Rencontre d’amour avec l’agir de Dieu à Radio Maria, Caracas, Venezuela,

par son instrument, la Fille du Oui à Jésus

 

2010-05-10 – Partie 1   

 

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Lorsqu'on entend l'amour de Dieu à l'intérieur de nous, cela fait réveiller en nous ce qu'on avait oublié. Cela apporte des réponses à toutes nos questions : pourquoi nous sommes venus en ce monde? Pourquoi tant de souffrances? Pourquoi vouloir ce bonheur qui nous semble si loin? Pourquoi regarder la Croix, un homme qui se donne par amour pour nous? Lorsqu'on entend l'Amour pour la première fois, on entend l'Éternité. Tout devient pour nous quelque chose qui s'ouvre : on entre dans notre vie, on pénètre notre Dieu, Jésus, qui se donne sur la Croix.

Là, on commence à vouloir le regarder avec ce que nous sommes. On découvre que nous sommes, oui, des pécheurs, des pécheresses, mais aimés de Dieu, acceptés par Dieu. Un Dieu qui vient prendre toutes nos souffrances, un Dieu qui nous dit des 'je t'aime' et qui nous demande : «Est-ce que toi tu m'aimes?» Lorsqu'on répond : "Oui, je t'aime, Jésus", lui, il dit : «Dis-le-moi, dis-le-moi plus fort». Et lorsqu'on répète ces mots : "Je t'aime, Jésus", là, il nous nourrit, il nous nourrit de son amour. Là, on découvre, on découvre que nous sommes sur la terre par amour et qu'on doit boire cet amour, qu'on doit manger cet amour. On ne peut pas boire cet amour et manger cet amour si on ne regarde pas nos frères et nos sœurs avec amour.

Lorsque nous regardons nos frères et nos sœurs avec ce que nous sommes à l'extérieur, on entre dans nos souffrances, on entre dans nos interrogations. Mais lorsqu'on regarde Jésus, lorsqu'on sait que Jésus nous aime et que, par sa grâce, on apprend à s'aimer, là, on découvre, on découvre qu'il est bon d'aimer notre prochain avec nos défauts et leurs défauts. L'amour, c'est donner à Dieu qui nous sommes comme Jésus s'est donné à nous. Jésus, c'est l'amour et nous sommes l'amour. Jésus est un don d'amour pour nous et nous, nous devons être un don d'amour pour lui; alors, on doit lui donner qui nous sommes et on doit donner notre prochain. On ne peut pas s'aimer si on n'aime pas notre prochain, parce que nous sommes sur la terre pour vivre ensemble et ce qui est ensemble ne doit pas se séparer.

Voilà pourquoi Jésus a porté la Croix. La Croix, c'est ce que nous, nous sommes : la douleur, la douleur que nous, nous avons fait ressentir à notre Dieu. C'est comme si l'amour de Dieu s'était séparé et que l'amour de Dieu ne se retrouve plus. Ça, c'est la mort. Et Jésus est venu porter toutes nos souffrances pour rassembler nos douleurs et couvrir nos douleurs de son amour, afin qu'on puisse comprendre que la douleur n'est pas pour nous, elle est à Dieu la douleur. Si nous ne donnons pas à Dieu la douleur, elle va demeurer en nous. Nous devons aimer notre Dieu jusqu'à nous dépouiller, se mettre nus devant Dieu, ne rien lui cacher, avoir confiance en son amour, pour que son amour vienne nous inonder. Si on ne donne pas à notre Dieu la souffrance, c'est elle qui nous inondera.

C'est ce que nous sommes aujourd'hui. Nous sommes dans un monde où on ne cesse de s'inonder de nos propres paroles sans amour. Dieu vient nous démontrer que nous, nous pouvons respirer, que nous avons le droit d'aimer avec ce que nous sommes. Nous avons le droit de dire des 'je t'aime' à notre Dieu avec ce que nous sommes nous-mêmes. Dieu connaît que nous sommes des pécheurs, il connaît tous nos péchés. Combien de péchés ont été avoués et ont été pardonnés par Dieu! Combien de péchés ont été faits et n'ont pas été donnés à Dieu alors que Dieu les connaît! Il n'a jamais hésité, lui, à donner son amour.

Nous, nous devons aller vers lui, nous devons lui dire qu'on l'aime, et lui dire que : "Oui, Jésus, je t'aime. Tu connais tout de moi et tu m'as pardonné. Aujourd'hui, je m'aime assez pour te dire que je t'aime. À travers mes défauts, je t'aime et j'ai confiance en toi. J'ai beaucoup plus confiance en toi qu'en moi-même, mais je sais que tu vas me donner des grâces pour que j'aie confiance en moi et là, je vais regarder mon prochain et je vais l'aimer. Je ne chercherai pas à le changer, mais je vais l'aimer comme toi tu l'aimes." C'est l'amour, c'est l'amour accessible à tous les enfants de Dieu.

Qu'on aille partout dans le monde, nous trouverons toujours des enfants qui sont dans la souffrance parce qu'ils ne savent pas aimer. Il n'y a aucun jeu sur la terre qui peut nous apporter cet amour, encore moins l'argent. L'amour, c'est la richesse des enfants de Dieu, et c'est à la portée de tout le monde. Il faut aller vers Dieu, il faut goûter à ses grâces en vivant notre quotidien. Qu'une mère se lève le matin, qu'un père parte pour aller travailler, qu'un jeune parte pour aller vers son école, un 'je t'aime' dit à Dieu, c'est un 'je t'aime' qui nourrit et qui donne la force de faire notre quotidien. C'est beaucoup plus souffrant de ne pas croire, mais croire en notre Dieu, en l'Amour, c'est découvrir que nous sommes libres et qu'il n'y a rien qui peut nous empêcher de prononcer un 'je t'aime' à Dieu. Et ce 'je t'aime', il a été nourri par Dieu pour qu'on puisse, nous, l'entendre pour nous-mêmes, afin qu'on puisse le donner à notre prochain (paroles du prêtre).

Ce que le Seigneur attend de chacun de nous, c'est s'abandonner entre ses mains. Lorsque nous sommes ce que nous sommes, sans s'abandonner entre les mains de Dieu, eh bien, on erre dans un monde et on n'est jamais chez nous. Il a fallu, notre Jésus d'amour, qu'il nous montre le chemin. Lorsqu'il est venu fonder son Église, Jésus d'amour, il a choisi douze personnes et il leur a parlé d'amour et, tranquillement, les douze personnes ont suivi Jésus. Ils ont quitté, ils ont quitté leurs familles, ils ont quitté leurs villes, ils ont quitté tout ce qui était de ce monde : ils étaient suspendus aux paroles du Christ. Pourtant, Jésus ne leur disait pas, au tout début : «Je suis le Fils de Dieu, le Messie», il leur laissait découvrir qui il était, et ce qu'ils voyaient, c'est un homme, un homme qui aime sans condition, un homme qui vit dans sa paix; malgré toutes les représailles qu'il rencontrait contre lui, il était toujours dans sa paix et eux se réfugiaient autour de lui.

Lorsque Jésus a choisi Pierre pour être le premier dans son Église sur la terre, il lui a demandé : «M'aimes-tu? Es-tu sûr de m'aimer?» Et Pierre ne comprenait pas son attitude. Pourquoi? Parce que Pierre n'était pas encore dans cet abandon. Il fallait qu'il passe par où son Maître devait passer : comprendre la douleur du prochain. Voilà ce que Pierre devait vivre. Lorsqu'il a vu son Maître sur la Croix, lorsqu'il a compris qu'il l'avait trahi, il a pleuré, Pierre, il a pleuré sur ce qu'il avait fait. Qu'avait fait Pierre? Il avait donné sa vie à son Maître. Pierre était l'homme fort du groupe, prêt à défendre son Maître, et toutes ces paroles étaient en lui lorsqu'il a pleuré. Lui, l'homme fort, lui qui voulait protéger son Maître et donner exemple à ceux qui étaient autour de lui, il pleurait sur lui-même, il pleurait parce qu'il voulait aimer. Mais lorsque l'Esprit-Saint lui a montré ce qu'il y avait en lui : l'amour, cet amour qui se donne continuellement, là, il comprit, il comprit que c'était son Maître, il comprit que tout ce qu'il était, était maintenant vrai par l'amour du Christ. Alors il était prêt, lui aussi, à donner sa vie.

Jean Paul II, notre Pape, a donné à Benoît XVI son droit de devenir pape, parce qu'un pape donne son amour à un autre; tout ce qu'il a fait est devenu un exemple pour le suivant. Benoît XVI boit cet amour, Benoît XVI veut se nourrir de cet amour. C'est l'amour de Pierre, c'est l'amour de celui qui a dit à son Maître : 'je t'aime'. C'est Pierre qui donne son oui à son Dieu. Ce que Pierre a fait, il l'a fait avec amour pour son Maître en devenant le premier de l'Église. Benoît XVI fait de même. C'est notre Pape. Et il consent à passer par où le Christ a passé, et nous avons les yeux fixés sur Benoît XVI, parce que l'Église souffre, l'amour souffre, et l'Amour c'est le Christ. On ne veut plus aimer inconditionnellement. On veut trouver ce qui est en l'autre de souffrances et en faire une nourriture. Si on se nourrit de souffrances, on fera souffrir l'Église, mais si on se nourrit d'amour, l'Église sera dans sa victoire contre le mal.

Benoît XVI, il est là pour protéger l'Église. Il a pris sur ses épaules la souffrance de tous ceux qui se confient à lui, et les premières souffrances qu'il accepte, c'est ceux qui sont autour de lui : les cardinaux, les archevêques, les évêques, les prêtres, les diacres. Croyez-vous que cela est différent dans le temps où les apôtres étaient ensemble et aujourd'hui? Les apôtres ont consenti à suivre Pierre avec leur caractère. Pierre devait les maintenir dans l'harmonie. Nous savons tous que Judas était un des apôtres de Jésus. Lui faisait en arrière ce que l'Église, elle, ne devait pas faire. Eh bien, aujourd'hui, ça n'a pas changé, il y a des Judas.

Il y a des Judas en l'Église. Du haut de la tête, près de Benoît XVI, jusqu'au petit, petit, petit, il y en a qui disent : "Maître, est-ce moi?" Ces personnes, elles ont la tête sur leurs épaules, mais le cœur ailleurs. Elles ont oublié que Dieu a envoyé son Fils sur la terre par amour pour tous les enfants, afin qu'ils ne se laissent pas prendre par la mort éternelle. Qui a vaincu la mort éternelle? C'est le Fils bien-aimé du Père, et c'est ce que les enfants qui n'ont pas le cœur à la bonne place oublient et c'est ce que Benoît XVI nous rappelle. On ne changera pas l'Évangile même si nous sommes en 2010. Il n'y a eu qu'un seul Messie et c'est Jésus, le Fils bien-aimé de Dieu le Père, notre Père du Ciel. Amen (paroles du prêtre).

Q. Tes rapports avec Maria, la Vierge Marie, et ta réponse d'amour, quel est ce rapport avec la Vierge Marie, étant donné que c'est le mois de la Vierge Marie?

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Le rapport avec Jésus ou avec moi?

Q. Avec la Vierge Marie, entre toi et elle?

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Maman Marie est celle qui nous donne les grâces pour qu'on soit comme elle. Elle veut que nous soyons à son exemple. Elle s'est tenue debout au pied de la Croix. Elle a choisi son Dieu. Elle n'a pas choisi l'Enfant qu'elle portait : la Chair de la chair. La Mère qui regarde son Enfant crucifié, et qui est déchirée à l'intérieur d'elle, ne pouvant pas faire autre que le regarder pleurer. Maman Marie, elle a été la Grande Dame. Elle a regardé son Dieu et elle a été obéissante, car Maman Marie savait que son Enfant était le Messie, le Sauveur, et que tous les enfants pour qui il se donnait devaient avoir confiance en lui. Alors, elle a été pour nous un exemple d'amour.

Combien de fois Maman Marie nous a demandé, par des petits messagers : «Priez, mes enfants, priez. Consacrez-vous à mon Cœur Immaculé. Je vais vous amener à mon Fils, je vais vous faire ressentir sa présence par les grâces que le Ciel m'accorde sans cesse pour vous.» Maman Marie m'a donné beaucoup de grâces, et la plus grande entre toutes, c'a été l'abandon : m'abandonner en Dieu, ne plus être moi, mais attendre tout de Dieu. C'est là qu'on reçoit, c'est là qu'on commence à regarder qui nous sommes : des enfants aimés par Dieu.

Maman Marie, elle est auprès de nous. Elle nous demande de nous abandonner pour aller vers le Fils. Oui, elle dit : «Venez à moi, je vais vous amener dans la lumière de Dieu et vous verrez et vous entendrez. Faites confiance au Ciel, le Ciel est en vous.» À chacun de nous d'aller là où la Mère de Dieu nous invite. Amen.