Rencontre avec l'agir de Dieu à Rolling Hills, Alberta,

par son instrument, la Fille du Oui à Jésus.

 

2005-04-05

 

Jésus : Je suis la Présence; chacun de vous, vous avez reçu la Présence : donner à Dieu la première place fait de vous des enfants de mon Père, comme mon Père le veut.

Tout enfant de mon Père doit avoir les yeux fixés vers lui : votre vie commence à l'instant où vous levez le regard sur lui; chaque jour devient pour vous un jour pour mon Père.

Laissez couler en chacun de vous la grâce de votre présence; votre oui est votre consentement, et Dieu fait votre vie; Dieu prend tout de vous et fait de vous un mouvement dans la vie : donnez-vous, offrez-vous, afin que vous puissiez plaire à mon Père; tout enfant doit se reconnaître tout petit devant la grandeur de Dieu.

Laissez couler en vous ces paroles, ces paroles purifient votre intérieur : la Parole de Dieu est grâce et lorsque vous acceptez la Parole, vous acceptez de mourir en la Parole.

Je parle en les cœurs, je vous fais naître en la Divine Volonté, je vous fais connaître votre présence dans l'immensité de l'amour de Dieu.

Découvrir votre présence dans l'éternité, c'est découvrir votre tout dans le Tout de Dieu.

Votre vie doit être pour vous un mouvement vivant, et vous ne pouvez être vivants que si vous mourez en le Christ.

Ces paroles vous les connaissez, vous les avez lues dans l'Évangile, vous avez appris comment vous conduire en bons chrétiens.

Moi, le Fils de Dieu, je veux que vous fassiez des pas de plus, je veux que vous renonciez totalement à ce que vous êtes au présent; votre présent ne doit plus vous appartenir, il ne doit appartenir qu'à mon Père, seulement qu'à mon Père; c'est lui qui vous nourrit quotidiennement, vous lui devez tout : apprenez à avoir confiance en mon Père en toute chose.

Mes enfants, vous vivez dans votre quotidien, vous portez attention à ce que vous faites : vous faites attention pour ne pas faire de péché, mais moi je vous dis qu'à chaque instant, vous êtes dans le péché parce qu’à l'intérieur de vous vous portez la trace de la présence du péché : vous vivez en l'Église, vous vivez avec tous vos frères et vos soeurs qui sont en vous; qu’un seul fasse un péché à l'intérieur de vous, et vous êtes en présence du péché.

Je veux vous apprendre, mes enfants, à devenir tout petits devant la Présence de Dieu.

Mourir en le Christ, c'est vivre dans l'Église, c'est découvrir votre passion : la Passion du Christ devient donc votre passion.

Comme le Christ s'est reconnu l'ultime pécheur, vous êtes donc pécheurs par le Christ.

Tant qu'il y aura des enfants qui ne se reconnaîtront pas pécheurs : ils porteront leurs péchés, ils n'iront pas vers le sacrement de la Pénitence pour offrir leurs péchés afin qu'ils soient enveloppés de la grâce sanctifiante.

Vous qui vivez en le Christ, vous qui avez accepté de lui donner votre vie, vous devez vivre la Passion du Christ avec amour, avec le don de vous-mêmes sans un seul regard de reproche, sans un mouvement de contrariété face à votre prochain, sans porter un seul jugement : aussi petit soit-il, il est de trop dans votre vie.

Parce que vous avez consenti à mourir en le Christ, vous consentez à faire exactement les mêmes gestes qu'il a faits et les mêmes gestes qu'il fait à chaque instant : vous vivez au présent, vous vivez dans la Passion du Christ.

J'ai été soutenu par les grâces de mon Père; vous êtes soutenus par les grâces de mon Père puisqu'il vous donne quotidiennement du pain de chaque jour, et ce pain nourrit votre âme.

Vous n'êtes pas seuls, vous êtes avec la Trinité; ayez confiance en la puissance de la grâce de Dieu, aimez-vous sans condition, acceptez de vivre votre passion avec amour.

J'ai embrassé ma Croix; cette Croix, je l'ai acceptée comme étant mienne, elle portait toutes vos croix.

J'ai pris sur moi tout ce que vous étiez pour vous faire; pas un seul instant je n'ai porté de regard contre ce que vous étiez.

Chacun d'entre vous ici avez commis des péchés; chacun d'entre vous avez accepté de me donner ces péchés;

cela n'est pas venu de vous, c'est (venu de) mon amour, c'est moi qui vous a aimés sans condition.

Lorsque vous m'avez blessé, j'ai porté cela sur moi et je vous ai aimés tels que vous étiez; pas un instant je vous ai regardés avec reproche, car je déversais mon Sang pour vous; je vous ai aimés tels que vous étiez et je vous aime tels que vous êtes aujourd'hui.

Vous qui venez entendre la Parole, vous qui êtes venus prendre le Corps et le Sang du Christ, je regarde votre intérieur, je regarde votre lumière : vous n’êtes lumière que par la Lumière.

Voyez-vous, j'ai tout connu de vous et c'est moi qui vous ai faits ce que vous êtes aujourd'hui, et c'est ce que je vais faire avec tous vos frères et vos sœurs qui me blasphèment, qui m'insultent, qui contribuent à faire mourir leur âme; ces enfants sont mes enfants, sont les choisis de mon Père; j'ai déversé mon Précieux Sang pour eux, comme j'ai déversé mon Précieux Sang pour vous.

Le mérite de la Rédemption n'en revient qu'au Fils.

J'ai tout pris sur moi afin de présenter tout cela à mon Père, et mon Père a agréé mon offrande; alors, offrez-vous sans condition, aimez vos frères et vos sœurs sans condition; ne vous ai-je pas dit : «Heureux ceux qui seront insultés en mon Nom», cela vous préparait à vivre ce que vous vivez.

Combien de choisis de mon Père ont connu la mort par amour; ils ont donné leur vie pour leurs frères et leurs sœurs, par amour, sans un seul reproche (à Dieu) sur ce qui les attendait : ils attendaient la grâce; sans la grâce, ils n'auraient pu faire ce geste.

À chaque jour que vous vous levez le matin, je déverse des grâces en vous; c'est moi qui vous prépare à vous donner, c'est moi qui fais de vous des êtres d'amour pour vos frères et vos sœurs, alors conduisez-vous en êtres d'amour, ne jugez pas mes enfants, les choisis de mon Père.

Soyez bons envers vous-mêmes, car c'est envers vous que vous êtes bons; une seule parole, une seule pensée, contre une mauvaise conduite de votre prochain deviennent une mauvaise conduite envers vous-mêmes : j'ai aimé jusqu'à la mort, je vous demande d'en faire autant.

Vous découvrir, mes enfants, en ce moment est une grâce pour vous.

Je prépare les enfants du monde entier à vivre leur purification; la purification se fera avec mes grâces d'amour, avec mon feu d'amour.

Mon feu est pur, il ne porte pas de jugement, il ne porte pas de violence, il ne porte pas de haine; mon feu est amour, mon feu est patience, mon feu est tendresse.

Lorsqu'un enfant voit sa vie, lorsqu'un enfant voit qu'il a commis l'adultère, je l'enveloppe de mon amour afin qu'il puisse se reconnaître comme étant un enfant qui a commis l'adultère, je lui montre mon amour, je lui montre ma tendresse afin qu'il soit attiré vers la Lumière, je lui montre tous les mouvements que j'ai faits dans ma Passion pour lui, je lui montre ma patience lorsqu'il me faisait du mal, je lui dis combien j'étais présent et que je le soutenais pour ne pas qu'il tombe plus profondément (dans son péché).

C'est avec des mouvements comme ceux-là qu'il va se voir enfant de Dieu; il va comprendre ma Passion et il va vouloir vivre sa propre passion, car il devra vivre sa purification.

Tout le mal qui a pénétré dans sa vie devra être arraché de lui; toute la conséquence de ce mal qui a fait souffrir sa chair devra être brûlée dans un feu d'amour afin que sa chair retrouve le repos.

Mes enfants d'amour, je vous ai donné un modèle d'amour sur la terre.

Ce modèle d'amour a pris tous les péchés comme si cela était les siens, il a tout enduré en mon Nom : il s'est fait insulter au nom du Christ, on a voulu le jeter par terre parce qu'il prenait la part du Christ, on a voulu lui démontrer qu'il était dans l'erreur parce qu'il respectait les Évangiles.

Cet enfant avait été choisi par la puissance de la Trinité afin qu'il soit un modèle : un modèle pur, un modèle de sainteté; la sainteté a été en Jean-Paul ll, il avait été choisi de tout temps pour votre temps.

Il n'a pas jugé son prochain; il a prié pour son prochain, il a pardonné, il a soutenu, et il s'est tenu dans la souffrance sans jamais se plaindre, car tout était porté vers l'amour : il vous aimait et il vous aime.

Êtes-vous capables d'en faire autant, mes enfants? Êtes-vous capables de laisser entrer dans votre vie les enfants qui vous insultent? Êtes-vous capables d'être amis avec des êtres qui parlent contre vous? Êtes-vous capables de prier pour eux alors qu'ils viennent de vous insulter publiquement, alors qu'ils viennent de vous voler? C'est ainsi que vous devez être.

Pour être ainsi, il faut que vous acceptiez tout de Dieu, comme mon saint enfant a tout accepté.

Il savait que la Trinité le soutenait, il savait qu'il était enveloppé de la protection de la Sainte Vierge; il ne cessait de demander aux saints du Ciel d'intercéder pour lui et pour tous les enfants du monde; il offrait ses souffrances pour les âmes du purgatoire afin que celles-ci soient soulagées; il acceptait de prendre vos propres péchés comme si c'était ses péchés; il ne se déculpabilisait pas lorsqu’un seul de ses prêtres était dans l'erreur, car il était le prêtre : il était le représentant du Christ.

Il avait la tête (levée) vers le Ciel, (mais) il avait les deux pieds sur la terre, car il se savait humain, il se savait dans la faiblesse à cause de la volonté humaine, il se gardait bien de s'éloigner des sacrements et il croyait aux sacramentaux : chacun de vous devez prendre exemple sur cet enfant choisi par mon Père.

Aux yeux de mon Père, vous êtes tous des choisis, vous devez vous comporter comme des choisis.

Si vous recevez des grâces, mes enfants, n'en soyez pas orgueilleux, regardez ma Mère; ma Mère est la Choisie, elle a porté le Fils de Dieu en son sein et son humilité est au-dessus de tout ce que vous pouvez concevoir, et c'est ainsi que vous devez vous comporter : en êtres humbles.

Ne levez pas votre regard pour chercher chez votre prochain une erreur, baissez votre regard pour supplier Dieu de venir vous aider à aimer qui est votre prochain; ainsi, vous apprendrez à vous aimer, car vous êtes en le prochain : lorsque vous regardez votre prochain, vous êtes là devant vous, car vous êtes en le prochain; c'est ainsi, Dieu vous le dit, mes enfants, que vous devez aimer qui vous êtes.

Vous ne pouvez vous séparer du Corps du Christ : le Corps du Christ, c'est chaque enfant choisi de mon Père; vous ne formez qu'un tout en l'Église et le tout est en mon Tout.

Je suis la Toute-Puissance, mon Père m'a tout donné; comme vous êtes en moi, comme vous acceptez de mourir en le Christ, je vous donne tout ce qui vous est nécessaire pour vivre dans l'Église.

Les jours que vous vivez présentement sont difficiles pour l'Église, mais lorsque vous découvrez l'humilité, lorsque vous découvrez votre présence en l'Église, vous découvrez la force, vous découvrez la paix et la paix devient pour vous une arme d'amour.

Lorsque vous êtes en paix, vous ne cherchez pas à juger votre prochain; lorsque vous êtes en paix, vous ne cherchez pas à changer votre prochain; lorsque vous êtes en paix, vous découvrez la présence de la Vie en chaque enfant; aucun enfant sur la terre ne peut être dans des gestes de bonté sans que Dieu y ait mis des grâces : la bonté vient de mon Père, ne vient pas du mal.

Qu'un seul enfant fasse une bonne action, cela est nourri des grâces de mon Père et que cet enfant fasse aussi des gestes contre le prochain, cela est contre lui-même : découvrez que le Fils subit la Passion pour lui.

Tant qu'il y aura un enfant qui ne sera pas dans le repentir de ses gestes, ma Passion sera parce que je le veux en moi comme je vous ai en moi; je n’ai pas rejeté les grâces de mon Père, car j’ai fait la Volonté de mon Père : faites la Volonté de mon Père et soyez humbles, reconnaissez-vous comme les choisis de mon Père en étant humbles; ne projetez pas à l'extérieur ce qu'il y a en vous, laissez cela au Fils de Dieu; c'est le Fils de Dieu qui fera sortir de vous ce que mon Père y a déposé, car tout est venu de mon Père et il a tout donné au Fils, et le Fils vous donne ce qui vous est nécessaire pour vous présenter comme étant des enfants de mon Père.

Pour mon Père, vous devez être tout petits comme un tout petit enfant à l'intérieur de vous; ainsi, je prendrai tout de vous et j'utiliserai l'être que vous êtes pour vos frères et vos sœurs, selon la Volonté de mon Père, comme mon Père le veut, pas comme vous voulez, car la volonté humaine a trop appris qu'elle était supérieure aux autres humains.

La volonté humaine est contre la volonté humaine, voilà pourquoi je vous demande de renoncer

à tout ce que vous êtes : je vous apprends l'abandon, un abandon total.

Puisque moi, le Fils de Dieu, je me suis donné totalement à mon Père, moi qui ai pris chair, j'ai habité la volonté humaine, mais je n'ai pas été dans la volonté pour devenir esclave de la volonté humaine, j'ai fait la Volonté de mon Père en tout : mes yeux n'étaient que pour mon Père, mes oreilles n'étaient que pour mon Père, mes mains n'étaient que pour mon Père, ma chair n'était que pour mon Père et mon Père me comblait; je ne faisais que la Volonté de mon Père en tout chose : j'ai été jusqu'à la mort pour mon Père.

Ne rejetez pas ce que j'ai reçu de mon Père en disant que je n'étais pas comme vous, car j'avais pris chair, ma chair avait connu la souffrance; par les grâces de mon Père, j'ai tout enduré au-delà de tout ce que vous pouvez concevoir : ma chair a connu la souffrance au-delà de tout ce que vous pouvez endurer et tout cela s'est fait par la puissance de mon Père, par les grâces de mon Père.

Depuis votre naissance, vous recevez des grâces quotidiennement de mon Père; si vous êtes si faibles dans votre volonté humaine, c'est parce que vous ne profitez pas des grâces de mon Père : votre volonté humaine a trop voulu d'elle-même; il faut connaître le renoncement pour prendre tout ce qui vient de mon Père; c'est moi qui vais vous apprendre à renoncer à votre volonté humaine, pas vous-mêmes.

Tout est intérieur, vous ne pouvez voir la force de mon Père, cela est impossible à cause de votre volonté humaine; il n'y a que le tout petit enfant qui peut voir les grâces de mon Père parce que les grâces de mon Père lui apparaissent comme des élans d'amour, et ces élans d'amour ne sont pas seulement pour l'être que vous êtes, mais pour les êtres qui vous habitent aussi; et le tout petit enfant qui voit les élans de mon Père se sait aimer de mon Père, et il sait que mon Père aime tous les petits enfants.

Un tout petit enfant ne connaît pas la haine, pas s'il est entouré de modèles d'amour; soyez modèles pour ceux que vous aimez, comme Jean-Paul II a été un modèle sur la terre pour vous : il a respecté tout ce que l'Église était et tout ce qu'il était pour être, car l'Église est Jésus.

Jésus est la Parole et la Parole est Dieu et tout ce qui est de Dieu ne nie pas la Parole de l'Évangile; elle suit les Commandements de Dieu, elle ne cherche pas à faire plaisir à soi-même, mais à Dieu le Père; c'est ainsi qu'était la volonté humaine de Jean-Paul II : tout pour l'Église, l'Église qui était Jésus, l'Église est Jésus, l'Église qui sera Jésus.

Ayez la foi en ce qui vient; regardez ce qui vient avec votre paix à l'intérieur de vous.

Jésus vous demande de garder votre intérieur ouvert aux grâces de mon Père, et cela ne se fera que dans la paix, que dans l'amour du prochain.

Soyez vrais, total, car mon Père veut tout de vous; il n'acceptera aucun tiède, il n'acceptera aucun orgueilleux, il n'acceptera que des petits enfants.

Dieu dit : «Je vous aime, mes enfants d'amour. Parce que vous êtes tout petits, parce que vous êtes présents, des grâces vous sont accordées, des grâces de paix, des grâces d'amour, des grâces de guérison.»

Que tout soit dans la Volonté de mon Père.

 

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Le Seigneur nous fait avancer vers la Terre Nouvelle, le Seigneur nous fait connaître la Terre Nouvelle : la Terre Nouvelle, c'est Jésus; il est la Source qui nous emmène vers les grâces du Père, il est la Terre qui nous fait goûter aux grâces du Père.

Mourir en Jésus, c'est découvrir le bonheur éternel sur la terre; découvrir notre présence dans l'Église, c'est avoir une force pour chacun de nous.

Nous qui nous nous disons des choisis, nous voulons êtres prêts pour ce qui vient : il nous annonce Ia Grande Purification, il nous parle par des messagers, il nous dit tout ce qui va arriver, mais si nous recevons cela avec la peur en nous, le doute en nous, c'est comme un vent qui nous frappe, mais qui ne demeure pas parce que nous ne profitons pas des grâces qui vont avec ces paroles.

Le Ciel parle, il parle dans nos cœurs, il ne vient pas parler pour (remplir) notre tête : tout doit être intérieur pour nous parce que c'est là la Vie.

Nous avons tellement peur de ce qui s'en vient : on a peur de manquer de nourriture, on a peur de perdre nos emplois, on a peur de perdre nos maisons.

Jésus nous a dit : «Pourquoi vous inquiéter puisque mon Père a toujours pris soin de vous? Regardez les lys des champs combien ils sont habillés! Si mon Père en fait autant pour les lys, combien plus il en fait pour vous!»

Est-ce que cela aurait changé parce qu'on est en 2005? Est-ce que les paroles de l'Évangile auraient un autre sens parce que nous atteignons la Grande Purification? C'est nous qui sommes aveugles, c'est nous qui sommes sourds : nous devons faire un grand nettoyage à l'intérieur de nous.

À cause de toutes les paroles que nous avons entendues depuis notre naissance, à cause de tous les gestes que nous avons vus depuis notre naissance, eh bien, nous avons bouché les canaux de l'amour; alors les grâces de Dieu qui voulaient entrer en nous en abondance ont rencontré des obstacles.

Nous, nous avons créé nos peurs à l'intérieur de nous, nous avons créé des objections à l'intérieur de nous, et c'est ce qui fait qu'on a peur de tout ce qui s'en vient; on n'a pas confiance en Dieu, on a seulement confiance en nos moyens à nous-mêmes.

Dieu parle en ce moment dans les cœurs pour nous préparer à vivre ce qui s'en vient, mais va-t-il prendre soin de l'extérieur avant de prendre soin de l'intérieur?

Il nous dit : «Gardez la paix, je vais vous armer de grâces d'amour pour vous et pour votre prochain; je vais mettre tellement de grâces à l'intérieur de vous que vos yeux ne verront que du feu», mais ce feu ne sera pas un feu humain, ce sera un feu fait d'amour comme Jésus est amour.

Lorsque Jésus portait sa Croix, lorsqu'il a avancé, lorsqu'il s'est fait insulter, pousser par terre, ses yeux ont regardé tous ceux qui le poussaient; ses yeux ont rencontré d'autres yeux qui étaient remplis de souffrance et de haine pour lui, mais ses yeux jetaient un feu d'amour sur tous ceux qu'il rencontrait, et Jésus, par ce feu d'amour, a changé le cœur des hommes : des milliers de personnes ont cru en son geste.

Lorsqu'il a regardé ces enfants, lorsqu'il a vu la haine, il a purifié tout cela : nous étions dans ces enfants qu'il regardait.

Nous avons été dans tous les enfants du monde avant même que nous soyons en ce monde, parce que Jésus nous portait, et Jésus habitait tous les enfants du monde; alors ce regard, qui était le regard de Dieu, a pénétré le regard de ces enfants, alors il a donc pénétré notre regard.

Nous avons la Vie en nous, nous avons la Chair de Jésus, nous avons le Sang de Jésus à l'intérieur de nous, il nous nourrit de l'intérieur : ce feu d'amour est à l'intérieur de nous et c'est ainsi que nous devons apprendre à découvrir ce qui nous habite.

Les messages que Dieu nous fait parvenir sont des messages d'amour; si nous avons peur, c'est parce que notre volonté humaine a trop de place à l'intérieur de nous; Jésus veut qu'on lui donne notre volonté humaine à toutes les secondes, mais c'est difficile pour nous de toujours penser à lui donner notre volonté humaine à toutes les secondes.

Alors Jésus dit : «Enfants, je vous ai parlé d'une puissance céleste, je vous ai parlé de mes anges; vous avez près de vous un ange qui a la puissance de Dieu, car lui adore Dieu, lui aime Dieu, lui sait rendre à Dieu ce qui est à Dieu; il n'attend qu'un seul mot de vous : un oui d'amour, un oui sans condition, un oui qui a la foi en Dieu, un oui qui sait ce que Dieu est capable de faire.»

Alors il faut se servir de notre ange gardien, il faut se conduire comme des petits enfants, eux savent parler à leur ange gardien avec simplicité.

Nous, nous avons compliqué notre vie, nous nous sommes pris pour des grands; nous avons tellement été préoccupés de nos biens matériels, nous avons été tellement préoccupés aussi de notre alimentation, de notre bien corporel (que) nous avons oublié qu'eux étaient avec nous : nous devons comme rentrer en nous et découvrir l'être important que nous sommes aux yeux de Dieu.

Dieu dit qu'un grand mouvement est commencé : à l'instant même où les portes du Ciel accueillaient l'être d'amour qu'il avait choisi pour nous, tous les enfants du oui entraient dans la Lumière, tous les enfants du oui étaient prêts pour prononcer leur oui; cela s'est fait connaître au moment où notre saint Père alla retrouver ce lieu d'amour que nous sommes tous appelés à aller.

Nous devons poursuivre notre chemin sur la terre parce que beaucoup d'enfants qui portent le oui sont inconscients qu'ils ont ce oui à l'intérieur d'eux, mais nous savons maintenant qu'ils vont être capables de le prononcer : cela se fera par la puissance (du oui) et par l'amour.

Dieu dit : «N'ayez pas peur et gardez votre paix.»

Satan va tout faire pour semer la peur partout : il va troubler les yeux, il va engourdir les pensées, il va essayer de nous assourdir avec des paroles, il va essayer de nous faire faire des gestes causés par la peur, afin de nuire aux enfants qui portent un oui à l'intérieur d'eux.

Dieu demande que nous soyons fidèles à sa Parole : sa Parole est toujours présente, sa Parole est vraie, sa Parole n’est qu'amour; si nous ne voyons pas à l'extérieur ce qui se passe à l'intérieur, cela veut dire que ça ne nous regarde pas parce que nous appartenons à Dieu le Père, nos frères et nos sœurs ne nous appartiennent pas.

Nous allons vivre dans un monde d'amour.

Dieu est un Dieu qui nous a voulus libres; pour aimer, il faut être libres, il faut respecter les autres; on doit respecter l'être qu'ils sont, comme ils sont.

Ce n'est pas à nous de les forcer à être ce que nous voulons qu'ils soient, ce n'est pas à nous de regarder les gestes qu'ils feront et qui seront devant leur vie, et qu'à cause de cela, ils vont souffrir : chacun devra vivre son propre mérite.

Dieu sait ce qu'il fait, nous, nous ne voyons que l'extérieur, nous ne voyons rien de ce qui se passe à l'intérieur de nos frères et de nos sœurs; notre peur est contre nous-mêmes et notre peur est contre ceux qu'on aime; c'est Jésus qui va tout faire, ce n'est pas nous : nous devons lui faire confiance en toute chose.

Lorsque viendront des mouvements qui nous ont été annoncés par les messagers, parce que nous serons dans la paix, cela ne nous apparaîtra pas souffrant.

Dieu a prévenu, pas dans le but de nous faire peur, mais dans le but de nous préparer lorsque viendra le moment, afin que nous fassions tous la Volonté de Dieu le Père.

Lorsque Jésus a vu tous les péchés de monde à l'agonie, il a vu tout ce qu'on était pour faire et tout ce que nous n’étions pas pour faire; il a souffert, Jésus, mais il a souffert dans la paix, il n'a pas paniqué; il ne s'est pas mis à crier, le cri qu'il a prononcé, c'est son oui, c'est : «Ta Volonté Père, pas ma Volonté», et lorsque cela est sorti de lui, cela est sorti de lui avec l'amour et non pas la peur, cela lui a donné la force de l'amour parce que Dieu le Père le regardait avec amour, Dieu le Père soutenait son Fils.

Il nous demande d'être ainsi : nous devons regarder ce qui vient avec l'amour du Père; ce que le Père a fait avec le Fils, il va le faire avec chacun de nous.

Si Jésus a pris la Croix, si Jésus a embrassé la Croix, si Jésus était plein d'amour, plein de force, c'est qu'il était rempli de la présence du Père; le Père ne quittait pas son Fils, parce qu’il était le Fils de Dieu, et nous sommes les filles et les fils de Dieu le Père, nous sommes les enfants du oui; alors, nous devons regarder cela avec la confiance en Dieu.

Il est vrai qu'il y aura un grand châtiment, il est vrai qu'il y aura de grandes souffrances, mais Dieu dit : «Ceux qui ne seront pas dans la paix, ce sont les enfants qui souffriront le plus parce qu'ils ne profiteront pas des grâces. Ayez la foi en la puissance de Dieu, soyez tout petits et croyez.»

S'il envoie des messages partout dans le monde pour nous préparer à ce qui vient, il le fait par amour, pour l'Amour; il ne vient pas nous écraser avec ses messages, Dieu est trop amour pour faire ça.

Il faut regarder en cela notre présence dans l'Église : l'Église supporte, l'Église est notre soutien : un seul prêtre qui croit en Dieu, qui croit en la puissance des grâces de Dieu, enveloppe tous les enfants de Dieu de sa protection.

Nous ne croyons pas assez à la puissance du sacerdoce; ce que nous regardons, c'est seulement la faiblesse de la volonté humaine; il faut jeter notre regard à l'intérieur, il faut aller chercher là où est notre présence, dans le cœur même du sacerdoce.

Les mains du prêtre ont reçu la puissance de la Trinité, elles ont été ointes pour nous apporter des grâces; elles nourrissent notre âme et nous devons avoir confiance en cette Nourriture; elle est si puissante cette nourriture, elle nous amène là où nous, nous ne sommes pas capables de voir et de comprendre : tout se passe à l'intérieur de nous et tout cela est dans notre propre vie, au quotidien.

Alors Dieu nous dit : «Cessez de vous inquiéter pour vos enfants, cessez de vous inquiéter pour vos frères et vos sœurs qui ne pratiquent plus, cessez de vous inquiéter pour ceux que vous ne connaissez pas et qui ont quitté la foi, car lorsque vous vous tenez dans cet état, vous mettez une barrière dans l'Église même, vous bâtissez des murs, et les murs : c'est chaque peur, chaque incertitude, chaque jugement.»

Et Dieu regarde ce que nous sommes, et Dieu donne des grâces continuellement afin de faire tomber ces murs; mais, pendant ce temps, nos frères que nous aimons, nos enfants que nous aimons, sont laissés sans grâces.

Parce que les grâces qu'ils reçoivent de Dieu le Père, ils n'en veulent pas; comme nous sommes préoccupés, nous, avec nos propres murs, nos oui ne sont pas prononcés totalement; ils doivent être vrais, ils doivent être purs, ils doivent être comme (le oui) d’un enfant qui fait confiance au Père, et ces oui habitent ces enfants, ils sont à l'intérieur d'eux et ils ont besoin de nous.

Pour le moment ils ne voient rien; pour le moment, on a l'impression qu’il n’y a rien qui se passe; qui sommes-nous pour dire qu’il n’y a rien qui se passe à l'intérieur d'eux autres? C'est un droit qu'on se donne soi-même, on ne fait pas confiance en l'aide des grâces de Dieu le Père : nous contribuons à la souffrance de l'Église.

Alors Dieu nous demande d'être fidèles à ce que nous devons être : nous devons être de bons chrétiens, mais à l'intérieur de nous, pas à l'extérieur.

Nous avons trop longtemps voulu éduquer nos enfants avec notre volonté humaine; ce qu'ils ont entendu, ce sont des paroles qui portaient la trace de la peur et du doute.

On disait : "Va à l'église, va recevoir Jésus", mais on n’y croyait même pas nous-mêmes; on savait qu'il fallait qu’ils aillent à la messe, on savait qu'il fallait qu’ils aillent recevoir Jésus, mais on ne croyait plus à la puissance, à l'amour de Jésus et, sans qu'on le sache, eux le ressentaient.

Parce qu'ils ont détecté la peur, alors ils se sont dit à l'intérieur d'eux : "Pourquoi insister tant sur quelque chose qui, eux, nous présentent? Pourquoi nous parler de Jésus, de sa puissance de la Rédemption? Pourquoi nous parlent-ils de la foi avec tant d'insistance? Ils n’ont pas l'air (sûrs) d’avoir la foi, eux autres, parce que s'ils y croyaient, ils n'insisteraient pas tant, ils laisseraient ça à Dieu."

Dieu est l'Amour, Dieu nous apprend à tout lui donner.

Croyez-vous que nos enfants ne verront pas l'amour à travers de nos yeux? Croyez-vous qu'ils ne peuvent pas détecter la force de Dieu qui sort de notre parole?
Lorsqu'on leur parle avec douceur, lorsqu'on leur parle avec confiance, lorsqu'ils sentent qu'on les accepte tels qu'ils sont, cela va sortir de nous par la puissance de Dieu sans un effort de nous-mêmes, là ils pourront voir la présence de Dieu à travers ce que nous sommes.

Lorsque Jean Paul ll est venu au Canada, des milliers de jeunes se sont rassemblés autour de Jean Paul II et, pourtant, Jean Paul ll n'a pas passé des heures à essayer de les évangéliser.

Les jeunes d'aujourd'hui n'avaient qu'à le regarder : il y avait quelque chose qui entrait à l'intérieur d'eux, ils ne pouvaient même pas se l'expliquer, mais ça réchauffait leur vie.

Parce que Jean Paul ll était habité de la foi et de l'amour de Dieu, il avait foi en l'Évangile, il vivait l'Évangile, et partout où il était, il était un livre ouvert.

C'est ce que Dieu attend de nous : il veut qu'on soit vrais, il veut qu'on soit amour; on ne peut pas être vrais si on n'est pas amour et humble.

Lorsqu'on manque d'amour, on s'enveloppe d'une force, mais cette force n'est pas intérieure mais extérieure, alors les paroles qui sortent blessent, contrôlent, manipulent, possèdent : il faut laisser tout à Dieu, il faut ouvrir notre intérieur à Dieu, ce qui est ouvert : sort.

Dieu dit : «Je vais te donner (de l’amour) et tu seras un don pour tes frères et tes sœurs»; voilà l'arme que Dieu met en chacun de nous dans ces temps de purification : se laisser purifier de l'intérieur pour que ce feu d'amour puisse sortir de notre chair.

Alors Jésus dit : «Prenez un temps pour vous reposer.»

Dieu va continuer son mouvement d'amour, il va vous demander de participer à un mouvement d'amour.

Dieu dit : «Enfants d'amour, vous avez été choisis par mon Père parce que votre nom est inscrit dans le Livre de la Vie; je vais moi-même vous amener dans un monde d'amour où le mal n'existera plus en vous, où le mal n'existera plus autour de vous; je vais préparer tout votre être à l'appel inconditionnel de mon Père. Votre chair reconnaîtra la présence du Christ, votre chair ne se souviendra plus du mal, votre chair sera l'enveloppe de votre âme, pure elle sera.»

Lorsque Dieu me parla de l'immortalité, lorsque Dieu a dit que notre chair ne sera plus assujettie au péché, c'était au moment où j'écrivais le dernier volume.

Il dit que nous allons vivre immortels sur la terre; il dit que beaucoup d'enfants présentement qui vivent sur la terre vont connaître cela.

Il prépare notre chair à la Grande Purification, et cela est déjà commencé pour les enfants du oui, mais certains enfants du oui ne sont pas encore au courant, parce qu'ils ont fermé leurs yeux et leurs oreilles à l'appel de Dieu, mais Dieu se sert de chacun de nous pour les amener à la lumière.

Dieu dit : «Soyez attentifs à ce que mon prêtre va faire. J'ai moi-même choisi tous les prêtres pour ce moment. Ils ne sont plus eux, ils sont le Christ. Par leur ministère sacerdotal, ils ont reçu ce pouvoir.»

Lorsque j'eus terminé les quatre volumes, Jésus dit que c'était la dernière fois que je faisais des livres; il a dit : «Maintenant, je vais t'envoyer sur la route, et ma Mère va ouvrir les cœurs pour qu'on ouvre les portes.»

Tout s'est fait comme Dieu l'a dit.

Alors je suis partie sur la route.

Maintenant, il dit : «Laisse la place à mon choisi.»