Rencontre d’amour avec l’agir de Dieu à Plantagenet, Ontario,

par son instrument, la Fille du Oui à Jésus

 

2011-04-08 – Soir

♪♪♪       Béni soit ton nom       

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Le temps de Dieu est un temps d’amour et il vient vous dire : «Bonjour, mes enfants».

Jésus : Chaque fois que vous venez vers moi, je vous attends avec mon Cœur ouvert. C’est moi qui vous fais entrer en votre cœur en cet instant. Je suis votre lumière, je suis votre vie, je suis votre joie. Je vous réunis avec tous les enfants du monde afin qu’eux aussi reçoivent ce que vous, vous recevez à l’instant même. Chaque cœur devient un seul cœur; il pénètre en mon Cœur afin que nos deux cœurs ne forment qu’un Cœur pour mon Père. Je vous apprends à aimer, je vous apprends à être devant votre Dieu, en vous, là où je suis, là où je vous veux en moi.

Mes petits enfants, rien ne peut vous manquer lorsque vous êtes en vous avec moi : le monde à l’extérieur ne compte plus; la souffrance que causent les esprits impurs en la vie des enfants de Dieu ne compte plus; vos tourments, mes enfants, je les prends et je vous rends capables d’être en ma Présence. Ne tournez pas votre regard vers ce monde, tournez-le vers moi ce soir, je vais guérir, je vais libérer.

Vous avez reçu mon Corps, vous avez reçu mon Sang, je vous ai donné ma Vie. Mes enfants, la Lumière du monde se présente à vous, en vous. Je suis plus que tout ce que vous pouvez imaginer. Ne demeurez pas dans votre moi, quittez-le pour moi. Je veux faire de vous des instruments d’amour. Ce monde a besoin de vous, mes enfants, ce monde se perd sans aide. Vous avez à vous donner pour eux, car lorsque vous vous donnez, mes enfants, je vous comble de mes grâces.

Des enfants souffrent à cause de ce qu’ils sont devenus; eux si petits sont maintenant des grands, et je ne parle pas d’âge, je parle de comportement. On accepte la souffrance comme on accepte un verre d’eau; on le présente à chaque instant dans le quotidien et le quotidien devient, pour chacun d’eux, un quotidien rempli d’amertume. Lorsqu’on boit l’amertume, on boit ses paroles, on boit les regards, on boit les écoutes, on boit les actions et on boit les sentiments, ça devient de l’ivrognerie. Le monde d’aujourd’hui boit sans cesse ses paroles; le monde d’aujourd’hui vous fait voir la souffrance de ce qu’il est.

Ce que vous, mes enfants, vous êtes ce soir pour eux, vous devez l’être pour vous-mêmes aussi. En votre chair, il y a de la souffrance; vous demeurez dans la souffrance parce que vous n’êtes pas capables de vous en libérer. La fatigue, mes enfants, vient de ce que vous avez en vous; la vieillesse vient de ce que vous avez en vous; la gêne vient de ce que vous avez en vous; la haine vient de ce que vous avez en vous. En avez-vous assez, mes enfants? Il faut vous laisser libérer, guérir par mes prêtres.

Il faut croire en l’Eucharistie, il faut croire en ce que je suis. Rien n’existe en dehors de moi. Lorsque vous êtes en dehors de moi, vous êtes dans les ténèbres : vous souffrez à cause de ce que vous n'êtes pas capables de comprendre, vous croyez régenter votre vie par mes grâces. Mes enfants, vous vous étourdissez comme l’ivrogne s’étourdit à cause de tout ce qu’il consomme.

Ne cherchez pas à comprendre mes paroles, mais à les pénétrer ce soir. C’est moi qui vais vous amener là où vous n’êtes pas capables d’aller afin que vous puissiez comprendre qui vous êtes. Que vous ayez dix ans, quinze ans, vingt ans, trente ans, quarante, cinquante, quatre-vingt, mes enfants, qui se connaît? Laissez pénétrer ces paroles. Je vais, moi, vous faire connaître ce que moi je veux vous faire connaître. Ce que vous avez à apprendre, c’est ce que je veux vous apprendre.

La guérison, c’est pénétrer votre vie et regarder votre vie. Vous avez avec vous des êtres qui ont besoin de comprendre ce que vous, vous êtes. Lorsqu’on comprend qui on est soi-même, on comprend que les autres peuvent être soi-même. On ne creuse pas le cœur des autres sans comprendre son cœur; on ne peut exiger des autres ce qu’on ne sait pas ce qu’on exige soi-même, afin d’éviter la souffrance. La noirceur pénètre la souffrance, car elle s’en sert contre ceux qui ignorent pourquoi ils souffrent.

Vous les jeunes, vous qui avez le monde devant vous, comment pénétrez-vous ce monde? Vous essayez de comprendre ce que les grands veulent vous faire comprendre. Lorsque vous essayez de comprendre ce qu’on veut vous apprendre, mes enfants, vous pénétrez leur connaissance; parfois, leur connaissance est enveloppée de souffrances. Et vous, les grands, qui essayez de faire comprendre aux jeunes ce qu’est la religion, attention, mes enfants, attention! Il en faut de la douceur pour parler de Dieu, il en faut de la lumière pour parler de la Lumière, il en faut de la patience pour témoigner de ce que vous, vous êtes. À vouloir pénétrer la lumière, parfois il est contre vous de vous mettre dans cette lumière. Je vais vous raconter une histoire.

Un jour, un vieillard se mit devant son miroir. Il regardait son visage qui était tout plissé. Il essayait de se rappeler tout ce qu’il avait fait dans sa vie qui aurait pu lui faire connaître tant de souffrances, car ce qu’il voyait c’était sa souffrance à travers ses plis. Toutes ces années à travailler, toutes ces années à essayer d’être heureux! Vais-je donc avoir autant d’années à regarder lorsque je serai devant mon jugement? Il commençait à avoir peur, à ne pas comprendre ce qu’il était. Troublé par ses propres paroles, il regarda ses yeux, il pénétra la lumière, la lumière qui était là. Comment était cette lumière? Il y avait de la noirceur, il y avait des couleurs, il y avait de l’ombre.

La noirceur, c’était si troublant, si troublant! Qu’est-ce qui avait pu être en moi de si noir? Comment n’ai-je pas vu cette souffrance qui pénètre en moi en cet instant? Je ne comprends pas ce qu’il m’arrive. J’ai peur de cette noirceur et je sors. Voici des couleurs! Oh! Que ces couleurs sont différentes des unes et des autres! N’est-ce pas mes journées? J’ai vu le soleil comme j’ai vu la lune, j’ai vu les nuages comme j’ai pu voir les éclairs; chaque jour était différent. Est-ce le nombre de mes journées qui sont ainsi ensoleillées, aussi colorées? Je ne peux les compter. Comme je ne peux les compter et je ne peux les pénétrer, comme je ne peux pas les pénétrer, je vais donc sortir.

Oh! Lumière, aide-moi, fais-moi connaître ce que je ne connais pas. Comment puis-je savoir ce que je suis devenu? Il sortit alors de ce regard. Il était à nouveau devant ce qu’il regardait. Je suis si vieux et pourtant, je ne connais rien. Qui va m’aider? Il n’y a que la Lumière qui puisse m’aider, non la mienne, je ne suis pas la Lumière. La Lumière ne se trompe pas et moi je me trompe. Ma lumière me rappelle que je dois avancer, que je dois connaître, que je dois comprendre. Je refuse cela, car je ne peux pas pénétrer la lumière qui est de moi. Je demeure donc dans mon ignorance. Voici ma vie.

Oh! Vieillards, vous qui entendez ce que vous entendez, pouvez-vous comprendre que vous êtes vieux? Vous avez l’âge de tous ceux qui ont été avant vous, vous avez les connaissances de tous ceux qui sont près de vous. Comment pouvez-vous gérer votre vie? Regardez tous ceux qui sont près de vous : peuvent-ils vous aider ce soir? Ils ne connaissent ni leur passé et ni votre pensée; alors, il n’y a que Dieu qui puisse vous faire connaître ce que vous avez à connaître pour le témoigner aux jeunes. C’est dans le silence qu’on apprend le plus, car le silence devient la parole. Un regard, un sourire, un trait sur le visage, cela parle. Laissez votre livre ouvert et je vais vous lire ce qu’il y a dans votre livre : c’est votre consentement devant Dieu.

Il y a si peu d’enfants qui puissent connaître ce que vous, vous connaissez, et pourtant, ils reçoivent ce que vous, vous recevez. Vous avez peur pour ce monde, vous avez hâte de me voir en vous. Que connaissez-vous de ce monde, que connaissez-vous de votre Dieu? Moi je connais ce que vous, vous ne voyez pas; moi je sais ce que vous devez connaître. Tous les enfants de ce monde ont à apprendre de Dieu. Je vais vous attirer à moi. Je vais vous faire comprendre que ce que vous êtes, êtes des instruments pour tous ceux qui sont en ce monde.

Ne soyez pas si pressés de me voir en vous, quelle surprise vous auriez, mes enfants, de vous voir! Moi je vous vois! Oh, mes enfants! Oh, mes enfants! J’ai la joie, moi, de vous regarder avec ma miséricorde. L’avez-vous, vous, cette joie avec votre miséricorde? Vous avez de la difficulté, mes enfants, à demeurer dans la joie lorsque vous avez à vous pardonner. Lorsque vous savez que vous avez commis un jugement envers votre prochain et que vous vous regardez, avez-vous la joie de pénétrer votre pardon? Comment pouvez-vous le savoir, vous ne l’avez jamais expérimenté encore. C’est de la joie, mes enfants, de connaître votre propre miséricorde envers vous-mêmes.

Si je vous demandais de vous lever ce soir devant votre propre joie qui est de vous avoir, un jour, vu dans vos erreurs, mais enveloppés de miséricorde, que feriez-vous? Vous n’avez rien compris mes enfants, voilà pourquoi vous êtes assis. Mon langage n’est pas votre langage. Je vais vous tourner de l’autre côté maintenant. Regardez-vous maintenant avec vos propres paroles. Que dites-vous lorsque vous réalisez que vous venez de mentir? Là, vous réalisez votre erreur : "Pardon, Seigneur." Êtes-vous dans la joie, mes enfants, lorsque vous dites 'pardon, Seigneur'? Ce mélange, mes enfants, vous rend incapables de comprendre encore une fois.

Pénétrez maintenant en vous. Fermez vos yeux. Il y a un tout petit enfant et cet enfant c’est vous. Vous êtes devant votre mensonge et votre mensonge est pour vous quelque chose qui vous habille. Vous le montrez à Dieu : "Regarde, Dieu, le mensonge avec lequel je me suis habillé. Je me sens sale, Seigneur." Et Dieu regarde : «Viens, je vais te montrer, je vais te montrer ce que toi tu as fait. Tu as pris ton petit cœur et tu l’as mis sur une tablette et tu es parti pour un long voyage. Tout le long de ce voyage, tu as ramassé des cailloux et tu les as amenés avec toi pour les présenter à ton cœur; une fois devant ton cœur, tu as dit : 'regarde les bijoux que je te ramène', et tu as donné cela à ton cœur.»

Ce cœur est devenu de pierre et ce cœur de pierre, c’est le mensonge. Voilà l’habit. Et Dieu dit : «Moi, je suis la Lumière. Je vais percer ton cœur, je vais le rendre tout lumineux; il sera si lumineux qu’il deviendra chaud, si chaud qu’il brûlera d’amour, il fondra d’amour. Ce qui était de pierre deviendra maintenant un joyau tout transparent et tu pourras voir ton action. Ce mensonge n’était pas pour toi, mais pour moi, car je le connais; toi, tu en connais que la souffrance. C’est moi, la Miséricorde, qui a brûlé ton cœur d’amour afin que tu puisses changer ton vêtement pour de la miséricorde.» Voilà la joie, et Dieu seul donne cette joie.

Un enfant qui est ainsi est un enfant dans son oui : il accepte tout, il accepte d’être un pécheur, un menteur, mais rempli de reconnaissance envers la miséricorde qu’il ressent pour lui; il prend la miséricorde et il s’habille avec; cela devient son propre vêtement, cela devient une joie de se présenter à lui-même avec ce vêtement. Il peut se promener avec son vêtement sans jamais avoir honte; il peut parler de la miséricorde, car il connaît maintenant la miséricorde; il vit sa joie, il vit ce qu’il est devenu : la miséricorde pour lui-même; il devient transparent comme son cœur. Maintenant, il peut dire : "Je comprends que je suis dans la grâce du Seigneur, parce que cela vient de Dieu. Je n’ai plus peur, plus peur de manquer de miséricorde, car la miséricorde que je suis maintenant a plongé dans la miséricorde de Dieu, et c’est sans fin."

Maintenant, mes petits enfants, êtes-vous prêts à vous lever debout, êtes-vous prêts à être transparents? Ne vous levez pas, mes enfants, car je sais que vous n’êtes pas encore prêts. Un jour, vous allez vous lever, car vous serez tout purifiés, vous serez transparents, vous serez votre propre miséricorde, car vous aurez été plongés dans ma miséricorde, dans mon océan d’amour. En attendant, allez à la confesse. C’est si important la confesse mes enfants, si vous saviez comme cela va vous préparer à vivre votre miséricorde dans ma miséricorde. Je vous la donne ma miséricorde, mais vous ne la comprenez pas; je crie mon amour sur tous les toits, mais vous ne l’entendez pas. Je viens à vous, je viens parler en vous, en votre cœur, pour que vous puissiez vous ouvrir à votre propre miséricorde.

Voyez-vous, ce n’est pas si compliqué lorsque vous êtes tranquilles? Cessez de penser, mes enfants, je parle en votre cœur, je ne parle pas pour votre tête. N’essayez pas de comprendre avant de connaître ce que moi je veux vous faire comprendre. Avant de nager, il faut qu’il y ait de l’eau; alors, laissez-moi vous plonger dans mon Cœur, car dans mon Cœur il y a l’océan. Ce que vous êtes, vous l’êtes pour Dieu. Je vais vous ménager ce soir, demain sera une autre journée.

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Ce que le Seigneur fait avec nous, il le fait avec sa puissance. Nous avons tous à apprendre avant le grand événement. C’est vrai qu’on a hâte, hein, quand on voit nos enfants, nos petits enfants, nos amis de par le monde, que le Seigneur arrive?

Nous avons aujourd’hui la présence de beaucoup de jeunes. Mais il ne faut pas paniquer, ils ne tomberont pas dans l’oubli. Ils ont à vivre ce que nous avons nous aussi à vivre selon leur rythme à eux. Croyez-vous qu’ils ont plus de souffrances que nous on a? Calculons le nombre de fois que nous avons abusé de desserts en comparaison avec leur petite marijuana. Il ne faut pas dire : 'Bien, là c’est permis de prendre de la marijuana, non, non, non.' On s’est rendus malades avec nos desserts, et ça vous a rendus malades avec votre drogue. Regardez ce que nous sommes devenus!

Chacun a ses propres expériences dans la vie : ce sont chacun nos choix. Chaque choix que nous faisons devient ce que nous sommes; cela s’ajoute avec ceux qui sont en nous et que nous ne connaissons pas. Vous direz : 'Bien, c’est mieux de ne pas les connaître.' On va les connaître, qu’on le veuille ou qu’on ne le veuille pas, chacun va connaître les choix qui nous habitent. C’est la seule façon que nous aurons de nous libérer; cela dépend de ce que vous allez penser.

Qui aimerait vieillir? On ne parle pas de dix-huit à trente ans, on parle de la naissance à cent quelque. Lorsqu’on se met dans une situation, là on pense selon ce que nous, nous sommes. J’ai vingt ans, j’aimerais avoir trente ans; j’ai quarante, je n’aimerais pas avoir soixante, et pourtant, on porte toute la même chose : les choix. Ces choix-là, nous allons tous en prendre connaissance pour avoir le même résultat : notre jeunesse éternelle. Avoir une jeunesse éternelle, est-ce en rapport avec ce que nous sommes génétiquement?

Alors, cette semaine, c’est hier, le Seigneur…, je conduisais mon auto à trois heures du matin. J’ai dit : «Là on vieillit hein, Seigneur?" Alors, j’ai dit au Seigneur : "Seigneur, est-ce que chaque cellule a un épuisement, comme un compte en banque? Bon, je prends tout ce que j’ai et une fois que j’ai tout pris, je n’en ai plus?" Pourquoi vieillissons-nous? Est-ce que c’est l’épuisement de nos cellules? Est-ce qu’à la naissance je reçois, et une fois que j’ai tout dépensé, me voici vieux? D’où viennent donc cette vieillesse, cet épuisement? C’est comme des personnes qui, très jeunes, se souviennent de tout et rendues à un certain âge, hein, elles perdent la mémoire. Est-ce parce que j’ai fait des actions et j’en ai abusé?

Là, le Seigneur est en train de nous faire avancer ensemble là, parce que je n'ai pas été aussi loin que ça hier! Alors, le Seigneur, lui, il nous instruit dans ce que nous ne connaissons pas. Ce que nous ne connaissons pas devient quelque chose qui ne nous nourrit pas. Si nous demeurons dans l’ignorance, c’est que nous manquons de nourriture; plus nous manquons de nourriture plus nous tombons; plus nous tombons et plus nous manquons, nous manquons à nous accrocher après quelque chose; plus on manque de temps, plus on n'a plus rien. Eh bien, notre vie est ainsi.

Nous, avant de dire non à Dieu, on avait toute connaissance. Dieu nous avait tout donné, rien ne nous manquait. Mais comme nous avons dit non à Dieu, nous-mêmes nous disions non à toute connaissance. Comme on venait de dire non à toute connaissance, on venait de tomber : on tombait dans l’ignorance, on tombait dans notre aveuglement, on tombait dans une noirceur; cela nous a fait connaître notre vieillissement. Plus on apprend de ce monde et plus on tombe malade, mais plus on apprend de Dieu, plus on a la paix, plus on pénètre la joie : on devient amoureux.

Dieu nous apprend à être amoureux : on est amoureux de Dieu, de nous-mêmes et de notre prochain. On n'est donc plus…, on n'est plus gourmand là, on se contente de la Parole de Dieu, de la connaissance de Dieu; on n'a plus soif de ce monde, on se laisse nourrir par Dieu, et cela se fait sans un effort de nous-mêmes. On ferme les yeux et on entre dans l’amour; on ferme les yeux et la lumière nous apparaît; on ferme les yeux et notre cœur, le cœur se fait connaître à nous-mêmes; on ferme les yeux et on est devant le monde; on ferme les yeux et tout ce que le monde est devient pour nous quelque chose que l’on donne; on n’a pas besoin de savoir ce qu’il pense, on donne ce qu’on ne connaît pas de ce monde; alors on devient plus légers, moins troublés.

Dieu est en train, à cet instant, de nourrir notre vie avec son amour et l’amour de Dieu, c’est toute connaissance. C’est Dieu qui met en nous son amour et on n'a rien d’autre qu’à se laisser plonger en Dieu. Qu’avons-nous à apprendre avec ce que nous sommes? Rien. Mais lorsqu’on ferme les yeux, qu’on laisse Dieu nous apprendre et qu’on ne fait rien de nous-mêmes, tout est différent : c’est Dieu qui passe avant nous, c’est Dieu qui instruit et tout notre être se laisse entre les mains de Dieu; là, on apprend à aimer, on apprend à ne pas exiger.

À travers l’amour il y a de la guérison, à travers l’amour il y a de la libération. Le passé ne compte plus : notre chair est entre les mains de Dieu, on n'a plus honte de notre chair. Qu’importe ce qu’elle a ressenti à un tel moment de notre vie, elle est à Dieu; qu’on ait abusé de notre chair, qu’on ait violenté notre chair, qu’on ait connu l’orgueil par notre chair, cela ne compte plus, on est avec Dieu. C’est lui le Maître de notre chair, c’est lui le Maître de notre pensée; on a tout, car Dieu nous donne toute sa connaissance. On échange notre connaissance par sa connaissance, et cela se fait tout seul.

On n'a plus à calculer le nombre de fois qu’on a été frappés à la verge, à coups de fouet, à coups de paroles, cela ne compte plus, on est entre les mains de Dieu; qu’on nous ait ridiculisés étant jeunes, ça ne compte plus; qu’on ait connu l’inceste, ça ne compte plus; qu’on ait connu la drogue, l’alcoolisme, les jeux, ça ne compte plus, on est dans la connaissance de Dieu. Sa connaissance, il nous la donne. On n'a plus rien d’autre à connaître de notre passé, on est comblés par la connaissance de Dieu, et ça s’appelle l’amour. C’est simple, c’est l’amour, rien d’autre que ça. Ça guérit et ça libère l’amour. C’est ce qui compte, le reste, ça ne compte plus.

Nous avons été créés par amour, avec l’amour, et nous retournons à notre création. C’est tout, c’est l’amour : rien ne compte. On ne regarde plus la façon qu’on parle, la façon qu’on agit, on accepte tout, parce que Dieu nous donne tout : l’amour. Ne disons pas : "Oui, mais toi tu entends le Seigneur". Qui ne connait pas la miséricorde de Dieu? Qui ne connaît pas le pardon de Dieu? Qui? Celui qui ne regarde pas la Croix. On a seulement qu’à jeter un regard sur la Croix et déjà on sait ce qu’est l’amour. On peut expérimenter l’amour avec la Croix, parce que c’est un Homme qui s’est donné par amour pour nous, et c’est tout.

Cessons de pleurer sur nous-mêmes. Demandons à Dieu : "Fais-moi connaître la joie de ma miséricorde." Oui, j’ai à apprendre que me pardonner, c’est accepter de me laisser envelopper de mon propre pardon, qui est constamment nourri par le pardon de Dieu; là on va comprendre, on va comprendre que Dieu pardonne tout, que Dieu pardonne à nos enfants. Que nos enfants soient ce qu’ils sont : voleurs, menteurs, violeurs, homosexuels, drogués, meurtriers, Dieu pardonne. Dieu, lui, il s’est donné, Dieu a sauvé le monde. Regardons-nous ce soir. Nous sommes tous ici voulant croire en la miséricorde de Dieu. Croyons en l’amour. L’amour va changer le monde.

J’ai vu tant de souffrances, et Nicole et moi avons vu tant de souffrances, mais tant d’amour. Nous avons été témoins de l’amour de Dieu. Raquel aussi, hein, n’est-ce pas? Parce que Raquel a répété les paroles du Seigneur lorsqu’il parlait à des enfants au Venezuela; elle parle espagnol et elle pleurait. Lorsqu’on entend Dieu, lorsqu’on entend Dieu parler à ses enfants et ne jamais dire la même phrase! On est émerveillés de tant d’amour et Nicole aussi peut en témoigner.

Vous souvenez-vous les premières fois, les livres, le numéro 1, que le Seigneur écrivait à l’intérieur? Que tout le monde amène ce livre qui a été écrit par la Volonté de Dieu; une petite phrase, deux phrases : pas une phrase n'est pareille! C’est l’amour de Dieu, c’est la miséricorde de Dieu, ça n’arrête jamais. Il faut croire en ça.

Nous avons été avec l’abbé Forest voir nos amis, voir nos frères, voir nos sœurs : les premiers du Canada. Que de souffrances, que de foi! Il y a la foi là-bas. Ils pleurent, ils crient, ils essaient d’oublier, oublier qui ils sont. Parce que lorsqu’ils pensent à ce qu’ils ont été jadis : un peuple fier, un peuple libre, le premier peuple du Canada, lorsqu’ils pensent à tout ça, ils veulent oublier, parce qu’ils ne le sont plus. Ils cherchent leur courage dans les émissions de télévision, ils essaient d’oublier, de rentrer leur tête dans un trou profond. Voilà pourquoi ils ont accepté la boisson qui venait des autres, pas d’eux-mêmes, et ils en vivent les conséquences aujourd’hui.

Ils s’étourdissent, non plus avec leurs bruits, leurs danses, non, ils s’étourdissent maintenant avec leurs pensées à cause de la drogue; cela leur a été enseigné. C’est de la souffrance, de la grande souffrance! Mais ce que nous avons, nous, remarqué, Nicole et moi, c’est cet amour pour Dieu. N’est-ce pas, abbé Forest? Ils ont de l’amour pour Dieu, hein, même s’ils ne sont pas toujours au confessionnal? Eux savent qu’il y a des confessionnaux encore; ils n’y vont pas, c’est vrai, mais au moins ils le savent. Nous on ne sait même plus qu’il y a des confessionnaux; il n'y en a pas maintenant : on n'a pu besoin de confessionnal.

Oui, on est un petit groupe ce soir, n’est-ce pas? Allez compter le nombre de blancs qu’il y a au Canada, vous allez voir que le nombre est grand, puis la majorité ne va pas à la confesse : la majorité! Si l’on compte le nombre en pourcentage, eux y vont beaucoup plus que nous. Pourtant, nous avons gardé notre fierté. Notre fierté, on s’habille avec. Je n’oserais pas, moi, aller la présenter à Dieu. Je ne sais pas s'il voudrait, lui, me la conserver cette fierté pour l’éternité! Si on se levait ceux qui sont fiers d’être fiers, et que cette fierté demeure pour l’éternité. N’oublions pas que lorsque nous serons dans l’éternité, nous goûterons à ce que nous sommes; cela se changera en lumière, en joie.

Croyez-vous que notre fierté nous donnera de belles couleurs? On va laisser ça de côté, Seigneur. On va attendre un peu avant de demander à Jésus de venir tout de suite, hein? On va laisser Jésus nous montrer. Jésus nous invite à demeurer qui nous sommes, 'qui' nous sommes. Si vous croyez que Dieu va nous changer, là, on va attendre longtemps. Il va nous transformer, mais il ne nous changera pas.

Nicole : C’est quoi la différence?

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : La différence Nicole? Bon, regardons l’instrument que je suis. Au tout début, le Seigneur me parlait. Ah! Il fallait que j’aille rencontrer des personnes. Et là, il y avait : premier voyage. C’est au Lac-Saint-Jean, l’un de mes premiers voyages. Là, je me demandais comment je vais m’habiller? Alors là, je me choisissais des jupes assez longues. Oh! que je ne me sentais pas bien là-dedans! Alors, il y avait des personnes qui trouvaient ça très beau. Une mystique, faut que ça porte des robes! Alors, là je portais des jupes. Ok, Seigneur, jusqu’au moment où le Seigneur m’a dit : «Monterais-tu tes échafauds avec tes jupes?» Alors, il dit : «Va t’habiller comme tu es.» Et j’ai un sale caractère, hein?

Nicole : Comment dit-on 'un sale caractère' en anglais ?

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : J’ai un caractère à moi. Bien, d’après mon père : une tête de cochon, une tête dure. Lorsque je crois en quelque chose, j’y vais. Dieu m’a montré à aimer, à l’aimer, à le choisir. Alors, qu’on ne me demande pas de suivre un autre que Dieu, qu’on ne me demande pas d’écouter untel au lieu d’écouter Dieu; au risque de me faire traiter de menteuse, je vais me laisser traiter de menteuse. Si Dieu me demande telle chose, je vais le faire. Je suis prête à en payer le prix. Je n’écraserai personne, mais je vais suivre mon Dieu. Qu’importe ce qu’on pensera de moi, moi je sais que j’entends Dieu.

Je ne ferai pas plaisir à untel. J’ai essayé de le faire une fois avec le frère Germain en disant, lorsqu’il voulait faire des corrections : "Je te donne, je te donne ça, Seigneur." Alors là, rendu à un certain moment, ça été très difficile, parce que je te donne, je te donne faisait que lui, il corrigeait beaucoup! Hein, pour la plupart, il y en a plusieurs qui savent : j’étais prête à tout quitter, à ne pas entendre le Seigneur pour être vraie envers moi-même face au Seigneur. Dieu a dit que 'tout serait de toi Seigneur, mais là ça change, puis ça change et ça change, alors arrange-toi avec ça Seigneur. Moi je vais me présenter devant toi un jour, c’est moi qui vais porter ce que je suis.'

Alors, je réalisais que je faisais plus plaisir à mon prochain qu’à moi-même, qu’à Dieu je veux dire, et à moi-même. Parce que lorsqu’on se fait plaisir à soi-même devant Dieu, on veut être vrai devant Dieu, alors je réalisais que je n’étais pas vraie dans ces moments-là. Et là, Maman Marie elle m’a dit de faire plaisir à son Fils plutôt que faire plaisir à son prochain. C’est Dieu avant le prochain et le prochain vient lorsqu’on est amoureux de nous-mêmes. Je serais incapable de faire ce que je fais, devant Dieu, pour Dieu, si je ne le faisais pas par amour pour lui devant ce que je suis parce qu'il n'y a rien qui vient de nous, tout est de Dieu.

Si on est ce qu’on est, c’est parce que c’est Dieu qui a voulu qu’on soit ce qu’on est. Chacun de nous est ainsi. On vient au monde tel on est, parce que c’est Dieu qui l’a voulu. S’il a voulu choisir l’être que je suis pour répéter, eh bien, il m’a prise telle que j’étais avec ce que je suis. Il connaissait tout de moi, le Seigneur. Il savait, il savait que si je l’écoute et que les autres disent : 'Voyons donc, une mystique, ça ne fait pas ça', j’étais pour écouter Dieu, qu’importe ce qu’on pense de moi. Si on ne demeure pas tel on est, on triche notre prochain.

Il m’a demandé de construire un refuge, un autre refuge : deux. Il a parlé que ce lieu était béni. La Vierge Marie m’a dit que ce lieu était béni par le Ciel et qu’il y aurait un grand rassemblement. Je ne dirai pas plus que ce que je sais par Dieu, et je vais demeurer telle que je suis devant Dieu. Il y a des personnes qui quittent pour s’en aller là à cet endroit, parce qu’ils l’ont dans leur cœur. Cela doit venir de leur propre cœur et non pas parce que 'je' suis là, à Chertsey, parce que cela doit venir de leur cœur. Ils doivent demeurer tels ils sont, et s’ils sont là parce qu'untel a dit ci, untel a dit ça : ils se trichent. Ils ne me trichent pas, mais ils se trichent eux-mêmes.

On doit faire la Volonté de Dieu avant la nôtre. Ainsi, lorsqu’il arrivera quelque chose, au moment où cela arrivera, cela viendra parce que Dieu l’a mis dans leur cœur. Ils seront forts, solides, ils ne s’ébranleront pas lorsque quelqu’un va dire telle ou telle chose; ils vont être fermes dans ce qu’ils sont, parce que c’est eux qui l’ont dans leur cœur. Et je ne suis pas là pour leur faire plaisir, mais pour faire plaisir à Dieu; je ne suis pas là pour être comme une marionnette. Je suis Francine, je suis l’instrument, je suis moi-même. Je dois demeurer ainsi pour qu’eux soient aussi tels ils sont.

Nous sommes regardés, jugés, par plusieurs personnes. Eh bien, si on était autre que nous-mêmes, eh bien, des boutons nous pousseraient! Il ne le faut pas. On doit demeurer tels nous sommes. Et si le Seigneur, une telle journée, il dit : «Tu vas faire ceci, tu le fais; tu vas faire ça, tu le fais; tu ne vas pas là, tu ne vas pas là», c’est lui qui décide et ce n’est pas les personnes qui sont là. Si, un soir, il y a de la prière, si un autre soir je ne vais pas à la prière, c’est Dieu qui décide. Il ne faut pas s’écraser soi-même, parce que si on s’écrase devant les opinions des autres, les pensées des autres, qu’arrivera-t-il lorsque le moment sera arrivé, lorsque… oui, Seigneur, lorsqu’il y aura tremblement de terre? Nos pieds seront faibles. Pourquoi? Parce qu’on ne sera pas soi-même, on aura eu peur de l’opinion de l’un ou de l’autre.

On doit faire la Volonté de Dieu, que la Volonté de Dieu, et demeurer qui nous sommes. Il faut le faire. Voilà pourquoi j’ai un sale caractère! À travers le caractère que j’ai, Dieu m’utilise; il connaît ce qu’il y a en moi. Alors, il utilise le bon, puis il me laisse de côté le mauvais. Il m’apprend à me pardonner et à demeurer dans la joie. Voilà ce qu’il fait. Alors là, je peux sourire aux autres, je peux être un témoin de la miséricorde de Dieu et de ma propre miséricorde, et là je peux aimer mon prochain comme moi-même. Comment peut-on dire que je suis un refuge si je ne suis pas miséricorde pour moi-même? Je dois vivre dans la paix, dans la joie et dans l’amour.

André, tu le sais, toi, le caractère que j’ai, hein. Il y a le marteau : "Où est le marteau?"  'C’est pas moi qui l’ai pris'. On est ce qu’on est, mais on s’aime. C’est ça que Dieu veut qu’on soit. On ne doit pas surtout se servir du marteau contre l’autre, mais être soi-même pour aimer. Voilà ce que Dieu veut que l’on soit pour ce qui vient. S’il nous changeait, bien, on se chercherait, on ne se reconnaîtrait plus là. Dieu nous a fait comme ça et c’est comme ça qu’on doit demeurer, sans péché, pour la plus grande Gloire de Dieu.

Alors, combien d’entre nous ce soir, combien d’entre nous ce soir ont à s’aimer! N’est-ce pas Josué, hein? S’aimer, s’endurer, accepter, avancer, c’est ta place; tu voulais être ici ce soir? On est chacun un témoin pour les autres, puis on ne peut être témoin que si on est vrai envers soi-même. Soyons-le pour la plus grande Gloire de Dieu. Là, on attirera à nous les jeunes, et les jeunes attireront à eux les autres aussi : autant les jeunes que les personnes d’un certain âge. Être soi-même!

Ce que le Seigneur fait, il le fait avec sa bonté, son trésor. Ce que nous sommes, nous devons le faire avec bonté, avec les trésors qu’il a mis en nous. Rayonnons de bonheur, nous nous connaissons être pécheurs; rayonnons d’amour, nous nous savons être miséricorde devant un monde sans miséricorde.

Jésus nous parle avec bonté, avec amour. C’est pour crier au monde entier qu’il est et qu’il sera notre seul Dieu, notre seul amour, notre seule vérité : Dieu Éternel, visible et invisible. En lui il a toute complaisance et il a déposé en chacun de nous toute cette complaisance. Amen. Alléluia!

Alors, avant de se coucher, il est bon de se laisser envelopper de bénédictions de Dieu.

Bénédiction de l’Abbé Forest : Que le Dieu tout-puissant fasse descendre sa bénédiction sur vous tous, que Maman Marie vous couvre du manteau de son ombre. Je vous bénis au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit. Amen.