Rencontre d’amour avec l’agir de Dieu à Shawinigan (Québec)

par son instrument, la Fille du Oui à Jésus

 

2004-09-02  Soir

 

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Dieu réclame votre présence, il veut mettre en chacun de nous une intention spéciale.

Cette intention spéciale s’adresse à tous les enfants malades : ceux qui vont quitter cette terre pour aller vers le Royaume de Dieu le Père.

Chacun de nous savons qu’ils devront passer devant leur propre jugement;

chacun de nous savons qu’ils ont été préparés par l’Église.

L’Église, par les sacrements, a préparé les enfants de Dieu.

Certains vont mourir sans jamais avoir été vers les sacrements mais, Dieu, dans son amour, va les regarder avec sa justice d’amour.

Ils vont se juger en êtres remplis d’amour : cela veut dire que chaque enfant qui va se présenter aura déjà reçu la force de Jésus, de Jésus Crucifié, c’est en leur être qu’ils vont se présenter, en passant par le Fils.

Lorsqu’ils quittent la terre dans la souffrance, c’est que Dieu leur a donné un moyen de passer de la souffrance à la joie : il n’y a que Dieu qui connaît leur intérieur.

Dieu veut qu’on garde cela en chacun de nous afin qu’on soit prêt, nous aussi, à passer devant notre propre jugement.

Eux qui quittent la terre dans la souffrance sont déjà reconnus par Dieu comme étant sauvés parce que Dieu connaît leur don de vie : ils s’offrent parce qu’ils savent qu’ils vont aller retrouver Celui qui les a créés; mais nous, nous qui demeurons ici, nous avons à passer par une purification.

Cette purification nous est nécessaire : c’est celle de la chair.

À l’intérieur de nous, nous avons reçu des grâces : des grâces de vie.

Lorsque nous avons reçu Jésus, lorsque nous avons senti sa Présence en chacun de nous, nous avons découvert que nous étions vivants à l’intérieur de nous.

Notre âme a reçu de son Époux des grâces d’amour; maintenant, nous devons aussi prendre conscience que nous devons tout accepter de Dieu afin de passer la grande épreuve de l’amour : la Purification en notre chair.

Dieu veut nous donner des grâces tout à fait spéciales afin que nous puissions être forts devant les tentations : ces tentations que Satan met dans notre vie afin de succomber au mal

Notre chair est faible, notre chair a besoin des grâces du Ciel, elle a besoin d’accepter les souffrances.

Nous, qui sommes en santé, avons de la difficulté à accepter ces souffrances

Nous avons un mal de tête et nous l’acceptons, mais nous oublions de l’offrir à Dieu;

lorsque nous avons des rhumatismes, nous l’acceptons, mais on ne les offre pas à Dieu;

lorsqu’on a des douleurs dans les os, nous l’acceptons, mais on ne les offre pas à Dieu.

Dieu veut qu’on offre à chaque jour nos douleurs, parce que notre chair doit se laisser purifier par Dieu.

Notre âme, elle, reçoit des grâces sanctifiantes par les sacrements.

Le sacrement du pardon est une nourriture pour notre âme; l’Eucharistie est une nourriture pour notre âme.

Notre chair a besoin, elle aussi, de nourriture, mais il est difficile pour nous de toujours accepter cette nourriture dans la joie; nous avons tendance à dire : «Cela n’est pas juste. Pourquoi ça m’arrive à moi.»

Nous avons peur, alors Dieu met à notre disposition des grâces tout à fait spéciales.

Nous avons tous lu l’Apocalypse.

Il est dit que dans les derniers temps, il y aura des guerres, il y aura des affrontements, il y aura des famines; il est dit qu’il y aura aussi des signes, des signes du Ciel : le Ciel nous envoie des signes, des signes d’amour.

À Montréal, une jeune femme appelée Maureen a donné sa vie à Dieu.

Des statues dans sa maison ont commencé à suinter et cela, depuis neuf ans.

Elle reçoit beaucoup de gens; sa porte est ouverte, elle n’a plus de vie privée : elle se donne constamment à Dieu.

Cette huile est un signe du Ciel.

Dieu dit que c’est le Cœur du Fils et le Cœur de Marie qui laissent couler des larmes d’amour, des larmes purifiantes pour chacun de nous.

Dieu a attendu neuf ans avant de demander à ses prêtres de prendre cette huile et de nous bénir afin de témoigner devant Dieu que nous sommes enfants de Dieu.

C’est une marque, une marque du Ciel.

C’est à chacun de vous que Dieu parle en votre cœur : «Enfants d’amour, venez à moi. Venez à l’Amour afin que la création soit témoin que vous êtes à moi, qu’à moi.

Chaque enfant de la terre qui porte un oui, et qui est en vous, reçoit des grâces lorsque vous venez à mon prêtre.

Cette marque, mes enfants, est une grâce : cette marque va vous rendre forts.»

Dieu fait pour vous ces merveilles parce que vous êtes son Oeuvre.

Il veut attirer ses enfants à lui.

C’est à chacun de vous de venir, c’est à chacun de vous de savoir si vous voulez de ce signe d’amour.

"Mon père Clément", il va vous parler parce que, lorsque Dieu le Père demande ça à ses prêtres, je dois m’en aller.

 

Le Père Provencher : Alors, tout simplement, vous avez compris ce que la Fille du Oui vient de dire.

Et ça me fait penser à cette parole du temps des Hébreux, lorsque le prophète alla demander de marquer le cadre et le dessus de leur porte pour être épargnés des fléaux qui s’annonçaient à cause de la méchanceté.

Alors, j’aimerais que cette huile ait la même puissance, et déjà elle est très expérimentée.

Cette huile a été bénie par au moins une dizaine de prêtres au lancement du 4e quatrième volume; alors, nous avons fait, plusieurs prêtres, les bénédictions sur chacun.

Et je dois vous dire que lorsque je ferai cette croix, je la ferai sans dire un mot, tout simplement sur le front, et je passerai une main ou les deux chaque côté de vous et le Seigneur va vous atteindre, peut-être par la croix sur le front ou peut-être simplement lorsque le prêtre va mettre ses mains de chaque côté de vous : ça, c’est le secret du Seigneur.

Ce n’est pas moi, ce n’est pas Francine, ce n’est pas la Fille du Oui à Jésus : c’est le Seigneur qui nous parle par ce signe.

C’est un signe extérieur, ce n’est pas un sacrement, c’est un sacramental, mais il a une puissance extraordinaire.

Et c’est libre, s'il y en a seulement un qui veut la bénédiction, merveilleux!

Et s'il y en a plusieurs, là, je vais m’exécuter.

 

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : La Divine Volonté, elle nous a ouvert notre cœur.

Parce que Dieu nous a réunis ici ce soir, parce que Dieu nous faire comprendre son agir, nous, ses enfants, nous acceptons d’être pour lui des instruments d’amour.

Chacun de nous, nous devons nous donner, chacun de nous, nous devons accepter ce que Dieu veut faire pour nous :

il veut passer à travers nous afin d’aller chercher ses enfants.

Il ne donne pas seulement pour quelques-uns, il donne pour tous les enfants.

Dieu fait appel à chacun de nous afin que nous puissions aller plus loin, afin que nous puissions nous dépasser.

Ce n’est pas à nous de prendre les devants; nous devons nous abandonner entre les mains de Dieu :

c’est le seul moyen de faire la Volonté du Père.

Si nous voulons accomplir une telle action en se frottant les mains, en disant : "Moi, je peux faire ça, moi je suis capable; si quelqu’un le fait, je peux en faire autant",

si nous gardons une telle attitude : nous récolterons nos propres fruits.

Mais si nous laissons à Dieu toute la place en disant : "Seigneur, nourris-moi de tes grâces afin que je puisse accomplir mon ouvrage; nourris-moi de ta Vie afin que je puisse mourir en toi;

ainsi, ce que je ferai sera des grâces pour moi et pour ceux que je porte, parce que si c’est toi qui fais les actions : cela va porter des grâces.

Mais si, moi, je fais les actions sans mourir en toi, sans donner ma vie pour que tu puisses prendre tout de moi, je n’aurai rien : rien à donner, parce que je sais, Seigneur : je suis vide.

Lorsque tu as créé le Ciel et la terre, tu y as mis tout ton contenu ; lorsque tu m’as créé, tu as mis tout ton contenu; alors, je veux me reconnaître être rien, mais être tout de toi."

Lorsqu’on apprend à analyser notre vie ainsi, notre vie devient grâce pour nous et pour ceux que nous portons en nous :

là, tout ce que nous faisons porte des fruits, et ces fruits vont nous être montrés.

Il n’est pas difficile de vivre en Dieu.

Lorsque nous avons regardé, les premiers temps, cette option de vivre en Dieu, nous ne comprenions pas ce que cela voulait dire;

nous le voulions bien, mais comment réussir? Comment vivre en Dieu?

On avait beau connaître les dix commandements, on avait beau lire l’Évangile, mais il y avait quelque chose d’ignorant en nous-mêmes :

qu’est-ce qui nous démontrait qu’on faisait tout en Jésus? On vivait avec des doutes.

C’est parce qu’on était ignorant des grâces : de ce que Dieu attendait de nous.

Pourquoi, aujourd’hui, en l’an 2004, – oh! depuis quelques années – pourquoi apprenons-nous ces enseignements avec une telle facilité, comme si la lumière venait d’être allumée?

C’est parce que Dieu le Père nous sait prêts, il sait que nous acceptons de mourir en le Fils avec joie.

Nous avons assez de souffrances en nous pour crier : «Nous en avons assez, Seigneur! Nous ne voulons plus vivre comme ça, nous ne voulons plus que nos enfants vivent cette vie» : la lumière s’est faite en nous.

Maintenant, nous crions vers Dieu et nos cris sont sincères, ce ne sont pas des cris hypocrites, ils sont vrais!

Pourquoi sommes-nous vrais, maintenant?

Souvenez-vous les paroles de Jésus : «Quand un arbre porte des fruits et qu’ils sont abondants, c’est la récolte.»

Nous vivons un temps de récolte.

Dieu vient saisir ses fruits, ils sont mûrs : c’est nous.

C’est le temps aussi de la moisson, nous sommes prêts, maintenant : nous sommes prêts à dire oui pour tout ce qui va arriver.

Ces révélations viennent à nous par la puissance du Saint-Esprit; il nous fait connaître la Volonté, la Volonté de l’Amour :

la Volonté de l’Amour, c’est celle de Dieu, et ce n’est pas celle des hommes.

Nous entrons dans une ère d’amour, une ère de paix, une ère de la Divine Volonté.

Nous commençons tranquillement à quitter la volonté humaine, et c’est tous ensemble que nous commençons à quitter cette volonté humaine : nous le faisons avec joie.

Nous avançons vers la Terre Nouvelle en gardant en nous la paix, en laissant l’Esprit Saint nous couvrir, en écoutant la Parole de Jésus avec joie, en ne nous révoltant pas.

Nous n’avons plus peur de quitter notre volonté humaine parce que nous avons vu les fruits de la volonté humaine :

ils ne nous ont pas rendus heureux, ils ne nous ont amené que des déceptions.

Nous voyons autour de nous ce que la volonté humaine a fait :

Il y a de la haine autour de nous; il y a, autour de nous, des souffrances : c’est ce que la volonté humaine nous a données.

Oh! nous avons l’intelligence, mais avec la volonté humaine, nous nous en sommes servi pour faire le mal.

Regardez aujourd’hui :

Nous sommes assez intelligents que nous vivons dans des maisons si dispendieuses que nous avons de la difficulté à vivre heureux :

nous n’avons plus de paix, car il faut travailler dur, aujourd’hui, pour avoir ces maisons luxueuses.

Nous avons aujourd’hui la technologie, cette technologie est contre nous :

aujourd’hui, on se promène avec des téléphones et nous sommes conscients que cela émet des ondes : c'est contre nous, et nous le faisons quand même.

Notre intelligence est contre nous.

Nous mangeons des plats trop sucrés ou trop salés, nous mangeons ce qui est contre nous : nous écoutons notre palais, mais pas notre santé, et nous ne sommes plus capables de nous en passer;

aussitôt qu’on dit que tel aliment ne va pas avec un autre : "Oh! dis-moi pas qu'il va falloir que je me prive d’un tel et tel aliment, je ne suis pas capable. Oh! qu’importe! Je n’ai rien qu’une vie à vivre, je vais continuer."

Alors, je vais vous dire quelque chose : lorsque chacun de nous sera devant Dieu, il dira : «Tu savais que cela était contre ta santé; as-tu fait des efforts pour répondre à mes avertissements? C’est moi qui t’ai averti qu’un tel aliment était contre ta santé.»

Oui, on sait qu’un aliment nous rend malades, alors que nous l’aimons beaucoup, mais si nous continuons à l'ignorer, Dieu, lui, va nous dire : «As-tu pris soin de ta santé? Je t’en ai donné une, aujourd’hui tu te présentes devant moi en bien mauvais état!»

S'il fait ça avec notre santé, il va le faire aussi avec tout ce qui a nui à notre vie.

Jésus nous réunit afin qu’on ait des forces parce que, lorsqu’il va nous demander notre oui, nous allons devoir renoncer à certaines choses dans notre quotidien.

Croyez-vous qu’il va nous laisser la télévision, alors que la télévision est contre nous?

Pouvez-vous dire que la télévision nous a apporté la paix, nous a apporté la joie familiale?

Nous avons triché; nous avons été infidèles; nous avons approuvé la violence; nous avons jugé notre prochain : au nom de notre plaisir d’écouter la télévision.

Dieu va nous donner des forces, si on le lui en demande.

Si on demande aujourd’hui même : «Donne-moi la force de moins regarder la télévision ou de changer de poste lorsqu’il y aura de la violence», mais si nous faisons ces efforts-là, cela sera pour nous, pas contre nous.

Nous devons aussi le faire pour les sports.

Il y a beaucoup de nous qui faisons des sports, mais lorsque cela est contre notre rythme cardiaque, mais lorsqu’on arrête de faire un sport parce qu’on a des douleurs aux genoux, ou aux épaules, eh bien, on doit être raisonnable!

On doit demander des grâces à Dieu afin qu’on puisse renoncer à ce sport et en prendre un autre qui est moins violent.

Nous devons prendre conscience de notre vie, de ce que Dieu nous a donné.

C’est la même chose pour les lectures : nous bourrons notre crâne avec toutes sortes de lectures

Il faut faire attention à ce que nous lisons, alors nous devons aussi demander des grâces à Dieu afin qu’il puisse nous donner des lumières.

Dieu veut qu’à chaque jour nous lui demandions des grâces, des grâces pour vivre en enfants de Dieu, et cela, pour toutes les occasions que nous avons.

Dieu va nous demander des comptes, mais Dieu va nous donner des grâces.

Avant de nous présenter devant lui, nous allons vivre notre purification.

Il nous demande de le faire dès cet instant parce que nous ne savons pas quand le moment va être : seul Dieu le Père le connaît.

Et l’Église a prévenu les enfants depuis très, très longtemps.

Souvenez-vous, lorsque l’Église, les prêtres nous disaient : "Vous ne savez pas quand vous allez vous présenter devant Dieu, vous ne savez pas si cela va être pour ce soir, ou demain, ou après demain."

À l’école, on nous apprenait à dire l’acte de contrition pour nous préparer à notre jugement : ça, c’est l’Église.

Mais nous avons oublié ce qu’ils nous disaient et, aujourd’hui, on l’entend de moins en moins, et Dieu vient nous rappeler ce que l’Église a toujours dit :

ces temps sont des temps décisifs pour nous.

Il nous parle du premier jugement sur la terre

Quand cela se fera? Dieu en décidera, pas nous, mais c’est dès maintenant que nous devons nous préparer à vivre cette Grande Purification.

C’est le premier jugement sur la terre.

Il y en a qui, en ce moment même, meurent et qui vont se présenter devant Dieu et ils devront se juger et cela va continuer jusqu’au moment où il y aura le Grand Jugement sur la terre.

Lorsqu’il y aura le Grand Jugement sur la terre, il n’y aura plus jamais un seul enfant qui va mourir, plus jamais, parce qu’il y aura eu la moisson.

Dieu va nous demander si nous acceptons de vivre en Jésus : si nous acceptons de renoncer à notre volonté humaine pour vivre dans la Divine Volonté.

Voilà pourquoi il nous rassemble; voilà pourquoi depuis plusieurs années, la Sainte Vierge apparaît à plusieurs endroits.

C’est pour préparer notre intérieur à voir le Fils de Dieu, à répondre à sa demande d’amour.

Ces rassemblements se font parce que Dieu le veut : nous sommes prêts à entendre ce que Dieu veut qu’on entende.

Le Cœur de l’Amour est ouvert et il nous accueille, il veut que nous puissions entrer dans la Divine Volonté.

N’est-ce pas la belle prière que Jésus nous a enseignée : le "Notre Père"? "Que ta Volonté soit faite sur la terre comme au Ciel."

Il veut que nous vivions dans la Volonté de Dieu le Père, sur la terre comme au Ciel.

Au Ciel, ils ne font que la Volonté de Dieu en Jésus, il veut que nous faisions de même sur la terre.

Nous ne pouvons pas être totalement dans la Volonté de Dieu le Père si nous ne mourons pas en le Fils :

cela n’est pas ce que Dieu attend de nous, Dieu veut qu’on renonce au mal :

si nous continuons à vivre avec notre volonté humaine, nous allons continuer à vivre avec le mal en nous parce que la volonté humaine vit avec le mal et le bien.

Lorsque viendra le moment où Jésus nous demandera :

«Veux-tu renoncer à ta volonté humaine? Veux-tu mourir en moi parce que je veux te donner ma Vie?

Je veux arracher de toi le mal, je veux purifier ta chair qui a connu le mal : tu ne te souviendras plus du mal.»

C’est ce qu’il va nous demander : tous ceux qui diront oui à Dieu iront à Dieu.

  et ceux qui répondront : "Non, non je ne veux pas", le bien devra se retirer d’eux :

  ils demeureront éternellement avec le mal.

Mais Dieu est si amour qu’il va nous montrer son amour, Dieu est si amour qu’il va lui faire sentir son amour :

il va voir tout ce que Dieu a fait pour lui;

il va voir aussi tout ce que les enfants de Dieu ont fait pour lui : il va sentir l’amour.

Aucun ne pourra nier la présence de Dieu dans sa vie, aucun ne pourra dire que Dieu est injuste parce que Dieu fera voir, entendre, sa justice d’amour : c’est ce que nous, nous allons vivre.

Dieu répand sa Parole partout sur la terre par les prêtres, par ses messagers, puisqu’il a dit : «Allez de par le monde, allez enseigner la Bonne Nouvelle.»

Eh bien, il veut que nous allions annoncer la Bonne Nouvelle, mais Dieu  a dit aussi : «En mon Nom, pas en votre nom» : voilà la différence.

Dieu ne veut pas qu’on parle avec notre volonté humaine.

Dieu veut qu’on parle avec sa Divine Volonté, il veut nous envelopper de son agir.

Lorsqu’il y a quelque chose qui monte en vous et qui est rempli de paix, c’est le Saint-Esprit qui veut que vous parliez;

mais si quelque chose vient à vous et que vous doutez que cela est bon : ne le dites pas parce que c’est votre volonté humaine.

La Volonté de Dieu n’est qu’amour, que paix, que joie : elle ne trouble pas l’esprit.

Si vous avez peur de déplaire à vos enfants : vous avez peur de leur parler, alors taisez-vous parce que ce n’est pas le moment, parce que cela peut sortir de votre volonté humaine, pas de Dieu.

Lorsque vos enfants viennent vers vous, lorsqu’ils veulent entendre, vous allez pouvoir parler avec des mots simples, avec des mots remplis d’amour.

Lorsqu’un de vos enfants vient à vous et qu’il a besoin d’un conseil, donnez-lui ce conseil avec des mots d’amour, avec un "je t’aime";

viendra, après, d’autres moments où la confiance en son père et en sa mère grandira; il saura que vous l’aimez, que vous l’acceptez tel qu’il est;

et il se sera accepté lui-même, là, il sera prêt : il sera prêt à accepter ce que Dieu veut lui dire.

Parce qu’il s’est laissé engourdir par la télévision; parce qu’il s’est laissé engourdir par la technologie; parce qu’il s’est laissé engourdir par ses sports;

parce qu’il s’est laissé engourdir par le plaisir sexuel, sensoriel : il a perdu confiance en Dieu;

il croit qu’il peut se donner un bonheur, il croit qu’il peut le remplacer : on ne remplace pas le bonheur qui vient du Ciel, mais il ne le sait pas encore : il faut qu’il apprenne;

mais ce n’est pas avec des mots qu'on essaie d’entrer de force dans sa tête : un marteau, ça fait mal, surtout quand on en reçoit des coups sur la tête.

C’est ce qu’ils ressentent : on essaie de leur faire entrer en eux, par les sentiments, quelque chose qu'ils ne veulent pas :

à cause qu’on dit : "Je suis maman et je suis papa", on se donne le droit de dire ce qu’ils ne veulent pas entendre.

Par respect, ils nous écoutent, mais au fond d’eux, il n’y a rien qui est rentré, mais une douleur : ils ne se sentent pas à la hauteur de ce que maman et papa voudraient qu’ils soient, alors ils ont mal;

ils viennent de moins en moins à la maison ou quand ils viennent : c’est court, ou ils gardent le silence, ou ils ouvrent la télévision, comme ça, ça va meubler la conversation.

Vos enfants vous aiment, ils sont remplis d’amour, ils sont des petits blessés d’amour.

Tout ce qu’ils veulent, ce sont des regards d’amour, ce sont des "je t’aime", et après ils accueillent :

ils accueillent l’amour de Dieu parce que le "je t’aime" que vous dites ne vient pas de vous, vient de Dieu.

C’est Dieu qui leur dit à travers vous : "Je t’aime ma fille/je t’aime mon fils, je t’aime tel que tu es parce que tu es toi, tu vaux plus que tout à mes yeux."

C’est ce que Dieu dit par un simple "je t’aime" venant de nous.

Savez-vous qu’il le dit avec sa Croix?

Combien d’entre nous avons de la difficulté à dire à nos enfants : "Je t’aime", alors que notre enfant vient de nous dire : "Achale-moi pas avec ta religion, achale-moi pas avec tes affaires"?

On n'est pas prêt à lui dire : "Je t’aime" après avoir entendu cela, mais Jésus veut lui dire : "Je t’aime" à travers son Sang, à travers sa Croix.

Ce que vous venez de recevoir, c’est Jésus qui l'a reçu, ce n’est pas vous.

Dites cela lorsque vous recevrez un refus d’un seul de vos enfants, dites-vous que ce n’est pas à vous qu’il vient de dire cela, mais à Jésus;

c'est lui qui est mort sur la Croix  pour purifier ses péchés.

C’est Jésus, alors ne vous prenez pas pour Jésus, laissez à Dieu ce qui est à Dieu;

c’est Jésus qui a sauvé la vie de votre enfant, mais lui ne le sait pas encore.

Aimez-le à travers les yeux de Dieu, aimez-le à travers ses paroles blessantes qui ont atteint le Cœur de Jésus.

Cela sera beaucoup plus facile pour vous d'aimer vos enfants et ils le sentiront,

et ils vont dire : "Ah! ils m’aiment vraiment", et là, leurs bras vont tomber et Jésus va les envelopper comme il l’a toujours fait, mais la différence : c’est qu'eux vont le ressentir.

On est capable de le faire parce que Jésus nous sait prêts; il sait que nous sommes prêts à entendre ces paroles, à ne plus juger nos enfants, mais à les aimer :

malgré qu’ils se droguent, malgré qu’ils prennent de la boisson, malgré qu’ils viennent de voler, malgré qu’il n’est pas marié, mais qu’accoté, malgré qu’il vient de laisser son épouse, malgré qu’il n’a pas payé la pension de son enfant.

Nous allons continuer à les aimer parce que Dieu le veut.

Dieu veut qu’on les aime comme lui les aime.

Il nous a parlé d’amour pour notre prochain, et nous avons été prêts à entendre cela.

Maintenant, c’est plus difficile lorsqu’il s’agit de nos propres enfants parce que c’est eux qui nous font souffrir :

lorsqu’ils rentrent à la maison et qu'ils ne nous respectent pas;

lorsqu’ils rentrent à la maison et qu'ils insultent Dieu, alors que nous on a une croix au cou.

C’est plus difficile parce que cela nous atteint à l’intérieur de nous-mêmes, cela rentre dans nos tripes :

ce sont nos enfants, c’est la chair de notre chair.

Ça fait mal parce que nos enfants : on les aime, on veut les sauver, on ne veut pas qu’ils se perdent.

Il faut les aimer, et arrêter d'essayer de leur entrer de force l’amour de Dieu : l’amour de Dieu, c’est gratuit; l’amour de Dieu est libre.

Aimons-les avec l’amour de Dieu, pas avec l’amour qui vient de notre volonté humaine: elle est trop calculatrice, elle est trop dominatrice, elle est trop manipulatrice.

C’est si simple l’amour de Dieu!

Ça ne fait pas mal l’amour de Dieu, alors que notre amour fait mal parce que notre amour a été développé en nous avec nos blessures.

C’est comme un manteau :

ce manteau est tout rapiécé de partout, alors si on essaie de le manipuler un tout petit peu,

oups! il est déchiré à une place, on le répare, et ça déchire à une autre place;

on ne sait plus où mettre les pièces, il n'y a plus d'endroits.

On est trop blessé : c’est notre amour, et c’est avec cet amour-là qu’on essaie de convertir nos enfants à aller vers Dieu.

Les autres le ressentent parce qu'eux aussi portent des pièces, ils portent nos pièces et, en plus de ça, ils portent leurs propres pièces.

Dieu nous fait connaître notre intérieur

Lentement, il nous amène à entrer dans la purification : notre purification

Il veut soigner notre chair :

notre chair a porté des enfants; notre chair a donné naissance;

notre chair a connu la souffrance lorsqu’ils étaient malades;

notre chair a travaillé très fort afin qu’ils puissent aller aux études;

notre chair a souffert des maladies parce qu’ils n’entraient pas à la maison.

Il y a de nos enfants qui sont en prison, il y a de nos enfants qui sont partis au loin et ça fait plusieurs années qu’on ne les a pas vus.

Dieu est en train de nous dire : «Laisse-toi purifier, je veux purifier ta chair. En même temps, j’aide tes enfants à se purifier.»

"Je t’aime aussi, Seigneur." Il dit : «Dis merci maintenant.»

Merci.