Rencontre d’amour avec l’agir de Dieu à Rochester, New York,
2006-04-21
Jésus : Dieu ouvre le cœur de tous ceux que vous aimez, à l’instant même; à l’intérieur de vous viv(ent) tous ceux que vous aimez.
Dieu le Fils a porté tous les péchés du monde, il a porté tous les enfants de Dieu; c’est comme un grand chemin, il avance et tout ce qu’il y a sur son chemin, il le prend en lui : le Fils de Dieu est le Chemin, à lui d’amener tous les enfants de Dieu à son Père.
Enfants de toutes volontés, écoutez la voix de votre Dieu, le Saint-Esprit est en votre présence; tout ce que vous êtes est voulu de Dieu pour les autres; vous êtes tous des instruments de Dieu entre les mains de la Divine Volonté.
Tout en vous se laisse prendre par le mouvement de la Volonté; chacun de vous avez avancé dans votre vie, chacun de vous avez fait des actions, avez accompli votre volonté; votre volonté était de faire plaisir à Dieu le Père.
C’est l’amour de Dieu le Père qui a nourri l’être que vous êtes, afin que vous puissiez vous accomplir; tout mouvement qui a été bon dans votre vie a été nourri par les grâces de Dieu le Père; tout ce que vous avez été a été une grâce, mes enfants, pour ceux que vous portez en vous.
Vous êtes l’Église, vous devez vous considérer comme membres vivants en l’Église.
Vos yeux sont ouverts et vos oreilles entendent, parce que la Volonté de Dieu est sur vous; lorsque vous regardez ce qui se passe à l’extérieur de vous et que vous laissez pénétrer cela à l’intérieur de vous, votre âme vous montre ce que vous avez accepté; ce qui est impur devient pour vous une souffrance, parce que votre âme vous le fait ressentir.
Enfants d’amour, Dieu va vous montrer comment donner tout ce qui a pénétré à l’intérieur de vous; c’est comme si vous avanc(iez) sur un chemin déjà tracé par le Fils; ce chemin, c’est le Fils qui l’a fait avant vous, il a été construit par toute action de tous les enfants de Dieu; ce chemin est pour vous un moyen de connaître où vous allez.
Accepter de comprendre la Volonté de Dieu, c’est accepter d’avancer sur ce chemin en ayant les yeux ouverts, en ayant l’Esprit de Dieu; il n’y a que le Saint-Esprit qui puisse vous faire comprendre ce que vous vivez.
À moi de vous ouvrir votre intérieur à la lumière; je vous amène là où vous, mes enfants, vous n’êtes pas capables d’aller : dans la lumière de Dieu, la Volonté de Dieu.
Le Fils de Dieu est la Volonté du Père, il est la Lumière, il vous fait pénétrer en votre intérieur comme des tout petits enfants.
Enfants d’amour, vous apprenez à découvrir la Volonté de Dieu en toute chose; laissez-vous prendre par le mouvement de Dieu comme des tout petits enfants prêts à accomplir ce qu’il vous demande; il n’y a que Dieu qui va faire de vous des êtres prêts à vous accomplir pour la purification.
Vous avez accepté de laisser purifier votre âme en vous regardant comme des êtres ayant commis le péché; tout péché, mes enfants, a été en vous par vos propres choix; dans votre vie, vous avez dû vous accomplir avec ce que vous connaissiez, et ce que vous connaissiez, mes enfants, n’était pas nécessairement la Volonté de Dieu le Père; vous avez avancé avec ce que vous étiez, dans votre volonté humaine, en faisant vos propres choix.
Enfants d’amour, l’Esprit de Dieu vous fait comprendre que ce qui est commencé est pour vous grâces.
Le Fils de Dieu a purifié l’être que vous êtes tout entier; vous avez connu la grâce sanctifiante, elle vous a donné des joies, elle vous a fait comprendre ce qu’était de vivre dans la paix.
Enfants d’amour, cette paix a été en vous, mais combien (sont) demeurés dans cette paix? Aucun, mes enfants. Chacun de vous, vous connaissiez le mal, connaissiez ce qu’était la souffrance à cause du péché, car votre chair a été blessée par tout ce que vous avez consenti : mes enfants, aucun de vous, (vous) ne connaissez la douleur de votre chair.
Tout ce qui est, mes enfants, est amour; en vous, vous découvrez la présence même de votre Dieu; Dieu prend soin de chacun de vous en vous faisant découvrir votre place en l’Église, en vous faisant découvrir tout ce qui a pu pénétrer à l’intérieur de vous.
Enfants d’amour, soyez vrais avec vous-mêmes, soyez des tout petits enfants qui ouvrent (leur) cœur à l’appel de Dieu, dans l’obéissance à Dieu : tout se fait parce que Dieu l’a choisi.
Ces moments sont uniques, ces moments vous apportent la lumière, et tout se passe à l’intérieur de vous; tout se laisse pénétrer par votre intérieur : votre chair reconnaît son Créateur; votre chair, mes enfants, crie la libération : vous avez soif de Dieu, vous avez soif de vérité, vous avez soif de lumière, parce que Dieu a mis en vous une lumière d’amour, un besoin de vous donner, comme le Fils s’est donné.
Le Fils de Dieu est venu et a offert sa Vie pour chacun de vous; il est mort pour vous et il vous apprend à mourir; il vous apprend à découvrir le don de vous-mêmes, afin que vous soyez tout attentifs aux demandes de Dieu le Père.
La voie est celle que vous devez prendre : accomplir la Volonté de Dieu le Père en toute chose; voilà votre route, mes enfants, elle est toute tracée par le Fils.
Regardez son corps sur la Croix, tout ce qui a marqué sa chair est votre vie; vous avez pleuré lorsque vous avez compris que le Fils vous aimait plus que tout; vous avez voulu vous aussi donner au Fils une partie de ce qu’il vous avait donné; vous n’avez pu donner que ce que vous connaissiez; maintenant, l’Esprit de Dieu veut vous montrer ce que vous n’avez pas compris dans votre vie.
Tout ce qui a formé votre caractère, tout ce qui a fait battre votre cœur, tout ce qui a fait que vous avez pu regarder les autres avec ce que vous étiez, tout ce que vous avez entendu et tout ce que vous avez pu comprendre des paroles qui pénétraient en vous, c’est votre vie, (ce sont) vos mouvements; tout mouvement a eu un début et tout mouvement vous conduit quelque part : c’est votre vie, vos choix.
L’Esprit de Dieu veut parler plus profondément à l’intérieur de vous : lumière est en votre vie, lumière veut attirer la Lumière, il parle à la lumière.
L’Esprit de Dieu : «Petite lumière, tu es à Dieu, tu as été formée par l’amour de Dieu, tu as pénétré dans la vie comme étant un tout; ce tout devait être guidé par Dieu, devait être enveloppé de Dieu, être nourri de l’amour de Dieu, sans jamais interrompre le mouvement de l’Amour : ‘Éternité dans le tout pour ne faire un tout que dans le Tout de Dieu’.
Tu as pénétré dans le mouvement de la Volonté, tu as connu ce qu’était la Volonté de l’Amour, tu as été dans l’éternité, découvrant la beauté, la chaleur, la splendeur de la Lumière.
Tout ton tout était si présent, rien ne pouvait arrêter ton mouvement, car tu étais complet en Dieu; tu étais l’amour dans tout ce que Dieu voulait, et Dieu aimait ce tout d’amour.
Ce tout devait être dans ce qu’il était pour connaître la Volonté de Dieu dans sa création, alors le Créateur a formé tout ce qu’il y avait autour du tout.
Tout ce qui était jour vint devant lui, tout ce qui était beauté était devant lui, tout ce qui rendait grâce à Dieu était devant lui, et Dieu enveloppa ce tout de sa Volonté d’amour, afin qu’il puisse être un tout dans la création de Dieu.
Il était tout amour et rend(ait) grâce à Dieu, car le tout avait reçu la vie de Dieu; sa joie était dans ce qu’il était devant Dieu : il reconnaissait son Créateur, il était dans la joie et dans la communication avec son Créateur; son Créateur le regardait et lui offrait tout, rien ne lui était caché, car le tout était dans son complément.
Vint la tentation : vouloir être soi-même, connaissance de ce que le Créateur était; le tout était devant Dieu et obéissait à Dieu; la tentation voulait interrompre ce mouvement.
Le Créateur aimait son tout, ce petit tout qu’il avait créé; il lui donna tout ce qui lui était nécessaire afin d’être toujours fidèle à son amour.
La tentation se présenta et dit des mots trompeurs à ce petit tout; le tout s’est arrêté, et a écouté; une grande blessure est venue toucher le tout, car il se laissa tenter par l’orgueil, et le tout perdit tout ce qu’il avait reçu du Créateur : connaissance, beauté, lumière.
Le tout connut la souffrance, mouvement qui pénétra à l’intérieur de lui et qui vint frapper sa chair, et sa chair fut marquée par le sceau de la désobéissance, et tous ceux qui vin(rent) après ce petit tout ont eu cette marque en eux, car ils devaient dorénavant vivre avec cette douleur, ce qui les rappela qu’ils étaient des êtres qui avaient la chair faible.
Cette chair avait connu la perfection, cette chair avait connu la beauté, cette chair avait connu l’intelligence de la Divine Volonté : cette chair était maintenant une chair de souffrance; elle devait avancer d’année en année, apportant douleur sur douleur aux enfants de Dieu».
Enfants d’amour, vous portez en vous la souffrance de la désobéissance en votre chair; vous savez que vous avez été lavés de la tache originelle; votre âme a été purifiée par l’Esprit de Dieu, par la beauté de Dieu, par l’amour de Dieu, car le Fils est venu libérer votre âme; elle a reçu du Fils même de Dieu le sceau de l’amour, se laissant prendre entre les mains de Dieu pour n’être qu’à lui.
La chair doit aussi vivre l’amour de Dieu, elle doit reconnaître le sacrifice de Dieu, elle doit reconnaître l’amour de Dieu, elle doit être fidèle en tout à Dieu, elle doit obéissance en tout à Dieu; elle ne doit plus jamais faiblir, elle doit être parfaite comme le Créateur l’a créée.
Tout est venu de Dieu et tout doit redevenir comme Dieu le veut.
Toute chair connaîtra la purification; la chair, mes enfants, est composée de ce que vous êtes : vos pensées sont en votre chair, vos paroles sont en votre chair, vos regards font partie de votre chair, tout ce que vous ressentez fait partie de votre chair.
Vous comprenez, mes enfants, que la souffrance de votre chair est venue de tout ce que vous avez consenti à pénétrer à l’intérieur de vous, par tout ce qu’est composée votre chair; alors, vous devez tout donner au Fils, tout consentir à laisser entre les mains du Fils.
Enfants d’amour, c’est le Fils qui est mort sur la Croix; il a apporté à la mort tout péché et c’est lui la Résurrection, et Dieu le Père a glorifié le Fils : tout s’est accompli.
Il n’y a que le Fils qui purifiera toute chair, il n’y a que le Fils qui vous rendra purs en toute chair, il n’y a que le Fils qui vous rendra immortels; votre cœur appartient à Dieu, votre âme appartient à Dieu, et tout ce que vous êtes appartient à Dieu; Dieu le Père, Dieu le Créateur a tout donné au Fils : vous devez tout consentir à donner au Fils.
La purification, mes enfants, de la chair est commencée; tout enfant qui accepte de tout donner au Fils accepte que le Fils prenne le mal et l’arrache de la chair, et il accepte que le feu de l’Amour guérisse la chair.
Tout est du Fils, tout mouvement du Fils est en vous; il n’y a rien qui vous appartient qui est en votre chair, et il n’y a que votre oui qui vous appartient et, par votre volonté humaine, votre non.
Avant que l’homme et la femme soient dans la volonté humaine, le non n’existait pas en les enfants de Dieu, tout était, pour Dieu, obéissant : soyez obéissants, mes enfants.
Dieu le Fils, Dieu le Père, Dieu le Saint-Esprit sont en votre présence; tout ce qui vous est nécessaire est en vous pour que vous prononciez votre oui.
La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : En chacun de nous, nous avons tout ce qui nous est nécessaire pour accomplir la Volonté du Père; tranquillement, nous allons découvrir ces trésors qu’il y a à l’intérieur de nous; ils sont composés de l’amour de Dieu le Fils, Dieu le Père, Dieu le Saint-Esprit.
Ça nous habite à l’intérieur de nous : ces mouvements d’amour; c’est comme si on découvrait que Jésus est vraiment dans notre vie et qu’il est tout Mouvement; il est si vrai dans notre vie que lorsqu’on regarde quelqu’un, on a l’impression de se voir dans l’autre.
Combien de fois on s’est dit : “Ah! regarde donc, il fait ce que je fais; il dit ce que je dis!” On a l’impression d’être toujours en rapport avec les autres pour être amour avec les autres.
Remarquez bien : quand (on) dit ça, c’est toujours parce qu’il y a comme une bouffée d’amour qui sort de nous autres; on aime remarquer en l’autre ce qu’on est; c’est comme si Jésus lui-même prenait ce que nous sommes et le transposait en l’autre; ça, c’est un mouvement que nous, nous ne sommes pas capables de faire, il n’y a que Dieu qui puisse faire ça.
Mais si ça c’est dans notre vie, c’est parce qu’il y a des mouvements qui sont présents et qui ont toujours été là : Dieu a toujours agi dans notre vie, c’est à petites doses que Dieu vient nous le faire découvrir.
Tranquillement, Jésus, il dit : «Regarde, regarde, je suis en toi et je suis aussi en l’autre; c’est moi qui t’apprends à aimer, c’est moi qui t’apprends à te découvrir»; alors, Jésus nous dit que nous allons découvrir ce qu’il y a à l’intérieur de nous en regardant les autres.
Nous avons remarqué ce qu’il y avait de bon en nous en regardant les autres; quand on dit : “Ah! tiens, elle donne à manger comme moi je donne à manger à mon enfant, elle a les mêmes manies, on est pareil”.
L’homme regarde un autre et dit : “Tiens, il fait la même chose que moi, il est aussi capable que moi”, c’est parce qu’on remarque qu’on est capable de faire lorsque c’est devant nous, mais on a de la difficulté de regarder ce que nous sommes en l’autre quand l’autre fait des mauvaises actions, hein?
Alors, Jésus va nous montrer que ce que nous voyons en les autres en mauvaises actions : ça nous habite, ça fait partie de notre vie; nous ne pouvons pas remarquer quelque chose d’un autre sans que nous, nous le connaissions; la connaissance, ça vient de notre intérieur et non pas de notre extérieur parce que c’est à l’intérieur de nous la connaissance, elle n’est pas extérieure.
Quand nous remarquons quelqu’un à l’extérieur (de nous) qui parle trop fort, c’est parce qu’à l’intérieur de nous il y a des mouvements qui ont été trop forts; ces mouvements qui sont à l’intérieur de nous et qui ont été forts, ça a pu être par la parole, par action aussi, par émotion, parce que lorsqu’on se met en colère, c’est quelque chose qui est trop fort, qu’on n’est pas capable de contrôler.
Alors, Dieu va nous apprendre à découvrir ce qui est à l’intérieur de nous, en nous ouvrant les yeux sur ce que nous sommes lorsqu’on va regarder un autre.
Alors, comprenons ce qu’il vient de dire, on va tout simplement se laisser transporter là ou Dieu le veut : nous sommes dans la création de Dieu en ce moment : nous pénétrons à l’intérieur d’un arbre; puisque nous sommes enfants de Dieu, puisque nous sommes en Jésus et Dieu le Fils est en le Père, nous sommes donc en le Créateur; puisque nous sommes enfants de Dieu, puisque nous sommes en Jésus, que Jésus est en le Père et que le Père est le Créateur, alors nous pénétrons en l’arbre qui est la création de Dieu par le Fils.
Alors, nous sommes en l’arbre : à l’intérieur de l’arbre, nous pouvons sentir la vie; il y a l’humidité à l’intérieur, il y a la dureté de l’arbre à l’intérieur, il y a la douceur à l’intérieur de l’arbre, il y a la fierté à l’intérieur de l’arbre; nous comprenons que tout ce que l’arbre est, c’est ce que Dieu est.
Dieu a donné à l’arbre ce qu’Il était pour former l’arbre, parce que tout vient de Dieu; Dieu est si amour, c’est avec son amour qu’il a créé; alors, nous sommes dans l’amour de Dieu, nous sommes donc en la création qui est l’arbre.
Alors, nous nous laissons monter dans ce mouvement d’amour jusqu’à la cime de l’arbre, et à la cime de l’arbre nous pouvons regarder vers le ciel, et tout ce que nous voyons, c’est la Volonté de Dieu, là où il n’y a aucune résistance, là où il n’y a qu’obéissance, là où il n’y a que grâce, parce que l’arbre redonne à Dieu ce qu’il est; l’arbre reconnaît qu’il vient de Dieu et il redonne à Dieu ce qu’il est.
Alors, nous sommes en l’arbre en ce moment et nous sommes là au sommet de l’arbre; alors Dieu nous fait sentir sa présence, son amour; il nous fait sentir sa Volonté afin que nous soyons aussi obéissants que l’arbre.
L’arbre n’a pas résisté, l’arbre est présent et il accepte ce que Dieu lui donne à chaque jour; l’arbre consent à se laisser nourrir par les grâces de Dieu sans résistance; il n’a pas peur l’arbre, il ne craint pas l’arbre de ce qui va se passer demain, parce qu’il a confiance en son Créateur.
Alors Dieu nous fait sentir que nous devons être ainsi devant lui; si Dieu a donné à cet arbre tout ce qui lui est nécessaire pour comprendre ce qu’il est, il n’a rien négligé pour nous-mêmes; il va tout faire pour nous, il nous a créés, il va nous rendre parfaits comme nous avons été parfaits en lui; c’est avec ses propres paroles, avec sa propre Volonté, son amour, qu’il va nous transformer en êtres immortels.
Ça ne se fera pas comme nous on le pense, parce que cela serait notre volonté; avec notre volonté, nous sommes incapables d’aller au centre de l’arbre, mais Dieu, lui, le peut; alors, il va nous démontrer que nous ne sommes rien, il va nous démontrer que lui peut tout pour nous, il va prendre soin de nous comme il a toujours pris soin de l’arbre.
Même s’il nous montre que nous avons été menteurs, hypocrites, jaloux, même si nous avons accepté l’idolâtrie, même si nous avons accepté de ne pas suivre le Christ en jugeant son prochain, Jésus va le faire avec amour en prenant soin de nous; malgré la souffrance que nous allons ressentir, il va prendre soin de nous; parce que la purification se fait dans la souffrance, nous allons suivre le même chemin que Jésus, mais avec l’amour, avec l’amour du Père.
Le Père a toujours pris soin du Fils; il l’a enveloppé de son amour, il lui a donné sa force, il lui a donné sa Volonté, il lui a donné l’obéissance et le Fils a été jusqu’au bout; alors, il va faire la même chose avec nous, il va tout nous donner ce qui nous est nécessaire pour passer notre purification avec amour.
Même si, une journée, on s’aperçoit que nous avons dans notre vie jugé une personne et que cela revient dans notre vie alors que nous l’avions oublié, Jésus va nous montrer : «Donne-moi ça, donne-moi ta pensée, elle a blessé ta chair, voilà pourquoi tu juges encore; regarde-toi, tu te juges toi-même, tu n’es même pas capable de te pardonner, comment veux-tu regarder ton prochain sans le juger?»
Jésus va prendre ce que nous sommes et il va l’envelopper de sa miséricorde; c’est le Sang de Jésus qui va purifier ce que nous sommes en notre chair : tout est accompli.
C’est à nous maintenant de donner ce qui va apparaître à l’intérieur de nous et qui va nous frapper, là, dans notre vie, parce que lorsque nous serons témoins (qu’)une personne vient de juger un autre, eh bien, on se rappellera que nous aussi nous avons jugé.
Et si nous avons donné tout cela à Dieu, il nous rappellera que nos parents ont jugé, il nous rappellera que nos grands-parents ont jugé, il nous rappellera que nos arrière, arrière, arrière-grands-parents ont jugé, et il dira : «Ça t’appartient pas, ça m’appartient, donne-moi ça.»
Savez-vous ce qui va se passer? Une grande paix va nous envahir, on va pouvoir regarder les autres qui jugent et on va se dire : “Quoi, c’est encore en moi ça? Alors, je te donne ça, Seigneur, c’est à toi”, et cela va se faire avec de la paix, pourquoi? Parce qu’il va y avoir la blessure du jugement qui va être guérie dans notre chair, parce que la purification ne peut pas se faire seulement pour nous, elle doit se faire pour tous les enfants de Dieu que nous portons à l’intérieur de nous.
Nous sommes l’Église, et c’est l’Église qui est en train d’être purifiée par le Christ, le Fondateur de l’Église; tout est devant nous, tout est pour nous, il n’y a rien de compliqué en Dieu; nous, avec notre volonté humaine, nous avons reçu des diplômes de complication; nous avons su blesser notre propre chair, alors nous avons blessé la chair de notre chair : nos enfants.
Mais nos enfants appartiennent à Jésus, ils ne nous appartiennent pas, ils nous ont été confiés; nous avons devoir de les présenter à Dieu; ce qui est à Dieu doit retourner à Dieu; nous devons abandonner nos enfants, ils sont beaucoup mieux entre les mains du Christ qu’entre nos mains.
Jésus va nous apprendre à ne plus nous inquiéter pour nos enfants, à un tel point que nous allons nous dire : “Est-ce que je suis rendue indifférente à la douleur de mes enfants? Est-ce que je suis rendue sans-cœur?” Non, parce qu’on va ressentir une paix et une joie, on va avoir développé la confiance en Dieu, on va avoir si confiance en Dieu, on va croire en sa Parole; nous allons vivre l’Évangile, être le Christ, mourir en lui.
Nous n’avons pas encore été capables, oh! nous l’avons dit souvent, mais qu’est-ce que c’était que de mourir en le Christ? Comment vivre en le Christ et comment demeurer en le Christ? Alors, Dieu le Fils se charge de nous le faire vivre.
Tout est sur les épaules du Christ, parce que c’est lui qui a porté la Croix; nous devons consentir à laisser pénétrer notre croix en la Croix du Christ, parce que sa Croix a été formée de toutes nos croix; mais lorsque nous (ne) consentons pas à donner notre croix à Jésus, c’est comme si on voyait Jésus qui marche devant nous avec la Croix sur son épaule et qu’on dise à Jésus : “Jésus, laisse-moi porter une partie de ta Croix”, alors nous accourons vers lui, mais nous laissons la croix, notre croix par terre; nous (ne) nous occupons pas de notre croix qui fait partie du bois de Jésus, du bois de la Croix de Jésus.
Nous voyons l’extérieur de la Croix de Jésus, mais nous n’avons jamais vu l’intérieur de la Croix de Jésus; nous avons eu toujours les yeux fixés vers la Croix de Jésus, mais nous n’avons jamais compris l’impact de la Croix de Jésus; mais lorsque nous consentons à regarder notre croix, et à prendre notre croix et à dire à Jésus : “Voilà ma croix, là je me sens capable, Jésus, de t’aider, parce que ce que je suis t’appartient; alors ensemble Jésus, pour la plus grande gloire de Dieu le Père, je veux participer à ta Croix, je veux faire ce que tu me demandes, je veux vivre ma vie en toi et laisser ma volonté humaine au pied de ta Croix pour ne plus jamais la reprendre.”
Alors, Jésus vient de me dire : «Maintenant, ma fille, ils en ont assez eu pour ce soir.»
Merci, Jésus.