Rencontre d'amour avec l’agir de Dieu à Saint-Boniface, Manitoba,

par son instrument la Fille du Oui à Jésus

 

2004-04-18

 

Jésus : Je suis avec chacun de vous, je suis la Voix intérieure : la Voix de la Présence.

Je suis Jésus Eucharistie; chacun de vous avez reçu aujourd’hui, dimanche, Jésus Eucharistie.

Si vous croyez que vous avez reçu Jésus Eucharistie, vous croyez à la Présence de votre Dieu en vous.

Votre Dieu est vivant : je suis la Vie, je suis la Résurrection.

Mon Père m’a envoyé sur la terre pour vous enseigner son amour, pour vous dire que vous êtes en nous : l’Amour.

L’Amour est mon Père, l’Amour est le Fils de Dieu, l’Amour est le Saint-Esprit; alors l’Amour vous parle, il vous dit que vous aussi, vous êtes amour.

Mais pour être amour, il faut que vous veniez mourir en moi, le Fils.

Chacun ici, ce soir, est en présence de l’Amour en vous, je parle à l’intérieur de chacun de vous.

Je suis omniprésent : je suis en chacun de vous et vous, vous êtes en moi.

Enfants de Dieu, si vous êtes en vie, c’est parce que la Vie vous tient en vie.

Vous devez apprendre à vous donner, à vous donner à la Vie.

Lorsque vous vous levez à chaque matin pour faire votre journée, vous devez apprendre à vous donner à la Vie, et la Vie, c’est moi, le Fils de Dieu.

Si des enfants se lèvent et ne se donnent pas à la Vie, à quoi sert de se lever alors le matin, puisque sa vie n’est pas en sa vie?

Il apprend à se donner du bien pour son être, mais si son être n’est pas en la vie : le bien qu’il se donne ne sert qu’à son corps, il ne peut servir à la vie parce qu’il a oublié sa vie : elle est endormie.

Il faut qu’il apprenne à se réveiller afin de respirer, afin de regarder, d’écouter, de parler et d’aimer.

La vie, c’est aimer!

L’amour est autour de vous, mes enfants.

La vie bouge, alors si la vie bouge : c’est que l’amour bouge.

Tout ce qu’il y a autour de vous n’est qu’amour, mais parce que vous avez laissé dormir la vie, vous ne voyez pas l’amour autour de vous : vous voyez un monde qui s’active, qui va travailler.

Vous ne voyez qu’un monde extérieur, alors que si vous seriez en la Vie : vous verriez que ce monde n’est qu’amour.

S’il bouge, c’est qu’il y a un mouvement en lui et ce mouvement : seule la vie peut le faire; alors, si vous voyez qu’il y a la vie : vous voyez l’amour.

Il n’y a que l’Amour qui peut faire en sorte que les enfants bougent.

C’est l’amour qui fait qu’un enfant se réveille, et prend soin de lui; c’est l’amour qui fait qu’il peut se nourrir; c’est l’amour qui fait qu’il veut donner du bon autour de lui.

Alors l’amour et la Vie ne font qu’un : c’est Dieu!

Enfants, vous êtes en moi : c’est moi, l’Amour, c’est moi, la Vie, c’est moi, vous! 

Je suis tout ce que vous êtes : je vous ai pris en moi, j’ai vécu votre vie.

Tout ce que vous avez fait depuis votre naissance, je l’ai vécu avant même que vous, vous le viviez, car je suis la Vie, l’Alpha et l’Omega.

Chacun de vous, vous devez vous reconnaître en moi, Jésus.

Si, aujourd’hui, je vous parle de la vie, je vous parle de l’amour, c’est que je veux que vous vous reconnaissiez en moi, Jésus.

Je suis la Résurrection, je vous ai tous pris en moi.

J’ai tout pris, tout ce que vous faisiez avec votre volonté humaine, et je l’ai mis dans ma Volonté, car je me suis fait homme pour vous pour apporter à mon Père tout ce que vous étiez.

Mais comme vous avez été dans le péché, il a fallu que je passe par la mort pour apporter tout ce que vous avez fait d’impur à la mort; alors, la mort a connu le Fils de Dieu, mais la mort n’a pu retenir le Fils de Dieu, car Dieu le Père a ressuscité son Fils.

Et vous, mes enfants, devez suivre le même chemin que moi : vous devez reconnaître tous vos péchés, tout ce qui a été impur que vous avez fait avec vos pensées, vos regards, votre écoute, vos paroles, avec vos actions, même avec votre cœur, car vos yeux ont vu le mal et le corps a connu le mal; alors ce corps doit aussi connaître la

mort : la mort de l’humanité afin qu’il puisse lui aussi ressusciter.

Mes enfants, c’est moi, j’ai connu la résurrection, vous aussi, vous allez connaître la résurrection en votre chair.

Enfants d’amour, je vous dis que vous allez connaître la résurrection en votre chair; vous allez connaître aussi la mort.

Vous devrez renoncer à tout ce que vous avez connu de mal, à tout ce que vous avez fait de mal, afin d’abandonner tout à la mort, et, par la puissance de Dieu, Dieu va éradiquer tout ce qui est mal, et vous allez connaître aussi une purification en votre chair parce que la chair a connu le mal, et la chair doit être pure comme le Fils de Dieu.

Cela, vous ne pouvez le faire vous-mêmes, il n’y a que Dieu qui peut faire cela.

Vous, vous n’aurez qu’à prononcer votre oui à l’Amour, et là, vous allez connaître la résurrection en ma Résurrection.

Le Fils a été glorifié par le Père; vous participerez à ma glorification lorsque tout votre être sera purifié.

Tous, vous serez dans ma Gloire.

Ce temps, vous allez le vivre; ce temps se prépare : il est prêt, mes enfants.

Je suis en train de préparer mes enfants de la Lumière; je suis en train de vous préparer à votre gloire en ma Gloire.

«Ô Père d’Amour, je te présente tes enfants. Tes enfants présents, Père d’Amour, sont en moi.

Tes enfants, Père, te disent : "oui"; je connais leur oui.

 Accueille, Père, ceux que je porte en moi, en ce moment.»

Oh! enfants d’amour, accueillez l’amour de Dieu le Père.

Le Fils vous invite à connaître la joie, mais il faut que vous sachiez que cela ne se fera pas sans souffrances!

J’ai porté la Croix et cette Croix était lourde.

J’ai connu la souffrance à cause de vos péchés.

Parce que vous avez péché, vous devrez connaître aussi tous vos péchés; vous connaîtrez seulement les vôtres, pas ceux de votre prochain, même pas ceux de vos propres enfants.

Chacun devra subir sa purification.

Satan veut vous empêcher de connaître ces moments de joie.

Satan ne veut pas que vous connaissiez cette préparation, celle à laquelle vous participez en ce moment : il veut vous troubler, il veut mettre des doutes en vous, il veut vous empêcher de vous préparer à ce grand événement : votre résurrection, votre renoncement au mal.

Laissez Dieu vous guider : je suis le Chemin, je suis la Lumière, je suis votre lumière.

N’acceptez plus d’être dans les ténèbres.

Avancez dans la lumière, et si on veut vous retenir : avancez, ne restez pas sur place.

Soyez dans la foi! Soyez dans la confiance en votre Dieu!

Je sais, mes enfants, que vous allez être secoués : on va vous dire que vous rêvassez; on va vous dire que vous êtes des illuminés; on va vous dire que vous vous êtes laissé prendre au piège des faux prophètes.

Oh! enfants d’amour, est-ce que Dieu vous parlerait d’amour en trichant votre vie, alors que votre vie est ma Vie? 

Est-ce que je me tricherais, moi, Dieu, est-ce que je vous parlerais d’amour, d’espérance, de vie éternelle, en aimant mon Père, en vous aimant, en aimant votre prochain? 

Oh! mes enfants, non! Cela ne peut venir de Dieu, mais du Trompeur.

Il va vous tromper, il est très rusé.

Il va se servir de ceux qui sont autour de vous, ceux même qui ont la foi, mais qui se laissent prendre sans le savoir dans le mouvement contraire à la vie.

Seule la Vie peut faire avancer.

Lorsqu’on empêche la vie d’avancer vers la résurrection, cela ne peut venir de Dieu : cela ne peut venir que du Malin.

Voyez autour de vous comment Satan a troublé vos vies : les familles se sont désunies; on a séparé les enfants des parents; on a multiplié les parents, et les enfants ne savent plus qui est le père, qui est la mère, qui est le grand-père, qui est la grand-mère : tout est troublé!  

Mon Église est troublée, elle ne sait plus où est la vérité : mon Église se meurt.

Elle est moi, elle est en moi et je connais mes membres.

Je connais leurs souffrances, je connais leurs questionnements, je connais leurs doutes, je connais leur manque de foi en Dieu Éternel.

Non qu’ils le veulent, mais le mouvement contraire à la vie les a rejoints, les empêchant d’avancer vers la résurrection.

Oh! enfants de la Lumière, il faut soutenir mon Église.

Mon Église, c’est vous; mon Église, ce sont mes consacrés.

La Vie vient apporter l’espérance à la vie, à la résurrection, à la gloire de mon Père : l’Église est la gloire de mon Père.

Mon Père m’a envoyé sur la terre afin de rassembler ses enfants, afin qu’ils puissent vivre dans sa Vie.

La Vie de mon Père, c’est la Volonté.

C’est la Volonté Divine où tout n'est qu’amour.

Tout est axé vers mon Père, où tout doit revenir à mon Père, où l’amour fleurit, où le mouvement avance et ne cesse d’avancer pour donner de l’amour et encore de l’amour, afin que les enfants de Dieu soient amoureux de leur Père, soient amoureux de ce qu’ils sont.

Oh! enfants d’amour, combien d’entre vous apprenez à vous aimer comme vous êtes?

Qui d’entre vous n’a pas connu une déception face à ce qu’il était?

Qui d’entre vous n’est pas déçu parce qu’il fait une action et elle ne donne pas ce que lui attend?

Qui d’entre vous ne juge pas sa journée comme n'étant pas complète, espérant que le lendemain cela aille mieux?

Ma Vie est en vous.

N’avez-vous pas compris que la Vie peut tout pour vous?

Il faut mourir en moi, Jésus, pour apprécier votre vie.

Lorsque vous êtes en moi, moi qui suis amour, vous ne pouvez être déçus de vous-mêmes; vous apprenez à avancer en étant contents de ce que vous êtes parce que la vie vient de mon Père, moi, je suis en mon Père.

Tout ce que mon Père m’a donné est amour.

Je me complais en mon Père et mon Père se complaît en moi : vous aussi, vous devez vous complaire en moi.

Alors, lorsque vous aimez votre vie, vous aimez ma Vie, vous aimez la Vie de mon Père.

Comment pouvez-vous être déçus de votre vie? Peut-on être déçu de Dieu le Père?

Voyez-vous, mes enfants, il y a beaucoup à apprendre de vous-mêmes.

Je suis parmi vous pour vous parler de vous; j’ai fait écrire cette enfant selon ma Parole.

Je lui ai dicté mot par mot ce qui concerne votre vie, afin que vous appreniez ce que votre volonté a fait de vous-mêmes, afin que vous puissiez ouvrir vos yeux, afin que vous puissiez entendre ce que, vous, vous avez fait de votre vie.

Je suis la Lumière, la Lumière vient éclairer vos ténèbres.

Lorsqu’on accepte de regarder les ténèbres : on accepte d’ouvrir les yeux, on accepte d’écouter, et là, Dieu prend tout, et Dieu fait voir, et Dieu fait entendre.

Ce sont les grâces que Dieu vous donne pour que vous puissiez vivre votre vie.

Si vous ouvrez un livre et que vous le lisez avec vos yeux, cela ne s’arrête que d’après l’écriture.

Cela ne peut pénétrer que votre petit cerveau que vous avez laissé développer grâce à votre intelligence humaine.

Votre intelligence humaine a été aussi développée parce que Dieu l’a voulu.

C’est Dieu le Mouvement, c’est Dieu la Vie : l’intelligence ne peut venir que de la Vie.

Parce que vous êtes humains, vous avez appris selon votre humanité.

C’est comme vos oreilles, mes enfants, elles ne veulent entendre que ce que votre intelligence veut bien entendre.

Voilà pourquoi Dieu vient dicter des mots d’amour, des mots de vie.

Dans ces mots, il y a des mouvements non perçus par votre intelligence humaine.

Mais lorsque l’enfant accepte qu'il vit dans les ténèbres et accepte que Dieu ouvre la lumière : les yeux s’ouvrent, et l’intelligence se ferme, et l’intérieur se met à apprendre, et l’enfant commence à voir, à comprendre, et les ténèbres commencent à diminuer.

C’est ce que vous avez, en ce moment, entre les mains, je suis venu vous apporter une écriture :

cette écriture n’est pas humaine, elle vient de la Divine Volonté.

J’ai choisi une humaine, une enfant qui n’était pas instruite au niveau académique.

Elle a accepté de se laisser transformer en ne sachant pas ce qu’elle était pour faire, et c’est dans l’abandon qu’elle s’est accomplie, et Dieu a accompli sa Volonté, pas la volonté humaine.

Il n’y a que l'enfant qui accepte de vivre en Dieu, pour se laisser découvrir par Dieu afin de regarder ce qu’il est à cause de sa volonté humaine, qui vivra sa transformation.

Cette transformation se fera par Dieu lui-même.

Il n’y aura rien qui viendra de vous, car la résurrection ne peut venir de vous : je vous amène à la résurrection.

Il faut suivre le chemin que je vous trace : il est très petit ce chemin.

Il est rempli d’embûches vous devez le suivre, regarder en avant, et renoncer à tout ce que vous avez connu!

Tranquillement, je vais vous donner des grâces et vos yeux vont s'ouvrir sur tout ce que vous avez accumulé d’inutile qui a chargé vos épaules. Pour suivre ce chemin, il va falloir vous défaire de votre lourdeur, et chaque pas deviendra à chaque jour plus léger pour vous.

Vous savez, quand on porte quelque chose de lourd sur ses épaules, il vient un moment où cela vous engourdit, mais lorsqu’on commence à enlever un paquet et un autre, on s’aperçoit qu’on a des douleurs, ce qui n’était pas apparent en vous.

C’est ce qui va se passer avec vous.

Ce sera votre purification.

Je suis en train de vous dire que vous allez vivre votre purification pour arriver à la Grande Purification.

Cela dépendra de votre acceptation quotidienne : plus que vous allez accepter votre purification à chaque jour, plus votre purification va se faire; lorsque arrivera la Grande Purification, si vous avez accepté tout, elle sera déjà faite pour vous, et grande sera votre paix, grande sera votre joie!

Mes enfants, il n’y a pas de mots pour vous expliquer la joie que vous allez connaître, car cette joie sera céleste, elle ne sera pas humaine.

Il n’y a pas de mots que vous connaissez qui peuvent expliquer cette joie.

Mais il y aura un parcours à suivre et cela, je vous l’expliquerai un autre jour.

Dieu a accompli la Volonté de Dieu.

Vous êtes tous ici parce que Dieu l’a voulu, et non vous-mêmes.

Cela vient de la Volonté de mon Père.

Amen.

 

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Dieu nous a montré ce soir son agir.

Son agir est en chacun de nous, il n’est pas seulement pour quelques choisis : il est en chacun de nous, c’est le mouvement de la vie.

Combien de nous n’avons jamais su que Jésus agissait en nous?

Il prend nos actions et il les fait siennes, et lorsqu’on apprend à abandonner nos actions dans son mouvement, nos actions deviennent vivantes :

elles attirent tout ce qui est bon.

Nous, on ne peut pas faire ça, c’est seulement que Dieu qui peut faire en sorte que le mouvement soit la vie.

C’est pour ça que lorsqu’on vit avec notre volonté humaine, nos actions nous déçoivent quelquefois, je dis quelquefois! je pourrais dire quasiment tout le temps.

Je parle pour tous les êtres au quotidien non seulement pour ceux qui sont de la classe inférieure aux riches, parce qu'on a comparé la richesse avec la pauvreté.

Depuis plusieurs années et depuis toujours, on a dit que ceux qui étaient riches, eux autres étaient bien et ceux qui étaient de classe plus basse que la richesse, eux devaient bûcher pour être bien.

Cela venait de notre volonté humaine, on voyait ça de l’extérieur de nous-mêmes.

On compare un bonheur : avec une maison, avec du beau mobilier, avec une belle garde-robe, et ce qu’on est capable d’offrir à nos enfants : des études.

Le résultat de notre vie : c’est de grandir, d’aller aux études, de se trouver un mari\une épouse pour ceux qui veulent se marier, d’avoir des enfants, une maison, une auto, tout ça enrobé d’argent : voilà notre cadeau!

On s’est formé notre propre cadeau de vie.

Mais lorsqu’on le regarde puis qu'on l’ouvre : on s’aperçoit que ce n’est que du papier décoratif.

Sa valeur : un ruban, un papier, un carton, son contenu à l’intérieur : tout était matériel.

Mais ce cadeau-là, il fallait le développer à tous les jours, il fallait l'entretenir pour qu'on puisse l'aimer : alors, on a commencé à en mettre dans cette boite, à un tel point qu’on n'était plus capable de la bouger; alors, on est devenu déçu de soi-même, on est devenu fatigué de tout ça : désappointement sur désappointement!

Oh! il y a eu des joies à travers ça : on s’est offert des robes, des habits; on s’est offert des sorties avec ça; on a voulu aussi avoir la table bien garnie :

c’est ce qui faisait nos petites joies.

Mais lorsqu’on s’assoit le soir puis qu'on constate que notre vie n’est que matérielle, notre cœur est blessé.

Notre cœur s'est endurci parfois; d’autres journées, il est tout triste; d’autres fois, il est en colère, c’est parce qu'on l’a oublié notre cœur : on n’en a pas pris soin.

On a pris soin de notre vie extérieure, alors que tout ça était froid, sans amour.

Alors, on a commencé à se questionner : À quoi ça sert de vivre?

Pourquoi tout ce matériel autour de nous?

Pourquoi nous engourdir avec de la musique?

Pourquoi ce besoin de regarder toujours ces images qui bougent devant nous?

On est rendu qu’on regarde la vie des autres : oui, la vie à la télévision, tous ces romans-là.

On associe notre vie avec ce qu’on voit.

Comment ne pas être déçus de ce qu’on est?

Réalisez-vous que nous sommes qu’artificiels? Nous n’avons rien pris pour notre intérieur.

Qu’est-ce qu’on a fait pour augmenter cette joie de vivre, celle qu’on a reçue dès la naissance?

Tout ce qu’on a su, c’est de nous donner que du matériel!

On a même jugé nos parents : lorsqu'on a appris à grandir, on a commencé à juger nos propres parents. Oui! lorsque l’un de nos parents a dit : "Lave tes mains, va te coucher, brosse tes dents, peigne tes cheveux, va prendre ton bain" : ça nous tentait pas de faire tout ça! Mais ce sont des sentiments qui ont pénétré en nous, puis on a vieilli avec ça.

Alors, lorsqu’on a été à l’école, ça a été la même chose : on a jugé le professeur. On était content d’avoir des devoirs au commencement de la première année, mais après, on n’en voulait pas parce qu'on voulait aller jouer dehors; on était obligé de faire des devoirs, apprendre des leçons et rendre compte à un professeur de ce qu’on devait faire le soir : alors, on a appris à devenir aigri.

On a commencé à affronter nos parents : "Je vais me coucher, moi, à l’heure que je veux. Je vais regarder ce que je veux à la télévision, je n’ai pas de compte à rendre à personne." Mais lorsque le parent exige, contrôle, hum! le jeune baisse les épaules : alors une rage s'est mise à venir.

Il apprend à haïr, c’est là qu’il dit : "Je te haïs."

Mais, au plus profond de lui, un autre sentiment commence à se réveiller : il n’est pas fier de lui, il commence à se détester : alors c’est un combat qui se fait entre l’amour et la haine.

Il commence à s’éloigner de l’enfance pour s’approcher de l’adulte. Lorsqu’on s’éloigne du petit bébé qu’on était pour devenir adulte : on apprend à vivre pour soi-même, à ne plus vivre pour les autres : parce que le petit bébé, il vit pour maman, puis papa, mais l’adulte apprend à vivre pour lui-même.

Alors, c’est un combat qui se prépare : Qu’est-ce qui va me rendre heureux? Qu’est-ce que j’ai besoin, moi, pour être heureux? Alors, je vais me l’offrir.

Et voilà qu’il se met à penser à tout ce qu’il pourrait vouloir dans la vie. Et, croyez-moi, il en met!  Hé! il n’a pas vingt ans qu’il veut avoir la Corvette devant la maison!

Et la jeune fille, elle rêve, (elle se fait) du cinéma, elle rêve au prince charmant, mais il faut qu’il soit dans une Corvette! Mais la vie leur apprend que ce n'est pas ça.

Il faut qu’ils aillent travailler, qu’ils finissent (leurs) études.

Alors, ce sont des nuits blanches qu’ils passent!

Alors, ils apprennent à bûcher, à devenir froids et indépendants.

Avec tout ça dans (leur) vie, ils regardent de l’autre côté : ils ont le goût de se mettre en couple.

Avant, on aurait dit : "ils veulent se marier et fonder un foyer"; maintenant, on dit : "se mettre en couple", parce que c’est de mode!

C’est tellement de mode que même, aujourd’hui, les gens mariés disent : "Ce n'est pas mon conjoint, c’est mon chum!" Ça fait vingt ans qu’ils sont mariés ensemble, ils ne savent pas encore qu’ils sont mariés! Alors, vous savez, on va mettre ça sur le dos de l’Alzheimer. On se met des maladies sur soi.

Ils ne sont pas rendus à vingt-cinq, trente ans que, savez-vous que les jeunes, aujourd’hui, ont beaucoup de maladies? Et la plus grosse maladie, c’est celle de l’amour.

Ils sont déçus parce que celle\celui qu’ils ont trouvé à leur goût, ne leur donne pas ce qu’ils voudraient avoir : alors ils avancent tout déçus dans la vie.

Bien souvent, ils ont un enfant, peut-être deux, cela si la vie leur permet!

Je dis la vie, la vie qui est autour d’eux à l’extérieur de leur maison ou celle qu’ils ont vue à la télévision.

Parce qu’ils sont tristes de ce qu’ils ont acquis : ils sont remplis de dettes. Vous savez, ils en sont étouffés.

Ce n’est pas parce qu’ils ont voulu ça! Ils se sont soumis au gouvernement, un gouvernement qui leur a montré que c’était nécessaire de travailler tous les deux.

Vous direz : "Non! c’est la société." Qui a soutenu la société, si ce n’est pas le gouvernement?

Et c’est à nous de prendre conscience de ce qu’on vient d’entendre, par l’Esprit Saint,

parce qu'on va devoir faire face à tout ça, parce que c’est nous, ça, qu’on vient de décrire.

Il y a parmi nous des personnes qui ont connu une vie beaucoup plus facile, mais plus lourde sur leurs épaules; ils ont eu des enfants : cinq, six, dix, une quinzaine même d’enfants. Ils regardent le monde autour d’eux, puis ils hochent la tête parce qu’ils s’aperçoivent que les jeunes ne sont pas heureux : "Pourquoi tout ce mélange dans la société?  Pourquoi tout ce luxe qu’il y a autour d’eux?"

Ils se disent : "Nous, on a connu autre chose. On a eu des bruits dans la maison, c’est vrai! On a connu ce que c’était que d’avoir des garde-robes vides, d’avoir des prélarts, et on savait où était la salle de bain; mais on avait quand même le cœur léger, on savait ce que c’était que se regarder dans les yeux, et on savait aussi le moment où il fallait se coucher : on le faisait à deux."

Aujourd’hui, les couples sont séparés ou les couples sont dans la même maison, mais ils ne se regardent plus dans les yeux.

Ils ont l’oreille à la télévision et les yeux sur l’écran, alors ils oublient l’autre au côté : elle est partie, et que ça fait une heure de ça, pour se coucher, il est tout surpris parce qu’elle est déjà couchée et elle, elle est dans sa chambre et elle rage : "Qu’il s’arrange, s’il est fatigué demain matin!"

Seigneur, c’est la vie qu’on vit aujourd’hui : on ne l'a pas voulu!

Cela nous a été imposé, on s’est fait prendre dans le jeu de Satan.

Il ne faut pas se le cacher, tout cela a été déjà préparé, avant même notre naissance.

L’ange de la ténébreuse noirceur, comme Jésus l’appelle, avait tout préparé.

Il a préparé les hommes qui devaient se donner à eux-mêmes et il a incité ces hommes à inventer des produits contre les hommes.

Oh! cela s’est fait subtilement!

Lorsqu’on veut que quelqu’un utilise quelque chose, on y va toujours avec douceur et avec patience, mais c’est une patience hypocrite, calculée.

Alors, il a tout préparé pour notre chute parce que c’est un combat

qu’il a commencé entre lui et la Lumière.

Satan, il ne nous a pas laissés comme ça : vivre notre vie dans la paix. Il ne nous a pas laissé vivre sans qu’on connaisse la peur, sans qu’on soit déçu, désappointé.

Mais, pour arriver à ça : il a fallu qu’il nous engourdisse, il a fallu qu’il nous fasse miroiter (le mal) pour nous attirer.

C’est ce qu’il a fait avec chacun de nous, et lorsque je parle de chacun de nous, je parle de très longtemps en arrière de nous.

Dieu le Père, il nous aime, il n’a pas laissé faire Satan, sans que lui fasse aussi des mouvements d’amour.

Dieu le Père nous aime trop, c’est un Papa d’amour.

Il a tout mis, autour de nous, tout ce qui était bon afin qu’on puisse voir la vérité, pour qu’on puisse apercevoir la Lumière.

Il nous a donné son Fils et son Fils est venu nous parler de lui, il a institué les sacrements, il nous a donné un rappel des commandements de Dieu, il nous a donné la Parole qui est l’Évangile.

Mais nous, on n'utilise pas souvent tout ça!

N’oubliez pas que, ce soir, on parle pour ceux qui sont en nous aussi.

Lorsque Dieu donne, il ne donne pas à une personne, Dieu donne pour tous ses enfants : alors, ce qu’on reçoit ce soir, ceux qu’on porte en nous reçoivent aussi.

Voilà la lumière qu’il nous donne, voilà ce qu’il veut qu’on soit : lumières  pour nos frères et nos sœurs : on devient instruments à notre tour.

Je dis instrument parce que je suis un instrument entre les mains de Dieu.

Alors, chacun de nous, ici, ce soir, nous sommes tous des instruments entre les mains de Dieu le Père pour nos frères et nos sœurs, même pour nos enfants!

Qui ne souhaiterait pas le bonheur pour nos enfants?

Une vie sur la terre sans envie, sans déception, sans colère, sans haine, il n’y a que Dieu le Père qui peut nous donner tout ça!

Si on a ce sentiment en nous, c’est qu’il a été déposé en nous : cela ne vient pas de nous, ça vient de Dieu le Père.

Il nous a donné son souffle de vie qui vient par Adam.

Adam est notre premier père sur la terre, Ève est sa femme : nous venons d’Adam et Ève.

Ah! s’il vous plaît, ne croyez pas qu’on vient d’hommes préhistoriques : cela est une tromperie!

Parce que ça existe, vous savez!

Mais Dieu, dans le quatrième livre, m’a dit que la création vient de Dieu, mais Satan avait une possibilité de prendre, à partir de ce qui est déjà créé, et de le transformer pour tromper.

Mais Dieu est tellement amour et Dieu le Père est tellement plein de liberté qu’il nous donne le choix de vouloir écouter la vérité qui vient de lui ou d'écouter la volonté humaine qui, elle, s'est donnée un pouvoir acquis à cause de son instruction.

Mais n’oubliez pas que l’intelligence est une arme qui peut être pour nous ou contre nous!

L’intelligence nous a été donnée de Dieu lui-même.

Elle nous a été donnée pour qu’on apprenne à s’aimer, à aimer notre prochain mais, avant tout, à aimer Dieu, à découvrir sa création et à s’en servir pour nous donner du bon.

Dieu ne désapprouve pas qu’on ait du linge sur nous, qu’on ait des maisons, qu’on ait de la nourriture, mais on a fait des dieux avec tout ce qu’on a appris.

Vous savez, quand on ouvre notre garde-robe et qu’on a une série de linge et qu’on est rendu qu’on est obligé d’avoir des "walk in", alors imaginez-vous que ça, c’est un dieu!

Et c’est la même chose pour les autos! Vous savez, lorsqu’on commence à passer son temps à la frotter le dimanche, alors ça, c’est un dieu!  On doit s’en servir pour une nécessité et non pas pour le luxe.

Ah! c’est la même chose pour la nourriture! On doit manger trois fois par jour, Dieu le savait ça! Mais, aujourd’hui, un seul repas nous suffirait pour une semaine!

Je ne dis pas nécessairement pour ce qu’il y a dans notre assiette, mais regardez bien ce qu’il y a sur la table, vous allez voir que la poubelle, elle en prend toute une ‘shot’!  Eh oui, on a abusé de cela!

Et on passe quelquefois des journées à penser à : "qu’est-ce qu’on va faire pour souper", on va aller au magasin : on va s’offrir ceci, on va s’offrir ça, on va faire un bon repas, on va jaser des heures de temps autour de la table devant un bon repas!

Pendant ce temps, les enfants sont tout seuls en train de s’arranger parce que nous, on jase à la table; on n’a pas le temps de s’occuper d’eux. On a fait de la nécessité : un plaisir excessif.

Et c’est la même chose aussi en ce qui concerne la relation avec l’être aimé.

Vous savez, quand un homme et une femme se rencontrent, c’est pour se donner l’un à l’autre, c’est pour faire le même mouvement que Jésus a fait avec sa Croix.

Jésus s’est mis sur sa Croix parce qu’il a aimé sa Croix : alors, endurez votre femme et votre mari!

Vous savez, une croix, c’est lourd à porter à tous les jours : c’est quand on est obligé de ranger la poubelle alors que ça ne nous tente pas, ou d’aller peinturer alors que ça nous ne tente pas, ou de faire un repas alors qu’on est fatigué : ça, c’est lourd aussi à porter!

Mais, Jésus, il ne faut pas oublier qu’il a embrassé sa Croix, il s’est étendu sur sa Croix; si Jésus a vu de l’amour en sa Croix, c'est parce qu’il a vu au-delà de sa Croix; alors, c’est ce qu’il faut faire avec la personne qu’on aime à côté de nous : lorsqu’elle n’est pas de bonne humeur ou lorsqu’il n’est pas de bonne humeur, il faut aller au-delà de ça, il faut apprendre à l’aimer avec ses défauts, il faut se dire enfant de Dieu, qu’elle est une choisie, qu'il est un choisi.

Jésus a aimé sa Croix parce que son Père lui a donné la Croix afin qu’il porte tous les enfants de Dieu, et Jésus a aimé les enfants de Dieu malgré qu’ils étaient pleins de péchés, parce que Dieu est la Miséricorde; alors, l’homme et la femme doivent aussi toujours pardonner : lorsqu’ils vont se coucher dans leur lit! ils doivent prononcer le pardon : autant la femme que l’homme; ils doivent tout remettre au Père en passant par le Fils, comme le Fils l'a fait : il a tout remis à son Père, il a tout abandonné à son Père parce qu'il avait confiance en son Père : alors, le couple doit en faire autant!

(Ne nous prenons pas pour des petits dieux.)

Une nouvelle vie s’annonce pour nous.

Mais avant d’arriver à ça, il va falloir qu’on fasse un bout de chemin avec la croix sur nos épaules.

Si on cherche un emploi,

si on cherche un but dans la vie, si on cherche comment sera fait demain : c’est qu’il y a un bout de chemin qu’on n’a pas encore accompli, et on doit le faire avec les grâces de Dieu.

Dieu, il dit que nous allons connaître des souffrances!

Ces souffrances-là, nous allons devoir les vivre, mais lorsqu’on est accompagné de grâces, c’est plus facile; c’est ce que Dieu veut qu’on fasse.

Dieu ne nous obligera pas à accepter ces grâces-là, il va falloir qu’on les lui demande.

et que de plus merveilleux que de passer par le Cœur de Marie, pour demander les grâces de force pour passer à travers de ce qu’on va vivre!

Le Seigneur, il vient de dire : «Attachez vos ceintures, il va y avoir des turbulences!» 

Elles sont en avant de nous, c’est ce qu’on va vivre.

De ce qu’elles seront faites : ça, c’est un autre jour!

Alors, il nous fait rappeler qu’on doit être obéissants dans l’abandon et suivre ce qu’on a à faire, et ne pas commencer à tout délaisser derrière nous et dire : "Bon, la résurrection s’en vient, la purification s’en vient,

je ne fais plus rien et j’attends!" Non! Dieu ne veut pas ça : on va faire ce que Dieu le Père nous demande

de faire : vivre en son Fils, rester dans la barque et avancer avec lui.

Merci beaucoup.