Rencontre d’amour avec l’agir de Dieu à Plantagenet, Ontario,

par son instrument, la Fille du Oui à Jésus

 

2011-06-10 – Soir     

La Fille du Oui a Jésus en le Saint-Esprit : Que Dieu le Père, que Dieu le Fils, que Dieu le Saint-Esprit soit avec nous. Que nous soyons entourés de son amour, de sa puissance. Que rien en dehors de Dieu soit en nous, car nous n’appartenons qu’à Dieu. Nous devons nous donner par amour, nous devons avoir confiance en Dieu, nous devons être des témoins de la vérité, nous ne devons pas fuir ce que Dieu veut nous faire entendre.

Nous sommes enfants de Dieu, nous ne sommes pas enfants du mal. Nous devons nous maintenir dans le Cœur de Marie afin de vivre ce que l’Église veut nous faire vivre. Et l’Église c’est Jésus, ce n’est pas autre que notre Dieu. Nous n’avons pas le droit d’aller vers des dieux, nous n’avons pas le droit de nous maintenir dans le mensonge. Nous devons avancer, et Dieu ne cessera jamais de nous reprendre lorsque nous marcherons sur des sentiers hors de l’Église. Nous ne devons pas avoir peur de la vérité, de l’amour, et l’amour c’est tout ce qui vient du Cœur de Dieu. Nous avons besoin de voir et de comprendre. Nous devons nous laisser envahir par le Saint-Esprit. Il est l’Esprit de Dieu, il est la Puissance de Dieu, il est la Lumière, car il est Dieu.

Entrons dans sa Volonté. Faisons ce que Dieu veut que l’on fasse et non pas ce que nous, on voudrait faire. C’est Dieu qui sait ce qui sera bon d’entendre dans les heures qui vont suivre, car Dieu est bon. Il veut venir chercher ses enfants, ses enfants qui se perdent, et il y en a beaucoup! Et le nombre est si nombreux! Malgré la Parole de Dieu, des enfants bifurquent; malgré la présence de Dieu, des enfants fuient. Les enfants de ce monde se sont créé un monde, un monde d’illusions, un monde qui fait jaillir en eux de l’effervescence, et cela se fait à chaque instant. On prône le visage de la mort. Partout on voit des têtes des squelettes, des crânes vides. À la place des yeux, il y a la noirceur; il n’y a pas de son qui sort de ces crânes, il n’y a que vent, et c’est dans la vie des enfants d’aujourd’hui.

Il faut que nous soyons, nous, des instruments d’amour. Consentez-vous ce soir à être des instruments d’amour? (R : Oui.) Consentez-vous à ce que le Seigneur se serve de votre cœur? (R : Oui.) Que cela soit. Telle est la Volonté de Dieu.

Jésus : Je vous ai donné ma Vie et vous avez pris ma Vie. Je vous ai donné mon souffle et vous avez respiré la Vie. Je vous ai amené à découvrir la Présence et la Présence vous a montré qui vous étiez. Mes enfants, tout ce que vous êtes, vous allez le vivre en moi afin de vous maintenir dans la sagesse de Dieu.

Afin d’être en la présence de la Vierge Marie, l’Immaculée Conception, la pure Vierge des vierges, Celle qui a été choisie de toute éternité pour écraser la tête de Satan, elle est avec vous, elle vous protège. Aucun esprit impur ne peut vous faire tomber lorsque la Mère de Dieu est avec vous et que vous voulez d’elle. Que tout soit dans la Volonté de Dieu de mon Père. Mes enfants, je vous aime. Il faut que vous appreniez à vous donner pour vos frères et vos sœurs.

La mort : Chaque fois que Dieu parle, il parle dans son pouvoir et son pouvoir est en tous les enfants du monde. Chaque enfant a le pouvoir de Dieu en lui que s’il veut ce pouvoir. Le pouvoir de Dieu est de vous maintenir dans la vie. Je suis la mort de l’être là où la profondeur ne s’atteint pas, là où tout n’est que le néant, là où la mort surgit, ce qui fait de moi pouvoir sur tous ceux qui ne veulent pas de la vie : mouvement qui pénètre et qui ne s’arrête jamais dans son éternité.

La mort a son mouvement, elle pénètre la noirceur et la noirceur pénètre la mort. Le rire n’existe pas dans la mort, le jeu n’existe pas dans la mort, la conversation n’existe pas dans la mort, le repos n’existe pas dans la mort, il n’y a pas de joie dans la mort, il n’y a pas de présent dans la mort. La mort se nourrit de la noirceur et la noirceur se pénètre sans cesse, sans cesse, sans cesse, sans jamais s’arrêter. Tous ceux qui refusent la vie pénètrent la mort; lorsqu’ils ont pénétré la mort, la mort les enveloppe de la noirceur et tout devient lugubre, sans saveur, sans douceur, sans la paix.

La noirceur tourne autour d’elle-même : elle avale, elle crache, elle vomit, elle sursaute, elle griffe, elle ne s’arrête jamais dans son mal. La mort creuse sans cesse et ne trouve rien; le son pénètre la mort et il n’a pas de réponse, car le son ne peut pas se connaître, il est dans sa propre ignorance. Rien ne vit, car rien n’est. Il n’y a pas de quoi parler ni de quoi goûter, car c’est le néant qui ne cesse de se présenter pour ne jamais être. La mort veut se pénétrer. Comme la mort ne peut pas donner, rien ne pénètre et rien ne donne, rien ne reçoit et rien ne redonne.

Tout ne fait (n'est) que court, car tout n’a rien en longueur; il n’y a donc pas de mesure ni de profondeur. Ce qui est la mort se fait naître dans un contexte de non-retour. Saisir ne fait pas mesure; les mots ne sont pas, donc il n’y a pas de circulation; on n’avance pas et on ne recule pas; on ne monte pas et on ne descend pas. La mort ne tourne pas, car elle est mortelle. Tout s’éteint et rien ne s’allume. La noirceur se pénètre et elle ne conduit nulle part. Ce qui fait connaître n’est pas, car le néant n’a rien; il n’existe pas, car il n’y a existence que s’il y a commencement; il n’y a pas de futur, car le futur ne peut contenir ce qui est.

Quand la vie commence, la mort attend; elle attend que la mesure de la vie soit à son apogée. Lorsque l’être dans la vie pénètre sa fin, il doit décider : la vie où la mort. Si l’être choisit la mort, la mort va l’emmener et commence une éternité qui n’a rien. Que celui qui a la vie à cet instant soit devant ce qui est, car ce qui est, est voulu par la Vie. La mort s’éteint.

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Ce que le Seigneur nous demande, c’est d’être dans la vie. Dans la vie il y a l’amour, il y a l’espoir, il y a la foi, il y a l’unité. Dans la vie, il y a chacun de nous et nous sommes ensemble pour l’éternité dans la vie. Le Seigneur est bon, le Seigneur est vivant.

La mort est là et elle nous guette. Dieu a tout pouvoir sur la vie et sur la mort. Il interdit à la mort de nous prendre. Nous n’avons pas le droit d’écouter la mort. Nous devons l’éloigner de notre vie, nous devons refuser à la mort de mettre ses pièges dans notre vie. Dieu nous a parlé, par ses commandements, que nous devions prendre soin de notre vie et de ne pas arrêter notre vie.

Lorsque nous pensons au suicide, nous devons refuser, car c’est la mort, c’est la mort qui met ses pièges.

Lorsque nous sommes tristes, nous devons refuser, car c’est la mort qui met son piège.

Lorsque nous sommes dans le découragement, dans l’ennui, lorsque nous sommes dans le manque de foi, dans le doute, c’est la mort qui met ses pièges dans notre vie.

Quand nous n’avons plus le goût de nous lever le matin, quand nous n’avons plus le goût d’écouter le son des oiseaux, de regarder le soleil, attention attention, c’est la mort qui met les pièges dans notre vie. Nous devons refuser cela, refuser ses pièges.

Quand nous doutons de l’amour de Dieu, quand nous doutons de la puissance de Dieu, lorsque nous doutons de nos prières, la mort met ses pièges; ce sont ses pièges.

Lorsque nous ne voulons pas de Dieu, parce que ça nous demande des efforts de suivre les commandements de Dieu à cause de l’esprit de ce monde, c’est la mort, c’est la mort qui nous fait ressentir que c’est mieux d’aller vers l’esprit de ce monde.

Lorsque nous sommes dans un seul moment où il n’y a pas de vie, où il n’y a pas de présence, où nous sommes là, dans un instant, sans se servir de notre vie, nous sommes avec la mort.

Lorsque nous voulons fuir en prenant de la boisson, lorsque nous voulons fuir en se droguant, lorsque nous voulons fuir en s’amusant comme on voudrait dépasser tout notre être, lorsqu’on danse au-delà de notre fatigue, on la ressent puis on continue quand même à danser, lorsqu’on court, on court on court, on a des douleurs et on veut courir pareil, cela dépasse la vie; alors, c’est qu’on veut atteindre quelque chose qu’on ne peut pas atteindre. On n'est pas dans notre présent, on est dans quelque chose qui n’existe pas : dans de la musique, dans des gestes qui s’associent pour nous faire oublier que nous sommes des enfants de Dieu, que nous sommes en présence de notre propre vie. Où est notre vie à cet instant? Elle est dans ces gestes effrénés : nous ne sommes plus. Ce sont les pièges de la mort, et nous avons tous goûté à la mort, tous goûté à la mort.

Il y en a qui ne savent même plus se reposer, et ils sont très jeunes. S’arrêter c’est ennuyant, s’arrêter c’est long, s’arrêter c’est perdre son temps. C’est l’épuisement qui nous amène à être dans des pensées qui ne savent pas s’arrêter pour la vie, mais que pour ce qui n’a pas de sens. Allons danser deux heures, cinq heures, huit heures, douze heures, vingt-quatre heures, où cela va nous amener? Nulle part. Sentirons-nous la joie, sentirons-nous l’amour, la paix? Il se développera des désirs, des désirs pour satisfaire les sens. Notre chair prendra le dessus de la vie. Que sentira notre chair? Elle ressentira de l’aiguisement. Tout sera dans un effet de nerfs, des nerfs qui sont à fleur de peau.

On voudra encore pénétrer, pénétrer, pénétrer, et plus on voudra pénétrer et plus on ne ressentira pas la satisfaction, et plus on ne sentira pas la satisfaction et plus on voudra pénétrer, pénétrer, pénétrer. On tombera dans un gouffre et ce gouffre nous engourdira, et une fois que le gouffre nous aura engourdis, on ne pourra plus revenir en arrière, car, trop tard, nous serons engourdis. Cela nous manipulera, cela nous amènera là où on ne veut pas aller, mais qu’on n’est pas capables maintenant de se passer. On ne pourra plus se passer de cet engourdissement, dans ce gouffre.

La vie, on ne la verra plus, car tout ne sera que platitude : moi je veux, moi je me contente, moi je cherche, et je continue à vouloir saisir ce que je n’ai pas saisi. La mort, la mort qui tend son piège. Aujourd’hui, c’est partout, on le voit sur des chandails, sur des pantalons, sur des autos, sur des drapeaux. La mort crie sa victoire et on n'a rien vu. On ne veut pas voir, on se contente d’exister en attendant que la mort vienne nous chercher. Nous sommes la vie, nous devons réagir. Nous devons nous maintenir ensemble, nous devons prier ensemble, nous devons nous donner par amour pour ceux qu’on aime. Nous devons nous réunir pour la vie, car la vie c’est chacun de nous. La vie n’a pas de monnaie, elle est gratuite; la vie n’a pas d’heure, c’est le présent; la vie, c’est chacun de nous, la vie vient nous chercher et nous amène toujours plus loin.

Quand on goutte à la vie, on veut continuer, on veut continuer à rire, on veut continuer à se regarder, on veut continuer à ressentir, à ressentir qu’on est vivant. Lorsqu’on ressent la vie, là il y a quelque chose qui se passe en nous : on est plein d’espoir, on sait que ce que Jésus dit est vrai; on est convaincu que Jésus fait tout pour nous; on n'a plus peur du ridicule, on n'a plus peur qu’on nous calomnie, on n'a plus peur de se donner avec ce qu’on est. Les paroles prennent une armure, car c’est Dieu qui met son vêtement de force et qui nous montre que, oui, nos paroles portent des conséquences d’amour. C’est la vie, nous sommes vivants, nous sommes vrais, nous marchons et nous marchons ensemble. Nous acceptons que notre Dieu vienne nous parler en notre cœur pour nous montrer que la mort est avec nous, mais que la mort ne peut rien contre nous.

Jésus est en train de nous parler de notre vie éternelle, et cela s’est fait lorsqu’il est venu prendre vie dans la chair de Maman Marie pour nous démontrer que nous sommes la vie en la Vie, en lui. Quand allons-nous cesser de donner du pouvoir à la mort? Quand allons-nous témoigner que nous sommes vivants? Quand allons-nous cesser de donner paroles à la mort? Elle se sert de nos paroles, parce qu’elle n’a pas de paroles, mais elle se sert de nos paroles et elle parle d’elle-même. Lorsque nous parlons contre notre prochain, la mort se sert de nous pour parler contre nous. Lorsque nous parlons contre notre foi, lorsque nous doutons de ce que nous sommes, de chacun de nous face à chacun de nous, nous donnons notre foi à la mort et elle, elle se sert de cela en mettant en nous des doutes.

Ce que nous sommes, nous le sommes pour la vie. Nous avons la foi que nous sommes devant Dieu, vivants, et ce que nous regardons, ce que nous disons, ce que nous entendons ne peuvent pas avoir de doute lorsque nous sommes en Jésus. Alors comment se fait-il que nous ayons des doutes? Eh bien, c’est parce que nous donnons notre foi à la mort et elle, elle nous donne quoi? Elle nous donne des doutes. Nous sommes foi par Dieu et c’est Dieu la foi, c’est Dieu la vie, c’est Dieu qui est en nous; alors, lorsque nous doutons, qu’avons-nous fait de ce que Dieu a mis en nous? Nous lui avons redonné? Nous sommes faits pour donner, car l’amour, la vie, la foi, c’est : je reçois tout de Dieu et je donne à Dieu pour recevoir encore. Toujours ce mouvement : Trinité, amour, vie éternelle.

Qui nourrit mes paroles pour que mes paroles soient paix, joie et amour? C’est la Vie, c’est Dieu. Alors s’il y a des paroles qui ne sont pas paix, joie et amour, à qui ai-je donc donné mes paroles pour douter de mes paroles? À qui ai-je donné mon écoute, car je dois écouter pour l’amour, pour la paix, pour la joie. Est-ce que mon écoute vient de moi-même ou de la Vie? Si je dis : de moi-même, je me prends pour Dieu, car je ne suis pas la Vie Éternelle. Jésus a dit : «Qui croit en moi à la vie éternelle.» Alors, Jésus est la Vie, pas moi. Alors, mon écoute appartient à Celui qui me l’a donnée, alors je dois redonner à Dieu mon écoute afin d’être toujours dans l’amour, dans la paix, dans la joie, pas dans le doute.

Si ce que j’écoute m'amène à douter, qui j’ai écouté : Jésus ou la mort? Si j’ai un doute à cause de ce que j’ai écouté, c'est que j'ai écouté la mort, la mort qui se sert de la vie pour m’atteindre. Et elle sait, la mort, que là où il y a la vie, il y a pouvoir; elle se donne du pouvoir en venant prendre ce qui est à nous par Dieu. Voyez-vous ce que la mort fait dans notre vie? Elle est là et elle nous guette. Elle étend ses pièges partout. Faisons attention! Nous devons prendre garde, nous devons croire en Jésus, qu’en Jésus. Ne nous laissons pas prendre au piège de la mort. Si Jésus est la Vie, la mort est de qui? De celui qui a refusé la vie, et c’est Satan, l’ange déchu, celui qui a refusé d’adorer la Vie? Satan a en lui la mort, il la maintient, il s’en nourrit. Les pièges de Satan sont terribles.

Faisons attention, oui, attention de ne pas perdre notre joie, de ne pas perdre notre paix, notre amour; que ce soit un seul instant, c’est de trop. N’ayons pas peur de ce que nous entendons. Il faut se laisser instruire par Dieu pour connaître les pièges de Satan. Il est bon le Seigneur! Il est merveilleux! Il nous amène avec une telle douceur à connaître ce que nous devons connaître. Il ne nous lâchera pas. Merci, Seigneur, de ne pas nous lâcher. Il ne nous ménage pas. C’est bon de savoir ce qu'il y a autour de nous. Alors, lorsque nous verrons une tête, un crâne vide, hein, faisons attention.

Lorsque nous avons un doute, lorsque nous avons un manque de joie, de paix et d’amour, lorsque nous avons un manque de confiance, lorsque nous sommes tristes (je m’arrête ici pour que Nicole puisse parler), lorsque nous sommes inquiets, lorsque nous croyons savoir ce que les autres croient alors que nous, nous ne croyons pas, que les autres croient ce que nous, nous croyons, parce qu'il n’y a que Dieu qui puisse croire en ce qu’il est, eh bien, nous nous perdons dans notre croyance. Alors, nous devenons ce que la tête de squelette est : nous laissons passer la mort. Et notre mémoire, notre regard, notre écoute, nos paroles, nos gestes, nos sentiments, eh bien, il y a du vide là-dedans, on ne retient rien.

Peut-on retenir les courants d’air? On peut les attraper, mais pas les retenir. Allez souffler dans le creux d’une tête de squelette, vous allez voir ça va sortir de partout, mais vous allez ressentir le froid, ça va vous glacer. Eh bien, c’est comme si on disait à Jésus : "Jésus, je m’inquiète pour mes enfants". Et voilà un courant d’air! Et c’est ça là, c’est dans notre vie. Je m’inquiète parce qu’on a enlevé les crucifix dans les écoles. Croyez-vous que Dieu ne le sait pas? Paroles inutiles que de le dire. N’est-ce pas un courant d’air? Allons dans le Cœur de Marie et prions. Elle, elle n’a pas de courants d’air. Elle, elle a la foi et c’est chaud dans le Cœur de Marie.

Ne cessons pas de se tenir ensemble pour nous réchauffer. Allons ressentir le cœur de l’autre, ça va nous aider. Ne nous décourageons pas lorsque nous avons un enfant qui crie plus fort que nous; ne nous décourageons pas lorsque nous avons un enfant qui veut prendre la place de ses frères et de ses sœurs. Cessons plutôt d’en parler, car les courants d'air vont trop remplir la maison et on entendra les portes se fermer très fort. Allons, allons dans le calme dans le Cœur de Marie. Croyez-vous qu’elle ne connaît pas son enfant, son tout petit enfant qui crie, qui pleure, qui gesticule, qui a peur du démon jusqu’à vouloir prendre ses paroles à lui?

Combien d’enfants sont aux prises avec des esprits impurs! Ils sont dans la peur. Ils ont peur de ne pas être aimés, ils ont peur de perdre leur place, ils ont peur de ne pas se faire entendre lorsqu’ils sont seuls en leur intérieur, car ils savent qu’il y a un danger. Ils ont peur parce que la noirceur les maintient, les maintient dans ce qu’ils ne connaissent pas. Ils ne peuvent pas comprendre, mais ils ressentent. Ils voudraient crier leur désespoir, mais cela sort, sort avec des paroles qui n’ont pas de sens, avec des gestes qui ne mènent nulle part. Ce sont les enfants de la peur. On aurait tendance, nous, à ne plus les vouloir dans notre vie, parce que le courage nous manque. On est si fatigués quelquefois de les reprendre, de les reprendre, de les reprendre, et pourtant, comment se fait-il que nous on ressente aussi la peur? C’est qu’il y a des courants d’air dans notre cœur.

Dieu est puissance, Dieu est amour, Dieu réchauffe les cœurs. Ah! Seigneur, ce que tu nous montres, Seigneur, c’est ton amour, c’est ta puissance. Il n’y a pas de douleur dans la foi, il n’y a pas de douleur dans la foi, il n’y a pas de douleur dans la foi, il n’y a que guérison, que libération. Jésus a dit : «Croyez en moi et vous serez guéris, croyez en moi et vous serez libérés.» Et n’a-t-il pas consacré ses apôtres avec son Sang? Oui, il a consacré ses apôtres avec son propre Sang et chaque prêtre a son Sang qui coule dans son cœur. Tant que n’aurons pas confiance en Jésus, il y aura des maladies, tant que nous n’aurons pas confiance en Jésus, il y aura des personnes aux prises avec des esprits impurs. Allons-nous continuer encore longtemps à vivre sans la confiance en Dieu?

Nous, ça fait des années qu’on entend Jésus nous parler en notre cœur, des années! Pendant combien de temps à chaque fois? Une minute? Non, des heures. Où est notre foi, où est notre confiance? Comment se fait-il que nous ayons des maladies, que nous ayons des esprits impurs qui nous font penser à la mort en nous faisant vivre les doutes, en nous faisant vivre l’inquiétude? Nous devons témoigner à Dieu de notre oui. Allons-nous continuer à avoir peur de la douleur? Eh bien, si nous continuons à avoir peur de la douleur, nous allons continuer à nous plier en deux à cause de la douleur.

Cessons d’être tristes. Nous écoutons ces paroles qui viennent du Saint-Esprit et nous sommes là à écouter en se demandant : 'Est-ce que je suis capable, est-ce que je vais le faire?' Elle a beau parler elle, elle entend le Seigneur! Je n’entends pas le Seigneur dans des moments de grandes souffrances, il attend que moi je m’abandonne, il attend que je vive ce que lui veut que je vive. Nous avons un Dieu qui est beaucoup trop amour pour agir ainsi. Dieu nous veut à lui dans sa vie éternelle, il veut qu’on quitte la mort, il veut qu’on découvre les pièges de la mort.

Nous vivons un moment d’amour et c’est la Pentecôte. Dieu le Saint-Esprit nous fait entendre ce qu’il y a en nous. Nous sommes les apôtres d’un temps de révélation; nous sommes les apôtres d’un temps nouveau, un temps où nous devons vivre avec un cœur nouveau et un esprit nouveau.

Avons-nous accepté d’entrer dans notre cœur nouveau? Avons-nous accepté de pénétrer notre esprit nouveau? Il nous le présente, il nous le fait entendre. Allons-nous cesser à vivre la magie et être présent dans notre présent? Nous avons reçu la grâce de la présence en la Présence, nous avons reçu ce dont nous avions besoin pour vivre en l’Esprit de Dieu. Nous sommes en l’Esprit de Dieu, nous sommes dans la Pentecôte de Dieu, nous sommes dans la vraie vie en Dieu. Vivons ce temps d’amour, vivons ce temps de révélation, ne donnons plus de place à la mort.

Oui, nous allons aller vers nos frères et nos sœurs; oui, nous allons témoigner de la présence du Saint-Esprit dans notre vie : le Paraclet; oui, nos enfants vont le voir dans notre sourire, dans notre présence qui est à Dieu, pour Dieu, avec Dieu. Nous allons avancer ensemble. Nous sommes l’Église avec Marie. Nous nous sommes rassemblés en l’Église, et Dieu nous dit : «Demeurez ensemble, n’allez pas vers d’autres chemins que le mien. Suivez les pas du Christ. Je suis avec vous pour l’éternité. N’ayez pas peur. Je vous envoie ce que vous avez besoin : des esprits d’amour, car vous êtes esprits d’amour en l’Esprit-Saint. L’Esprit-Saint est venu et vous avez été sous la mouvance du Saint-Esprit.»

Nous l’avons chanté. Oui nous l’avons chanté, mais y avons-nous cru? L'avons-nous vécu avec ce que nous sommes? Un esprit nouveau, un esprit de vie, un esprit vrai? Allons-nous manger à la grosse cuillère ou continuer à compte-goutte? Voulons-nous un esprit d’amour, un esprit vivant : l’Esprit Saint, ou nous voulons avoir le cerveau du dinosaure? Alors, soyons de notre temps, soyons dans la mouvance du Saint-Esprit. Alors, chantons l’Esprit d’amour avec toute notre foi, toute notre foi, l'Esprit, la mouvance du Saint-Esprit – Lorraine!

Nous y croyons en l’Esprit-Saint? (R : Oui.) Alors, chantons, chantons l’Esprit Saint qui est mouvement, qui est vie, qui est la foi, qui est la force. Nous l’avons en nous, nous l’avons en chacun de nous, car nous sommes en le Saint-Esprit.

♪♪♪   Vent de Pentecôte.

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Criez votre foi, criez l’amour, vous êtes un feu, un feu d’amour qui ne s’éteint pas. Criez la Pentecôte, criez ce Feu d’Amour. Vous êtes un feu d’amour,  vous êtes la Pentecôte. Si vous ne vous réunissez pas, comment allez-vous allumer le feu qui s’est éteint dans le cœur des enfants de Dieu de par le monde? Un vent, un vent fou traîne sur la terre, c’est un vent du Nouvel Âge où tout s’éteint. Ne laissez pas éteindre le feu de Dieu dans le cœur de vos frères et de vos sœurs.

Criez votre foi, chantez votre amour. Ne vous laissez pas éteindre. Cessez vos paroles inutiles et priez Dieu. Criez votre foi. Refusez la mort, car la mort n’a pas affaire dans votre vie. Le cancer a-t-il affaire dans votre vie? Non, il n’a pas de place dans votre vie. Alors, refusez le cancer, car votre chair est à Dieu, elle n’appartient pas à autre qu’à Dieu. Alors, chantons, chantons ce vent de Pentecôte avec toutes vos tripes.

♪♪♪   Vent de Pentecôte.

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Alors, applaudissons notre Dieu. Dieu Père, Dieu Fils, Dieu Esprit Saint, nous t’adorons. Tu nous donnes la vie, tu nous donnes la puissance. Nous avons cela en nous, en notre chair. Jésus nous habite, Dieu nous habite, la Puissance nous habite, le Feu d’Amour nous habite.

N’ayons pas peur de le dire : "Nous avons besoin de toi, Dieu." Nous avons besoin de la puissance de Dieu. J’ai besoin de vous, vous avez besoin de moi, nous avons besoin de chacun de nous. Nous n’avons pas le droit de nous séparer, nous sommes l’Église. L’Église, ce sont tous les enfants de Dieu, toutes religions, de toutes langues. Nous devons nous aimer, nous devons nous tenir ensemble. La mort n’aura pas le dessus sur nous. Souvenons-nous, souvenons-nous de tout ce que Dieu nous a dit : «Je suis la Lumière du monde, je suis la Vie. Celui qui croit en moi a la vie. Je suis en mon Père et mon Père est en moi. Qui croit en moi a la vie.»

Nous sommes, nous sommes l’Église. Cessons de pleurer, cessons de nous lamenter. Nous avons besoin, nous avons besoin des uns et des autres, nous avons besoin de Marie, nous avons besoin de l’Église, nous avons besoin des prêtres.

Nous allons la porter la croix! On n’a pas voulu au Québec de la croix dans les écoles, alors portons-la cette croix-là, aimons-la. Il y a des enfants qui nous crachent au visage, eh bien, faisons comme saint François, allons vers eux. Saint Antoine, on lui lançait des roches puis, lui, il se retournait et leur disait : "Attention de ne pas te faire mal." Alors, on parle contre nous? Eh bien, prions, prions pour qu’ils ne perdent pas haleine, parce qu’un jour ils viendront avec nous pour chanter; ils seront avec nous, car ils sauront que nous sommes avec Dieu, que nous sommes en le Cœur de Marie et que nous sommes sur le chemin de Dieu.

Vivons la miséricorde, vivons la miséricorde de Dieu, car jamais, jamais, jamais, Dieu n’arrêtera sa miséricorde. La Grande Purification de la chair sera le mouvement de la grande, grande, grande, grande, grande, grande miséricorde de Dieu. La mort, elle s’inclinera devant la miséricorde de Dieu, car elle se taira pour laisser la place au oui. Alors, vivons notre oui. Nous sommes vivants. Merci Esprit Saint.    

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Nous allons faire une heure d’adoration. Nous le voulons notre Seigneur, nous voulons sa présence ici même à cet instant. Nous allons adorer notre Jésus, il s'en vient. Une heure d'adoration pour ceux qui le veulent bien.

♪♪♪     Sainte Lumière     

Diacre Michel : Jésus nous regarde. Il veut que nous accueillons son regard, non seulement avec nos yeux de nos corps, mais aussi avec les yeux de notre cœur, les yeux de notre âme, les yeux de notre esprit, car il veut pénétrer dans tout notre être, pénétrer pour nous rendre réceptifs à accueillir l’Esprit, accueillir les dons de l’Esprit. Laissons le regard de Jésus nous façonner, nous rendre accueillants. Il fait tomber toutes les barrières, il veut toutes les guérir en lui afin que nous puissions reprendre vie.

Le Seigneur veut dire à tous ceux qui ont de la misère à se laisser aimer qu'il veut leur rappeler qu’il les a créés tous sans exception. Personne n’est exclu par amour pour aimer, et tout le monde a le droit de se laisser aimer, en commençant par son amour à lui. Personne n'est indigne de se laisser aimer par Dieu, car Dieu les a tous créés par amour pour aimer. On est faits pour aimer, on est faits pour nous laisser aimer. Dieu est uniquement amour; il nous a créés à son image et à sa ressemblance. Laissons-nous aimer en premier par Dieu et alors on pourra accueillir l’amour des personnes autour de nous.

♪♪♪     Christ est Roi.

Jésus : Je suis Roi et je règne sur chacun de vous, non seulement de l’extérieur, mais je règne aussi sur vous de l’intérieur, dans votre for intérieur. C’est là où j’établis mon Trône pour régner, régner sur vos esprits, sur vos cœurs, sur vos corps. Vous êtes mon Royaume. Je veux régner sur ma création et vous êtes ma création. Prenez conscience que je suis à l’intérieur de vous comme Roi plein d’amour. Accueillez ma bienveillance, accueillez les œuvres que le Père m’a envoyé accomplir en chacun de vous.

♪♪♪     Merveilleux, tu es merveilleux, Roi des rois, Dieu tout-puissant, nous t'adorons.

Diacre Michel : Ta présence, Seigneur, est toute puissante, car pour toi tout est présent : le passé, le présent et l’avenir. Tu connais tout de nous, Seigneur. Tu connais tout de telle sorte que rien devant toi n’est secret et c’est pour ça que ce soir, Seigneur, en nous laissant regarder par toi, nous voulons tout déposer à tes pieds, Seigneur, absolument tout, ne rien garder pour nous, tout te remettre Seigneur, car nous croyons que ta Présence est toute-puissante, est toute transformante. Ta Présence est agissante, ta Présence peut tout changer, tout recréer, tout faire à neuf, tout refaire vivre, Seigneur.

Tout ce qui est mort en nous, Seigneur, fais-le revivre ce soir afin que nous puissions vivre de ta Vie même, Seigneur Jésus, puisque tu nous a créés à ton image et à ta ressemblance. Nous te remettons tout Seigneur. Merci de tout transformer, de tout changer, de nous rendre tel que tu voulais que nous soyons avant le péché d’Adam et Ève.

♪♪♪     Jésus, tu es là.     

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Le Seigneur a mis dans notre cœur une grâce, et cette grâce, c’est la grâce de le vouloir, lui, la Vie, l’éternelle Vie. Nous n'avons seulement qu’une seule vie et c’est celle que Dieu a mise en nous.

Alors, nous allons en prendre soin en allant lui donner du repos, pas avant que les mains du Père Diaz se déposent sur chacune de nos têtes. Mais il a le pouvoir de le faire, lui en avant et nous en avant.

Père Diaz : Bénédiction en anglais.