Rencontre d’amour avec l’agir de Dieu à Seyne-sur-Mer, France,

par son instrument, la Fille du Oui à Jésus

 

2009-03-19 – Partie 1   

 

 La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Est-ce que vous entendez? Ça résonne, c’est à cause de l’acoustique. Vous, vous entendez bien? En arrière, est-ce que vous entendez bien? Alors, ceux qui n’entendent pas bien, nous avons de la place en avant. Peut-être que, oui, là, c’est un peu fort. Est-ce que ça va comme ça? Est-ce que vous entendez bien? Vous pouvez approcher ceux qui..., et voilà, est-ce que ça va? Alors, nous allons essayer de nous abandonner. Nous allons essayer. Ce n’est pas évident lorsque nous avons notre volonté humaine. Avec notre volonté humaine, nous ne pouvons qu’essayer.

Mais Dieu nous propose autre chose : de laisser notre volonté humaine entre ses mains et ne vouloir que prononcer le : "Oui, me voici." Là, à cet instant, Dieu saisit l’être que nous sommes et c’est lui qui fait tout, ce n’est pas nous. Nous venons pour guérir de nos mauvaises habitudes de prendre les devants. Dieu veut prendre toute la place. Il vient nous enseigner. Il nous a envoyé sa Mère pour que nous puissions répondre à son appel.

 

Marie : «Venez en mon Cœur de Mère, laissez-vous envelopper de ma maternelle présence. Vous êtes trop petits pour comprendre les desseins d’amour de Dieu. Venez en mon Cœur. Mon Cœur de Mère va vous donner des grâces d’abandon, des grâces d’amour pour votre prochain.»

 

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Nous, nous ne pouvons pas par nous-mêmes nous abandonner. Cela vient du Ciel et le Ciel nous a donné Marie, la Mère de Dieu le Fils, pour nous préparer à écouter notre cœur. Comment pouvons-nous écouter notre cœur alors que notre cœur est souffrant? Si notre cœur est souffrant, c’est à cause de la volonté humaine.

La volonté humaine ne devait pas être connue des enfants de Dieu. La volonté humaine, c’est un choix que l’être humain s’est donné : connaître, connaître ce qui est bien et connaître ce qui est mal. C’est nous qui avons choisi cela, ce n’est pas Dieu. Dieu ne voulait pas qu’on connaisse ce qu’était le mal puisque qu’il avait mis Adam et Ève dans un paradis où tout n’était que merveille, où tout n’était que beauté; il ne voulait que du bien pour ses enfants, il ne voulait pas qu’ils connaissent le mal. Dieu aime ses enfants et il voulait pour ses enfants qu’ils soient dans leur liberté, une liberté d’enfants de Dieu, cette liberté de toujours vouloir l’amour de Dieu, de toujours connaître que Dieu est là. Voilà ce qu’est notre liberté.

Notre liberté est pour nous quelque chose qui nous fait aimer de nous-mêmes, quelque chose qui nous apprend à reconnaître que nous sommes à Dieu, protégés par Dieu. Dieu a mis en nous cette liberté et c’est avec cette même liberté qu’Adam a choisi d’aller vers la connaissance du bien et du mal. Dieu ne voulait pas qu’Adam et Ève soient prisonniers de son amour, mais goûter à cette liberté. Il voulait pour eux de l’amour. Il voulait être pour eux un Père, un Père qui aime ses enfants, un Père qui sait se faire connaître de ses enfants, et ses enfants devaient reconnaître qu’ils étaient de lui. Tout cela était en Adam, car Adam savait cela. Lorsqu’il a été vers la connaissance du bien et du mal, eh bien, il a trahi qui il était, il s’est trahi lui-même. Il n’a pas voulu se reconnaître être amour pour Dieu, il n’a pas voulu se reconnaître être un amour inconditionnel pour tout ce qui était de Dieu.

Nous sommes, nous, en ce moment, dans une transformation, car Dieu vient parler en notre cœur comme il l’a toujours fait. Dieu n’est pas venu nous parler que dans les années deux mille, il est venu parler avant, même avant Abraham, lorsqu’il parla à Noé, lorsqu’il parla à Abraham. Souvenons-nous de notre père Abraham, parce qu’il est notre père. Lorsque Dieu lui demanda : «Donne-moi, donne-moi ton fils», Abraham choisit, choisit Dieu. Il ne choisit pas la chair de sa chair, il choisit son Dieu. À cet instant, ce oui, ce oui pénétrait en la chair; à cet instant, ce oui se faisait connaître, il grandissait; tout comme Noé lorsqu’il choisit d’écouter son Dieu, ce petit oui grandissait.

En nous, il y a un oui qui a germé, en nous il y a ce oui. Ce même oui qui s’est fait connaître aux premiers enfants de Dieu est en nous. Ce petit oui a été protégé, a été protégé par la Mère de Dieu le Fils. Avant même que Marie soit sur la terre, Marie était. Elle était en Dieu. Elle prenait soin du oui, elle prenait soin de ce qu’elle était parce que Marie est le Fiat, est la grâce, est l’amour pour Dieu. Elle est enfant créée, Marie, et parce qu’elle est enfant créée, elle a donné son oui. Elle ne s’est jamais servie de la volonté humaine. Marie est enfant de la Divine Volonté. Elle a su conserver en elle les tout petits oui fragiles : notre oui. Si, aujourd’hui, nous pouvons prononcer notre oui, nous le devons à notre Maman d’amour, à Celle qui a protégé les tout petits oui fragiles.

Notre volonté humaine a fait que nous, nous avons été incapables de prononcer notre oui dès le début, car nous portons tous les oui de nos frères et de nos sœurs, et cela, dès le début. Adam et Ève devaient dire oui au Créateur, oui à Dieu, ils devaient le faire sans hésitation. En nous, nous avons un oui fragile à cause de la volonté humaine. Oui, on veut plaire à Dieu, mais nous avons tendance à écouter notre souffrance. Parce que nous écoutons notre souffrance, nous sommes portés à toujours aller vers ce qui est plus facile : vers la grande porte, celle qui nous apporte des consolations venant de l’extérieur. Cela, c’est à cause de notre souffrance que connaît notre chair.

Jésus nous a demandé de suivre son chemin et son chemin, c’est l’obéissance : tout donner à son Père, car nous venons de Dieu. Nous ne venons pas de nous-mêmes, nous ne venons pas de la volonté humaine, nous venons de Dieu. Alors, il est impératif de connaître ce qu'est l’obéissance à Dieu, pas à ce que nous, nous croyons, car être obéissants avec notre volonté humaine, cela nous amène encore vers des chemins faciles. Ce que nous regardons, eh bien, nous le transposons et nous lui donnons une image avec ce que nous, nous sommes : la souffrance. On cherche toujours à avancer sur un chemin qui nous consolerait, mais Dieu, Dieu est le seul qui peut nous consoler. Être obéissants à Dieu, c’est vivre dans les grâces de Dieu, c’est se laisser envelopper de la lumière de Dieu, et Dieu nous montre, nous montre comment nous comporter, nous montre ce que nous devons regarder, pour qu’on puisse avoir des consolations en nous, guérir et être libérés par Dieu, pas par les hommes.

Les hommes vivent dans leur volonté humaine. Lorsque nous parlons d’hommes, nous parlons aussi de femmes. L’homme cherche toujours à se consoler avec ce qu’il connaît. Dieu est venu sur la terre pour nous apprendre, nous apprendre qu'il est le seul qui peut nous consoler. Si nous n’obéissons pas à la Volonté de Dieu, nous n’obtiendrons pas de consolations. Si nous gardons en nous cette volonté humaine, elle nous dirigera encore, nous serons dans le doute, dans l’inquiétude, dans le jugement, dans la peur, et nous n’avancerons pas sur le chemin de l’obéissance à Dieu. Nous chercherons encore à écouter notre chair meurtrie, notre chair qui connaît la souffrance, car elle se souvient, elle se souvient, la chair, de toutes les souffrances qu’elle a en sa chair, et cela, depuis le début.

Lorsque Caïn commit avec sa chair, avec ce qu’il laissait entrer en lui par la tentation, ce qui était mal, eh bien, sa chair, elle, se laissait marquer et sa chair s’est multipliée. Une chair qui se multiplie donne. Ce qu’elle a en elle, Adam, vient de nos premiers parents. Donc, tout ce que la chair d’Adam a connu, nous, nous en avons une partie, et toutes celles qui sont venues après celle d’Adam, nous en connaissons encore les souffrances en nous. On appelle cela : la conséquence. Notre chair vit la conséquence de tous les choix qui se sont faits. Lorsqu’un seul enfant, qu’il soit avec nous ou dans le temps de Caïn jusqu’à aujourd’hui, il est dans sa liberté, la même liberté que Dieu a donnée, et avec cette liberté, il choisit. Si ses choix sont des choix d’amour, nous aurons des conséquences : l’amour. Nous partagerons, nous voudrons du bien pour notre prochain, nous irons visiter une personne qui connaît la solitude, nous soignerons par les moyens que Dieu nous a fait connaître : le prochain; là seront des bons choix. Mais lorsque nous et tous ceux qui étaient avant nous choisissent de faire le mal, bien, nous en portons les conséquences.

Notre chair aujourd’hui est assujettie toujours au péché. Elle a de la difficulté, la chair, à dire : je ne mentirai pas, je ne volerai pas, je ne jugerai pas, je n’adorerai pas, je respecterai, mais à cause de ce qu’elle se souvient, à cause de toutes les marques qu’il y a en notre chair, nous sommes tellement dans la souffrance que nous sommes portés à choisir le chemin très large : 'ôte-toi, j’ai mal, car ce que tu me dis me fait souffrir, et étant donné que cela me fait souffrir, je te dis que cela est un mensonge'. Combien ont parlé de l’Évangile disant qu’on ne devait adorer qu'un seul Dieu, disant qu’on ne devait pas juger notre prochain! Ils étaient incapables de se maintenir dans cela à cause de la souffrance dans la chair.

Jésus vient nous en parler, il vient nous donner des connaissances, des lumières, afin que nous puissions nous laisser, par Jésus, guérir et libérer. Cela est pour nous, c’est pour notre temps. Nous allons nous laisser guérir par Jésus et non pas par la volonté humaine. Aucune volonté humaine ne nous instruira. Tout comme en ce moment la Divine Volonté fait ce qu’elle veut d’un enfant qui a refusé sa volonté humaine, qui accepte de donner sa vie, la Divine Volonté prend, la Divine Volonté instruit tous ses enfants, car ce que nous entendons vient de la Divine Volonté pour nous. Nous devons nous tenir prêts pour ce qui vient.

Dieu fait de grandes choses pour nous. Nous sommes ses instruments. Oui, nous avons prononcé le oui à l’Amour, mais ce oui maintenant doit goûter, il doit goûter à tous les oui, pas seulement que le nôtre. Comment pouvons-nous goûter à tous les oui : les oui qui ont peur d’être prononcés, les oui qui sont inconnus dans les enfants de Dieu, les oui faits avec amour, les oui faits avec un cœur meurtri, un cœur qui se sent indigne de prononcer ce oui? Alors nous, avec ce que nous sommes, nous devons pénétrer ces oui-là. Nous devons vivre ce temps. Oui, il est facile pour nous de dire : "Oui, Jésus, ta Volonté. Je veux vivre la purification de la chair, je veux être prêt au moment où le Saint-Esprit va me faire entrer à l’intérieur de moi et regarder mon âme et regarder tout ce que j’ai fait avec mes pensées, mon regard, mon écoute, paroles, actions et sentiments.

Mais Dieu va nous dire : «Je vais vous montrer à aller plus loin que cela. Le oui que vous prononcez va vous faire pénétrer tous les autres oui et cela, vous n’aurez pas à mettre votre volonté humaine à l’intérieur de cela. Vous allez connaître ce qu’est un enfant de souffrance et l'aimer, ce qu’est un enfant qui a violé. Vous allez apprendre à l’aimer parce qu'en lui il porte un oui, car il veut cesser de souffrir, il veut connaître la paix, mais il est prisonnier de ses sens, de sa colère; il est prisonnier parce qu’il ne connaît pas comment refuser les tentations qui viennent de l’extérieur. Eh bien, vous, vous allez apprendre à l’aider, car je vais vous faire connaître ce qu’il y a à l’intérieur de votre chair : une chair qui a accepté de juger votre prochain. Car, chacun de nous, n’avons-nous pas regardé des personnes qui ont violé, et avons jugé? Qui n’a pas écouté la télévision? Qui n’a pas lu des livres sur des événements qui relataient de la souffrance, un viol?»

Voyez-vous, sans qu’on le veuille, Satan nous a fait participer à cela et notre chair s’en souvient. Et lorsque nous voyons une scène de violence, on est portés à réagir, on est portés à trouver cela désolant, et parfois cela nous fait mal. On voudrait qu’il soit retiré de la société pour qu’il ne juge plus, qu’il ne fasse plus mal, mais nous, nous faisons autant de mal à cet enfant de Dieu, car nous ne l’aimons pas inconditionnellement, nous ne l’aidons pas dans sa faiblesse. Dieu veut nous faire réaliser tout cela. Dieu veut nous faire comprendre que les enfants qui portent un oui ont été manipulés à l’extérieur par les démons qui ont laissé entrer leur venin et ils ont rendu malades les mouvements de vie : le regard, l’écoute, parole, action et sentiment, pensée. Jésus ne condamne pas les pécheurs, il les aime, mais il n’aime pas le péché.

C’est ce que Dieu veut nous faire comprendre. Il va nous montrer tout ce qu’il y a à l’intérieur de nous et qui est inconnu de nous-mêmes, qui est caché en nous-mêmes, pour qu’on apprenne à se pardonner, pour qu’on apprenne à s’aimer inconditionnellement, car nous portons en nous tous les enfants de Dieu. Par Jésus, nous les portons en nous. Lorsqu’on se promène dans la rue, eh bien, on se promène avec tous les enfants de Dieu, car nous avons une vie. Notre vie est de Dieu, notre vie n’est pas la volonté humaine, notre vie n’est pas cette chair, notre vie n’est pas la pensée, le regard, l’écoute, la parole, notre vie est éternelle, elle vient de Dieu, elle est en nous, c’est Jésus; alors, nous sommes en Jésus, nous sommes avec tous nos frères et nos sœurs. Oui, nous sommes en Jésus; oui, Jésus est en nous; là où il y a Jésus, il y a toutes les vies. Alors, imaginez que nous sommes en toutes les vies à l’intérieur de nous. Ça, c’est du monde!

Alors, Jésus va nous en parler, Jésus va nous montrer, Jésus va nous le faire ressentir en nous. C’est comme si la volonté humaine nous avait séparés de notre propre vie. Nous avons toujours pensé qu’on marchait sur la terre, individuellement, face à Dieu : "Oui, Jésus, je t’aime; oui, Jésus, je viens prendre ton Corps et ton Sang; oui, Jésus, je me recueille". Eh bien, on n’était pas seuls, on avait tous les enfants de Dieu en nous. Dieu ne se séparera jamais d’une seule vie qui veut de lui; alors là où est Jésus, là où sont tous les enfants de Dieu.

Jésus, dans le deuxième volume, il a parlé de son Corps Mystique, et là, il m’a fait comprendre cet amour, cet amour pour tous ses enfants. Et plus il parlait de l’amour qu’il avait pour tous ses enfants qu’il portait en lui et que les enfants portaient ce qu’il était, Jésus, et plus j’apprenais à l’aimer; et plus j’apprenais à aimer Jésus et plus j’apprenais à aimer mes frères et mes sœurs. Je savais maintenant que si je jugeais un seul de mes frères, je jugeais Jésus et je me jugeais, parce qu’ils étaient en moi. Là, je saisissais, je saisissais ce mouvement de puissance qu’est l’amour. Quand on arrive à aimer Jésus, à aimer nos frères et nos sœurs, on arrive à s’aimer et lorsqu’on fait une seule, une seule action qui est amour, eh bien, tout le monde à l’intérieur de nous en profite. Tout le monde à l’intérieur de nous commence à ressentir ce mouvement d’amour. Oui, c’est vrai, ils ne le réalisent pas, mais Jésus, lui, agit. Dieu est tout-puissant. Mais lorsque je suis dans la crainte, lorsque je suis dans le doute face à l’amour de Dieu, face à ce que je suis devant lui, eh bien, non seulement je mets mes frères et mes sœurs dans la souffrance, je mets ce que je suis dans la souffrance en eux. Moi, je suis en eux, je m’inquiète, je doute, je souffre, eux me portent à tous les jours et ils fonctionnent durant leur journée avec ma souffrance.

Voyez-vous pourquoi nous souffrons tant en ce monde? Jésus veut nous montrer que nous allons être transformés par ces enseignements d’amour qui sont sa Parole vivante : l’Évangile. Nous allons comprendre l’Évangile, car il n’y a qu’une seule Parole, il n’y en a pas deux. Mais à cause de tout ce que nous avons en nous et qui est entré, parce que nous avons fait des mauvais choix avec notre volonté humaine, nous n’avons pas compris les paroles de Dieu, nous n’avons pas saisi cet amour, cet amour qui guérit et qui libère et qui nous protège.

Lorsque nous sommes amoureux, eh bien, il y a des lumières qui s’ouvrent. Lorsque nous savons que Dieu nous protège, eh bien, nous comprenons ce que Dieu a voulu pour nous dans l’Évangile : éviter ce qui est contre nous, aller vers ce qui est bon pour nous. C’est Dieu qui connaît ce qui est bien et ce qui est le mal. À lui de nous instruire pour nous ramener là où nous n’aurions jamais dû sortir : de la Divine Volonté. Nous ne sommes pas faits pour la volonté humaine, nous sommes faits pour la Divine Volonté. Nous marchons sur la terre comme des êtres errants. Nous cherchons toujours notre vraie valeur. Où est ma vie? Bien, elle est en chacun de nous. Une seule personne cherche à faire la Volonté de Dieu, eh bien, nous, nous en ressentons les effets. Voilà pourquoi Jésus vient parler en chacun de nous pour nous apprendre, pour nous apprendre comment, comment refuser les tentations extérieures.

Pour refuser les tentations extérieures, il va falloir qu’on débute par comprendre l’amour de Jésus, l’amour du Père et l’amour du Saint-Esprit, cet amour qui ne cesse de se donner, cette puissance qu’est l’amour de Dieu le Père, Dieu le Fils, Dieu le Saint-Esprit. Oui, nous savons que Dieu le Père, Dieu le Fils s’aiment, mais cette puissance! Cette puissance fait de nous des enfants de puissance. Si nous ne répondons pas à la demande de Dieu qui nous dit : «Venez à l’école de l’Amour, je vais vous apprendre», nous ne pourrons pas comprendre cet amour, cet unique amour qu’est Dieu.

Alors, lentement, Dieu qui nous veut est en train de nous montrer que nous avons en nous la puissance de l’Amour, et qui est Dieu, et que c’est avec cette puissance-là que nous allons nous servir pour empêcher Satan et les démons de voler notre vie. Ils volent, ils nous trichent, car nous sommes mouvements de vie. Il y en a des mouvements de vie à l’intérieur de nous! Calculez tous les mouvements, toutes les actions que vous avez faits avec vos yeux depuis votre venue sur la terre! Maintenant, nous savons qu’en nous il y a nos frères et nos sœurs, et tout ce qu’ils ont regardé ont eu de l’impact dans notre vie; alors, calculez ça depuis Adam et Ève jusqu’à aujourd’hui! C’est impossible, mais Dieu, lui, le sait. Dieu, lui, connaît tout.

Alors, il va nous révéler, par la puissance du Saint-Esprit, ce qu’il y a en nous et qui n’est pas pour nous, car notre regard est à Dieu. Mais Satan est venu voler ce qui était à Dieu en venant tranquillement près de nous, sans pénétrer notre vie, là, avec violence. Il a tout simplement séduit, et une fois qu’on s’est laissé tenter, soit en regardant la télévision alors qu’il y avait une image impure avec des paroles impures et que nous, nous avons accepté, eh bien, lui se collait à notre vie, notre regard intérieur, et là, il s’en servait contre nous. Il nous maintenait esclaves sur ce qu’on voyait : "Ce n’est pas mal, pourquoi tu t’en fais? Regarde, tout le monde le fait, tu n’as qu’à fermer la télévision, c’est fini." Mensonge. Lorsqu’à l’extérieur Satan vient et qu’il nous met dans une situation de tentation : "Regarde, il y a un meurtre" – 'ah, qu’est-ce qui se passe' – eh bien, à cet instant où l’on dit : 'ah, qu’est-ce qui se passe', je consens, je consens à laisser pénétrer ce qui vient du mal; et là, il vole notre regard, il s’en sert, et une fois qu’il se sert de notre regard, là on voit, on voit quelque chose qui s’est passé : un mouvement qui entre dans notre chair et qui vient prendre ce qui est déjà là : 'ah, regarde donc ça, il commet un meurtre. Je me souviens, mon père a commis un meurtre'. Et là, la grande souffrance en nous!

Le but de Satan est de nous faire souffrir. À l’instant où je vois l’image que j’ai acceptée, parce que la tentation est venue de l’extérieur, lui s’en sert pour nous atteindre. Lorsqu’il nous atteint, n’oubliez pas qu’il atteint tous ceux qui sont en nous; ça conserve la douleur, alors on est portés encore à commettre des péchés. C’est là qu’on dit : assujetti au péché. On ne veut pas commettre le péché, mais lui, lui, nous maintient dans la douleur pour nous inciter à commettre des péchés. La personne qui est dans la douleur, parce qu’elle se souvient que son père a tué, là, elle a quelque chose en son cœur : 'Il a levé la main sur ma mère, je le hais, je ne lui pardonne pas ce qu’il a fait'. Voyez-vous, c’est de la douleur qui vient en nous pour nous inciter à nous mettre contre nous-mêmes, car c’est nous qui nous nous mettons contre nous-mêmes, car une fois que nous avons une image que nous, nous nous souvenons, encore là il y a cette tentation. Et ça se fait tellement vite qu’on n’a même pas le temps de réfléchir que nous venons de juger notre père. Nous venons de donner un jugement : 'J’peux pas lui pardonner, je lui en veux'. Voyez-vous, un mouvement commence; cela amène de la souffrance en nous et cela, Satan s’en sert facilement.

Pourquoi il y a tant de guerres, pourquoi il y a tant de famines, pourquoi il y a tant de pauvreté? C’est parce que c’est Satan, ce ne sont pas les enfants de Dieu. Les enfants de Dieu, ce sont ceux qui font des mauvais choix devant la tentation. Voyez-vous pourquoi Jésus nous aime? Jésus aime les pécheurs, mais il hait le péché. Il sait que nous avons besoin de lui, il sait que nous avons besoin de nous regarder, de nous aimer afin qu’on cesse, qu'on cesse d’ouvrir des portes à celui qui nous force, car il se sert de notre volonté humaine pour pousser la porte afin de voler nos mouvements de vie. Nous sommes des victimes. Nous devons réagir et c’est seulement que par l’intérieur que nous pouvons maintenant. N’essayez pas par l’extérieur parce que nous n’y arriverons jamais.

Croyez-vous qu’il n’y pas eu de priants avant aujourd’hui? Les martyrs, Abraham en était un. C’était un homme de Dieu, un amoureux de notre Seigneur et il souffrait, parce que lorsque Dieu a demandé : «Donne-moi ton fils, Isaac», il a souffert en sa chair. Il a fallu qu’il passe par-dessus sa souffrance : "Mon Dieu!" Et c’est ce que Dieu veut nous faire comprendre que là où nous sommes rendus, nous ne pouvons plus rien pour nous-mêmes, mais la prière, la prière nous aide à nous maintenir debout dans nos mouvements de vie malades, prisonniers.

Tranquillement Jésus nous instruit. Tranquillement Jésus va nous donner des grâces et nous allons refuser, mais il faut apprendre, il faut apprendre qui sont nos frères et nos sœurs. Ce que nous leur avons fait, ce que nous, nous nous sommes fait, tout cela il faut l’apprendre parce qu’à chaque fois que nous allons l’apprendre, nous allons donner : "Je te donne ça, Seigneur, causes, choix et conséquences." Lentement, lentement, nous allons avoir un fardeau moins lourd sur nos épaules. Une fois que notre fardeau sera moins lourd sur nos épaules, là le Saint-Esprit va faire remonter de l’intérieur de nous, qui est caché dans notre chair, les mauvais choix, et nous allons ressentir les conséquences. Et là, là, Dieu, avec le temps, il va nous guérir, car nous accepterons, nous accepterons de regarder qui nous sommes, nous accepterons les grâces du Ciel.

Marie va nous aider. Nous apprendrons à refuser l’extérieur. Nous apprendrons à dire merci à Jésus d’envoyer les esprits impurs au pied de sa Croix pour qu’ils y soient enchaînés, afin qu’ils ne viennent plus s’acharner contre nous, contre nos enfants, nos petits-enfants, nos frères et nos sœurs du monde entier. Dieu va guérir nos regards, notre écoute, nos paroles, nos actions, nos sentiments, nos pensées. Cela va se faire au rythme de l’amour, et nous apprendrons. Marie va nous donner des grâces de force.

Un monde d’amour se construit avec des enfants du oui qui veulent connaître tout ce qu’il y a en leur chair. Et plus nous accepterons ce qu’il y a en notre chair, plus nous verrons, plus nous comprendrons. Dieu dit : «Vous allez souffrir, mais avec mes grâces, car il y aura de la paix, de la joie et de l’amour», ce que les joies extérieures ne procurent pas, car on se donne des joies : 'je vais jouer au bowling, je vais aller jouer à une partie de cartes'. Cela procure des petites joies extérieures, mais ne guérit pas, ne libère pas; cela nous maintient dans une volonté humaine qui nous dirige. Tout va se faire de l’intérieur, rien de l’extérieur. Nous sommes à Jésus. Nous sommes des instruments d’amour pour tous ceux que nous portons en nous : des oui. Oui, nous sommes des oui.

Nous allons connaître tous les oui qui sont en nous, et nous allons avancer ensemble. Il n’y aura pas un autre ou un autre plus avancé que les autres. Cela est impossible, car nous sommes un oui dans tous les petits oui du monde entier. Alors, qu’un oui se fasse connaître et qu’un autre ne se fasse pas connaître, il y a toujours mon oui qui est dans l’enfant qui ne sait pas que son oui est en lui; alors, on n’avancera pas plus vite que lui, mais nous l’aiderons. Lui aussi apprendra à pardonner, lui aussi apprendra à goûter à sa paix. Le temps de Dieu n’est pas notre temps, mais il agit, Dieu. Alors, nous devons aussi être dans son agir, pas dans le nôtre : dans l’agir de Dieu. C’est lui qui se charge de nous faire comprendre ce qu’il y a l’intérieur de nous, puisque Marie, notre bonne Maman, a pris notre oui et l’a protégé de Satan.

Et aujourd’hui : «Voilà, mes enfants. Allez, mes enfants de la Lumière, allez de par le monde, allez chercher mes enfants». Nous sommes enfants de la Lumière. Nous ne sommes pas brillants à l’extérieur, mais à l’intérieur de nous, et nous devons aller là où le Ciel veut nous conduire, parce que là où ils nous veulent, nous, on n’est pas capables d’aller, mais ils vont nous faire avancer. Oui, nous marcherons en eau profonde. On aura l’impression quelquefois qu’on se noie, que cela c’est trop, mais lorsque nous, nous serons à terre, Dieu va nous donner la main et là il va nous remettre à la surface. Là, il dira : «Tu vois, je suis là. Va chercher ceux qui sont loin de moi», et nous saurons que cela est de lui et nous irons encore là où lui il le veut.

Regardons ce que chacun de nous nous sommes. Nous avons fait des pas ensemble, nous avons prié ensemble, nous avons espéré ensemble un monde d’amour, un monde qui sera purifié, un monde qui verra qu’il appartient à Dieu et non pas à ce monde qui est le monde de Satan. Nous n’appartenons pas au monde extérieur, nous appartenons à Dieu, à son monde d’amour, là où il y a tous les enfants de son Père. Ça, c’est pour nous. Alors, ne nous inquiétons pas pour demain, demain est à Dieu, mais occupons-nous de ce que nous vivons au présent : l’obéissance à sa Volonté, non plus à notre volonté humaine. Tenons-nous ensemble. Nous aurons besoin des uns et des autres, car il y en a beaucoup qui diront : 'Ce n’est pas vrai. Vous pénétrez dans quelque chose qui est utopique, voir si le monde ne connaîtra plus la souffrance, voir si le monde ne connaîtra plus la maladie, voir s'il n’y aura plus de guerre; tu te fais embarquer'. Oui, il y en aura beaucoup qui nous diront cela, mais nous apprendrons à garder le silence, à entrer à l’intérieur de nous, à ne pas juger, à ne pas vouloir le transformer.

Laissons à Dieu ce qui est à Dieu et aimons, aimons inconditionnellement. Commençons par donner : "Je te donne ça, Seigneur, causes choix et conséquences, car ces paroles ne doivent pas venir en moi, mais elles ne doivent pas le nourrir, je te le donne. Tu sais, toi, que ces paroles vont le faire souffrir et vont faire souffrir tous ceux qui sont en lui et en moi, alors prends tout. Cause : c’est Satan qui vient encore, par la volonté humaine, attaquer les mouvements de vie. Choix : eh bien, c’est son choix de choisir d’écouter son inquiétude, son doute; moi, mon choix, c’est toi, c’est l’amour, c’est vouloir de l’amour pour lui. Conséquence : je ne veux pas souffrir encore dans ma chair, je refuse cela dans ma chair, et parce que je te le donne, je sais que tu vas prendre soin de lui, je sais que tu vas prendre soin de tous ceux qui sont en lui."

Tout cela, nous allons le vivre, mais à l’instant où vous ressentirez une douleur face à celui qui vient de parler, il va falloir refuser : 'je refuse cette tentation, l’esprit de douleur qui veut voler des mouvements de vie. Ma vie n’est pas de la douleur, c’est l’amour. Merci Jésus de l’envoyer au pied de la Croix. Merci, tu guéris, tu guéris des mouvements. J’accepte ces mouvements que tu guéris, car toi seul tu connais ceux qui ont amené la douleur en ma chair et en toutes les chairs que je porte en moi. Je te donne cela et je sais que Marie, Marie, va prendre soin de moi afin que je puisse continuer à toujours persévérer sur le chemin que Dieu me conduit'. Ça, c’est notre mission

Chacun de nous avons cette mission. Nous devons nous entraider, nous devons vivre ce temps de révélations. Nous vivons l’Apocalypse. Nous la vivons, nous avons les deux pieds dedans. Ce temps est un temps d’amour pour ceux qui sont dans l’obéissance, mais ceux qui ne sont pas dans l’obéissance, ce temps est un temps de très grandes souffrances, parce qu’ils choisissent d’écouter Satan : l’Antéchrist. Alors, nous devons avancer ensemble. N’oubliez pas que ceux qui portent un oui en eux, connu ou pas connu, accepté ou pas accepté pour le moment se sentant indignes, eh bien, ce que nous recevons en grâces, eux le reçoivent. Oui, il va falloir qu’ils touchent au fond du baril, savoir que c’est vers Jésus qu’ils doivent aller et non plus vers ce monde extérieur. Mais laissons à chacun vivre leur vie dans les pas du Christ, car on les amène avec nous, on les amène lentement mais sûrement.

Le monde d’amour ne sera pas construit sur du sable, mais sur une terre solide, non pas avec la volonté humaine, mais avec la Divine Volonté. C’est la Divine Volonté qui fait de nous des temples solides pour notre âme et ces temples seront à la lumière de Dieu.

Alors, il est cinq heures moins vingt-cinq. Nous allons prendre un tout petit peu de temps pour que vous puissiez..., on va faire ça en deux parties mon Père.

Le prêtre dans l’assemblée : Je propose, si vous le voulez, de prendre deux couplets du cantique à la Vierge Marie.

♪♪♪   Vierge Sainte.