Rencontre d’amour avec l’agir de Dieu à Sauvebonne, France,

par son instrument, la Fille du Oui à Jésus

2008-02-23

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Est-ce que vous m’entendez, en arrière? Très bien. Alors là, est-ce que ça va comme ça? Si le Seigneur veut ajuster la voix de celle qu’il a choisie, il veut aussi ajuster votre cœur.

Nous avons tous besoin d’un ajustement. Pourquoi avons-nous besoin d’un ajustement? Parce que le Seigneur ne cesse de nous regarder et il ne nous trouve pas. Il cherche ses enfants, ses enfants de la Lumière, il cherche ceux qui se sont embellis par la présence de son Fils. Dieu a donné sa présence et nous avons reçu sa Présence. Nous avons la Chair de Jésus en nous, nous avons le Sang de Jésus en nous, alors pourquoi Dieu le Père nous cherche-t-il puisque nous venons de recevoir son saint Enfant, son unique Enfant, son adorable Enfant? C’est parce qu’à l’intérieur de nous, nous avons des cendres, à l’intérieur de nous. Nous avons accumulé des cendres d’année en année, de siècle en siècle, et ces cendres font partie de notre vie. C’est la souffrance du monde qui a accepté le péché.

Jésus est venu à nous pour nous parler de sa miséricorde, Jésus est venu nous parler de son amour, Jésus est venu nous parler de la tendresse du Père. Aujourd’hui, si on regarde nos yeux, nous ne découvrirons pas cette tendresse parce que nous avons de la difficulté à regarder notre prochain avec la tendresse du Père. Si nous ne regardons pas le prochain avec la tendresse du Père, le Père va chercher notre regard : «Où est mon regard, celui que je dépose en mes enfants par mon Enfant? Où est donc cette tendresse qui se penche vers celui qui pleure, vers celui qui manque de miséricorde envers lui-même?»

Lorsqu’un seul enfant commet un péché, il se fait mal à lui-même, il se fait souffrir parce qu’il vit la conséquence de son manque d’amour envers lui-même. Il est placé devant un choix : il doit refuser le péché, mais il en est incapable, il dit oui à la tentation, alors il pénètre dans sa souffrance. Tout cela, nous le voyons à tous les jours : nous regardons les gens passer dans la rue, nous voyons des personnes qui ne suivent pas les dix commandements de Dieu, et notre regard ne porte pas la miséricorde. Nous avons de la difficulté à le regarder comme aimé du Père, sauvé du Fils, car le Fils a sauvé cet enfant. Du Sang de Jésus a coulé sur cet enfant et nous ne voyons pas cela parce que nous manquons de miséricorde; nous manquons de miséricorde envers nous-mêmes en premier parce que lorsque nous regardons quelqu’un dans la souffrance, dans son péché, nous devons regarder ce que nous, nous faisons pour lui.

Est-ce que nous sommes prêts à regarder ce que nous sommes devenus? Nous sommes devenus des enfants qui avons manqué d’amour envers nous-mêmes, car si on ne manquait pas d’amour envers nous-mêmes, on serait remplis de miséricorde pour lui, on l’aimerait, on tendrait nos bras vers lui, on lui dirait : "N’aie crainte, Dieu t’aime, Dieu veut de toi. Il s’est donné à toi, il a donné son Fils pour toi. N’aie pas peur, ensemble nous ferons un bout de chemin." Mais nous sommes incapables de faire cela, parce que nous ne nous aimons pas assez. Nous avons de la difficulté à regarder ce qu’il a accepté, parce que nous-mêmes nous l’avons accepté, nous-mêmes nous avons détourné notre regard de la miséricorde de Dieu, nous-mêmes nous avons été incapables de nous aimer dans les moments les plus difficiles de notre vie.

Dans les moments les plus difficiles de notre vie, nous avons manqué d’amour envers nous-mêmes. Nous avons eu de la difficulté à dire : "Je suis ton enfant, Père, et je sais que tu m’aimes. Oui je viens de commettre un péché, oui je viens de me jeter par terre, je sens cette douleur, mais je te la donne parce que tu m’aimes. Et parce que tu m’aimes, tu m’apprends à m’aimer. À travers du Sang de Jésus, je vois l’enfant que je suis, je vois ton secours, je vois ta main qui vient me chercher et qui vient me prendre pour me dire : «Je suis ton Père, malgré ce que tu viens de faire, moi, je suis là.»" Nous n’avons pas fait cela. Nous avons détourné notre regard et nous avons eu de la difficulté à nous regarder en face de nous-mêmes, nous avons caché à nous-mêmes notre faiblesse. Oui, on est faibles devant le péché, mais cela nous apprend, nous apprend que nous avons besoin de la tendresse du Père, nous apprend que nous avons besoin de la miséricorde du Père. Nous avons besoin de son amour pour nous regarder comme des tout petits enfants aimés du Père.

Lorsque nous marchons dans la rue et que nous regardons nos frères et nos sœurs, nous devons regarder nos frères et nos sœurs comme étant nous-mêmes. C’est nous qui marchons dans la rue, c’est nous qui participons à sa vie parce que nous sommes venus ici sur la terre tous ensemble. C’est vrai, nous sommes venus à un moment différent d’un autre, à une date différente d’un autre, mais nous sommes tous ensemble sur la terre. Que ce soit au temps d’Adam, que ce soit au temps de Moïse, que ce soit au temps de Jésus, que ce soit dans notre temps, nous sommes ensemble. Nous marchons sur cette terre et nous avons un but : c’est d’aller vers Dieu le Père. Voilà pourquoi nous sommes sur la terre. Nous n’avons pas un autre but que d’atteindre le bonheur éternel avec notre Père, avec Celui qui nous a voulus sur la terre.

Nous sommes ensemble et c’est ensemble que nous devons traverser le désert, c’est ensemble que nous devons faire ce cheminement avec le Père, avec l’Envoyé du Père, son Fils bien-aimé, avec le Saint-Esprit, c’est ensemble en se maintenant dans la foi que nous nous aimons les uns et les autres. Nous nous aimons les uns et les autres, il est faux de dire que nous sommes incapables d’aimer nos ennemis. Il est vrai de dire : "Je suis incapable de supporter le péché, je déteste le mensonge, je déteste le vol, l’hypocrisie, la domination." Oui, tout cela je le déteste, mais je sais m’attendrir sur celui qui se laisse découvrir. Lorsque son cœur se met à pleurer, on entend son cœur pleurer. Là on découvre que le plus grand pécheur a un cœur : il a un cœur d’enfant, il a un cœur qui sait s’arrêter et qui sait pleurer, un cœur qui sait se regarder et il veut aussi qu’on se regarde. Nous sommes frères et nous sommes sœurs. Partout dans le monde, nous sommes frères et sœurs, car nous n’avons qu’un seul Père et c’est Dieu le Père. Il nous a envoyé son Enfant : Jésus, et nous aimons son Enfant, car il est notre Dieu.

Lorsque nous découvrons qu’à travers celui qui vient de tuer, il a eu une mère, il a eu un père et qu’un jour on a voulu lui enlever sa mère, son père, et parce que cela l’a blessé, il est devenu à son tour un être qui voulait faire mal. Dans chaque enfant, il y a de la blessure, dans chaque enfant, il y a des souffrances, et nous sommes incapables de demeurer indifférents à la souffrance d’un enfant. Qu’il ait un an, nous nous attendrissons lorsqu’il pleure; qu’il ait 20 ans, 40, 50, qu’il ait 80, n’est-ce pas le même enfant? C’est le même enfant que Dieu a voulu pour nous comme compagnon de vie; c’est le même, il n’a pas changé de son intérieur, oui il a grandi, oui son caractère s’est formé, mais il s’est formé avec ce que ce monde lui a donné.

Ce monde a mis en nous tant d’images, tant de paroles, tant de sons! Notre esprit s’est embrouillé, notre cœur s’est durci et nos actions ont été contre nous, mais c’est nous comme nous sommes : des tout petits enfants qui font des efforts pour nous maintenir devant Dieu comme lui le veut. Mais Dieu le Père, lui, il veut ses enfants, ses tout petits enfants, ceux qui veulent vraiment de lui. Alors, il vient parler à chacun de nous en nos cœurs pour nous dire : «Aimez-vous les uns et les autres, aimez-vous comme moi je vous aime. Donnez à mon Fils vos souffrances, il les a apportées à la mort. Donnez les conséquences de vos mauvais choix devant la tentation qui vient du mal.» Et le mal, ce n’est pas chacun de nous. Nous sommes du Père, nous ne sommes pas le mal, nous sommes les enfants de Dieu. Le mal vient du mal, et qui est le mal sinon l’ange déchu, Satan et tous ceux qui ont suivi Satan : les démons, les esprits impurs? Voilà le mal! Mais nous, nous sommes enfants de Dieu; nous sommes venus dans le sein de notre maman comme des enfants d’amour. Nous sommes enfants de l’Amour, nous sommes enfants de Dieu. Dieu est l’Amour, il a mis en nous ce qu’il est, lui : l’amour, alors il veut qu’on se conduise en êtres d’amour. Aujourd’hui, si on regarde ce que nous sommes, nous ne nous maintenons pas dans cet amour. Nous avons de la difficulté à aimer ceux qui passent avant nous : on veut passer toujours en avant.

Il faut se regarder tels que nous sommes, il faut demander à Dieu : "Tu veux que je me regarde, Dieu? Alors, aide-moi. Je ne veux pas me regarder seulement une fois par semaine lorsque je viens à l’Église, je veux me regarder à tous les jours; à chaque fraction de seconde, je veux me regarder, alors donne-moi les grâces pour. Les grâces, tu me les donnes à l’Eucharistie, alors je prends ton Corps, je prends ton Sang. Réveille en moi ce qui est endormi. Dégourdis-moi, car je suis engourdi. Réchauffe-moi parce que j’ai froid. Sèche mes larmes parce que je ne cesse de pleurer. Apprends-moi à m’aimer parce que je ne peux pas aimer mon prochain si je ne m’aime pas. Tu m’as donné cet amour que j’ai besoin pour m’aimer, alors fais-le-moi découvrir."

Lorsqu’on s’aperçoit que nous manquons d’amour envers nous-mêmes, nous devons nous adresser à Celui qui nous a choisis sur la terre : Dieu le Père, comme un père. Nous devons lui parler comme (à) un papa. Nous devons nous adresser à lui de Père à fille, de Père à fils, comme s’il était assis là près de nous, car il est plus près encore qu’assis près de nous : il est en nous. Il n’y a pas un seul endroit où nous pouvons aller sans que lui ne soit pas. Il fait partie de notre vie, il est en nous et nous sommes en lui. Rappelons-nous des paroles que Jésus a dites : «Mon Père est en moi et je suis en mon Père. Parce que mon Père est en moi, moi je ne cesse de me donner à lui.»

Nous avons reçu Jésus : le Corps de Jésus, le Sang de Jésus, alors qui s’est donné à nous? Jésus s’est donné à nous. Parce que Jésus s’est donné à nous, il est en nous, il vit en nous, il vient alimenter l’être que nous sommes : l’enfant de Dieu. Là où est le Fils, Dieu le Père est. Là où est le Père et le Fils, Dieu est, le Saint-Esprit est.

Voilà pourquoi ce que nous entendons vient de la Divine Volonté et ne vient pas de la volonté humaine. Nous réunissons nos cœurs pour ne faire qu’un seul cœur. Nous sommes l’Église, nous sommes l’amour. Nous nous maintenons en ce moment ensemble afin de laisser Dieu alimenter notre vie spirituelle. Notre vie spirituelle est beaucoup plus importante que notre vie corporelle. Notre vie extérieure n’a pas l’importance qu’a notre vie à l’intérieur de nous. Sans notre vie à l’intérieur de nous, nous serions une poche qui tomberait par terre : elle ne pourrait pas bouger, elle serait vide. Nous sommes la vie et la vie, elle est en nous.

Allez voir les plus grands savants du monde et demandez-leur si la chair est la vie. Ils vous diront non, parce qu’ils ont étudié la chair, ils ont analysé tout ce qui était de cellules. Ils ont tout fait pour maintenir la vie et ils sont incapables : ils sont obligés d’aller chercher le cœur d’un autre pour faire rebattre notre vie dans la vie par un autre cœur. Si notre cœur est incapable de battre, ils vont aller en chercher un autre, pourquoi? Parce que la vie n’est pas dans la chair. Enlevez toute chair, il y aura toujours la vie : celle que Dieu nous a donnée et cette vie est éternelle, elle ne s’arrête pas sauf si nous, nous voulons qu’elle s’arrête.

Parce que lorsque nous quittons la terre et que notre chair se laisse là par la Volonté de Dieu dans un repos, notre vie spirituelle, elle, se présente devant le premier jugement. Elle se présente devant Dieu et Dieu donne son amour à la vie spirituelle et c’est avec l’amour que nous nous jugeons : nous voyons toute notre vie. Et lorsque nous profitons de ce que nous avons reçu sur la terre : des grâces, là nous regardons notre vie : nous voyons le bon et le mauvais côté, et avec l’amour du Père, avec les grâces du Fils, nous nous jugeons : "Oui je veux de toi, ô Dieu d’amour." Voilà que la vie ne s’est pas interrompue, elle continue toujours et toujours. Mais si nous refusons catégoriquement : "Je ne veux rien savoir de ta vie, je ne veux rien savoir de toi", là, la vie s’arrête, éternelle, pour entrer dans une mort éternelle, car la vie spirituelle, c’est l’âme et l’âme est mouvement d’amour du Père; elle ne peut s’éteindre, car cela vient de Dieu.

Et pour notre chair? Est-ce que notre chair est quelque chose qui ne nous sera plus donné, une fois que nous serons soit dans une vie éternelle ou soit dans une mort éternelle? C’est faux. Notre chair suivra, car viendra un temps où la chair ressuscitera et l’âme et la chair s’uniront pour avoir le dernier jugement, et là, la chair suivra l’âme. Si l’âme est dans sa vie éternelle, la chair sera avec l’âme, car elle vient de Dieu, la chair, elle ne vient pas de nous, elle ne vient pas de notre mère, elle ne vient pas de notre père, ils ne sont pas les créateurs, c’est Dieu le Créateur, notre seul Dieu. Alors si nous sommes amour, nous le serons pour l’éternité, mais si nous refusons l’amour, nous allons aller là où la souffrance est terrible, mais pour l’éternité avec notre âme et notre chair.

Nous qui sommes si attachés à notre chair, nous qui la comblons, nous qui en prenons soin, combien plus nous devons prendre soin de notre âme, et nous le savons parce que l’Église nous en a toujours parlé. Mais aujourd’hui, nous avons de la difficulté à saisir l’éternité. L’éternité est à notre portée : nous vivons dans l’éternité, ça fait partie de notre quotidien sur la terre.

Dieu, lui, nous veut avec lui, il veut qu’on s’aime sans condition. Il ne veut pas regarder ses enfants qui se jugent entre eux, parce qu’un seul qui juge son prochain se juge en premier. Lorsqu’on dit : "Ah, lui, il n’est pas aussi gentil que je le voudrais", eh bien, on vient de dire que nous, on n’était pas gentil, parce qu’avant de juger son prochain, il a fallu connaître cette émotion, ce sentiment de manque de gentillesse; alors, c’est nous qui avons sorti ce qui est en nous. Mais lorsque nous le donnons à Dieu : "Oups, je viens de dire cela, Seigneur. Toi qui es sur la Croix, je te donne ce que je viens de dire." Croyez-vous que Dieu ne prendra pas cette parole? Il n’attend que ça. Il veut nous libérer, il veut libérer notre chair de nos souffrances.

Nous vivons un temps de grâces, nous vivons un temps de révélations. La chair veut se laisser libérer par Dieu, mais il va falloir que notre volonté humaine le consente. À nous de choisir si nous voulons donner à Dieu cette parole : "Oui, Jésus, prends cette parole, prends toutes celles qui sont en moi, je n’en veux plus." Alors, Dieu va prendre cela, il va le remplacer, il va le remplacer par de la paix. Plus nous allons apprendre à donner nos souffrances qui sont dans notre chair, plus notre âme se réjouira et plus notre chair en ressentira les effets. Nous ressentirons la paix quotidiennement.

Oui, nous vivons dans un monde où il y a l’apostasie, nous vivons dans la confusion la plus totale. On est des catholiques, mais on se demande : "Où je me situe dans ce que je suis? Est-ce que je dois suivre ceci, est-ce que je dois suivre cela?" On se demande même : "Les dix commandements de Dieu, y en a-t-il que je peux, bah, accepter moins que d’autres?" On vit dans la confusion la plus totale.

Dieu est immuable, il ne change pas, il est éternel, il est la Lumière. S’il fallait qu’un seul commandement de Dieu soit à notre niveau, eh bien, il faudrait que Dieu se mette à notre niveau : diminuer sa lumière, diminuer sa pureté, diminuer sa puissance, diminuer son amour. Alors s’il acceptait cela, on s’éteindrait parce qu’on voudrait tout le temps le mettre à notre niveau, toujours.

Dieu est le même depuis toujours. Il est l’Alpha et l’Oméga, il est le Présent, il est Celui qui EST. Alors, il ne changera pas, mais à nous, à nous de nous laisser transformer par sa Volonté. Il ne vient pas parler en nos cœurs pour nous changer. Il ne veut pas nous changer, il nous a choisis, il nous a donné les dons nécessaires pour vivre sur cette terre afin qu’on lui présente nos œuvres, mais ce que nous sommes devenus est impropre à ce que nous avons reçu. Alors, nous avons besoin de lui, nous avons besoin d’être transformés, et pour être transformés, il n’y a que Dieu qui puisse le faire. Aucune volonté humaine ne peut nous transformer.

C'est lorsque nous venons à la confesse : nous présentons nos péchés à Jésus, au Christ-Prêtre. Nous ne venons pas voir l’homme, nous venons voir Jésus, le Christ-Prêtre. C’est lui que nous venons voir et c’est lui qui nous donne la grâce sanctifiante pour que notre âme soit dans son éblouissement devant son Dieu. Elle vient goûter à la miséricorde, elle ne cesse d’être devant son Dieu, sa Beauté, car l’âme, lorsqu’elle voit son Dieu, lorsqu’elle accepte tout de son Dieu, voit sa beauté.

Est-ce que l’être humain peut faire cela? Est-ce que l’homme en le prêtre peut faire cela? C’est faux. L’être humain en le prêtre n’y est pour rien. Lui aussi, il a affaire à aller à la confesse, la même chose que nous parce qu’il est humain. Mais il a reçu quelque chose : il a reçu un oui, parce que c’est Dieu qui choisit ses prêtres; alors, il a reçu ce oui afin qu’il puisse répondre à l’appel de Dieu. Et lorsque nous, nous prions ensemble pour aider le choisi de Dieu, nous l’aidons à avancer là où il doit être, car c’est nous qui avons tout à gagner. Car à l’instant où il dira oui et qu’il sera ordonné prêtre, nous serons nourris de ses mains, car ses mains seront les mains du Christ, plus ses mains. Elles nous donneront à manger. De ses mains coulera une nourriture pour nous qui nous alimentera sans cesse et sans cesse. Nous recevrons de lui ce Sang d’amour, cette Eau Vive que nous avons tant besoin sans cesse et sans cesse. Nous avons faim, nous avons soif, alors les prêtres nous donnent à manger, nous donnent à boire. Nous sommes continuellement dans ce mouvement d’amour, mais nous devons aller jusqu’au bout.

Voici venir des temps d’amour, voici venir des temps où nous devons être vrais, nous laisser transformer par Dieu, parce que notre chair en a assez de souffrir : nos pensées sont trop embrouillées. Nous avons ouvert tout ce que nous sommes à l’extérieur. Tout ce qui est à l’extérieur pénètre en nous sans cesse et sans cesse : des paroles rentrent en nous, des images impures entrent en nous, nous avons l’esprit de ce monde à la place de l’Esprit de Dieu. Tout cela, nous l’avons fait depuis Adam et Ève.

Depuis Adam et Ève, la chair se souvient, elle est assujettie au péché et ça ne date pas de nous, ça date de loin et de loin, car la chair se multiplie. Quand une femme et un homme se rencontrent et qu’ils ont un enfant, c’est la même chair qui se multiplie, la même que celle d’Adam et Ève; alors nous avons tous la même chair.

Alors, nous connaissons tous la souffrance du monde, elle est en notre chair. Sans les grâces, sans l’amour du Père, on serait totalement anéantis par nos propres pensées, on serait incapables de nous maintenir dans la grâce de Dieu. C’est Dieu qui fait tout pour nous, c’est Dieu qui nous aime, c’est Dieu qui vient nous chercher; il le fait avec sa tendresse, il le fait avec son amour. Nous sommes enfants de Dieu et ce monde est à Dieu.

Nous devons donner les souffrances qui sont en nous pour aider nos enfants, pour aider nos petits-enfants, pour aider ceux qui ne connaissent pas Dieu, pour aider ceux qui ont connu Dieu et qui ont refusé Dieu. Dieu veut tous ses enfants, il les veut à lui. Il va se servir de nous : des tout petits qui ont accepté de laisser leurs cœurs ouverts. Parce qu’ils ont accepté de laisser leurs cœurs ouverts, Dieu a fait un mouvement d’amour dans ces cœurs : une lumière est venue, une lumière a pénétré à travers du cœur de pierre que nous étions et là, ça a transformé notre cœur. Notre cœur a commencé à battre, à battre : "Je veux aider mes enfants, je veux aider mes petits-enfants."

Depuis tout temps, on s’est donnés. On regarde autour de nous et on peut voir les personnes qui connaissent les gens qui se sont donnés dans leur vie, par amour. On commence à s’ouvrir, on commence à ne plus être indifférents à la Vierge Marie, une Mère qui a regardé son Enfant sur la Croix, une Mère qui a prié pour que son Enfant soit dans la force du Père. Elle n’a pas choisi son Enfant, elle a choisi son Dieu. Croyez-vous que Maman Marie n’aimait pas son Enfant, la chair de sa chair? Elle aimait son Enfant, mais elle aimait avant tout son Dieu.

C’est ce que nous devons faire. Nous devons avant tout aimer Dieu, aimer Dieu plus que nous-mêmes. Lorsqu’on arrive à aimer Dieu plus que nous-mêmes, là on apprend à s’aimer. C’est là qu’on apprend à s’aimer, on apprend à accepter les grâces de Dieu pour qu’on puisse être transformés comme lui le veut : là on se regarde et là on se pardonne; là on se regarde et là on donne; là on se regarde et là on sait qu’on a reçu. Une paix jaillit de l’intérieur de nous et là, on se regarde et là on patiente, parce qu’on apprend à donner, à donner, à donner et à donner, comme Jésus a fait et comme Jésus fait encore.

Jésus ne cesse de nous regarder et il donne : il nous donne des grâces, il nous donne sa Vie, il nous donne la force d’avancer pour faire le même chemin que lui a fait : la Passion. Nous devons vivre la Passion avec amour, nous devons vivre la Passion dignement comme Jésus a vécu sa Passion. Il l’a fait par amour pour son Père, avec l’amour du Père, pas sans l’amour du Père, avec l’amour du Père. Il a été obéissant, acceptant tout par amour, par amour pour Dieu, car Dieu nous aime. Nous sommes ses enfants, nous lui appartenons. Jésus a été jusque-là.

Il veut qu’on apprenne à aimer inconditionnellement notre Dieu. Il veut qu’on s’aime inconditionnellement. Aucun de nous ne peut dire qu’on s’aime inconditionnellement, on s’est toujours jugés devant quelque chose qu’on avait fait. On a jugé la personne que nous étions alors qu’on aurait dû regarder le péché et demander des forces à Dieu et se laisser plonger dans sa miséricorde et dire : "Merci, Père, tu es toujours là. Tu m’aimes, alors je m’aime parce que tu m’aimes", mais nous ne l’avons pas fait.

Aujourd’hui, il nous montre : il vient parler en nos cœurs pour nous apprendre, à chaque fraction de seconde, que nous devons aimer sans condition, pas demain, là, aujourd’hui. Aujourd’hui, nous nous maintenons dans la grâce de l’Esprit-Saint : il y a transformation, il y a guérison et libération et ces grâces-là nous serviront pour demain et ce que nous serons demain nous servira pour l’autre demain, et c’est ainsi jusqu’au bout de notre passion. Lorsque cela s’arrêtera, nous le saurons parce que Dieu nous le fera connaître.

C’est aujourd’hui, aujourd’hui qu’il faut vraiment vivre la purification de la chair. La purification de la chair nous a été annoncée par Jean, (elle) nous a été aussi préparée par Paul. Paul aussi parlait des corps qui étaient corruptibles et qui étaient pour devenir incorruptibles. Jean nous a parlé de corps mortels qui deviendraient des corps immortels. Est-ce que la Parole de Dieu ne serait pas vraie? Est-ce que la Parole de Dieu ne serait pas lumière, vérité? La Parole de Dieu guérit, la Parole de Dieu libère et nous vivons ces temps.

Il choisit les petits êtres que nous sommes : des pécheurs, des pécheresses, mais il nous aime. Il ne regarde pas ce que le péché a fait de nous, il regarde son amour, car à travers tous nos choix, il y a l’amour et l’amour vient de Dieu et nous appartenons à Dieu. C’est comme si nous retournions à l’école, à l’école de l’amour et c’est par le Saint-Esprit que tout se fera, parce que lorsque nous nous retrouverons seuls à la maison, seuls sur le trottoir, seuls à notre travail, le Saint-Esprit fera son œuvre avec nous. Il fera monter, de l’intérieur de nous, des pensées que nous avons cachées à cause de notre souffrance et nous apprendrons tranquillement à dire : "Je te les donne Jésus, prends." Une autre montera, alors que cela date de notre enfance : "Je te donne cela, Jésus" et tout sera remplacé par un baume d’amour. Jésus arrachera le mal, purifiera nos plaies à l’intérieur de notre chair et nous serons libérés.

Tout cela est vérité, tout cela est vrai. Ce que nous entendons vient de notre intérieur, ne vient pas de l’extérieur. L’être humain ne peut pas faire ressurgir une pensée, une parole, un mouvement, un sentiment de l’intérieur pour la faire surgir à nous, cela est impossible, mais le Saint-Esprit, lui, le peut. Ça, c’est l’œuvre du Saint-Esprit. Ce n’est pas à nous à faire les efforts, c’est à Dieu. Ce que Dieu attend de nous, c’est un oui, un oui d’enfant, un oui inconditionnel; c’est cela qu’il attend de nous.

Nous avons avancé tantôt pour prendre le Corps de Jésus, pour prendre le Sang de Jésus. Nous avons avancé comme des enfants, nous avons laissé notre orgueil en arrière, hein, et nous avons avancé. Pourquoi avons-nous avancé? Pas à cause de notre volonté humaine, nous l’avons laissée dans notre banc. C’est la grâce qui nous faisait avancer, la grâce de l’amour : vouloir goûter à cet amour, vouloir saisir cet amour. Nous l’avons eu en nous. L’âme a reçu cette joie, mais notre chair a été incapable de vibrer au son de l’amour, a été incapable de saisir le chant de l’âme pour son Dieu, parce que c’est notre chair qui est trop blessée. Dieu se charge de prendre tout ce que nous sommes et de le transformer. Tout cela se fait d’une telle simplicité!

Depuis 2001 que le Seigneur parle à l’intérieur de moi d’une façon très simple. Je n’ai seulement qu’à prendre le temps d’aller à lui et il me parle. Pourquoi il a choisi l’être que je suis pour se servir de moi comme si j’étais un micro? J’entends et je répète; je ne le sais pas plus que vous. Souvent je dis : "Pourquoi, Seigneur? Il y en a qui sont beaucoup mieux que moi. Il y a des religieuses qui prient, il y a des prêtres, des saints prêtres, pourquoi tu viens choisir quelqu’un comme moi?" Il ne m’a pas réellement répondu, tout ce qu’il me dit : «Abandonne-toi et donne-toi.» Alors, lorsque j’entends ces paroles, je dis : "Oui, Seigneur." Et, à d’autres moments, lorsque cela me reprend, il me dit encore la même chose : «Abandonne-toi. C’est notre Volonté, toi tu n’es rien. Si le Ciel t’a choisie, c’est parce que c’est le Ciel qui le veut.»

Alors, comment voulez-vous qu’on argumente devant la Volonté de Dieu? Alors on s’incline, mais on fait attention. Parce qu’à l’intérieur de moi, il y a quelque chose qui me dit : «Ce n’est pas le temps. Voici le temps.» Combien de fois je suis parmi les gens et j’entends le Seigneur : «Regarde-les, ce sont mes enfants, donne-les-moi.» Je passe en auto et là je dis : "Jésus". «Oui, ils sont avec moi.» Car il m’a appris quelque chose à travers tout cela : il m’a appris à aimer les autres, à me donner pour les autres, à ne vouloir que sa Volonté par amour pour nos frères et nos sœurs du monde entier. Il m’a appris à être abandon dans sa Volonté, dans sa Divine Volonté, parce qu’il dit : «Tu es enfant de la Divine Volonté, je veux mes enfants». Alors, il nous veut tous.

Nous sommes enfants de la Divine Volonté, nous ne sommes pas enfants de la volonté humaine. Adam et Ève, par la désobéissance, ont connu leur volonté humaine. Ils n’auraient jamais dû connaître leur volonté humaine, mais ils l’ont connue. Dieu veut nous replonger dans la Divine Volonté. Il veut qu’on renonce à notre volonté humaine.

Voici venir des temps, pour nous, de grâces. La Mère de Dieu nous a préparés à cela. Lorsqu’elle est venue parler à Bernadette, lorsqu’elle est venue parler aux enfants de Fatima, elle est venue demander à ses petits enfants de prier, de faire des sacrifices : elle préparait les cœurs et encore aujourd’hui, elle prépare les cœurs.

Nous savons, pour la plupart, qu’elle se montre à des enfants depuis plus de 25 ans et cela à Medjugorje. On nous dit : "Oh, peut-être, oh, peut-être pas." Regardons les fruits, regardons ceux qui se donnent par amour à la Mère de Dieu : elle les console, elle leur demande de déposer leur cœur dans son Cœur, elle nous apprend à nous abandonner dans le Cœur de son Fils.

Elle est Enfant de la Divine Volonté, elle a été plongée dans l’amour. Lorsqu’elle a reçu son Dieu, c’est son Dieu qui l’a accueillie, c’est son Dieu qui se montrait à elle, qui la nourrissait de son amour, elle qui était choisie depuis tout temps, elle qui était comblée de grâces. L’Enfant de la Divine Volonté recevait la Divine Volonté. La Divine Volonté lui démontrait qu’elle était l’Enfant Immaculée qui n’avait jamais voulu se servir de sa volonté humaine. Elle avait reçu la volonté humaine, Maman Marie, mais elle ne s’en est jamais servie, car Maman Marie n’est pas la Divine Volonté, elle est Enfant de la Divine Volonté, là il y a nuance.

Tout comme nous, nous sommes tous appelés à redevenir enfants de la Divine Volonté, parce qu’avant qu’Adam succombe à la tache, qui a fait de lui un enfant incapable de se maintenir dans la Divine Volonté, nous étions dans la Divine Volonté parce que nous étions en Adam, et Adam était dans la Divine Volonté. Tout cela a disparu en lui, en l’homme : son amour du Père. Son esprit s’était embrouillé; son écoute n'était devenue une écoute que pour lui-même; son regard n'avait plus le regard de Dieu : il ne percevait plus la beauté de Dieu partout autour de lui. Toutes ses pensées qui étaient vers Dieu et que Dieu lui redonnait, toujours la nourriture, toujours l'amour, disparaissaient : il oubliait; ses mouvements, ses mouvements d’amour où tout n’était que perfection devenaient des mouvements lourds, des mouvements qui demandaient toujours à prendre réflexion avant d’agir; le cœur, ce cœur qui battait pour Dieu, nourri de la Divine Volonté, venait d’être un cœur qui était incapable de comprendre l’amour de Dieu.

Tout cela s’est fait et aujourd’hui Dieu vient en nous, en notre cœur, pour que notre cœur de pierre se change en cœur de chair. Lorsque notre cœur de pierre se change en cœur de chair, voilà que nos oreilles s’ouvrent, voilà que nos yeux, nos pensées, nos paroles, nos mouvements commencent à saisir ce qu’ils n’avaient pas saisi. Ce que Dieu veut, ce que la Divine Volonté veut pour nous, il ne nous demande qu’un oui d’enfant, un simple oui d’enfant pour nous amener là où nous devons être en ces temps.

Nous allons vivre quelque chose qui ne s’est jamais vu et qui ne se refera jamais plus : la purification de la chair. La chair corruptible va devenir incorruptible, telle comme elle était, car nous ne sommes pas créés pour la mort terrestre. Nous sommes créés pour donner à Dieu le Père son amour, lui montrer son amour, et aller, là, vers lui à l’instant où il dit : «Viens, je t’attends». Là, on présente son amour, car les œuvres que nous accomplirons avec notre chair incorruptible seront des œuvres pures, seront des œuvres immaculées, car tout ce qui est venu de Dieu, par Dieu, a toujours été immaculé, mais à cause de la volonté humaine, tout est devenu impur.

C’est l’homme et la femme qui ont fait en sorte que l’endroit où nous sommes est devenu impur. Ce n’est pas la terre elle-même qui est devenue impure, c’est ce que nous, nous avons fait. Alors, nous allons redonner à la terre sa pureté, car nous serons des êtres purs en pensée, en regard, en parole, en action et en sentiment, et nous prendrons soin de notre terre : nous lui redonnerons une robe nouvelle. Nous louerons Dieu avec les sons qui viennent de la terre. Tout son doit être dirigé vers son Dieu. Alors, les animaux, les animaux parleront un langage d'amour, leurs sons seront des sons d’amour : tout s’unifiera à ce que nous sommes.

Alors, notre Père me dit : «Maintenant, tais-toi.» Alors, nous allons nous arrêter quelques instants si vous voulez. Et si on se levait pour chanter.