ils vivaient; ce sont tous des enfants victimes de violence, de toutes sortes de formes de violence. Il leur a parlé du pardon, il leur a parlé de donner causes, choix et conséquences. C’était de toute beauté. Ensuite, il a pris ceux de huit à douze ans, ensuite les grands adolescents et, finalement, le quatrième rassemblement, c’étaient les adultes qui s’occupaient des enfants.

C’est ça que vous allez voir sur le DVD. Pour toute personne qui connaît quelqu’un qui a vécu une forme d’abus sexuel, et on sait qu'il y en a beaucoup au Canada aussi, on peut recevoir beaucoup de guérisons en écoutant les DVD. Il y en a en arrière, Yolande va vous montrer.

Q : C'est en français?

Nicole : Oui, en français, avec traduction en espagnol.

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Cet après-midi, nous aurons la messe à quatre heures. Alors, dans la foi, dans l’abandon, dans notre cœur, laissons toute la place à notre Seigneur. Tout ce que nous avons à apprendre, nous devons l’apprendre abandonnés entre les mains de Marie pour le Fils.

Si le Seigneur vient nous dire que nous avons besoin d’abandon, c’est que nous avons parfois fait notre volonté humaine. Il est grand et large ce 'parfois'. Nous le prenons souvent au quotidien, nous se l’approprions et nous formons nos pensées avec ce que nous sommes. Nous ne voulons plus faire notre volonté humaine, mais nous ne sommes pas capables de nous passer de notre volonté humaine, car elle est en nous et elle fait partie de nous. L’esprit de ce monde la conserve en nous, et parce que nous laissons de la place à l’esprit de ce monde, l’esprit de ce monde fait ce qu’il veut.

Allez voir le pharmacien, vous allez vite entrer dans l’esprit de ce monde. Vous allez voir, il vous dira : 'Vous avez besoin de ci, vous avez besoin de ça' et, instantanément, vous allez penser qu’il a raison. Votre confiance s’est développée avec les années, non pour la Volonté de Dieu, mais pour la volonté des hommes. On veut conserver notre vie en santé, alors on fait confiance en ceux qui ont étudié pour conserver notre santé.

Dieu a fait écrire son instrument et il a dit : «Un jour les hommes feront confiance à la pharmacie, et celle-ci les nourrira selon son besoin d’argent. Les hôpitaux abonderont et ceux qui auront droit à des soins seront sur une liste d’attente; ils iront sur leurs machines et ils sortiront des numéros; n’apparaîtra pas notre nom, mais le nom de la maladie.» Tout se fera comme Dieu nous l’a dit et nous vivons cela. Et le Seigneur a parlé, a parlé des études de nos enfants; le Seigneur a parlé de la température; le Seigneur a parlé de nos récoltes, de nos terres. Nous vivons ce que le Ciel nous avait fait connaître.

Ce que le Seigneur fait, il le fait avec amour. C’est pour nous préparer qu’il nous a révélé ces choses, pas pour nourrir notre curiosité. Lorsque le Seigneur nous parle, il nous parle par amour, il veut que nous soyons à son écoute. Nous avons à apprendre à lui faire confiance. Si nous manquons de confiance envers notre Dieu, nous ne serons pas prêts pour ce qu’il nous annonce : nous allons vivre le premier jugement sur la terre.

Nous savons tous que notre Dieu est venu, est venu parmi nous et il est reparti vers son Père. Notre Rédempteur, notre Sauveur, il a accompli les Écritures. Et il est dit : «Je reviendrai parler en les cœurs et ils sauront que je suis leur seul Dieu, ils seront devant la Lumière. Les cœurs de pierre se changeront en cœurs de chair.» Jésus, il est venu et il est parti vers son Père. Mais il est dit : «Je reviendrai parler en les cœurs.» Est-ce que notre Dieu ne vient pas parler en les cœurs? Est-ce que notre Dieu ne nous prépare-t-il pas à le voir en nous? Il est avec nous et il se montrera à nous. Cette venue doit s’accomplir.

Lorsque nous verrons la Lumière, lorsque nous saurons que nous sommes devant la Lumière, là nous devrons prendre une décision. Est-ce que nous voulons croire qu’il est notre seul Dieu, qu’il n’y a pas d’autre Dieu que lui, que nous lui devons tout, que nous devons n’avoir confiance qu’en lui, qu’il faut renoncer aux idoles par amour pour lui? Regardons, est-ce que notre Dieu ne nous a-t-il pas parlé de renoncer à nos idoles? Cela veut dire que nous sommes entourés d’idoles. Si notre Dieu était venu, est-ce que nous serions encore dans cette incertitude? Car il est incertain, pour ceux qui croient, qu’il y a des dieux, que Jésus est le seul Dieu.

Nous sommes épris de tout ce qui est matériel : pouvoir de guérison, pouvoir d’avenir, pouvoir de savoir. Tout cela n’est qu’idolâtrie. Lorsque nous savons qu’il n’y a que Dieu, qu’il n’y en a pas d’autres, nous n’avons plus besoin de cette idolâtrie. Nous sommes entourés de cette idolâtrie, donc nous ne pouvons pas proclamer haut et fort que nous croyons en un seul Dieu, qu’il n’y en a pas d’autres, qu’il est le seul et unique Sauveur, que nous ne pouvons être guéris que par lui, libérés que par lui. Nous ne pouvons pas dire ces paroles, car nous-mêmes, nous avons encore l’esprit de ce monde. Nous sommes attachés à tout ce que ce monde nous a fait connaître.

Lorsque le moment sera venu et que Dieu se montrera en nous, il n’y aura plus de doute pour ceux qui le choisiront. Nous n’aurons plus besoin de médicaments, nous n’irons pas vers des méthodes païennes, nous nous aimerons les uns et les autres. La venue de Jésus en notre vie se montrera, car lui est en nous. Il fait partie de notre vie, mais nous  ne le voyons pas. Voilà pourquoi la Lumière se montrera. Il vient à nous, il vient nous montrer que nous sommes à lui et qu’il n’y a pas autre Dieu que lui. Il est important de se préparer pour ce moment. L’Esprit de Dieu sera sur nous et nous vivrons cet instant voulu par Dieu, au moment que Dieu lui-même a choisi.

Il est dit : «Je vais vous montrer. Tous ceux qui veulent entrer doivent suivre le chemin étroit.» Si nous continuons à avancer sur un chemin large, comment pourrons-nous vivre cet instant devant la Lumière? Il faut se préparer et vivre le présent. Il faut être vigilant. Satan va tout faire pour nous empêcher de nous préparer. Il veut nous maintenir dans l’esprit de ce monde. Nous avons chacun notre caractère. Il ne vient pas changer notre caractère, il vient le transformer en un caractère d’obéissance et d’abandon.

Arrêtons de devancer notre Dieu. Lorsque Dieu nous demande d’avancer, là, à un tel endroit, nous devons le faire avec ce que nous sommes, mais nous devons le faire par obéissance. Nous discutons et nous discutons sur ce que nous devons faire, là n’est pas la pensée de Dieu. Lorsque Dieu nous fait connaître en notre intérieur qu’il faut faire telle chose, nous devons le faire; même si cela nous semble difficile, il faut s’accomplir. Lorsque le Seigneur nous demande, par sa Volonté, de faire un tel ou un tel geste, il faut le faire dans l’abandon, dans l’obéissance, même si cela nous semble farfelu, même si cela nous fait souffrir, même si cela fait souffrir nos enfants.

Dieu ne nous met pas contre nos enfants, il nous demande de le préférer à nos enfants. Il nous demande de le préférer à notre épouse ou à notre époux, non en le ou la quittant,  mais en faisant confiance en Dieu dans l’abandon, dans l’obéissance. Lorsque Dieu nous demande de faire un tel geste et que nous le ressentons en nous, nous devons le faire au présent, cela est accompagné de grâces; si nous ne le faisons pas, nous en vivrons les conséquences et ceux qui sont avec nous en vivront les conséquences. Ne cherchons pas à analyser ce que Dieu veut, mais demandons l’abandon, demandons l’obéissance à la Mère du Fils de Dieu, elle nous aidera.

Nous savons que ces paroles ont déjà été dites, mais nous les oublions. Nous ne faisons pas ce que le Ciel nous demande. L’esprit de ce monde est ancré dans notre pensée. Nous voulons voir ce que nous voulons voir, nous voulons entendre ce que nous voulons entendre, nous mettons les paroles de Dieu devant nous et nous les composons selon ce que nous sommes. Nous devenons tellement imbus de nous-mêmes que nous disons : 'C’est Dieu qui l’a dit'. C’est parce que nous ne voulons pas souffrir. Nous voulons faire sa Volonté, mais sa Volonté doit flatter notre volonté.

Attention, Dieu va parler, va parler sur tout ce qu’il est.

Jésus : JE SUIS est le Présent. JE SUIS fait la Volonté du Père. Ma Volonté est une Volonté d’amour, elle ne calcule pas, elle s’accomplit. Lorsque je parle, je parle avec les grâces pour que tout soit dans l’agir de Dieu. Accompagner un enfant pour qu’il puisse être dans l’agir de Dieu, c’est donner à Dieu pensées, regards, écoutes, paroles, actions et sentiments et Dieu prend ce qui est à lui.

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Il est venu le temps où nous devons lui redonner tout ce qu’il nous a donné. Il veut nous préparer, il veut nous rendre purs dans l’éclat de la Lumière, car nous verrons la Lumière. Sommes-nous vraiment prêts à regarder la Lumière avec ce que nous sommes? Dieu dit : «Je me suis donné par amour et mon amour est pur, est-ce que votre amour est pur? Est-ce que je viens parler en votre cœur pour que vous soyez purs? Alors ma Parole doit agir en vous. À moi de vous donner ce dont vous avez besoin pour vous regarder, pour vous maintenir dans la lumière. Ne soyez pas trop près de vous-mêmes, car vous tomberiez très vite dans vos propres erreurs.

«Détachez-vous de ce que vous avez aimé, détachez-vous de vos souvenirs, vous n’apporterez pas avec vous ce qui vous est connu et qui est de l’esprit de ce monde. Celui qui ressent de la peine pour ce qu’il doit quitter n’est pas prêt : celui-là s’éloigne de mes grâces. Celui qui se sait être dans l’esprit de ce monde et accepte de quitter l’esprit de ce monde en se fouettant, pour vivre l’esprit de ce monde…, (Nicole demande de répéter la phrase). Celui qui vit dans l’esprit de ce monde et celui qui se secoue pour ne pas l’être, celui-là se reconnaît être faible, celui-là reconnaît qu’il a besoin des grâces du Ciel. Les efforts qu’il fait viennent qu’il accepte les grâces du Ciel : celui-là est dans mes grâces. Il est plus facile au cordonnier de réparer un talon que de réparer une pensée.

«Il faut laisser à Dieu ce qui est à Dieu. Dieu seul sait ce qui est bon pour vous, Dieu seul sait que vous avez besoin d’être rempli de grâces pour vivre ce dont vous avez besoin. Ne vous méprenez pas sur mes agirs; à moi de vous faire avancer comme moi je le veux. Si je vous veux à un tel endroit, que cela soit accepté, même si cela vous semble difficile. C'est toujours accompagné de mes grâces. Rien ne se fait sans mes grâces. Mais lorsque vous vous déplacez par intérêt, là il n’y a pas de grâces, car vos intérêts font obstacle à ma Volonté. Vous devenez des êtres calculateurs. Moi, je suis le Présent; moi, je suis l’Amour, et l’amour ne calcule pas, l’amour se vit.»

Le Seigneur nous demande de nous accomplir dans sa Volonté. Comment reconnaître sa Volonté? C’est par la paix, par la joie et l’amour. Quoi que l’on fasse, quoi que l’on dise, il faut toujours que cela soit dans la paix, dans la joie et dans l’amour. C’est l’amour qui transforme le monde, c’est l’amour qui nous rend vrais, c’est l’amour qui nous donne la paix. Quoi de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux qu’on aime?

Comment pouvons-nous croire que nos enfants seront avec nous si nous-mêmes nous ne leur démontrons pas ce que nous sommes devenus? Ils veulent nous suivre, mais ils ont besoin de voir, ils ont besoin de comprendre : 'Est-ce que tu dis la vérité? Est-ce que la vérité est pour toi quelque chose qui te nourrit? Je veux croire, montre-moi. Je veux voir, aide-moi à comprendre.' C’est par des gestes simples que cela se fait; c’est en étant nous-mêmes amour pour Dieu, devant Dieu, avec notre prochain. Qu’avons-nous à donner? Nous n’avons rien. Tout vient de Dieu, et Dieu nous donne, Dieu nous comble.

Lorsque nous faisons confiance en Dieu, Dieu accourt vers nous pour nous combler de ses biens. Et c’est ça qui sort de nous, c’est ça que nous donnons, cette nourriture qui vient de Dieu et pas de nous. Nous voulons donner à nos enfants un modèle, nous voulons donner à nos enfants une preuve, nous voulons leur dire : 'Un monde d’amour vient. Nous allons vivre le premier jugement sur la terre'. Eux, à dire : 'Comment, quand, montre-nous'. Nous, nous ne pouvons pas répondre, mais Dieu oui.

Alors Dieu nous donne de l’amour, Dieu nous donne de l’amour, et Dieu nous donne de l’amour. Voilà les réponses. Et là, on devient patient, on devient des 'je t’aime', on est plus facile à répondre à un sourire, on devient des enfants de lumière. On a appris à donner : "Je te donne causes, choix et conséquences." Quelle nourriture! Alors, ça fait sécher nos larmes, ça nous calme, ça nous repose pour le sommeil. On commence à vouloir s’alimenter un peu mieux, à fermer les sons bruyants, à regarder le silence, ça se regarde le silence! Comme c'est bon de regarder quelqu'un qui ne parle pas! Ça augmente la confiance et pourtant, on ne fait rien.

On ne fait plus peur à nos enfants avec nos paroles inutiles, on les accompagne avec ce que nous sommes. On ne leur impose pas nos silences, ils savent qu'on est pour eux. Notre inquiétude ne les nourrit plus, notre peur ne les nourrit plus, nos affolements ne les nourrissent plus. On est moins dans la tempête. Les vents se calment, ce n'est que la brise; on devient fort comme le cyprès, on devient humbles comme l'amour. On apprend que Dieu est présent et on y demeure dans ce présent. Là, ils ont devant eux leurs réponses, là ils commencent à avoir confiance en ce qui s'en vient.

Dieu sait ce qu'il fait et Dieu veut préparer les enfants de ce monde. Oui, il y a la guerre; oui, il y a la famille, des épidémies; oui, la terre est sur le point de disparaître, mais Dieu veille, Dieu veille sur ses enfants et il veille sur sa terre bénie. Il nous a choisis pour que nous puissions être des témoins; alors, conduisons-nous comme de bons petits élèves.

Notre Dieu est vrai. Nous le verrons en nous et nous serons en nous. Et ce n'est pas de la magie, pas de la magie! Comme Jésus il est venu sur la terre, il viendra se montrer en nous. Non pas qu'il n'est pas là, mais il viendra, il viendra pour nous appeler et nous répondrons. C'est important de se préparer. Ce n'est pas un tout petit événement banal que nous allons vivre, c'est celui qui va nous préparer à la troisième venue : la fin du monde, sa venue en Gloire. Notre Dieu qui est venu nous libérer, nous sauver, notre Dieu qui vient se montrer : «Je suis Celui qui a tout fait pour toi. Crois en moi. JE SUIS est avec toi.» Voilà ce que nous allons vivre : cette deuxième venue.

Dieu nous parle ainsi pour nous montrer que ce que nous allons vivre a été préparé. Nous vivrons ensemble dans l'amour. Le mal ne sera pas en notre présence. Nous marcherons sur de verts pâturages. Oui, nos enfants, ils joueront ensemble. Il n'y aura plus de misère. Pour que tout cela s'accomplisse, il faut renoncer à l'esprit de ce monde. Et sommes-nous prêts à renoncer à l'esprit de ce monde? Voulez-vous lever la main ceux qui veulent renoncer à l'esprit de ce monde? Maintenant, on va passer aux questions.

Qui nous a montré à nous maquiller? (R : L'esprit de ce monde.) Avez-vous un doute? (R : Non.) En voilà une : question. Peut-on continuer? (R : Oui.) Qui nous a montré à magasiner? (R : L’esprit du monde.) Qui nous a montré à remplir nos armoires de toutes sortes de produits? (R : L'esprit du monde.) L'esprit de ce monde, n'est-ce pas? (R : Oui.) Qui nous a montré à jouer au bowling, à savoir qu'il faut payer pour bouger une boule? Est-ce que, les femmes, on continue? (R : Oui.) Houp, on a oublié que certains hommes ont déjà commencé : la teinture! Qui nous a montré à toujours se pomponner à Noël? (R : L’esprit du monde) À remplir nos paniers pour faire des cadeaux? Qui nous a montré à faire de beaux, beaux, beaux emballages? (R : L'esprit du monde) On pourrait continuer, vous savez.

Comment vivait Marie? Comment vivait Joseph? Marie, elle aimait la propreté. Marie, elle aimait l'ordre. Marie aimait sa petite demeure. Marie aimait les roses, donc elle aimait bien aller dans un petit jardin. Marie aimait faire des pommades. Marie aimait prendre soin de Celui qu'elle adorait. Marie, elle travaillait de ses doigts, même à un moment, elle a aidé son chaste époux lorsqu'il était malade pour subvenir aux besoins de la famille. Marie allait visiter les malades. Marie prenait soin des petits enfants, elle-même elle les gardait. Marie, elle se tenait avec des pécheurs pour les consoler. Marie, elle aimait être ce qu'elle était devant Dieu. Marie, elle allait aux fêtes. Marie aimait le chant. Voyez-vous, elle vivait simplement et sa cuisine était plus que simple.

Le Ciel nous a donné tout ce dont nous avions besoin pour vivre simplement. Nous avons tout perdu cela. Au tout début, le Seigneur nous a dit : «Mes enfants, retournez à vos dons. Vous ne savez plus comment faire vos biscuits, vous ne savez plus comment faire vos bords de pantalons, pas pour les femmes, mais pour les hommes.» Marie était une femme accomplie et Joseph était un homme accompli, il travaillait le bois. Il aidait son prochain, Joseph, il passait son prochain avant lui-même. Et nous allons faire de même.

Nous vivrons dans une terre d'amour et nous nous aiderons les uns et les autres. Tout ne sera que de la joie, non seulement on ne s'ennuiera pas, on cultivera la terre, on prendra soin des animaux de Dieu, on fera fleurir et on prendra nos récoltes pour embaumer nos maisons, mais pas avant nous-mêmes. Non que nous abuserons du parfum, nous irons plutôt vers nos besoins. Ce ne sera pas pour la beauté extérieure, mais pour la beauté intérieure. Nous apprendrons à nous servir des dons de Dieu. Tout ne sera que de l'Esprit de Dieu. Pourquoi avons-nous perdu nos dons d'amour? C'est que nous les avons refusés et nous avons dû bûcher, bûcher pour pouvoir trouver un tout petit peu nos dons. Lorsque nous serons purifiés en notre chair, tout nous apparaitra plus facile. Il y aura de la lumière en nous.

Dieu nous fait comprendre que tout ce que nous serons, nous le serons en l'Esprit de Dieu. Il n'y aura plus d'esprit de ce monde. Allons-nous attendre ce moment pour vouloir être en l'Esprit de Dieu ou voulons-nous tout de suite commencer? Il faut tout de suite commencer. Plus nous allons commencer tôt et plus nous allons atteindre ce que Dieu veut nous donner. Lorsqu'on le fait avec amour, lorsqu'on le fait abandonnés entre les mains de Dieu, lorsqu'on ne s'attribue rien, on accomplit des gestes qui nous surprennent.

Pourquoi ces paroles sortent facilement? Est-ce que cela vient de l'esprit de ce monde? C'est l'Esprit de Dieu qui nous nourrit, c'est l'Esprit de Dieu qui se présente à nous, c'est l'Esprit de Dieu qui nous maintient dans sa vérité, et tout devient lumière, c'est comme si on savait. On n'avait pas cette impression de savoir déjà ce qu'on entend! C'est l'Esprit de Dieu qui plane sur nous. Nous avons faim de cela, nous avons soif. Nous voulons Dieu, nous ne voulons plus de l'esprit de ce monde, mais les pièges sont là, ils sont présents.

Nous avons encore une demi-heure. Voulez-vous poser des questions?

Q : La question n'est pas pour moi, c'est plutôt une demande pour ceux qui n'ont pas la chance d'être ici pour entendre ces choses qui sont magnifiques, qui sont malades, qui sont en phase terminale, qui ont la foi, et qui, pour quelques-uns, ont senti des parfums et qui sont dans les dernières semaines de leur vie. Alors, pour ceux de nos familles et de nos amis, je demanderais à la Vierge Marie de leur donner des paroles de réconfort.

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Ce que le Ciel nous fait vivre, il le fait pour tous ses enfants. Ceux qui sont en phase terminale et qui s'abandonnent reçoivent ce que nous recevons, mais eux continuent à y croire. Nous, nous allons sortir d'ici dans quelques heures et nous allons retourner dans l'esprit de ce monde. Certains écouteront les nouvelles; certains auront un regard vers les journaux; certains recevront un appel téléphonique venant de leurs enfants qui, eux, ne croient pas; certains seront encore épris de leur matériel. Mais la personne en phase terminale, elle n'attend que Dieu. C'est cette personne qui va continuer à nous nourrir, ce sont ces personnes en phase terminale qui vont nous aider.

Là, en ce moment même, nous entendons la Parole, mais la Parole tombe-t-elle dans une terre riche? Notre cœur est parfois comme de la pierre ou notre cœur est parfois comme des cristaux (de neige) : il accueille, mais ça ne dure pas. Mais eux, 'eux', ils ont le cœur ouvert à tout ce que Dieu veut leur donner avant d'aller vers lui. Parfois ils ont peur, parfois ils s'accrochent. Mais lorsque le Seigneur parle en notre cœur, il parle pour eux, et là, là ils se calment; là, ça devient plus facile pour eux; voilà que les paroles ne s'envolent pas en eux, elles demeurent.

Nous avons à découvrir que nous aussi nous aurons à passer par ce chemin. Oui, un jour, on se verra. Un jour, on regardera notre vie et nous aurons à apprendre de ces personnes qui nous ont donné une partie de leur vie pour nous donner de la force. Mère, aie pitié de nous et amène-nous vers ces personnes, afin qu'on puisse apprendre d'eux que la vie éternelle, ça se mérite. Amen.

Q : Je suis une des personnes dont vous parliez tantôt. J'ai 94 ans. Ma mère a vécu jusqu'à 96 ans – ça va si je m'assois? – J'ai plusieurs pensées qui m'habitent et je peux penser que mon nom est très près du Cœur de Dieu. Quand va-t-il m'appeler? J'ai 94 ans, et je vois ma vie, d'épisode en épisode, comme dans un miroir, un peu.

Je n'ai pas toujours été vertueux. J'ai fait plusieurs confessions générales dans ma vie. J'ai parlé à six, sept jeunes séminaristes il y a quelques jours, et je leur ai dit : 'J'aimerais vous parler un peu' et ils ont été un peu étonnés de ce que je leur ai dit. J'ai dit quand j'étais un jeune prêtre, je ne leur parlais pas beaucoup de la sainteté. J'étais un très bon athlète, je jouais beaucoup au hockey. Ce qui était très important dans ma vie était d'amener plusieurs jeunes à jouer au hockey. Alors, si on parle de moi aux jeunes de ce temps, ce qu'ils se souviendraient de moi, ce serait : 'Ah oui, il était un bon joueur de hockey et il faisait beaucoup jouer les jeunes'.

J'aimerais penser que j'ai quand même cheminé un peu. J'ai cheminé et je suis maintenant un vieillard et je parle beaucoup de la sainteté. Je sais maintenant que nous avons besoin de saints prêtres. Je m'inquiète de ne pas toujours avoir fait ce que le Seigneur attendait de moi.

Je viens ici parce que j'ai entendu mes amis me dire de ce qui se passe ici et je sentais que je pourrais absorber la bonté, la sainteté qu'il y a ici. Tout ceci m'amène à une question assez embarrassante. Je me mets peut-être un peu dans l'eau chaude, mais de toute façon, tu vas peut-être vouloir me parler en privé, parce qu'il est un peu clair pour moi que je vais probablement voir le Bon Dieu plus vite que la majorité d'entre vous ici. Parce que si le Seigneur a quelque chose à me dire par toi ou par quelqu'un d'autre, j'aimerais bien l'entendre et je pourrais en bénéficier.

C'est une présentation un peu longue de mes pensées personnelles. Alors, si tu as quelque chose à dire à cet homme de 94 ans après tout ce que j'ai dit, tu es libre de dire ce que tu veux ou tu es libre de ne rien dire.

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : La voix du Seigneur est une voix d'amour, elle respecte l'âge et l'âge ne se connaît pas. Lorsque Dieu a apparu à ses enfants, il a donné à ses enfants l'âge qu'il avait : à celui qui avait deux ans, il apparut avoir deux ans; à celui qui avait trente ans, il apparut avoir trente ans; à celui qui avait 94 ans, il lui a dit :

«Regarde-moi, je suis ton Dieu, je connais tout de toi. Il m'a été donné par toi des sons d'amour et j'ai connu la paix. Il m'a été donné par toi de rencontrer des rires et j'ai connu la joie. Il m'a été donné par toi des pleurs, des rages, des doutes, des plaisirs, de la nourriture. Il m'a été donné par toi de l'étude, des moments où je sentis ma Croix par amour, par amour devant l'Hostie et j'ai rencontré l'amour.

«Ce que les années t'ont apporté a fait découvrir à ton âme l'amour, l'amour de Celui qui est plus que tout : la Sagesse. La sagesse vient de tous ceux qui ont à cœur de donner à Dieu ce qui lui appartient. Les jours, les nuits, les regards, l'écoute, les actions, sont venus à moi par les acceptations : 'J'accepte ma vie telle qu'elle est; je ne l'analyse pas, je l'abandonne; je rends à Dieu ce qui est à Dieu; je ne m'enivre pas de flatteries, je me maintiens dans mon humilité, car tel me parle la sagesse que mes rides ont gagnée. Tout est de Dieu et tout doit aller vers Dieu, parce que Dieu attend son enfant. Ce que le cœur entend, l'âme elle le voit.

À Dieu de combler son fils, à Dieu de démontrer à tous les enfants du monde que seul Dieu connaît son enfant. La sagesse de Dieu est au-delà de la sagesse humaine. Tout est lumière pour l'enfant qui sait se reconnaître être pour Dieu. Ainsi, l'homme de 94 ans reconnaît que l'enfant d'un an et l'homme de trente ans ont le même âge. Dieu n'oublie jamais personne. Il donne à chacun ce dont il a besoin d'accomplir pour la plus grande Gloire de Dieu, l'Éternel. Ainsi, la Mère de Dieu s'incline devant son Roi, son Dieu, Sa Majesté pour tant de sagesse. Elle n'oublie jamais de réchauffer le cœur de son petit enfant devant son Dieu. Voilà que ton Dieu a répondu. Amen. Merci, Seigneur.

Témoignage : Je veux partager quelque chose avec Monseigneur. Pendant 15 ans, j'ai travaillé comme infirmière à la pouponnière et ensuite, pendant dix ans, avec des mourants. Et la joie était aussi grande pour un bébé qui venait au monde qu'une personne qui mourait, parce que celui qui vient au monde, c'est une nouvelle vie, et la personne qui meurt, tu lui parles du Seigneur. C'est comme une conversion. Tu donnes son âme à Dieu et tu sens qu'elle s'en va vers le Ciel, c'est comme une nouvelle vie. C'est autant une joie dans la mort de la personne que pour la nouvelle vie d'un enfant.

C'est curieux à dire, mais tu ressens une joie intérieure. À la personne qui est là devant toi, tu lui parles de la miséricorde du Seigneur. Elle vit cela en paix et elle accepte la miséricorde du Seigneur, et souvent elle accepte la confession. Ce que je souhaite à Monseigneur, c'est que je puisse lui prendre la main et l'aider à passer d'une vie à l'autre. Et je souhaite la même chose à chacun de vous.

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Alors, nous allons nous arrêter ici, car nous avons la messe à préparer. Merci.