Rencontre d’amour avec l’agir de Dieu à Ploudaniel, France,

par son instrument, la Fille du Oui à Jésus.

 

2009-03-07 – Soir  Partie 1   

 

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Alors, en chacun de nous, il y a des mouvements d'amour. Les mouvements pénètrent ce que nous sommes et cela ne peut se faire que par la puissance du Saint-Esprit qui nous réveille à l'amour, qui fait de nous des enfants qui veulent entendre la Volonté de Dieu et non pas entendre la volonté humaine. La Volonté de Dieu, c'est ce qui fait de nous des enfants qui veulent aller vers le Royaume de Dieu. Ainsi, nous pouvons nous abandonner entre les mains de la Divine Volonté, Volonté qui nous apprend à regarder notre intérieur, à écouter notre intérieur, à être présents, non pas seulement avec nous-mêmes, mais avec tous les enfants du monde.

 

Dieu veut nous faire comprendre que ce que nous sommes, nous le sommes pour tous ses enfants afin que nous puissions nous accorder de l'amour. Lorsqu'on prend le temps de pénétrer à l'intérieur de nous, lorsqu'on prend le temps de prendre ce moment pour nos frères et nos sœurs, en nous il se passe quelque chose : une grande lumière nous envahit et cette lumière part de notre intérieur et vient toucher toutes les parois de notre chair intérieure et là, on est prêts à repousser, à repousser ce qu'il y a en nous et qui appartient à l'extérieur pour faire silence.

 

Être avec nous-mêmes n'est pas permettre à l'extérieur de troubler ce présent, ce présent qui appartient à tous les enfants de Dieu, ce présent qui nous amène au cœur même de l'Amour, là où Dieu nous accueille, là où Dieu nous prend dans son mouvement éternel et nous fait ressentir que nous sommes présents en lui. Nous ne pouvons pas nous faire présence, c'est Dieu qui nous fait présence, c'est lui qui vient prendre ce que nous sommes et nous montre ce que nous sommes afin qu'on puisse lui accorder notre oui, le oui qui se réveille à l'instant où Dieu nous appelle.

 

C'est ce que, nous, nous voulons vivre en le cœur de tous les enfants du monde. Dieu veut aller chercher tous ses enfants. Dieu veut faire le plus grand des rassemblements : unir tous les cœurs pour pénétrer la Divine Volonté. Jadis, les enfants ont cherché à plaire à Dieu. Ils offraient tout à leur Dieu. Ils voulaient donner à Celui qui était plus haut que des offrandes afin que Dieu puisse les écouter, afin que Dieu puisse les guider. Aujourd'hui, Dieu vient nous parler en notre cœur. Dieu lui-même se fait présence afin que nous soyons présents en lui, avec lui et pour lui.

 

Tout se passe de l'intérieur. Dieu ne vient pas nourrir l'extérieur, parce que l'extérieur on s'en est occupé : on s'est occupé de prendre ce qui venait de chacun et de faire notre petit confort. Mais Dieu veut qu'on s'arrête : «Prenez le temps d'entrer en vous, là où je vous appelle.» Et lorsque Dieu le Père appelle un enfant, il appelle tous ses enfants. Ce qu'il veut nous accorder, il veut l'accorder à tous ses enfants, car la puissance de Dieu est au-delà de tout ce que nous pouvons comprendre, de tout ce que nous pouvons voir, de tout ce que nous pouvons accepter. Tout ce que l'on peut accepter, c'est d'être présent et de prononcer notre oui.

 

Mais lui veut prendre ce que nous sommes et nous amener là où nous, nous ne sommes pas capables d'aller, afin que nous puissions donner à tout ce que Dieu veut nous accorder : ce que nous sommes. Et ce que Dieu veut nous accorder, c'est l'amour, l'amour du prochain pour nous, l'amour de nous-mêmes pour eux. C'est ce que Dieu veut pour le monde entier. Sans goûter à cet amour, sans pénétrer cet amour, nous ne pourrons vivre ce que Dieu attend de chacun de nous : la purification de la chair.

 

Dieu est venu et il a parlé. Dieu s'est présenté et il a parlé. Dieu a donné et Dieu parle. Il nous a donné sa Vie. À l'Eucharistie, nous recevons la Chair et le Sang de Jésus qui se donne continuellement et c'est un langage d'amour. La Présence eucharistique est un langage d'amour : il nous démontre son amour. Il nous dit combien il nous aime, combien il veut que nous soyons à son écoute et à l'écoute de tous les enfants du monde, car lorsqu'il se donne à l'Eucharistie, nous recevons le Corps et le Sang de Jésus.

 

On peut ne pas comprendre que lorsqu'il se donne, il se donne tout entier. Alors, lorsqu'il se donne tout entier, il se donne avec tous les enfants du monde. Il prend encore, continuellement, tous les enfants du monde et il nous demande : «Aimez, aimez inconditionnellement tous les enfants du monde.»

 

C'est cette nourriture qui fait que nous pouvons aujourd'hui nous regarder avec tout ce qu'on a dit, pensé, tout ce qu'on a écouté, dit, fait et ressenti. C'est comme si la sainte miséricorde de Dieu, on la mangeait et on la buvait : c'est la Rédemption. C'est ce qui fait que nous pouvons être amour pour tous nos frères et nos sœurs du monde entier. Comment est-ce que les paroles de Dieu peuvent être pour nous quelque chose de vrai lorsqu'il dit : «Aimez-vous en frères et en sœurs. Aimez ceux qui vous font souffrir.» Comment on peut vivre ça si ce n'est que c'est lui qui se présente à nous, c'est lui qui prend chacun de nous afin que nous puissions aimer, à travers ce qu'il est, tous les enfants du monde.

 

On ne pourrait pas par nous-mêmes, notre chair est trop souffrante. Tout cela, on le repousserait, mais Jésus se donne continuellement : il donne sa Chair, il donne son Sang. Alors, lorsque nous le recevons, nous recevons tous les enfants de son Père. Il est le Rédempteur, il est le Sauveur. Il a accompli la Volonté de son Père. Il voulait tous ses enfants; alors, Jésus a été chercher tous les enfants du monde et non seulement il a été les chercher, il a même vécu ce qu'ils devaient, ont et vivront. Et cela, Jésus le fait continuellement.

 

Voilà pourquoi, lorsque nous allons communier, nous prenons non seulement la Chair et le Sang, mais nous prenons tout ce qu'il y a en Jésus. On ne peut pas séparer Jésus de ce qu'il est : moi je prends la Pureté, je prends Jésus, je prends l'Amour, mais je ne veux pas mes frères, je ne veux pas mes sœurs. Mais là, on juge, on ne prend pas l'Amour, parce que si l'on refuse un seul de nos frères et de nos sœurs, on refuse Jésus.

 

Si on dit : un tel est comme ci, un tel est comme ça, eh bien, Jésus, lui, sa Rédemption a fait qu'il a sauvé ces enfants-là, il les a présentés à son Père; alors, nous, c'est comme si on refusait la Rédemption, c'est comme si on refusait le sacrifice de Jésus : on ne comprend pas son amour. On ne peut séparer Jésus de ce qu'il est, de son Tout. Voilà pourquoi Jésus veut que nous puissions comprendre l'amour avant de vivre la Grande Purification.

 

On veut vivre la Grande Purification. On veut que notre chair corruptible devienne une chair incorruptible, eh bien, pour qu'elle soit incorruptible, alors il faut comprendre la chair, il faut comprendre ce que nous sommes en Jésus et ce que Jésus est pour nous. Si nous ne comprenons pas ça, comment pouvons-nous vivre la purification de la chair? Oui, on va voir notre jugement; oui, on va voir tout ce que nos pensées ont accepté et ce qu'elles ont refusé d'accepter; oui, on va savoir tout ce qu'on a accepté d'entendre, ce qu'on a refusé d'entendre; ainsi pour les yeux, pour notre langage, notre action, nos sentiments. Ça, on va le faire.

 

Mais Jésus veut que notre chair redevienne une chair parfaite. Eh bien, pour que notre chair redevienne une chair parfaite, il faut savoir ce que notre chair contient, et on ne peut savoir ce que notre chair contient qu'à partir de la Chair de Jésus, à partir de tout ce que Jésus a accepté par amour pour nous et ce qu'il a présenté à son Père, par amour pour son Père, car ce que nous sommes, nous le sommes par Dieu, nous ne le sommes pas par nous-mêmes.

 

Nous avons été créés, nous n'avons pas été engendrés. Nous avons été créés, donc le Père a consenti. Le Père a voulu sa Volonté. Le Fils a consenti et le Fils a fait le Verbe. Tout cela, nous devons le comprendre. Nous devons entrer dans ce Oui, ce Oui qui a fait qu'aujourd'hui nous sommes ensemble pour écouter notre cœur qui s'ouvre à tous les cœurs. C'est ce que Dieu veut pour ses enfants.

 

La purification de la chair doit être un mouvement d'amour pour notre âme et pour notre chair. Pour que cela soit, il faut que tout s'ouvre : que nos yeux commencent à voir, que nos oreilles commencent à entendre, que nous puissions saisir nos paroles, que notre pensée soit lumière, que nos actions soient des mouvements qui se font connaître à nous-mêmes et que nos sentiments soient ce qui est connu de ce que nous sommes. Nous sommes de la Chair, de la Chair Parfaite, Immaculée, alors Jésus nous a portés.

 

Il nous a créés en sa Chair avec ce qu'il est. Nous ne pouvions être en-dehors de Jésus lorsqu'il nous a créés, car nous venons de. Nous venons de la Chair qui est une Chair Parfaite, Immaculée. Nous l'avons entendu hier. La Chair qui est Jésus, elle s'est présentée à Dieu le Père. Tout ce qui était visible en Dieu a été, à l'instant où Dieu le Père voulut, devant Dieu le Père, car Dieu le Père contient tout ce qui est invisible et contient tout ce qui est visible : c'est Dieu, c'est le Créateur. Le Fils et le Père, le Saint-Esprit contient tout; alors la matière, la matière, c'est nous, alors nous venons de. Nous venons de la Chair Parfaite, de la Chair Immaculée, de l'Alpha et de l'Oméga.

 

Vivre la purification de la chair, c'est comprendre ce que nous sommes et Dieu ne nous cachera rien parce qu'il ne veut pas que, nous, on se cache quelque chose. Alors, Dieu, dans son mouvement d'amour, se révèle à notre chair et il le fait par le cœur. Il ne le fait pas avec quelque chose qui vient de l'extérieur. Il n'a pas à nourrir notre pensée, parce que notre pensée est malade avec tout ce qui est venu de l'extérieur depuis la première fois que l'être humain a écouté son extérieur. La pensée est malade, le regard est malade. Il n'a pas besoin de nous donner quelque chose par écrit, il faut que cela s'écrive dans notre cœur en premier. C'est notre cœur qui est instruit et ce n'est pas notre extérieur. Tout se passe par l'intérieur.

 

Nous sommes des instruments entre les mains de Dieu. Il veut aller chercher tous les enfants du monde, et pour aller chercher tous les enfants du monde, il instruit, il instruit les tout petits cœurs qui se laissent transformer par l'amour inconditionnel : un amour qui enveloppe, un amour qui éclaire, un amour qui réchauffe, un amour qui guide. Alors, notre cœur est dans ce mouvement d'amour pour tous les enfants du monde, pour nos enfants, pour nos petits-enfants. Nous voulons un monde d'amour. Dieu construit son monde d'amour avec simplicité.

 

Il ne vient pas instruire les théologiens, car les théologiens auraient tendance à tout assimiler par leur tête et ils laisseraient encore leur cœur de côté. Voilà pourquoi il prend des tout petits. On ne connaît pas la théologie ou, du moins, ce qu'on connaît, on le laisse aux grands. Il vient instruire des petits enfants par le cœur. Nous qui ne comprenons pas ce que le Ciel est en train de faire avec nous-mêmes, nous laissons pénétrer cela en nous avec simplicité.

 

On s'émerveille devant tout ce que nous entendons et on ne peut s'émerveiller que par notre intérieur et non pas par notre extérieur. Notre extérieur n'a pas à participer à tout cela, car notre extérieur a empoisonné notre vie spirituelle, notre vie spirituelle a été étouffée par la vie extérieure. La vie extérieure n'est qu'éphémère. C'est une goutte d'eau sur le soleil. On n'a même pas le temps de se rendre au soleil que déjà elle est disparue. Eh bien, dans l'éternité, ce que nous sommes à l'extérieur est ainsi, mais l'intérieur, notre vie spirituelle, est éternel.

 

C'est par l'intérieur que nous pouvons comprendre ce que le Ciel veut nous faire comprendre en ces temps : le mouvement de la purification. C'est quelque chose qui ne cesse de bouger continuellement, continuellement, sans que nous, on ait à faire continuellement des actions. On prononce le oui, le oui à Jésus, et le oui prononcé entre dans un mouvement, un mouvement qui ne cesse de se mouvoir, de bouger. Sans cesse, sans cesse, ce mouvement est dans son mouvement qui est la Divine Volonté alors qu'on a prononcé seulement qu'un oui.

 

Le oui a été prononcé par nous : nous avons fait l'action. Maintenant que l'action est posée, voici que le mouvement prend ce que nous sommes et il nous fait connaître ce que nous, nous ne connaissons pas : il fait ressurgir de notre intérieur ce qui s'était caché depuis des siècles, des siècles, des siècles, et cela depuis Adam. Voilà le mouvement de la vie. Le mouvement de la vie est éternel. C'est l'amour, c'est l'Esprit de Dieu, c'est la connaissance de Dieu.

 

C'est ce que Dieu veut pour nous : prendre notre vie que nous lui avons accordée afin de faire un bon nettoyage, afin d'enlever tout ce qui a été contre nous. Pour enlever ce qui est contre nous, il va le faire en refaisant naître en nous-mêmes ce qui a été dans notre vie depuis toujours et qui a fait les grands que nous sommes aujourd'hui : des grands boiteux, infirmes, paralysés, aveugles, sourds, muets, incapables de comprendre la valeur de ce que nous sommes.

 

Lorsque Dieu fait ressurgir ce qui nous fait souffrir, une peur parmi les peurs, là, il fait ressurgir une peur : 'J'ai peur de marcher sur un fil de fer. Le vide au côté de moi me fait peur'; alors, cette peur vient de ce qui est venu de l'extérieur. Ce qui est venu de l'extérieur ne nous appartient pas; ce qui est venu de l'extérieur n'a pas de vie; ce qui est venu de l'extérieur veut voler ce qu'il y a à l'intérieur; ce qui est venu de l'extérieur a pris ce qui nous avait été donné par Dieu : la tentation.

 

Nous sommes assujettis au péché, nous sommes assujettis à la tentation, à la tentation qui est de Satan, des esprits impurs, des démons. Alors un esprit de peur approche de nous de l'extérieur – il ne peut pénétrer en nous, il n'a pas ce pouvoir, car nous sommes la vie en Dieu – donc, lorsque lui qui a refusé la Vie : le Tentateur, approche de la vie, là il arrête; il ne peut plus, parce que la vie est plus puissante que les ténèbres.

 

Nous avons reçu le souffle de Dieu, la puissance de Dieu, alors ce qu'ils font, c'est qu'ils se mettent en présence et lorsqu'ils se mettent en présence, ils tentent. Alors nous, on ressent la peur, et une fois qu'on ressent la peur et qu'on réagit à la peur, voilà que nous venons d'ouvrir une porte : ils pénètrent en nous. Une fois que la peur – non l'esprit, le démon, on n'est pas possédés – une fois que la peur a pénétré à l'intérieur de nous, là elle prend, elle prend un mouvement de vie, une pensée : 'ah, tout à coup j'tomberais; j'ai pas le goût d'aller marcher sur ce fil de fer, là', et pourtant, le fil de fer est déposé sur un plancher.

 

Alors là, le mouvement de vie n'avait pas peur, il était pur, alors que nous, on ne connaissait même pas ce qu'était la peur, mais la peur a pénétré : nous avons répondu. Et voilà que le fil de fer : 'Ah! j'suis pas sûr moi que je vais aller jusqu'au bout, tout à coup j'tombe; j'vais tomber d'un côté ou de l'autre.' Voilà que cela est venu parce que la peur a pris un mouvement de vie pur et l'a empoisonné. Il a tout simplement mis de la peur, comme une p'tite goutte dans l'océan, alors que l'océan était pur. Voilà qu'une seule goutte vient de contaminer quelque chose qui était pur, puissant. Là, il se sert maintenant d'une puissance.

 

Nous-mêmes avons consenti à ce qu'un esprit de peur se serve d'un mouvement de vie pur, donc une puissance : la vie. Eux qui ne peuvent rien faire contre nous viennent d'avoir en leur possession quelque chose de puissant : la vie. Alors, il se sert de notre propre mouvement et là : "T'es même pas capable de te rendre jusqu'au bout" – 'ah, c'est vrai, j'suis pas capable de me rendre jusqu'au bout' – "Tu vas tomber" – 'ah, c'est vrai, j'vais tomber.' Et voilà qu'il m'empoisonne. Il en met et il en met et il en met.

 

Et plus il manipule nos mouvements de vie – plus nous ne refusons pas – plus nous croyons à ce qui est en nous maintenant. Le mouvement de la vie, qui est nous-mêmes, connaît maintenant quelque chose qui se met contre nous : 'Hey, comment je vais faire? Comment je vais faire pour passer, aller jusqu'au bout? Ah! j'vais sûrement tomber; ah oui j'vais tomber, et si j'avance encore je risque peut-être de me fouler le pied.' Et voilà! Pourtant, on n'avait pas ça en nous, on avait confiance.

 

C'est que l'esprit de la peur, qui a empoisonné notre mouvement de vie, n'arrêtera pas là, il va continuer. Il va continuer à se servir de notre mouvement de vie que nous, nous avons consenti à lui laisser entre les mains, si bien que lorsque nous serons dans notre repos, le soir, on pensera : 'ouais, j'ai pas été capable de marcher sur ce fil de fer; j'avais bien raison, me voilà pris avec une cheville qui est tout enflée'.

 

Voyez-vous ce qu'un esprit peut faire? Il manipule, et même dans notre moment de repos, il donne encore de son poison pour qu'on n'oublie pas ce qui s'est passé. Maintenant, ils vont nous nourrir de notre peur; alors la peur va faire en sorte de nous nourrir et on n'oubliera pas. La chair n'oubliera pas, car ils auront mis leur propre poison à l'intérieur de nous et ce qui est entré en nous, ils s'en serviront jusqu'à la fin où notre chair tombera en repos : ils n'arrêteront pas.

 

En nous, il y a tellement de mouvements que nous avons acceptés de l'extérieur : une parole, une parole qui vient de notre époux ou de notre épouse, d'un ami, de notre mère, de notre frère, de ceux qui sont autour de nous. Ils vont s'en servir. On va entendre la peur à l'extérieur, et comme la peur à l'extérieur s'approche – il y a de la peur à l'intérieur de nous – alors la peur à l'intérieur de nous va tout de suite réagir, parce que c'est facile de manipuler maintenant.

 

Ils manipulent ce qu'il y a en nous : "Hey, tu te laisseras pas faire! Enlève ça, cette peur de là" – 'hey, j'veux pas t'avoir chez nous, va t'en!' Et voilà qu'ils nous mettent un contre l'autre. Cette peur extérieure, en réalité, on pense : 'va-t'en chez vous, viens pas me déranger; aujourd'hui, j'ai mon ménage à faire, j'ai pas seulement que ça à t'écouter'. Voilà que j'ai peur qu'elle vienne me déranger dans mon ouvrage.

 

À l'instant où on répond à cette peur, elle entre. Nous venons de refuser 'va-t'en chez vous'. C'est le but des tentateurs afin de nous maintenir dans un état de désappointement, de peur : 'viens pas, hey, j'ai mon ouvrage, je vais être en retard, j'ai ci à faire, j'ai ça à faire.' Ils nous maintiennent. Alors, ce qui est arrivé à l'extérieur a pénétré. Encore manipulés de mouvements de vie. Et c'est ce qu'ils font, et c'est ce qui a fait que nous sommes des enfants souffrants.

 

Les esprits impurs nous ont tentés et ils nous tentent encore. Continuellement les esprits impurs nous tentent et on répond à leurs tentations; on répond d'une façon que, nous, on ne réalise pas que nous faisons cela contre nous-mêmes. Eux nous connaissent mieux que nous-mêmes, parce que c'est eux qui nous ont rendus ce que nous sommes. Alors, notre chair n'est plus à l'image de la Chair Parfaite; maintenant, elle est rendue à l'image du mal. C'est ce que Dieu veut qu'on sache afin qu'on puisse vivre la purification de la chair.

 

Et ce n'est qu'une toute petite tentation parmi tant d'autres : la peur. Il y a le doute, la colère, la vengeance, la gourmandise, l'envie. Lorsqu'il y a une tentation d'orgueil, la tentation d'orgueil s'approche et elle, elle veut nous tenter. Et la tentation d'orgueil va même se servir de notre peur contre nous pour que la tentation d'orgueil pénètre dans notre vie : on veut avoir une maison bien arrangée parce que la voisine au côté vient faire sa visite cet après-midi; alors, j'ai peur qu'elle ne trouve pas la maison à son goût car, involontairement, je fais de la compétition : mon orgueil face à elle.

 

C'est notre vie. Pourquoi on est comme ça? Tout simplement que les esprits impurs se sont approchés pour nous voler des mouvements de vie. Ils n'auraient pu rien faire si on avait refusé, mais comme nous n'avons pas refusé, ils sont entrés. Ils sont rendus maîtres de nous-mêmes. Il fallait qu'au tout début ils fassent connaître le bien et le mal. Il fallait absolument que l'être humain créé par Dieu puisse laisser entrer quelque chose en lui : vouloir connaître, vouloir connaître ce que Dieu connaissait : le bien et le mal. L'homme avait tout reçu de Dieu.

 

Il avait reçu sa connaissance, il n'avait pas à connaître le mal. Il avait tout de Dieu, mais l'homme voulut connaître parce que, pourquoi? Le mal s'était approché hypocritement. Satan s'était approché hypocritement de la vie. Alors, lorsqu'Ève se laissa séduire, elle se laissa séduire. C'était séduisant de vouloir connaître ce que Dieu connaissait, discuter avec Dieu, non pas déplaire à Dieu, simplement discuter avec Dieu. Ils n'ont pas commis un péché contre la chair, ils voulaient connaître ce que Dieu connaissait pour discuter avec lui, non être plus haut, mais être à l'égal.

 

Alors, eux qui devaient se regarder comme étant créés de Dieu, voulaient être comme le Créateur, ce qui faisait d'eux des êtres qui voulaient être comme des petits dieux. Lorsqu'Adam s'est laissé tenter par la séduction de Ève, là, le mal se faisait connaître à la vie. La vie venait de connaître ce qu'étaient le bien et le mal : choisir entre les deux. Et lorsque cela fût, un grand mouvement s'est passé dans leur vie : quelque chose se retira d'Adam – je dis bien d'Adam – quelque chose se retira de la vie et lorsque quelque chose se retira de la vie, c'était la Divine Volonté : la Volonté de Dieu, et là, ils connaissaient maintenant la volonté humaine, la volonté humaine qui devait dorénavant choisir entre le bien et le mal.

 

C'est ce qu'Adam et Ève ont connu. La vie spirituelle venait de connaître quelque chose qu'elle n'aurait jamais dû connaître : le mal. Alors, Adam et Ève, toute leur vie, ont regretté, ont regretté ce qu'ils ont fait. Ils n'ont pas commis d'autres péchés. C'est le seul qu'ils ont commis. L'âme, maintenant, connaissait, connaissait ce qu'était la honte devant son Dieu d'amour, devant sa lumière, devant sa beauté : l'âme, la vie spirituelle! Lorsque Caïn se laissa tenter par Satan : "Regarde ton frère. Ce qu'il offre à Dieu est mieux que toi, car Dieu agrée son offrande, il n'agrée pas la tienne." Il répondit à cette tentation. Et à l'instant où cette tentation pénétra en Caïn, là, il prit un mouvement de vie. Là, il pouvait se servir de la chair maintenant et non pas de l'âme. Il pouvait se servir de la chair. Alors, il continua à tenter, et plus il tentait Caïn et plus Caïn commençait à ressentir de la souffrance dans sa chair : "Vas-tu te laisser faire par ton frère?" Alors, il commença à avoir des pensées contre son frère : la jalousie. Il commença à avoir des pensées de vengeance contre son frère et plus il acceptait ces tentations et plus sa chair souffrait, tellement, qu'il voulut enlever la souffrance.

 

Alors, il voulut enlever la vie d'Abel parce qu'Abel, lorsqu'il le voyait, il ressentait dans sa chair cette souffrance; alors, en voulant tuer Abel, pour lui, il venait d'enlever sa souffrance. Mais ce qu'il ne comprenait pas, c'est que c'était sa propre chair qui souffrait face à Abel. Lorsqu'il leva la main sur Abel, il leva la main sur sa propre chair à lui, sa propre chair à lui, car lorsqu'on lève la main sur quelqu'un, on frappe sa chair; lorsqu'on a une mauvaise pensée contre son frère, c'est notre pensée à nous qui en subit les conséquences : on frappe notre chair.

 

Caïn souffrit beaucoup et Dieu le Père, lorsqu'il lui demanda qu'est-ce qu'il avait fait à son frère : "Je ne suis pas le gardien de mon frère", Dieu lui disait par là : «Qu'as-tu fait de la chair? Qu'as-tu fait de ce que je t'ai donné? Pourquoi as-tu levé la main sur mon œuvre?» Caïn ne comprit pas que ce qu'il entendait, c'était pour lui. «Tu es de moi. Regarde-toi. Que fais-tu de ce que je t'ai donné? Viens, viens à moi. Réponds à mon appel afin que tu puisses te regarder, car lorsque tu es devant ce que je te dis, tu es devant ta chair et ce que tu fais, lorsque tu te regardes, tu apprends à te connaître, tu apprends à répondre à toi-même.» Mais il a refusé. Il n'a pas voulu.

 

Il se déculpabilisait devant son Créateur, devant son Dieu d'amour, devant son Père. Dieu le Père aimait Caïn, c'était son enfant, il l'avait créé, alors il ne lui voulait pas du mal, mais Caïn ne comprit pas. Pourquoi il ne comprit pas? Parce qu'il était déjà empoisonné. Sa chair était déjà empoisonnée par le mal. Alors Caïn dut vivre la conséquence de son geste. Lorsque Dieu l'envoya loin de la fidélité, loin de ses parents qui, eux, malgré leur faute, avaient reçu la promesse : «Je vous enverrai le Sauveur», alors il ne devait plus dorénavant demeurer près de la fidélité.

 

Mais avant de partir, il a dit : "Ne me laisse pas ainsi, on va me tuer." Il y avait des êtres impurs sur la terre et nous en avons entendu parler hier. Des êtres qui avaient été possédés des démons et qui n'étaient autres que des animaux qui avaient la malice en eux pour pouvoir attaquer l'homme. Tout cela, Caïn l'a vécu. Il vivait la conséquence de tout ce qu'il avait fait. Il avait peur maintenant, il avait peur qu'on atteigne à sa vie. Et Dieu le marqua, Dieu marqua sa chair : «Ta chair désobéissante. On saura que tu as levé la main sur la chair.»

 

Jésus parle depuis sept ans – hein, on dépasse le sept ans, là – et il nous parle ainsi pour nous préparer à ce qui s'en vient. Nous vivons présentement un mouvement qui ne s'est jamais vu encore sur la terre et il n'y en aura plus jamais un autre. Nous regarderons tout ce que notre chair a accepté. Toutes les tentations qui ont contaminé nos mouvements de vie seront devant nous et tous ceux qui accepteront de se laisser purifier par Jésus, Jésus arrachera le mal et il purifiera de son feu d'amour la chair afin qu'elle redevienne une chair comme elle était au moment d'Adam et Ève.

 

Mais Adam et Ève n'ont point connu ce qu'ils devaient connaître. Ils devaient se reconnaître être enfants de Dieu : le Créateur et l'enfant; ils devaient savourer ce que Dieu avait fait pour eux et ce que Dieu était pour eux, mais ils n'ont pas passé cela. Mais ceux qui, en ces temps, vivront la purification de la chair entreront dans une chair – leur chair d'amour – avec la splendeur de ce qu'ils sont et ils goûteront à la récompense que Dieu voulait pour Adam et Ève.

 

C'est ce que Dieu est, en ce moment même, en train de préparer et il le fait par les cœurs. Voilà pourquoi la douce Marie, depuis plusieurs années, est venue sur la terre, vient visiter la terre, vient se présenter à des enfants, en partie à des enfants, pour nous parler d'amour, pour nous demander d'être obéissants à son Fils, abandonnés entre les mains de son Fils, nous qui étions si récalcitrants. On dit nous, parce que nous sommes dans la chair de tous les enfants de Dieu. Alors, regardons-nous dans les années où Maman Marie, elle, a apparu au tout début. Nous étions des êtres orgueilleux de ce qu'on avait eu : la Rédemption.

 

On avait tout reçu de Dieu. Dieu était venu sur la terre, Dieu avait institué son Église et Dieu nous avait donné des saints. Il y avait des congrégations qui se multipliaient malgré qu'on faisait la guerre, qu'on se détruisait les uns et les autres; les enfants de Dieu persévéraient dans leur foi, si bien qu'à un moment donné, ils ont laissé de côté cet amour, ce feu qu'ils avaient connu pour la Croix, cette loi qui avait pénétré leur cœur, la loi de Jésus : «Aimez-vous, aimez mon Père.»

 

Les hommes aimaient les dix commandements de Dieu, les hommes connaissaient maintenant ce qu'était la religion : vouloir être des enfants de Dieu dans l'Église. Tout cela, les hommes le connaissaient, mais les hommes avaient leur chair, leur chair qui les fouettait, leur chair qui les mettait à terre, si bien qu'ils ont commencé à négliger tout ce que Dieu leur avait accordé. Alors ils ont commencé à regarder l'extérieur. Et Dieu voyait, Dieu voyait que ses enfants commençaient à se plaire avec tout ce qui était extérieur.

 

Alors, Dieu a dit : «Vous allez vivre la conséquence de vos choix.» Dieu a dit : «Sodome et Gomorrhe, villes impures, villes où il y a des idoles, villes où on aime les animaux jusqu'à avoir des relations avec des animaux, villes où l'homme et l'homme se connaissent, villes où il y a tellement de perdition, que cela lui a valu la visite du Ciel pour les détruire.» Mais nous, que faisons-nous? Qu'avons-nous fait, nous, qui avions reçu de Jésus l'amour? L'Amour était venu parler, l'Amour était venu se montrer, l'Amour était venu guérir, l'Amour était venu libérer. Nous avons commencé à être séduits par tout ce qui était extérieur.

 

Toute cette beauté extérieure a commencé à nous séduire. Alors, Dieu dit : «Parce que vous êtes dans votre entêtement, vous allez vivre ce que vous avez choisi.» Alors les hommes ont souffert. Il y eut beaucoup de souffrances dans l'Église, énormément. Nous avons eu les papes qu'on méritait, nous avons eu des communautés qu'on méritait : des bonnes, et il y en avait qui ne l'étaient pas; des bons papes, comme il y en avait qui ne l'étaient pas : nos choix. On était incapables de se maintenir dans ce que Dieu voulait pour nous : le choisir et ne pas choisir ce monde. On était sur la barre de fer : tantôt à droite, tantôt à gauche, tantôt à droite, tantôt à gauche.

 

On avait peur d'avancer, on avait peur de marcher droit pour aller là où Dieu nous voulait. Alors, ce qui est arrivé, c'est que Satan, Satan est venu demander un siècle dans lequel il prouverait à Dieu que des enfants n'ont pas mérité leur rédemption, n'ont pas mérité le Sauveur du monde. Alors, il a demandé ces années pour tenter les enfants de Dieu jusqu'à vouloir leur faire oublier qu'il y avait Dieu, et Dieu accepta. Dieu dit : «Tente-les.» Et Satan obtint non seulement cela, mais il obtint plus de pouvoir, et il attaqua les hommes.

 

Mais Dieu avait fait des plans. Il nous a donné la Vierge Marie, Celle qui devait écraser la tête de Satan. Tout était déjà dans son accomplissement. Des enfants ont écouté, des enfants n'ont pas écouté : encore la Sainte Vierge a apparu. Des enfants ont écouté, d'autres n'ont pas écouté : encore la Sainte Vierge a apparu, et on peut dire aujourd'hui que, de par le monde, la présence de Marie est partout.

 

Partout, on entend parler des apparitions de Marie; qu'elles soient approuvées par l'Église ou qu'elles ne soient pas approuvées par l'Église, nous, on a eu connaissance de ça, parce que dans notre cœur, cette soif de vouloir comprendre : 'Qu'est-ce qu'on fait sur la terre? Est-ce que nous sommes ici sur la terre que pour travailler, aller chercher un salaire, s'habiller, la grosse maison, l'auto, les voyages, les cadeaux pour les enfants, les études? On a notre retraite, de notre retraite on vieillit, on est placé, puis on meurt : c'est ça notre vie?' Non, ce n'est pas ça. Nous sommes enfants de Dieu. Nous avons reçu une chair parfaite, mais notre chair parfaite est sous un amoncellement d'erreurs dans notre vie, mais elle est toujours là. À l'intérieur de nous, il y a cette perfection qui est nous-mêmes.

 

Et Marie, la Vierge Marie, vient nous parler d'espérance : «Écoutez mon Fils. Suivez les dix commandements. Portez les sacramentaux. Allez à la messe à tous les dimanches. Ne blasphémez plus le saint nom de mon Fils. Respectez-vous les uns et les autres. Aimez-vous.» Continuellement, la Sainte Vierge veut nous accorder des grâces, parce qu'elle veut qu'on aide ceux qui n'écoutent pas. Oui, nous sommes dans ceux qui écoutent, mais nous sommes imparfaits. Nous sommes parfaits, mais notre imperfection se laisse tellement voir à nous-mêmes qu'on oublie qu'on est parfaits, alors on tombe, puis on tombe, et on tombe, et la Sainte Vierge réapparaît, la Sainte Vierge encore nous rappelle, la Sainte Vierge encore nous soutient.

 

Continuellement, elle nous soutient, la Mère de Dieu, et cela n'arrêtera pas parce que le mouvement de la purification de la chair est commencé. Ici, en France, que ce soit en Bretagne ou que ce soit au sud, à Marseille, je ne sais pas, c'est la même chose, c'est la France, c'est la Fille aînée de l'Église. Allez, regardez partout sur votre carte géographique la France, vous allez voir que la Mère de Dieu, elle apparaît un p'tit peu partout; en France même, elle apparaît un peu partout. Alors cela veut dire que la Mère de Dieu veut nous faire réaliser que tous, on est les choisis et que ceux qui écoutent ont un devoir, ont un devoir de se donner pour les autres, car toutes les grâces que nous recevons, toutes ces grâces vont nous accorder toutes les forces nécessaires pour continuer, persévérer, aller jusqu'au bout, jusqu'au bout où nous allons vivre la Passion du Christ.

 

Lorsque tout sera terminé, nous serons libérés de nos chaînes : il n'y aura plus de mal en nous, il y aura de la paix. Nos mouvements de vie, maintenant, on y goûtera. Comment peut-on goûter à nos mouvements de vie? On n'a pas le goût d'y goûter, ils sont empoisonnés. On se dit être incapables de vivre ce que Dieu nous dit : «Vous êtes saints, vivez en sainteté.» – 'ah, que c'est difficile!'– On est incapables, pourquoi? Parce que nous sommes paralysés, nous sommes malades. Jésus dit : «Soyez parfaits comme mon Père est parfait.» Il nous dit parfaits.

 

Alors nous, on entend ces paroles et on recule : 'c'est beaucoup trop exigeant : jeûne, pénitence, pénitence, jeûne, privations, privations, plus de télévision, plus de radio; il va falloir tout partager avec les pauvres, hum, j'suis pas sûr moi que j'veux être parfait', alors que nous sommes faits pour ça. À l'intérieur de nous, tous ces mouvements nous font peur, et pourtant ce sont des mouvements qui nous appartiennent. Nous sommes faits pour l'amour, la pureté, la perfection. On se recule devant ce que nous sommes. Combien de nos enfants, de nos petits-enfants, de nos frères et de nos sœurs ne veulent même pas entendre parler de Dieu? Parce qu'ils ont peur.

 

Ce n'est pas parce qu'ils haïssent Dieu, ils ont peur! Allez voir leurs conversations. Ils n'ont pas des conversations qui, durant une soirée : hey, Dieu est comme ci, Dieu est comme ça, vous êtes comme ci…, mais non, ils vont parler de leur magasinage, de leurs soirées, d'un film, ils vont parler de ce qu'ils veulent s'offrir. Ils sont séduits par ce monde. Ils parlent de ce qu'ils ne veulent pas délaisser pour Dieu. Allons-nous les accuser? C'est le monde qui les a faits comme ça.

 

Hypocritement, Satan s'est servi du monde pour les amener là où ils sont. Nous-mêmes, nous avons tombé dans ces pièges; nous-mêmes, nous avons jugé; nous-mêmes, nous avons consommé irraisonnablement; nous-mêmes, nous avons consommé de la boisson, consommé des aliments, des médicaments au-delà de ce que cela est permis pour notre chair; alors, eux font ce que nous on a fait. Nos enfants, c'est la conséquence de nos choix. Nos petits-enfants, ce sont les conséquences de tout ce que nous, nous avons choisi.

 

Alors, Dieu le sait tout cela. Il ne vient pas nous écraser, il ne vient pas nous jeter par terre, il vient nous consoler, il vient nous parler d'amour. Il vient nous dire combien nous avons besoin de lui et combien nous avons besoin de nos frères et de nos sœurs. Il nous parle de la prière. Beaucoup ont été choisis pour la prière, pour la contemplation, pour l'adoration. Beaucoup ont été aussi choisis pour vivre leur vie avec leurs enfants en étant prière, en donnant leur vie le matin : "Je te donne ma journée, je te donne ma vie et toutes celles que je porte." Voilà que la personne se lève et elle est prière.

 

Elle est aussi prière qu'un autre qui passe la journée en contemplation, aussi prière qu'un autre qui va dire son chapelet, aussi prière qu'un autre qui va dire trois chapelets. Aux yeux de Dieu, nous avons une valeur inestimable. Alors, une mère de famille, un père de famille qui doit travailler, eh bien, lorsqu'il donne son oui, lorsqu'il donne sa vie : "Je te donne ma vie. Je te donne tous ceux que je porte en moi," il est prière, il entre dans l'Eucharistie : il reçoit, il reçoit ce que Dieu donne au Fils et par tout ce qu'il reçoit, Dieu distribue, il donne le salaire à chacun.

 

Chacun reçoit son salaire : du plus petit pécheur au grand pécheur, il reçoit des grâces de repentance afin qu'il puisse un jour vivre son amour – en pleurant, mais vivre son amour. Ses larmes seront des larmes de repentir, ses larmes seront des larmes d'amour, ses larmes seront des larmes d'espérance, de joie. Vivre ces temps, c'est vivre des temps de révélation. Cela nous amène au Cœur même de Celle qui a connu l'Amour, qui a accueilli l'Amour : la Mère de Dieu. La Mère de Dieu a accueilli le Fils de Dieu le Père en son sein et le Fils s'est formé lui-même en son sein : lui-même! Il est Dieu.

 

Ce n'est pas la chair qui a formé Jésus, cela est faux. Il est le Fils de Dieu fait Homme, il est Homme-Dieu. Il s'est lui-même formé. Le Saint-Esprit déposa ce Sang d'amour, ce Sang pur, ce Sang immaculé, et notre Dieu se forma, et Marie assista à cette beauté. Marie pénétrait ce mouvement d'amour qui se faisait devant son Père, car le Fils est devant son Père, devant le Saint-Esprit : la Trinité, et Marie participait à ce mystère.

 

Cela était d'une telle beauté que même nous, qui entendons, ne pouvons pas saisir cette grandeur, mais Dieu permet que nous puissions entendre, par la puissance du Saint-Esprit, ce que Dieu veut qu'on entende : notre cœur, notre cœur d'enfant qui a consenti à se donner au Cœur de Marie, et que le Cœur de Marie a fait que nous avons pénétré le Cœur du Fils pour disparaître en son Cœur. Nous ne vivons que par Jésus, en Jésus, avec Jésus, pour la plus grande Gloire de son Père. C'est comme si on avait complètement disparu. Nous avons consenti à disparaître de ce monde. Nous n'appartenons plus à ce monde, nous appartenons à Jésus.

 

Pour appartenir à Jésus et n'être qu'en Jésus, il fallait qu'on passe par le Cœur de la Mère qui a porté tous ses enfants, car à l'instant où Jésus se formait en son sein, Dieu nous faisait présence en le sein de Marie, notre Mère. Elle nous a portés, elle nous a aimés. Alors, en allant à Marie, en allant nous consacrer à son Cœur, elle recevait tous les oui qu'elle avait portés. On déposait dans le Cœur de Marie ce qu'elle avait déjà connu : notre oui, notre oui qui était caché, mais elle l'avait vu. Cela avait été permis qu'elle voie ce que nous étions pour 'à devenir'. Nous étions pour 'à devenir' et elle accueillait.

 

Elle a accueilli chacun de nous comme des enfants qui reviennent à la maison. Elle accueillait ses enfants et elle nettoyait ses enfants afin qu'on soit présentables à son Fils, des années, des années. Elle n'a pas dit tout de suite : «Bon, vous êtes prêts là, on s'en va voir le Cœur de Jésus, vous allez…», non. Marie venait nous consoler : «Pardonnez-vous, aimez-vous, allez à la confesse, allez vous mettre au pied de la Croix, allez vous faire laver, vous avez besoin de l'Eau, de l'Eau vive, vous avez besoin de cette purification, de ce Précieux Sang d'amour qui vous fait voir comme étant purifiés. Allez…».

 

Alors, tranquillement, la Mère de Dieu nous amenait et, en même temps, elle nous protégeait, elle nous protégeait des attaques de Satan qui ne voulait pas qu'on aille à son Fils. Oui, on s'était consacrés au Cœur Immaculé de Marie, mais oui encore on était séduits par ce monde, et Marie nous protégeait : «N'oubliez pas, mes enfants, que vous avez un devoir d'enfants de Dieu à présenter à Dieu.» Et, tranquillement, on se secouait puis on avançait, et on oubliait encore; on oubliait notre chapelet, on le laissait sur la tablette.

 

Et d'autres arrivaient, d'autres personnes arrivaient pour dire : "La Sainte Vierge, elle a apparu à un tel endroit!" Oups! Ça nous secouait un peu, on allait chercher notre chapelet. On recevait des messages d'amour, des témoignages d'amour. Des enfants qui voyaient la Sainte Vierge, des enfants qui nous parlaient du Cœur de Marie et là, le cœur se réchauffait. Pour que le cœur se réchauffe, il fallait bien qu'il y ait quelqu'un qui en prenne soin et c'était le Cœur de Marie. Encore le Cœur de Marie qui réchauffait notre cœur qui s'était attiédi, hein?

 

Il était devenu tiède et Marie, Marie nous préparait! Des années à nous préparer, des années! On écoutait les messages et on voulait y croire à ces messages, et Marie nous montrait l'abandon : «Abandonnez-vous, mes enfants.» Mais nous, on était tellement excités, on voulait tellement! Et, encore là, Marie apparaissait à d'autres endroits pour nous parler de l'Eucharistie, combien c'était important l'Eucharistie, et là, là on recommençait à découvrir cette beauté intérieure qu'est notre âme.

 

La Mère de Dieu aussi prenait soin de la beauté de notre âme et cela a pris plusieurs années, plusieurs années pour nous préparer à ce que nous devions faire, et nous avons voulu désirer le Cœur du Fils. Il fallait bien le gagner, il fallait gagner le Cœur du Fils. C'est trop facile : une personne apparaît, la Mère de Dieu apparaît, une personne est témoin et là, il y a des guérisons, il y a des mouvements, des rassemblements et là, tout est gagné, non, il fallait mériter cela, il fallait persévérer. Plus on persévérait et plus il y avait de la souffrance qui se faisait connaître à nous : ce désir, ce désir. Eh bien, ce désir-là apportait quelque chose à ceux qui ne désiraient pas : du bonheur.

 

Notre désir devenait le désir de ceux qui n'avaient pas voulu de Marie. Maintenant, ils apprenaient, ils apprenaient à vouloir le bonheur dans leur vie, pas seulement une grosse maison, une auto, des voyages, un bon compte en banque, une bonne carrière, une belle réputation, ils voulaient autre chose que ça, car ils sentaient un vide dans leur vie. Eh bien, c'est avec ces enfants qui désiraient tant, qui désiraient tant que le Cœur de Jésus et de Marie triomphe.

 

C'est ce que le Ciel voulait pour nous, mais nous, qu'est-ce qu'on avait compris? Qu'est-ce qu'on avait vu? Ce qu'on avait vu, c'est ce que nous étions capables de voir, mais Dieu, lui, lorsqu'il veut quelque chose, il veut pour tous les enfants du monde et non pas seulement pour un petit groupe. Alors, Dieu dit : «Je vais me servir de votre désir. Je vais me servir de chacun de vous et je vais déposer cela dans le cœur des autres.»

 

C'est comme si Dieu avait mis ce que nous sommes dans le cœur des autres pour qu'ils apprennent, qu'ils apprennent ce que c'est que d'aimer la Vierge, ce que c'est que de vouloir le bonheur, ce que c'est que de vivre en êtres libres sur la terre. Dieu prenait en chacun de nous une toute partie et il connaissait ses enfants : un tel a besoin de ci, un tel a besoin de ça, ceux-là ont besoin de ci. Dieu connaît ses enfants. Nous, nous devons nous abandonner entre les mains de Marie afin que nous puissions vivre les plans de Dieu.

 

C'est l'œuvre de Dieu qui se prépare, qui s'est préparée et qui va se terminer. Ce n'est pas notre œuvre. C'est le Fils qui est venu sur la terre afin que le règne de son Père soit sur la terre, ce n'est pas la nôtre, ce n'est pas notre œuvre, c'est l'œuvre du Seigneur, mais nous faisons partie de cette œuvre. Nous devons consentir, nous devons nous abandonner, nous devons faire les petits pas. Dieu ne demande pas ce qui est impossible à une maman qu'il faut qu'elle se lève de bonne heure le matin parce qu'elle a ses enfants.

 

Dieu ne demande pas ça, mais Dieu va dire : «Donne-moi ta vie, je vais alléger ton fardeau. Donne-moi ta vie, tu seras transparente pour tes enfants. Donne-moi ta vie et tu deviendras un témoignage d'amour pour ceux que tu aimes, ainsi, toutes les mamans du monde recevront, tous les papas du monde recevront.» Dieu agit en nous, c'est le Verbe : Dieu le Fils, ce n'est pas nous, mais nous devons faire ce qu'il nous dit. Le tout petit verbe dans le Verbe. C'est tout ce qu'il nous demande.

 

Alors, si vous voulez bien, on peut s'arrêter un tout petit peu et répondre à des questions et des réponses sur ce qu'on n'a pas compris ou ce qu'on voudrait plus éclairé. Est-ce que vous êtes d'accord? Oui?