Rencontre d’amour avec l’agir de Dieu à Radio-Maria, Caracas, Vénézuela,

par son instrument, la Fille du Oui à Jésus

 

2010-05-10 – Partie 2

Q. (Toutes les questions téléphoniques sont traduites par l'animateur et/ou la traductrice) Elle dit que lorsqu'on est dans la prière, on demande des choses à Dieu et elle voudrait savoir comment faire. Elle n'accepte pas la souffrance et veut savoir comment prier?

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Lorsqu'on prie, on prie avec ce que nous sommes. On doit prendre conscience que ce que nous sommes doit l'être pour Dieu et pas pour nous-mêmes. Un tout petit enfant ne pense pas à lui quand il demande quelque chose, il va voir papa ou maman et il a sa pensée vers papa ou maman. Il ne se dit pas : 'Est-ce que je vais avoir mon bonbon? Est-ce que je vais 'avoir' mon bonbon?' Il sait ce qu'il veut. Alors, il va s'adresser à la personne qui, elle, va le lui donner. Et le petit enfant va laisser la place à la grande personne, parce que l'enfant sait que lui n'est pas capable, mais que la grande personne, elle, elle est capable d'aller rejoindre l'armoire pour lui donner ce qu'il veut.

Si l'on prie la Sainte Vierge pour qu'elle intercède auprès de Dieu, laissons-lui la place. Si l'on prie avec de l'inquiétude, si l'on prie avec des intérêts : 'C'est ça que je veux, ce n'est pas autre chose', eh bien, on prend toute la place, on n'abandonne pas son intérieur pour recevoir. La Mère de Dieu, elle, elle peut aller vers la Trinité, et la Trinité, elle, sait ce qui est bon pour nous. Alors, nous allons recevoir ce que la Trinité veut nous donner pour qu'on puisse donner aux autres. Voilà ce qu'est prier : donner de la place à Dieu. Prions comme un tout petit enfant; lui, il sait rejoindre son cœur, il sait l'ouvrir pour recevoir. Voilà la prière.

Q. Elle dit qu'elle sait que Dieu l'aime, mais elle a encore une résistance pour s'abandonner à Dieu, pour être témoin dans la vie de l'amour de Dieu. Elle sait que Dieu l'aime, elle se confie dans cet amour, mais elle a une certaine résistance pour s'abandonner dans l'amour de Dieu.

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Lorsqu'on se regarde le matin, on doit être capable de se dire : 'Je m'aime devant Dieu et j'aime qui je regarde parce que, qui je regarde, c'est ce que moi je suis. Là, on peut dire à Dieu 'je t'aime', parce que ça vient de ton intérieur. C'est l'intérieur qui sort et ce qui est intérieur ne triche pas.

Aime-toi, découvre-toi, fais connaître à toi-même que tu es amour pour Dieu, et Dieu, lui, s'engage à nourrir continuellement son amour. Tu ne peux pas t'aimer par toi-même si ce n'est que Dieu, lui, dépose son amour pour toi. À cet instant, tu découvres pour la première fois que tu es amour pour toi. Tu cesses de te juger et tu fais confiance que Dieu t'aime malgré tous tes défauts. Tu deviens tellement amour pour Dieu que cet amour veut se renouveler à chaque instant.

Cela change une vie. On ne voit plus la vie de la même façon. On a le droit de s'aimer, on a le droit d'aimer notre prochain avec l'amour de Dieu. Si on a de la difficulté à aimer notre prochain, là, on s'appuie sur l'amour de Dieu. L'amour de Dieu n'a pas de défauts et il te l'a donné. Alors, aime, aime qui tu es. Moi, je t'aime parce que tu es en moi et que je suis en toi.

Q. Et maintenant, je voudrais un message pour les prêtres. Nous sommes en train de vivre l'année des prêtres, pour les prêtres du monde, particulièrement pour les prêtres de ce pays. Que pouvez-vous nous dire pour nous, pour les prêtres. Maintenant, nous sommes en train de vivre des transformations sociales, politiques, et ça nous a un peu éloignés de Dieu, de la prière, du sacrifice. Il y a un peu de confusion. Alors pour nous, pour les prêtres, qu'est-ce que vous pouvez nous dire pour vivre dans cet abandon l'amour de Dieu, pour faire de notre prière un engagement beaucoup plus fort avec notre vocation, avec notre ministère, avec notre service pour les frères?

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : L'homme qui a consenti à tout laisser par amour pour Dieu doit marcher en avant. Il doit regarder qui il est au présent. Ce qui est passé ne peut être dans son présent, car il a donné sa vie à la Présence et le Christ est la Présence. Ce que l'homme doit comprendre, c'est se donner au sacerdoce. Le sacerdoce est sa force, le sacerdoce est son maintien. Il doit se maintenir dans ce qu'il est pour qu'il soit vrai, il doit se maintenir dans sa foi, aussi vrai qu'il est homme, aussi vrai qu'il a dit : "Je consens."

Lorsqu'on consent à être vrai, on sait qu'il y a des tempêtes, parce qu'il croit, il croit qu'il y a le bien et il croit aussi qu'il y a le mal. Il est l'homme qui est prêt à affronter les démons. Il est là comme un être de lumière en avant pour protéger tous les enfants de Dieu, parce que les enfants de Dieu, eux aussi sont dans les tempêtes, eux aussi perdent la foi quotidiennement. Ils ont besoin d'apprendre qu'il y a un être fort qui les soutient.

Un père de famille prend soin de sa famille. Un prêtre prend soin des enfants de Dieu, sa famille; voilà ce qu'il a épousé : le droit de croire qu'il a sous son oui tous les enfants de Dieu. Il a le droit et le devoir de croire que son oui est protégé par le oui de Marie, que son oui est le Oui du Christ. Oui, on cherche à le maintenir à terre pour ne pas qu'il nourrisse les enfants de Dieu. Un enfant qui pleure, un enfant qui est malade, un enfant qui est dans le péché a besoin d'être guéri.

Il n'a pas le droit de se laisser séduire par ce monde. Il doit toujours avoir le regard vers la Croix. Si, aujourd'hui, il dort dans un lit, il doit consentir que le lendemain il dorme par terre parce qu'un enfant avait besoin de son lit, tels les pères de famille font lorsque leurs enfants vont vers eux parce qu'ils ont peur, ils ont peur le soir à cause des bruits. Un prêtre doit être, pour les enfants de Dieu, ce qu'un père doit être pour ses enfants. Là, il trouvera toujours la force de dire et de vivre son oui au Christ. Voilà ce que les prêtres, aujourd'hui, doivent vivre.

Les enfants de Dieu crient : "Nous avons faim. Donnez-nous à manger. Nous avons confiance en vous lorsque vous êtes devant la Croix." Là, le prêtre a la joie qu'un père ressent lorsque le père voit son enfant dormir en toute sécurité. Le prêtre doit croire qu'il a dans son cœur de l'amour. Il doit oublier son passé et il doit l'abandonner entre les mains de Dieu. Lui aussi doit prononcer le refus, parce que si Jésus a été dans le désert et qui, par trois fois, Satan a voulu le tenter et que Jésus a dit : «Je ne veux pas, je refuse», c'est pour montrer à ses prêtres qu'ils devaient refuser la tentation.

Le matériel n'est pas le bonheur. La séduction n'est pas le bonheur, car on ne doit pas se prendre pour qui on n'est pas. Il n'y a qu'un seul Dieu et nous, nous devons aimer Dieu et on ne doit pas provoquer Dieu. Il n'y a que Dieu qui puisse nous guider. Que les prêtres soient en dehors de ce que Dieu demande, le Mal, lui, n'oublie pas qu'il a donné son oui; alors, il fera ressentir au prêtre son non à Dieu.

Les prêtres, c'est l'amour de Dieu, et il faut croire en cela. Lorsque des laïcs regardent les prêtres, ce qu'ils voient c'est le Christ, mais combien regardent les hommes en le prêtre! Ce qu'ils voient c'est la souffrance, parce que l'homme prend la place du prêtre. Le prêtre est le prêtre et il doit se maintenir dans ce qu'il a voulu choisir : être le prêtre et renoncer à l'homme. Là, il sera toujours à sa place et les laïcs regarderont le prêtre.

On a beaucoup à découvrir que le sacerdoce on ne peut pas l'abaisser, mais il est facile d'abaisser l'homme, parce qu'on se retrouve en l'homme, mais on ne peut pas se retrouver dans le sacerdoce. Le sacerdoce, c'est le Christ. Amen.

Q. Cette personne qui appelle nous dit qu'il n'y a rien de plus grand que l'amour de Dieu. Elle vit cet amour avec la souffrance de sa mère, avec la souffrance que lui-même a et avec l'abandon de ses frères, des compagnes, des compagnons et que même si elle souffre, elle va faire beaucoup de travail; elle se sent toujours appuyée par Dieu. Elle sent sa présence, sa force avec lui, en lui. Si vous voulez dire quelque chose pour ça?

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : À chaque jour, le Seigneur se penche sur tous ses enfants. Il regarde les plus souffrants et là, il vient leur dire : «Tu veux te donner par amour pour moi? Tu veux être l'enfant qui ouvre son cœur pour bercer ceux qui ne m'aiment pas? Tu veux être pour moi ce tout petit enfant? Car ce que je suis, je le dépose entre tes mains. C'est là que tu ressens ma force, c'est là que je te montre qui je suis.

Dans les moments les plus difficiles où ma force ne te suffit plus, prends ceux que j'ai déposés dans ton cœur : les plus souffrants, les plus loin de moi; unis-toi à eux et adore-moi. Moi, je vais centupler tes forces. Je vais passer par leur cœur et, en passant par leur cœur, je vais leur donner mon 'je t'aime' et, rendu à ton cœur, tous les 'je t'aime' que je leur ai donnés, je vais te les donner. Là, tu ressentiras l'amour pour moi à travers tes douleurs, et tous mes 'je t'aime' couvriront tes douleurs.

Un jour, je te montrerai ce que tu m'as donné et je serai pour toi ta lumière, ta douceur, cet amour infini, car je suis ton Maître. Je suis Celui qui te sert lorsque tu n'es plus capable de me servir. Je t'aime, ma douceur. Continue à m'aimer. J'ai tant besoin de toi.»

Voilà ce que le Dieu d'amour dépose en nous lorsqu'il nous donne la force de faire notre quotidien. Merci d'être ce que vous êtes.

Q. Bien, nous remercions Francine et je voudrais lui demander une prière pour finir ce programme. Nous remercions sa présence au milieu de nous et nous voudrions que vous sachiez, quand vous serez à nouveau dans notre pays, que ça, c'est votre maison, c'est votre famille.

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Ô Dieu tout-puissant, je viens déposer mon cœur à tes pieds et je vais prendre soin, ô Dieu tout-puissant, de remplir mon cœur des cœurs de tous les enfants de Dieu. Ô Dieu d'amour, tu te souviens? Tu es venu sur la Croix mourir par amour pour chacun de nous. Tu as laissé ton Cœur se laisser percer par une lance et ton Cœur est encore ouvert. Il laisse couler du Sang sur mon cœur et mon cœur boit, il boit ton Sang et je partage ton Sang avec tous les cœurs qui sont dans mon cœur.

Jésus, nous avons soif de toi. Nous t'aimons tant, Jésus. Même si on oublie de te dire des 'je t'aime', même si on a remplacé ton Sang par le matériel, toi, tu sais nous regarder. Tu ne t'arrêtes pas sur nos défauts, tu nous aimes.

Merci, Jésus. Merci, Jésus, pour ta Maman, elle la Reine des Cœurs. C'est elle qui a prononcé son Fiat et elle a conservé notre petit fiat dans son Fiat et, aujourd'hui, tu peux entendre les petits oui qui sont dans nos cœurs. Merci, Jésus, de nous avoir écoutés. Nous t'aimons. Amen.