Rencontre d'amour avec l’agir de Dieu à Prévost, Québec,

par son instrument, la Fille du Oui à Jésus.

 

2007-04-28 – Partie 2

           

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Lorsque l’Esprit de Dieu veut rassembler ses enfants, il s’arrange toujours pour mettre dans leur cœur des besoins d’entendre, de s’abandonner, des besoins d’être des tout petits enfants.

Nous avons eu beaucoup de connaissances dans notre vie; ces connaissances ont été pour nous des mouvements d’amour, comme des mouvements de souffrances : la souffrance ne vient pas de Dieu, mais vient de nos choix.

Si aujourd’hui nous souffrons, c’est parce que nous avons, à l’intérieur de nous, fait des choix devant la tentation.

Ce n’est pas nécessairement nous qui avons apporté la souffrance dans notre vie, mais tous ceux qui ont été, depuis Adam et Ève jusqu’à nous, ont contribué à la souffrance.

Plusieurs parlent : pourquoi on a le cancer, pourquoi il y a tant de maladies, pourquoi il y a tant de souffrances dans le monde, pourquoi Dieu fait pas quelque chose? Mais Dieu ne cesse de répéter que la souffrance c’est la conséquence de nos choix face au péché, et ce n’est pas nécessairement nous.

Tout ce qui fait partie de notre vie doit être amour, alors tout ce qui n’a pas été amour nous a apporté des souffrances, et ces souffrances-là nous ont été connues par le Tentateur qui nous a fait tomber dans le péché, voilà pourquoi aujourd’hui nous connaissons tant de souffrances.

Dieu pourrait, de sa toute-puissance, nous enlever toute maladie; c’est vrai, dans un seul instant, il pourrait interdire ceux qui portent un non en eux de nous atteindre : il pourrait, il a ce pouvoir.

Voyez-vous, il y a le pouvoir de l’amour, il y a le pouvoir sur les autres; ça devient un pouvoir sur les autres, ça; alors, Dieu n’a pas ce vouloir de faire souffrir; il ne veut pas nous faire souffrir, il nous laisse libres : c’est nous qui avons cette liberté-là.

Vous direz : "Oui, mais on veut avoir cette liberté-là sans souffrir, on veut que notre enfant soit guéri parce qu’il a le cancer, on veut que notre maman soit guérie parce qu’elle est en train de vivre ses derniers moments, on veut que nos enfants soient amour, qu’ils n’utilisent plus des paroles qui sont remplies de violence, on veut que nos enfants cessent de regarder la télévision qui apporte des cauchemars la nuit"; on veut contrôler : on veut.

N’est-ce pas un contrôle? On veut contrôler les souffrances.

Nous devons les vivre, nous devons vivre les conséquences de nos propres choix, mais avec les grâces, avec les grâces de Dieu, avec la force de Dieu, dans l’abandon, enveloppés du manteau de Marie, car Marie est l’humble Marie.

Alors, nous devons être des enfants humbles; plus nous serons humbles, plus nous serons petits, abandonnés, et plus les souffrances ne nous atteindront plus : nous serons libérés de ces cauchemars.

À l’intérieur de nous, nous avons tant de peurs : nous avons peur d’apprendre que nos enfants ont le cancer, nous avons peur d’apprendre que nos enfants sont dans le Nouvel Âge, nous avons peur d’apprendre que nous sommes avec des enfants dont ils fréquentent des petits drogués.

Nous avons tout le temps peur de quelque chose : c’est parce que nous manquons d’abandon, nous manquons de foi.

Oui, tout cela est autour de nous; pouvons-nous, nous, faire quelque chose? Oui, prier, abandonner cela à Dieu.

Dieu écoute nos prières, Dieu voit combien nous sommes obéissants devant sa Volonté, mais lorsque nous demandons une guérison et, au bout de quelque temps, on s’aperçoit que la personne a toujours le cancer, là il y a un doute en nous, oh! une petite frustration, eh bien, croyez-vous que Dieu ne le savait pas? Dieu l’avait vu avant vous, Dieu savait que nous étions pour juger sa Volonté.

Et ne dites pas : "Bien oui, il sait parce qu'on a tombé!" Non, avant même qu’on soit en ce monde, Dieu savait cela, avant même qu’on soit en ce monde, Dieu nous connaissait tous; il connaissait la demande que nous étions pour faire pour notre enfant qui a le cancer, il la connaissait; il connaissait les émotions que nous étions pour vivre dans cette demande; il connaissait ce que nous étions pour accepter ou ne pas accepter.

Tout cela Dieu le sait, il est Dieu, il est l’Alpha et l’Oméga, il est l’Éternité, rien ne lui est caché : il le sait tout ça.

Vous direz aussi : "Bien, pourquoi faire des demandes alors s’il sait tout? Pourquoi faire des efforts, pourquoi demander?" Parce que Dieu a mis à l’intérieur de nous des mouvements d’amour, Dieu a mis à l’intérieur de nous des demandes pour les autres, pour nous-mêmes et pour les autres; alors, si cela est en nous, il faut le faire sortir de nous.

Souvenez-vous qu’au tout début, il a dit : il a donné à l’homme et la femme, qui étaient pour être sur la terre, des connaissances afin qu’ils puissent prendre la terre et la cultiver, afin qu’ils puissent faire des demeures, afin qu’ils puissent utiliser des objets, afin qu’ils puissent être dans des mouvements qui étaient pour leur apporter du bien sur la terre.

Tout cela, Dieu leur a donné des connaissances, il leur montrait tout, Dieu, rien n’est venu d’eux; croyez-vous qu’Adam et Ève, qui sortaient du paradis terrestre, sont arrivés dans une terre aride?

Savaient-ils, eux autres, comment cultiver la terre? Savaient-ils comment avoir des graines, eux autres, pour semer? Ils ne savaient pas, tout est venu de Dieu.

Alors, Dieu a pris aussi soin de mettre en nous, qui sommes ici en cette année, en ce temps, des demandes, des demandes d’amour : "Guéris mon enfant parce qu’il a le cancer, guéris ma mère parce qu’elle vient d’avoir un infarctus, guéris mon frère parce qu’il est alcoolique, guéris ma sœur parce qu’elle a quitté son mari;" mais Dieu met ces demandes-là en nous et il les nourrit, il fait attention à nous pour qu’on puisse toujours, toujours être dans ce mouvement d’amour.

Alors, nous devons faire ce que nous devons faire; oui il faut faire des demandes, oui il faut aider nos frères et nos sœurs, mais toujours en passant par Dieu; Dieu, lui, va faire en sorte que tout s’accomplisse.

Dieu est amour, il nous donne des grâces afin que nous puissions faire des demandes d’amour; il ne nous donne pas des grâces pour qu'on se serve de notre volonté humaine; la volonté humaine ne peut pas aider les gens de ce monde, la volonté humaine ne donnera pas le pouvoir d’amour aux dirigeants de ce monde : pas la volonté humaine, que Dieu.

Par l’intérieur, Dieu va donner des grâces d’amour; par l’intérieur, Dieu va donner des grâces d’abandon; par l’intérieur, Dieu va donner des grâces de partage; par l’intérieur, Dieu va donner des grâces de foi; par l’intérieur, Dieu va donner des grâces qui vont nous faire voir sa Volonté et l’accepter : sa Volonté par l’intérieur, non de l’extérieur; nous aurons beau faire des demandes, des pétitions, ce ne sera que notre volonté humaine.

Dieu est l’Amour.

Alors, le Seigneur, il dit : «Laisse-moi leur raconter une histoire.»

 

Jésus : «Un jour, trois petits garçons sont partis avec leurs baluchons, ils ont avancé sur la route et le premier s’arrêta; il dit : "Moi, j’installe ma demeure ici"; les deux autres le regardent et ils lui disent : "Ta demeure? On ne voit rien."

Alors, il dit : "Oh, j’ai tout ce qu’il me faut". "Ah, oui?" Alors, celui-ci mit son baluchon par terre et l’ouvrit; à l’intérieur de son baluchon, on pouvait voir qu’il y avait des outils, on pouvait voir qu’il y avait un plan, on pouvait voir qu’il y avait une lumière.

Alors, il prit la lumière : elle brillait, elle était toute petite, elle était scintillante, elle brillait par elle-même; il la prit dans ses mains, la lumière s’éleva vers le ciel, elle tourbillonna et pénétra dans un seul instant en lui : tout son être rayonnait de cette lumière.

Il avança et les deux autres le regardèrent et, en un instant, il prit son plan, il leur expliqua ce qu’il y avait sur le plan; eux avaient beau écouter, ils ne comprenaient pas, eux avaient beau essayer de le suivre, tout semblait être compliqué pour eux; pourtant, lui regardait son plan et tout était si simple, alors il commença.

Les autres, curieux, ne voulaient point partir, ils se demandèrent : "Oh! nous allons bien voir ce qu’il va faire avec son plan."

Alors, celui-ci prit des outils, il remua la terre avec ses outils, et de sa terre il sortit, il sortit quelque chose de très solide; il prit ce qu’il y avait de solide, il le planta au centre d’où il était, car il avait fait un cercle, et cet objet poussa, poussa, poussa, poussa si haut qu’il atteignit trois étages d’un édifice.

Alors les autres, tout étonnés, étaient comme pétrifiés par tout ce qu’ils venaient de voir; et lui continua, il regarda son plan et là il continua; il remua la terre là où il y avait un cercle; lui, avec son doigt, bougeait la terre et, en bougeant la terre, il commença à sortir, à sortir des rayons et de ces rayons il y avait du métal, et de ce métal il y avait une force, et tout se rejoignit à l’extrémité jusqu’au sommet du troisième étage et là, par la pesanteur, ça s’affaissa au sommet de ce métal; tout était maintenant en place et lui continuait à regarder son plan.

Tout semblait être si facile pour lui; tout était fait par la Volonté de Dieu, car il était la lumière de Dieu; il ne se posait pas de question, il faisait ce qu’il avait à faire, il avait confiance en ce qu’il était, car ce qu'il était en lui prenait forme à l’instant où il faisait les mouvements; c’était comme si la terre était liée à lui, la terre était obéissante à lui et non lui obéissant à la terre, c’est la terre qui obéissait à lui.

Tout était si harmonie! Il y avait de l’amour, car il aimait ce qu’il faisait et rendait grâce à Dieu; il ne cherchait pas à savoir ce qu’il devait faire après et après et après, il s’accomplissait dans le présent, car lorsque le mouvement était terminé, c’est à cet instant qu’il allait voir son plan; tout se construisait et eux étaient témoins de ce mouvement d’amour.

Alors, ils se regardèrent et dirent : "Oh! tu crois que nous, dans nos baluchons, il y a quelque chose?"  Les deux haussèrent les épaules et continuèrent, laissant là leur ami tout heureux de construire sa demeure.

Alors, ils marchèrent, ils marchèrent, ils marchèrent.

Quand vint le soir, le deuxième dit : "Moi, je m’arrête ici"; l’autre le regarde et dit : "Mais pourquoi, il n’y a rien ici!" "Oh! je me sens si fatigué, je veux être dans mon repos". "Comment peux-tu te reposer ici, dit-il, puis(qu'il) n’y a rien autour?" Alors, celui-ci dit : "Je vais me contenter de mon baluchon".

Il dépose son baluchon sur la terre et l’ouvrit, et là il vit la petite lumière : petite lumière monta, monta et dans un mouvement pénétra en lui.

Lorsqu’il sentit en lui la lumière, tout devint pour lui si paisible, tout devint pour lui si amour qu’il s’installa, là par terre, et se reposa; et, à cet instant, la terre est devenue moelleuse, la terre est devenue chaude, la terre est devenue comme un mouvement qui le couvrait.

Il faisait confiance en la lumière, il ne se demandait pas s’il était pour pleuvoir ou avoir froid, il vivait son présent, il était là tout confiant dans cette lumière.

Alors, l’autre partit. "Oh! moi, je pars, je vais aller plus loin"; alors, il marcha, il marcha, il marcha, il marcha.

Quand arriva la nuit, il regarda son baluchon, il ne savait quoi faire : "Il fait si noir, qu’est-ce que je fais, où vais-je aller, est-ce que je dois faire confiance à ce baluchon? Pourtant, il est avec moi; qu’est-ce qui fait que je le traîne avec moi, pourquoi est-ce que je le laisse pas ici?" Non, il tenait ce baluchon, car tout ce (qui) restait de sa vie, c’était ça.

Il savait que lui et ses deux amis étaient partis loin où tout était merveilleux pour entrer dans un désert; il avançait, il avançait et tout était pour lui nouveau : "Qu’est-ce que c’était que cette vie? Où est-ce que je vais? Pourquoi est-ce qu’il faut que je m’arrête ici? Parce que je sens que je ne suis plus capable d’avancer, tout est noir et cela me fait peur."

Alors, il s’assit par terre près de son baluchon; quelque chose lui disait : «Ouvre ce baluchon», mais il attendait, il attendait et il attendait : "Pourquoi est-ce que j’ouvrirais ce baluchon?" Et de nouveau il entendit : «Ouvre ce baluchon»; il attendait encore, il résistait à cela, il résistait.

Doucement, très doucement, la voix lui dit : «Ouvre ce baluchon, c’est pour toi qu’il est là»; alors, il ouvrit le baluchon et là cette lumière, oh! cette lumière, elle vola très haut dans le ciel, très haut dans le ciel, si haut dans le ciel qu’il pouvait l’apercevoir à travers cette noirceur et elle demeura là; il la regarda et lorsqu’il dit "oui", elle pénétra en lui, la lumière pénétra en lui et il la sentit; il sentit l’amour, il sentit la puissance, il sentit qu’il était aimé : Dieu l’aimait, c’était l’Esprit de Dieu.

Il comprenait, il comprenait qu’il était de Dieu et que toutes ces minutes, ces minutes, ces minutes avancées, avancées, étaient sa vie; cela l’avait amené dans une noirceur si épaisse qu’il n’avait pu comprendre l’amour de Dieu pour lui, l’amour que Dieu a pour son enfant.

Là, il comprenait, il comprenait que Dieu avait toujours été avec lui et qu’il l’avait préparé à recevoir la lumière, à vivre dans la lumière.

Tout était amour pour lui, il acceptait, il acceptait que Dieu soit tout dans sa vie, que Dieu naissait chaque minute de sa vie, que Dieu connaissait chaque minute de la vie de ses deux compagnons et qu’ils avaient, eux, vécus dans ce qu’ils étaient et que l’instant où la lumière avait pénétré en eux, c’est parce que c’est Dieu qui l’avait voulu, car lui maintenant il avait entendu la voix, lui avait compris que la voix à l’intérieur de lui était la présence de Dieu; ainsi, ses deux compagnons avaient entendu eux aussi cette voix intérieure.»

Ainsi étaient ces trois enfants : trois enfants avaient vécu leur vie sur la terre; les trois enfants avaient fait leurs mouvements qui étaient des mouvements qui les avaient emmenés là où ils devaient être.

 

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Chacun a sa place dans le temps de Dieu; chacun de nous, nous avons un baluchon; chacun de nous nous l’avons rempli de ce que Dieu nous a donné : ce baluchon nous l’avons, il est fait de oui, de oui à Dieu, il est fait de connaissance qui vient de Dieu, il est fait d’amour de Dieu.

Eh! bien, ce baluchon c’est en nous, il est dans notre vie; on ne peut pas se séparer du baluchon, c’est notre vie qu’on traîne; qu’on aille n’importe où dans le monde, on traîne notre vie et notre vie est remplie de grâces de Dieu.

Croyez-vous qu’on puisse traîner ce qui nous a fait souffrir comme quelque chose d’important? Non, on le traîne, on le traîne comme si on avait un boulet au bout de notre pied; c’est lourd à traîner, mais le baluchon n'est pas lourd à traîner, on l’emmène partout avec nous, c’est léger, ça fait partie de notre vie et on l’accepte.

Alors, chacun de nous, nous avons ce baluchon; chacun de nous, nous avons les grâces de Dieu; chacun de nous, nous avons reçu ce qui nous était nécessaire pour notre vie.

Le premier a ouvert le baluchon et a construit sa demeure, eh bien, nous aussi on a fait la même chose; chacun de nous, nous avons accepté les grâces de Dieu; chacun de nous, nous avons eu la force de toujours continuer et nous avons construit, nous avons construit notre vie, elle était faite des œuvres de la terre.

Avec nos mains, nous avons fait des mouvements : on s’est habillé, on s’est nourri, on a partagé ce qui était à nous, on a donné aussi ce qui était à nous; on s’est penché sur quelqu’un qui était malade, on a été visiter quelqu’un qui avait besoin de compagnie; on a travaillé, on a travaillé pour les autres, on n'a pas travaillé pour l’argent, on a travaillé parce qu’on voulait travailler, on voulait donner quelque chose.

Oui, c’est vrai que nos parents nous ont montré qu’il fallait aller aux études, qu'il fallait aller travailler pour gagner sa vie, mais c’est l’amour qui nous a fait avancer, ce sont les grâces que nous avons reçues qui ont fait que nous avons pu travailler dans l’emploi que nous avons découvert; nous n'avons pas travaillé pour l’argent, nous avons travaillé pour ce que nous étions capables de faire.

Croyez-vous qu’on aurait été capables d’accepter un salaire, alors que nous étions dans la connaissance qu’on n'avait pas mérité le salaire? Oui, on savait qu’on l’avait mérité.

On savait qu’on avait travaillé aussi pour faire nos études, on avait eu des notes non pas en trichant, mais en étudiant; bien, tout cela ne vient pas de nous, vient de Dieu, des grâces que nous avons reçues.

Alors, c’est la terre, la terre nous a donné du bon : la terre a fait en sorte de sortir ses fruits.

Tout ce qui est matière vient de la terre, absolument tout, il n’y a que la vie qui vient de Dieu qui est spirituelle, mais tout ce qui est matière vient de la terre par Dieu, par le Créateur;  alors, la terre nous a donné ce qui était bien pour nous.

Le deuxième, le deuxième a trouvé cela bon, après un certain temps, de se reposer; il n’était plus exigeant de la vie parce qu’il avait comme compris : il avait compris que ses œuvres portaient des fruits, il avait compris que ses œuvres devaient lui apporter une récompense, il avait compris que ses œuvres étaient pour lui quelque chose de bien, mais qui ne dépassait pas sa vie spirituelle.

Il déposa tout cela par terre; c’est comme s’il donnait à la terre ce qui était à la terre : "Je te donne ce que tu m’as donné, je n’apporterai pas ce qui vient de toi; prends ça, c’est à toi."

Et la terre l’a récompensé, parce que la terre est devenue pour lui comme un lit où il devait se reposer, un lit qui devait le recouvrir, un lit qui devait prendre soin de lui.

Parce que, dans un moment dans notre vie, oui plusieurs retournent à la terre : ils se reposent et la terre les couvre, les couvre de ses œuvres parce que tout est de la terre par le Créateur.

Alors, la terre, c’est comme si elle participait aux œuvres qu’il montre à Dieu; tout ce qu’il a pu faire de bon dans la vie, tout ce qu’il a pu donner de bon aux autres, eh bien, est représenté, est représenté comme des fruits à Dieu : eh bien, la terre s’en charge.

La terre, elle participe à notre mouvement de vie : nous venons de la terre, nous sommes matière par la chair, non pas par la vie spirituelle, mais par la chair; alors la chair, elle, elle vient de la terre, alors la terre, elle, récompense l’enfant de Dieu : elle montre ses œuvres.

Si l’un de nous, nous avons construit par amour, eh bien, cela nous est montré par la terre : l’arbre, le mouvement, l’amour, deviennent un lieu d’amour pour nous et pour ceux que nous avons acceptés dans notre vie.

N’oubliez pas que nous avons été dans nos demeures; nous qui avons des demeures comme celle-ci[1], nous avons accepté d’y demeurer et nous avons accepté d’accueillir les autres.

Cela n’est fait que de matière, mais la matière vient de la terre et parce que la terre est de Dieu, elle montre son mouvement d’amour.

"Divine Volonté, tu nous fais comprendre que les demeures sont les endroits où tous les enfants ont demeuré sur la terre, et parce que la terre fait mouvement, la terre montre aux enfants que l’œuvre est de Dieu, et parce qu'ils ont accepté les grâces de Dieu, cela est la récompense de ce qu’ils ont fait pour les autres.

Ô œuvre d’amour, comment simplifier tout cela?

Un enfant qui vient au monde est un enfant qui doit s’accomplir parmi les autres en faisant des bonnes actions.

Lorsqu'un enfant prend un ballon et qu’il partage son ballon avec son petit camarade, il y a de l’amour, il y a du partage, et comme le ballon vient de la terre, eh bien, c’est comme si la terre participait à ce mouvement que le petit garçon donne à l’autre, et cela fait un mouvement d’amour et, dans la Divine Volonté, ce mouvement est présenté par Dieu, par amour.

Alors, la terre devient entre les mains de Dieu mouvement et ce mouvement devient présent au moment où la personne se présente devant ses œuvres.

Ne compliquons pas notre vie; Dieu nous fait comprendre que ce petit être, qui s’est reposé sur la terre et que la terre l’a recouvert, c'est qu’il est retourné à la terre; il a dû quitter la terre pour aller devant sa vie spirituelle et voir ses œuvres; et lorsque la terre le recouvre, eh bien, ses œuvres (le) suivent.

Voilà ce qu'est le deuxième petit garçon.

Quant au troisième, c’est nous qui vivons ce temps.

Voici venir la fin des ténèbres, voici venir le temps où nous devrons donner ce qui nous a empêchés de vivre en êtres de lumière.

Il n’est pas facile pour nous de quitter notre volonté humaine, il n’est pas facile pour nous de dire : "Bon, me voilà rendu dans un temps où je dois vivre dans la Divine Volonté et quitter cette volonté humaine : te la laisser, Jésus, fais-en ce que toi tu veux; moi, je veux vivre dans ta Divine Volonté".

Souvenons-nous qu’il a été dans ses non; non, il n’était pas prêt, encore une fois non, il n’était pas prêt, mais la troisième (fois), là Jésus, avec douceur, il est venu parler en son intérieur; avec douceur, il est venu lui demander son oui.

Oh! il a donné son oui, mais pas en disant oui; il a déposé ses oui par terre : son baluchon, il a regardé; quand il a ouvert son baluchon, c’est comme si Jésus lui montrait, lui montrait tout ce qu’il a fait sur la terre : ses œuvres, ses bonnes et ses mauvaises; il a tout vu, et lorsque tout cela semblait pour lui évident, là il est monté, il est monté, il est monté, il est monté vers la Divine Volonté.

La Divine Volonté l’a attiré et ce n’est pas lui, c’est la Divine Volonté qui l’a fait monter; elle l’a fait monter haut, haut, là où il devait être et, en un instant, par son oui, tout est devenu pour lui lumière : il est devenu enfant de la Divine Volonté.

C’est notre vie mais, pour cela, il faut faire la Volonté de Dieu, avoir confiance en Dieu; s'il a donné à la terre tout ce qu’elle a besoin pour nous nourrir, nous habiter, eh bien, nous devons tout accepter.

Nous devons être des oui : "Oui, Père, tu sais ce qui est bon pour moi; oui, Père, je sais qu’un tel doit passer par la souffrance, la maladie, afin qu’il prononce son oui : parce que je sais que c'est pas facile", parce que nous avons atteint les ténèbres; nous sommes dans la nuit des ténèbres, nous sommes dans une très grande noirceur, nous entendons des sons, oui on entend : "Ma sœur a le cancer, mon enfant a le cancer, ma mère a le cancer, il y a des virus partout, des bactéries; on n'est plus capables de se faire soigner, on est sur une liste d’attente; on ne nous parle plus de Dieu, on ne parle que de Nouvel Âge; on ne veut plus être dociles à tes commandements, on veut s’amuser, on veut chanter, on veut danser sous les airs de ce monde, de l’esprit de ce monde qui est satanique."

Oui, nous sommes dans ce monde, nous sommes dans la nuit des ténèbres, mais n’est-ce pas dans cette nuit que Dieu l’attendait? Il l’a attendu et il lui a fait ouvrir son baluchon dans la nuit des ténèbres.

Alors, nous devons avoir confiance que Dieu sait ce qu’il fait; s’il veut guérir quelqu’un de son cancer, alléluia, mais s’il ne veut pas le guérir de son cancer, nous savons qu’il sera aussi comblé que nous sommes comblés, car il verra la Lumière.

Lui aussi il devra renoncer à sa volonté humaine, lui aussi devra voir sa vie; quelquefois, nous sommes obligés de passer par la maladie pour accepter.

Souvenez-vous de la voix : elle a demandé d’ouvrir le baluchon, mais c’était des non; mais c’est ça qu’on dit quand on s’amuse, quand on pense à l’argent, au matériel, au pouvoir; on n'a pas le temps, eh bien, il y en a qui ont besoin de cela et nous aussi.

N’oublions pas qu’il y a des personnes qui ont des maladies et que cela nous apporte des forces; on voit : on voit l’agir de Dieu à travers tout cela.

Nous avons besoin de prononcer nos oui comme des enfants, comme des tout petits enfants parce que nous vivons dans la nuit des ténèbres; la nuit des ténèbres est sur nous, nous vivons dans cela, alors nous avons besoin des grâces, nous avons besoin d’ouvrir notre baluchon pour regarder toutes les grâces que Dieu nous a accordées pour vivre sur la terre, lui donner des oeuvres.

Comment pouvons-nous regarder dans notre baluchon si nous ne nous arrêtons pas? Il a fallu qu’il passe par la nuit des ténèbres pour regarder, sinon il aurait continué, il aurait continué sa vie sans se soucier de rien, de lui-même, car il n'était rien, il n’était plus rien.

Comme nous, si Dieu ne nous avait pas arrêtés, on aurait continué jusqu’où? Jusqu’à atteindre l’abîme; nous savons très bien que l’abîme nous amène à la mort éternelle.

Alors, nous sommes là où nous devons être : dans la nuit des ténèbres; nous avons tant et tant accepté le mal en nous, nous avons tant et tant été devant les tentations et nous avons dit oui aux tentations; nous avons aimé les tentations, nous avons aimé y goûter, y participer; nous avons participé à la nuit des ténèbres.

Alors, il a fallu qu’il nous arrête; alors, pour nous arrêter, le Seigneur utilise parfois nos frères, nos sœurs, les situations de ce monde, les situations difficiles.

Quand on regarde nos frères et nos sœurs souffrir à cause du froid, lorsqu’on regarde nos frères et nos sœurs souffrir à cause d’une perte d’une personne qu’ils aimaient, lorsqu’on regarde nos frères et nos sœurs souffrir à cause de la guerre, à cause de la domination, de l’oppression, eh bien, ça nous fait arrêter pour qu’on puisse entrer en nous, découvrir notre oui à l’intérieur de nous.

Il a fallu cela, il a fallu qu’il nous arrête, mais pour l’amour, pour la lumière, pour le oui à l’Amour; c’est lui qui prend tout, c’est lui qui nous élève jusqu’au Ciel.

Il nous fait goûter le Ciel en ce moment, car lorsque nous entrons à l’intérieur de nous, nous goûtons au Ciel : Jésus nous parle, le Saint-Esprit nous parle, ce sont des paroles du Saint-Esprit, et ils nous font goûter au Ciel : le Ciel est en nous, c’est notre demeure  notre refuge.

Nous avons parlé, il y a peu de temps, de notre refuge – c’est vrai, l’abbé Charron, il est arrivé maintenant, bonjour! – alors, nous avons parlé de notre refuge intérieur, c’est notre Ciel.

Il nous fait entrer en nous, et là nous sommes lumière; il nous amène là où nous ne sommes pas capables d’aller : dans son cinquième Ciel, là où est le feu de l’amour, là où il y a les couleurs de l’amour, là où il y a la présence même de nos frères et de nos sœurs qui sont amour.

Là, les ténèbres ne peuvent pas nous empêcher de voir, là les ténèbres ne peuvent pas nous empêcher de comprendre, c’est en nous : nous sommes présents là, et nous comprenons.

Pouvons-nous réaliser cela? Nous sommes ici dans la demeure de Jacqueline et nous entendons et nous comprenons l’Esprit de Dieu; nous entendons la voix de Jésus à l’intérieur de nous, et nous la comprenons par la puissance du Saint-Esprit, n’est-ce pas la terre qui nous recouvre?

Regardons ces plafonds, ces murs, ils sont construits de la matière de la terre, et nous en faisons partie : nous sommes en l’Église dans un refuge d’amour.

Oui, ce lieu est un refuge d’amour, il y en a d’autres aussi.

Alors, il vient de nous dire qu’à l’extérieur, nous sommes dans un refuge.

Souvenons-nous qu’il nous l'a aussi dit : «Je vous en donnerai un petit peu à la fois»; eh bien, ce petit peu est pour nous.

Tant que nous accepterons d’être dans les demeures faites par les grâces de Dieu, nous pourrons appeler ces demeures, refuges extérieurs : le refuge.

Voilà ce petit plus.

Alors, nous allons prendre un petit dix minutes de questions.

 

Est-ce qu’il y en a qui a une…, oui?

 

Q.  S’il y a le cancer, est-ce à cause des péchés?

 

R. La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Conséquence de nos choix face aux tentations qui sont les péchés.

 

Q.  OK, quand on est adulte, mais quand c’est les enfants?

           

R. La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : La chair porte la chair; nous mettons des enfants au monde avec notre chair et notre chair a connu le péché, se souvient du péché, parce que notre chair a aussi été dans la chair de nos parents; la chair de nos parents a été dans la chair de leurs parents, leurs parents ont été dans la chair de leurs parents.

Cela se fait depuis Adam et Ève : volonté humaine; la volonté humaine a été dans le oui et dans le non à Dieu.

Alors, à chaque fois que nous avons dit non à Dieu, que ce soit Adam et Ève jusqu’à aujourd’hui, nous avons été dans la conséquence de notre non à Dieu : nous avons dit oui à une tentation.

Ne cherchons pas à savoir : "Est-ce que c’est moi, est-ce que c’est ma mère, est-ce que c’est mon arrière, arrière, arrière, arrière, arrière, arrière, arrière, arrière grand-mère, grand-père? Non, ça appartient à Dieu.

Si on tourne cela en se posant des questions, en voulant savoir, on bouge de la boue, il y a un remous.

Souvenons-nous de la construction : le petit être a mis son baluchon le premier et il a remué la terre avec les grâces de Dieu, et ce sont les grâces de Dieu qui ont fait sortir cette masse qui a monté, monté pour former un trois étages.

Alors, ce sont les grâces de Dieu tout cela, et c’est Dieu qui l’a fait par lui-même, mais si nous allons voir une volonté humaine et si nous, dans notre choix, nous voulons savoir, eh bien, nous aurons le résultat de ce que nous avons cherché : souffrances.

Même si cela nous est révélé par l’Esprit Saint, il y aura souffrance, pourquoi? Parce que cela est venu de notre volonté : j’ai voulu savoir.

Et Dieu dans son amour nous donne des grâces, afin que nous puissions lui donner cela, mais il y a souffrance.

Cela sera pour un autre temps. Merci.

Est-ce que tu as bien compris? Merci, merci Seigneur, merci Esprit Saint.

Oui, est-ce qu’il y a, oui?

 

Q.  Moi j’aimerais que tu nous parles de lecture de la Parole.

 

R.  La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : La Parole appartient à Dieu; la Parole nous a été donnée par Dieu et lorsque nous vivons la Parole, lorsque nous entendons la Parole, lorsque nous la goûtons, il y a des grâces qui se donnent à l’intérieur de nous; lorsque la Parole est donnée par Jésus lui-même, c’est un flot de grâces.

Alors, cela veut dire que lorsque la Parole nous est donnée par un prêtre, c’est un flot de grâces parce que le prêtre est le Christ.

Lorsque la Parole nous est donnée, la Parole de Jésus nous est donnée par les humains, nous avons une grâce, voilà la différence.

 

Q.  Moi, je veux dire la Bible.

 

R.  La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : La Bible, lorsque tu la lis, cela t’apporte des grâces.

Lorsqu’un prêtre, lui, prend les paroles de la Bible et nous les donne, l’Évangile, eh bien, c’est un flot de grâces.

Notre vie est ainsi, tout est œuvre.

Lorsque cela vient de Dieu, le Fils de Dieu, c’est comme s'il ouvrait grand ses bras, et il nous donnait son Église; alors, toutes les grâces pour ceux qui écoutent sont pour nous, alors on ne peut pas calculer les grâces.

Mais lorsque c’est nous qui lisons la Bible, nous recevons des grâces, chaque mot devient une grâce; mais lorsque c’est un prêtre, pouvons-nous calculer les grâces? C’est incalculable.

Nous avons besoin de ça, c’est la Vie, c’est la Nourriture, et Jésus a dit : «Ceux qui mangent de mon Pain n’ont jamais faim» de cette nourriture que nous nous avons besoin à cause de notre chair.

Cette nourriture spirituelle nourrit notre chair, alors nous sommes toujours comblés, toujours, toujours.

Alors, nous allons nous arrêter et nous allons laisser toute la place à l’Église.

 


 

[1] Chez Jacqueline.