Rencontre d’amour avec l’agir de Dieu à Saint-Étienne de Bolton, Québec,

par son instrument, la Fille du Oui à Jésus.

 

2007-05-05 – Partie 3

 

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Dieu va nous faire voyager; il nous amène là où lui, il le veut.

Quelquefois, les chemins par lesquels nous devons passer sont des chemins assez raboteux, raboteux par ce que nous, nous comprenons, mais pleins de lumière et de droiture lorsque nous nous abandonnons : si nous écoutons cela avec ce que nous sommes, ils sont raboteux.

Notre volonté humaine, elle, elle cherche à nous faire dévier ou elle cherche à nous faire poser des questions : elle est tout le temps là à nous faire travailler.

Lorsque nous nous abandonnons en Dieu, lorsque nous laissons l’agir de Dieu nous prendre, les chemins deviennent beaucoup plus lumière, plus droits; on doit entendre, mais de l’intérieur; on doit comprendre, mais de l’intérieur.

Ce que nous avons entendu cet avant-midi est entré en notre intérieur; nous l’avons laissé sortir de notre intérieur, il est entré en notre intérieur.

Nous ne pouvons pas laisser sortir quelque chose qui vient de notre intérieur et essayer de le faire rentrer par ici (elle montre la tête), cela est impossible parce que c’est spirituel ce que nous avons entendu.

À l’intérieur de nous, ce matin, il y avait mouvement, mouvement de connaissances.

Plusieurs ici avaient des lacunes, ils voulaient savoir; plusieurs ici voulaient connaître, et ce que nous avons entendu, c’est la Volonté de Dieu; il a permis, par la puissance de Dieu, le Saint-Esprit, que nous entendions ce qu’il y avait à l’intérieur de nous.

Continuellement, les grâces de Dieu nous nourrissent; continuellement, les grâces de Dieu nous amènent sur le chemin que nous devons être.

Si nous avons été devant ces paroles ce matin, et que ces paroles nous ont nourris et ont donné à notre intérieur des grâces de lumière, des grâces qui nous ont fait voir et comprendre, c’est parce que c’était le temps, c’était le temps voulu de Dieu, pas seulement pour nous, mais pour la terre entière, pour ceux qui sont au purgatoire et pour ceux qui sont au Ciel.

Ceux qui sont au purgatoire savent eux autres, ceux qui sont au Ciel le savent aussi, mais la chair, leur chair était dans la grâce; notre chair aussi ce matin était dans la grâce.

Quelle grâce pour notre chair qu’elle entende ce qu'elle a entendu par notre intérieur! Il y a eu des guérisons ce matin, il y a eu de la purification.

Lorsque nous entendons quelque chose qui nous soulage, on guérit; lorsque nous entendons quelque chose qui répond à des questionnements qui nous troublent, qui nous empêchent d’avoir la foi, eh bien, cela purifie.

Oui, nous avons reçu des grâces qui nous ont purifiés, purifié l’être faible que nous sommes à cause de nos choix; c’est nous qui avons choisi d’être devant ces questionnements.

Combien de fois on s’est posé des questions : Pourquoi l’homme préhistorique? Comment ça se fait qu’il y a eu des pierres qui ont été transportées à un tel endroit, alors que c’était humainement impossible? Comment ça se fait que la science nous parle de telle ou telle chose? Dieu ne nous parle pas de ça, pourtant, la science semble porter une telle vérité que nous on rejette; mais on doute quand même, on doute : notre volonté humaine doute de ce que nous devons croire.

Ils nous ont dit qu'Adam et Ève étaient les premiers humains sur la terre, et il y en avait d’autres à d’autres endroits puisque Caïn est parti, puis, il avait peur de rencontrer du monde; alors, voyez-vous, tout ça, ç'a été pour nous des questionnements.

Pourquoi les anges ont chuté? Pourquoi nous avons été tentés? Lorsqu’on dit 'nous', c’est Adam et Ève, puisque Adam et Ève sont nos parents et nous sommes la chair de la chair, de la chair, de la chair, de la chair de nos premiers parents, alors que la science nous dit qu’il y en avait d’autres avant eux.

Voyez-vous, notre chair souffre et aujourd’hui, on a eu une guérison; oui, nous avons été guéris aujourd’hui.

Tantôt, au chapelet, vous savez qu’à la cinquième dizaine, pour ceux qui ne le savent pas, j’entre en l’intérieur de moi; on vient me chercher, et là je vois, je vois ce que Dieu veut me faire voir, entendre.

Alors, ça se termine toujours par une main, et je suis toute petite, hein, et là je vois la main du Père qui se referme sur moi-même et là il dit (que) je suis tout abandon et que je ne suis plus.

Mais avant que cela se fasse, j’ai entendu et j’ai vu; Jésus m’a dit : «Je vais t’amener, je vais t’amener au plus profond de l’abîme.»

Alors, tout était noir et là ç'a pris forme, c’est comme si le noir se dissipait : ça bouge, et là, je peux voir; là j’ai vu, j’ai vu comme un immense, immense, immense récipient; ce récipient était toujours en mouvement qui tournait, puis qui tournait, il y avait plusieurs sillons.

Et ce mouvement avait comme un liquide, ce liquide était opaque, il n’était pas translucide, on voyait pas au travers; ce liquide aussi était comme très épais, semblait comme, tu sais quand on tourne de la cire, alors c’était un peu comme ça.

J’ai vu aussi, j’ai vu des têtes, je n'ai vu que des têtes et qui tournaient dans le même sens que les sillons.

Alors, il y en avait plusieurs et ça tournait, et là, j’ai entendu, j’ai entendu des genres de paroles, mais ces paroles étaient des souffrances, c’était accompagné de très…– tu sais, quand on a très mal là, on parle difficilement, puis on a de la difficulté à entendre les mots quand une personne a mal parce qu’elle souffre trop –, alors je n’entendais pas ce qu’ils disaient[1][1].

Et là, j’ai commencé, c’est comme si je pouvais entendre ce qu’ils disaient : alors, ils semblaient crier et ils semblaient crier, ils semblaient crier, crier une souffrance; qu’ils en avaient assez et qu’ils devaient continuer, et ils souffraient beaucoup; alors, tout d’un coup, leur voix est devenue une voix que je pouvais comprendre, comme si je vous comprenais.

Alors, ils ont dit comme ça : "Tout ce qui a été dit est la vérité, nous sommes celles qui ont accepté de coucher avec ces mauvais anges; nous ne verrons, pour l’éternité, jamais plus notre corps, ce corps sera dans une très grande souffrance".

Ils ressentent ce corps bouger dans un mouvement, un corps de souffrance, un corps qui s’est laissé entre leurs mains par plaisir : ils ont fait ça par plaisir, alors ils ont dit : "Et c’est pour l’éternité".

Alors, ils ont dit : "Parce que Dieu le veut, continue et dis ce qu’est la vérité pour ne pas que d’autres viennent ici." C’est ce que j’ai vécu.

Après, là, j’ai demandé à Jésus : "Jésus!"; alors, Jésus, il m’a comme pris(e) : comme une main il m’a comme sortie, comme ça, là (elle montre le geste d'un bras qui la tire d'un endroit pour la ramener à l'endroit d'où elle était avant). D'où? Je ne le sais pas. Où? Je ne le sais pas.

C’était au plus profond de l’abîme; alors, probablement, au plus profond de l’abîme, c’est l’enfer; un enfer, là où (elles) étaient, comme si elles étaient les premières; comprenez-vous, dans l’abîme de l’horreur, au plus profond de l’enfer : elles ont entraîné beaucoup, beaucoup d’enfants à leur suite. Parce qu’ils ont accepté de (se) laisser séduire par ces mauvais anges, ils ont eu des enfants et ces enfants ont été en enfer.

Voyez-vous, ils sont là, dans cette profondeur; il ne faut pas qu’il y en ait d’autres, alors il faut continuer avec beaucoup d’humilité, il faut être obéissant.

Il ne faut pas avoir peur parce que j’avoue que j’ai besoin de grâces; j’ai besoin de ces grâces parce que ça se passe à l’intérieur, hein? Et quand ça se passe à l’intérieur, vous êtes tous là, alors on est tous là, alors il ne faut pas que ça vienne d’autres que de Dieu.

Mais il reste toujours que ma chair souffre de ça, souffre de ce qu’elle entend; elle souffre parce qu'il ne faut pas que je mette même pas une once de ma volonté humaine, même pas ça, c’est trop une once de ma volonté humaine.

Alors, il faut que ça soit continuellement dans l’obéissance et dans l’abandon; mais, ça il me l’enlève pas ça, il me l’enlève pas pour que je sois toujours obéissante et dire : 'Tu n’es pas plus qu’un autre; ils ont failli et tu peux faillir.'

Alors, c’est continuellement qu’il faut que je demande des grâces de prier, d’aller à la confesse pour être digne de recevoir le Corps et le Sang de Jésus.

Et nous sommes tous ensemble, nous devons être tous ensemble, c’est ma seule force : c’est vous autres, parce que lorsque je dis ces paroles et que je répète, ce sont les paroles que vous avez à l’intérieur.

Souvent, durant les jours où est-ce que je ne parle pas en face de mes frères et de mes sœurs, et là je vois, j’entends à l’intérieur de moi, alors il me fait fermer les yeux et je peux vivre des choses, mais je ne peux pas le sortir.

Ma vie spirituelle se nourrit de grâces, ma vie spirituelle voit, elle entend, elle comprend; ma chair humaine, elle, est comme témoin de ce que je vois à l’intérieur de moi.

Je ne sors pas ce qu’il y a à l’intérieur de moi, car je ne suis pas humainement capable de le comprendre; je vois, je vois tout ce qu’il y a à l’intérieur de moi : "Bon, mais qu’est-ce que c’est tout ça?" Parce qu’il ne m’est pas permis, avec ma volonté humaine, de comprendre et encore moins de le dire; je suis incapable de le faire; c’est lorsque je suis, comme en ce moment même, dans le Saint-Esprit et que je n’ai plus ma volonté humaine que cela se produit.

Comme en ce moment, les paroles viennent comme un gramophone; (elles) se laissent entendre à ma volonté humaine et la volonté humaine ne fait que entendre, et tout se fait par le Saint-Esprit, ça sort sans aucun effort.

Et je n’ai pas à faire d’effort, tout se nourrit parce que la volonté humaine est entre les mains de Dieu; elle n’a pas à prendre la place, c’est la Divine Volonté.

Je suis enfant de la Divine Volonté, vous êtes enfants de la Divine Volonté : si Dieu permet, dans son mouvement d’amour, que j’entende ce qu’il y a à l’intérieur de vous, c’est que vous êtes enfants de la Divine Volonté comme je suis enfant de la Divine Volonté.

Nous faisons qu’un seul mouvement et là le Saint-Esprit fait mouvoir : c’est l’Église, c’est le Christ, c’est notre présence même avec tous nos frères et nos sœurs du monde entier à l’intérieur de nous.

Voilà pourquoi les paroles que nous entendons ne (sont) pas pour l’oreille extérieure, ne (sont) pas pour l’esprit humain, c’est pour notre vie spirituelle.

Notre vie spirituelle absorbe les grâces, elle répand à l’intérieur de nous et nous guérissons : tout se fait par la puissance de Dieu.

Jésus fait lui-même mouvement à l’intérieur de nous : il nettoie; il est en train de réparer ce que nous avons laissé entre les mains de la volonté humaine blessée; la volonté humaine a blessé notre chair à l’intérieur de nous, alors Dieu est en train de réparer, est en train de guérir, purifier.

Si nous avons tant de blessures à l’intérieur de nous, c’est parce que nous avons entendu : nous avons entendu des paroles qui venaient des anges déchus.

Les paroles des anges déchus ont été en l’intérieur des personnes qui ont accepté d’entendre ces paroles; (elles) ont accepté d’entendre de se laisser mettre belles; elles ont appris, ces femmes-là, à se coiffer d’une telle façon pour séduire.

Parce qu'Ève était très belle dans sa simplicité, très belle dans sa beauté intérieure, et comme elle était belle à l’intérieur d’elle, tout était beau à l’extérieur.

Ses cheveux, à Ève, étaient soyeux, si soyeux que jamais ils s’entremêlaient; lorsque le soleil se miroitait sur la chevelure d'Ève, tout était scintillant, ça brillait, c’était tout, tout, tout soyeux; elle avait une chevelure abondante et sa chevelure était ondulée.

Elle était très belle. Les cheveux d'Ève étaient blonds comme le miel. Elle était très belle. Puisque ses cheveux étaient beaux, sa peau était très belle, elle n’avait aucun défaut, ses traits étaient parfaits.

Elle avait de beaux cils qui faisaient ressortir la lumière de Dieu parce que ses yeux voyaient la beauté de Dieu.

Lorsqu’elle regardait autour d’elle, elle voyait la présence de Dieu, elle voyait la présence de Dieu dans une fleur, la beauté, la forme.

Les connaissances étaient là, et elle aimait regarder, c’est comme si Ève se voyait dans ces fleurs; elle ne se disait pas être plus belle que les fleurs, car elle savait que Dieu avait créé la beauté et qu’elle était la beauté.

Tout était connaissance, elle connaissait. Elle n’avait pas besoin de parures, car ses traits étaient la plus belle parure pour Adam, car il voyait la beauté de Dieu.

Tout était pur en Ève, alors Adam, lorsqu’il regardait Ève, regardait la beauté de Dieu.

Tout était en harmonie, ses mouvements étaient en harmonie avec ce qu’elle était : chevelure parfaite, battement de cils parfaits, avec un langage parfait; tout semblait être dans un mouvement de vague.

Aucun effort sortait de Ève, car ce qu’elle était à l’intérieur, elle l’était à l’extérieur : tout était harmonie d’amour pour son Dieu, car ses mouvements étaient pour Dieu, elle ne voulait plaire qu’à Dieu.

Lorsqu’elle prenait dans ses mains de l’eau, c’était pour Dieu, elle le présentait à Dieu; elle voyait ce qui était beau, ce qui était de Dieu pour elle; alors, elle redonnait à Dieu ce qu’il lui avait donné, ce qu’il voulait pour elle.

Lorsqu’elle marchait, elle marchait avec grâce, car elle était pure.

Ève était pure; elle n’avait pas connu ce qu’était être dans l’impureté, la disgrâce de ce que c'était; qu'importe, elle ne le savait pas, elle était la grâce de Dieu; alors, lorsqu’elle se mouvait, elle se mouvait comme en effleurant l’herbe, car il lui avait été donné de connaître ce qu’elle était d’après la nature.

Alors, la nature absorbait le mouvement d'Ève et le mouvement d'Ève se faisait, comme si la nature assouplissait les pas d'Ève, et comme si les pas d'Ève respectaient ce mouvement qu’elle ressentait sur l'herbe, parce qu’elle savait que tout était de Dieu et que l’herbe était pour elle un tapis d’amour, un mouvement d’amour : tout était harmonie.

Tout se faisait dans la grâce de Dieu, car elle était la grâce, la grâce, parce qu’elle était connue d’Ève; elle ne pouvait être autrement, elle était la créature de Dieu; Dieu avait fait une grâce : celle de créer la féminité.

Dieu est complet, Dieu a le côté masculin comme il a le côté féminin; il est complet, il lui manque rien; alors quelle grâce la femme a reçue de Dieu! La grâce de sa féminité.

Elle était avec son Dieu, elle redonnait à Dieu ce mouvement : un mouvement de beauté, de tendresse, un mouvement qui se donnait et qui recevait, un mouvement qui remerciait, un mouvement qui contemplait.

Oui, Ève se contemplait dans tout ce qu’elle voyait comme si elle se regardait; elle n’avait pas besoin de prendre un cours d’eau pour regarder son mirage, elle se savait belle seulement qu’à regarder la beauté de Dieu autour d’elle : telle était Ève.

Mais lorsqu’il y eut la désobéissance, Ève a perdu tout cela : ses cheveux sont devenus lourds, ses cheveux ont perdu la souplesse, ses cheveux ne se laissaient plus miroiter par le soleil puisqu’ils étaient comme fermés, ternis à cause de l’infidélité, la désobéissance.

Lorsque les mauvais anges (se) sont approchés des femmes qui étaient de la descendance de Caïn, ces enfants, ils ont entendu des paroles; ces paroles séduisaient.

Ils leur montraient comment être, avec du maquillage, beaucoup plus frappantes; c’est comme si elles enveloppaient leurs yeux pour faire ressortir la brillance qu’ils avaient à l’intérieur : (elles) avaient besoin de cet artifice et (elles) trouvaient ça bon, et se trouvaient belles.

Ils leur mon(trèrent) comment se coiffer, comment travailler le cheveu pour séduire, toujours dans l'intention de séduire; ils leur mon(trèrent) comment changer leur teint avec tel ou tel objet, avec telle ou telle potion, parce qu’ils leur apprenaient aussi à se servir d’herbes pour pouvoir faire de la pommade; tout cela leur était connu : c’était l’orgueil.

Les enfants de Dieu n’ont pas à se servir de ça, (elles) sont, par leur intérieur, belles; (elles) n’ont pas besoin de ces artifices; cela a été connu par les mauvais anges, les orgueilleux, parce qu’ils étaient orgueilleux.

Ils leur ont montré comment mettre des boucles aux oreilles, au nez; des petites chaînettes qui attirent l’attention devant leur déhanchement; ils leur (ont) appris comment faire des danses, danser sous des mouvements; ils leur apprenaient tout cela afin qu'(elles) puissent séduire.

Pour apprendre à séduire, il fallait qu’elles-mêmes sachent ce qu’était la séduction; comme ils étaient des êtres d’une certaine connaissance, avec de l’habileté, (elles) se laissaient séduire.

Cette séduction a été connue dans leur chair, et plus (elles) apprenaient à entrer dans cette séduction, plus c’était accompagné de sentiments; des sentiments se laissaient connaître en (elles) : des sentiments de séduction.

Il y avait aussi, à l’intérieur d'(elles), quelque chose qui se réveillait à cause de leurs sens, des sens qui n’avaient pas connu cela; (elles) avançaient dans quelque chose de nouveau, avec des touchers nouveaux, car il y eut des touchés qui ont fait en sorte d’activer ces sentiments; cela venait du mal, cela venait des anges déchus.

Ces anges déchus, ces démons apprenaient à ces femmes, par le toucher, ce qu’était de se laisser séduire.

Tout cela la chair le connaissait maintenant, jusqu’au moment, là où ils ont montré, ils ont montré qu'elles étaient supérieures; elles étaient femmes absolues, femmes parce qu’elles contrôlaient, parce qu’elles faisaient rire, parce qu’elles attiraient le regard.

Eux qui maintenant touchaient à ces femmes, (c')était maintenant facile pour eux de coucher avec ces femmes parce qu’ils avaient réveillé en elles ce qui n’était pas.

Les sens ont été donnés pour le bien, les sens ont été donnés pour redonner à Dieu ce qui est à Dieu.

Le regard vient de Dieu, il nous montre, il nous montre la beauté de Dieu, il nous montre que nos frères et nos sœurs sont la beauté de Dieu, il nous montre que nous devons apporter quelque chose aux autres : eux nous regardent.

Lorsque quelqu’un se nettoie et qu’il sent bon, l’autre regarde, alors, c’est pour l’autre : l’autre regarde.

Le sens de l’odorat doit servir l’humain, doit lui apprendre qu’une telle chose est plus épicée, d’autre est plus doux, d’autre est plus salé et d’autre est beaucoup plus tolérable.

Le sens nous apprend, nous apprend aussi à connaître les vents; le sens nous apprend aussi à connaître le toucher, parce que, lorsqu’il y a terre humide, c’est comme si nos sens sentaient avant même de toucher.

Combien d’entre nous, après avoir fait une bonne soupe, nous allons la sentir avant de la goûter? Les sens sont là pour nous servir, pour nous apporter du bien et non pas pour nous apporter du mal.

Lorsque nous parlons, la parole, la parole vient de Dieu, la parole est communicati(ve), la parole donne, la parole offre, la parole adore, la parole rend à Dieu ce qui est à Dieu; si nous avons reçu la parole, c’est pour redonner à Dieu un culte d’amour, un culte d’adoration par la parole.

Alors, Dieu nous a appris aussi à se servir de la parole pour donner à notre prochain du bien, communiquer avec notre prochain, lui témoigner de la vérité, de l’amour, de la présence de Dieu.

La parole sert les enfants de Dieu, elle est là pour démontrer une présence : lorsque nous ouvrons la bouche et que nous entendons un son, nous savons qu’il y a présence; lorsque nous fermons la bouche, mais que nous gardons le silence, nous savons que nous avons entré à l’intérieur de nous pour donner une partie de nous-mêmes de notre extérieur.

La parole peut être en mouvement comme elle peut être en inactivité pour témoigner toujours d’une présence, la présence de notre personne ou la présence, nous en notre intérieur, toujours dans le but d’aller vers Dieu.

Nos mouvements sont pour nous des mouvements qui doivent être amour; si nous avons reçu des mouvements, c’est pour œuvrer : donner à Dieu nos œuvres.

Tout ce qui vient de la terre doit retourner à Dieu, tout ce qui vient de la terre doit être montré à Dieu, tout ce qui vient de la terre doit être offert à Dieu, tout ce qui vient de la terre doit rendre grâce à Dieu; alors, le mouvement doit être pour Dieu mouvement d’amour, mouvement qui sert, mouvement qui adore.

Les mouvements que nous montrons à notre prochain doivent être des mouvements de communication, mouvements qui expriment, mouvements qui démontrent, mouvements qui apportent, mouvements qui partagent, mouvements qui rassemblent l’Église; nos mouvements sont pour nous des mouvements d’amour lorsque tout est dans le bien.

Mais ces anges déchus leur montraient comment se servir de leurs sens, mais pour qu'(elles) se servent de leurs sens, il fallait qu’(elles) deviennent prison(nières) de leurs sens pour le mal.

Voilà pourquoi ils leur ont fait développer leur extérieur pour que les sens puissent être en mouvement, en ébullition : (elles) ont regardé, elles se sont plu dans ce qu’elles regardaient; elles ont entendu, et elles ont voulu continuer à entendre; elles ont senti, elles ont senti que cela était pour elles quelque chose de pétillant, d’absorbant, quelque chose qui leur apportait quelque chose en leur intérieur, réveillement; il leur a fait mouvement : mouvement par les mains, mouvement par les épaules, mouvement par les bras, les jambes, déhanchement; tout ça dans un but : dans un but de faire réveiller les sens.

Lorsque tous les sens étaient en mouvement, en mouvement de contrôle, mouvement de domination, mouvement de puissance : ce qu’(elles) ressentaient devenait des sentiments bouillonnants, des sentiments qui devenaient pour (elles) quelque chose de puissant.

Vous n’entendez pas? (Le micro ne semble plus fonctionner.)

 

La salle: Non, on n'entend pas en arrière.

 

Tous : Je vous salue Marie, pleine de grâce, le Seigneur est avec vous, vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le Fruit de vos entrailles, est béni.

Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l’heure de notre mort. Amen.

 

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Merci, Maman d’amour.

Lorsqu’on ressent quelque chose, on veut continuer à le ressentir; lorsque ça s’arrête, c’est comme si quelque chose (n')était plus en mouvement.

Lorsque vous avec entendu, vous vouliez continuer à entendre; lorsque le micro s’est arrêté, vous étiez comme arrêtés : le mouvement s’arrête.

Il y a eu quelque chose à l’intérieur qui s’est passé : mouvement, mouvement, mouvement, mouvement qui aime, qui aime, qui aime, et qui veut continuer, qui veut continuer, mouvement qui s’arrête, mouvement qui souffre, qui cherche, qui est vide, qui pose des questions, qui a peur de ne plus être dans ce mouvement qui fait connaître : c’est ce qu’ils ont ressenti.

Plus les mauvais anges leur faisaient ressentir ce qui était de leurs sens à l’intérieur d’elles, et plus (elles) en voulaient.

Lorsqu’ils les touchaient, dans un mouvement sexuel, (elles) voulaient que ça continue, car ils leur apprenaient des mouvements impurs; alors, cela faisait en sorte de leur apporter de la nourriture malsaine.

Ils nourrissaient leur chair de ce qui était malsain, ils nourrissaient leur chair de ce qui était pour les faire mourir, mourir aux grâces de Dieu; puisqu'(elles) étaient dans l’infidélité, (elles) mouraient aux grâces de Dieu : la fidélité à Dieu.

Alors, ils leur en donnaient, puis leur en donnaient, puis leur en donnaient; c’était accompagné de chants, de paroles, car ce qu’ils leur montraient, c’étaient des chants qui séduisaient, c’étaient des sons qui séduisaient; et plus elles entendaient, et plus ils leur apprenaient le déhanchement, la danse, et tout se faisait, et tout se faisait si bien qu’elles se sont pris pour des déesses : on leur apportait des cadeaux parce qu’on voulait d’elles des plaisirs.

Ces hommes qui étaient en contact avec ces femmes se laissaient séduire par ce qu’ils voyaient; puisque la femme s’était laissé séduire par tout ce qu’elle voyait, eux, les hommes se laissaient séduire par tout ce qu’ils voyaient.

 

La salle : On ne comprend plus (le micro ne fonctionne plus).

 

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Est-ce que ça va?

 

La salle : Non.

 

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Est-ce que là vous entendez?

 

La salle : Non, monte le micro plus vers ta bouche, Francine; un peu plus haut.

 

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Ok, mais c’est en arrière, en arrière! Ils n’ont pas voulu regarder en avant : tout devenait pour eux quelque chose qu’ils devaient cacher.

Les hommes connaissaient la Volonté de Dieu, les hommes connaissaient que Dieu attendait d’eux : fidélité, mais ils se cachaient ça; les hommes ont appris à être hypocrites, les hommes ont appris à regarder de côté, les hommes ont appris à aller là où il ne fallait pas qu’ils aillent.

L’homme, par sa nature, est fidèle; l’homme, par sa nature, est loyal à lui-même; il se sait être devant Dieu pour créer, il se sait être devant Dieu pour être fidèle à ce que Dieu attend de lui : c’est en l’homme.

Il ne peut se cacher (de) ce qu’il est, car lorsqu’il se cache (de) ce qu’il est, il s’enfuit loin de la vérité, en arrière d’une vérité; lorsqu’on est en arrière, on est caché; lorsqu’on est en arrière, on n'entend plus; lorsqu’on est en arrière, on peut faire des gestes impurs.

Alors, la femme qui séduisait, par tout ce qu’elle apprenait, pouvait approcher l’homme, et l’homme qui, lui, voulait demeurer fidèle à ce qu’il savait de parole à parole, parole en parole, se cachait pour entendre les paroles de ces femmes; il se cachait pour regarder cette impureté, et plus il se cachait, et plus il laissait développer en lui des mouvements contre lui : des mouvements qui le rendaient esclave de ses sens.

L’homme, de sa nature, est capable de dire oui et de dire non, il a cette force; l’homme a la force de se protéger, l’homme a la force d’aller vers la vérité, de par sa nature, parce qu’il est tout le temps fixé vers ce qui est vrai : il aime la vérité, l’homme, il a horreur du mensonge.

Adam était en communication avec Dieu, Adam se savait de Dieu; il aimait Dieu, il aimait entendre sa voix, car il savait que tout ce qui était de Dieu était pour lui lumière, était pour lui science : il savait, il comprenait.

Il était toujours projeté dans cette lumière, une lumière qui est de Dieu; il était lui-même homme, il était lui-même ressemblance à Dieu, il était lui-même vrai dans ce qu’il était, car il était fait à l’image de Dieu.

L’homme était, dans son être, connaissance de ce qu’il était face à Dieu; il se savait être créé par Dieu, à la ressemblance de Dieu; il était, de par sa nature, homme, maître de lui-même, créateur de ses œuvres qu’il apportait à Dieu.

L’homme, lorsqu’il ne se triche pas, se sait toujours être devant Dieu; mais l’homme, lorsqu’il se triche, se sait ne plus être devant Dieu, alors il cherche à détourner la vérité, il cherche à ne pas entrer dans la lumière de Dieu, car ça le dérange : il se cache, il devient menteur, il devient hypocrite, il devient violent, il devient dominateur, contrôleur, 'dirigeur' : il est le contraire de ce qu’il doit être.

Et comme il se sait ne pas être ce qu’il est lorsqu’il fait le mal, son mouvement est contre lui : il devient de plus en plus ingrat envers lui-même, il devient si ingrat envers lui-même qu’il se détruit : il va vers l’ivresse, il va vers l’étourderie, il va vers ce qui le fait oublier.

Mais la femme n’est pas ainsi, la femme, elle, elle séduit pour qu’on pense à elle; la femme veut qu’on parle d’elle; la femme veut être en avant, la femme veut que les autres la suivent.

Elle séduit par ses sens et l’homme tombe dans ses pièges lorsqu’il n’est pas homme.

Lorsqu’il n’est pas homme, il est homme; il n’a plus la saveur de s’appeler maître de ses créations, il cache ce qu’il est, il passe en vitesse dans ce qu’il est pour s’oublier.

Voilà pourquoi l’homme est souvent perdu dans ses pensées; il voudrait bien revenir dans cette vérité, et comme il ne peut pas l’être à cause de ses choix, il est souvent perdu; il fixe, et il perd : il perd un temps; il se perd dans son propre temps : il devient un être qui est parti à la dérive.

L’homme de Dieu est amour, il apporte de lui-même et lorsqu’il est l’homme, il ne peut pas apporter de lui-même; alors, il écoute, il écoute ce qu’il ne doit pas écouter : il se laisse manœuvrer.

Ces femmes qui, au tout début, ont connu la séduction et qui ont folâtré avec des anges déchus ont manipulé les hommes jusqu’à leur apprendre ce qu’elles connaissaient.

Elles ont connu un pouvoir ces femmes, elles ont connu un pouvoir de contrôler, d’administrer, de répandre, de faire en sorte que les hommes fixent le regard où elles, elles voulaient.

Elles ont apporté, par tout ce qu’elles avaient connu des mauvais anges, des sciences occultes; elles ont apporté, de ces mauvais anges, tout ce qui était divinité occulte : noirceur qui veut s’attaquer à l'âme.

Il y eut des formes qui se sont laissé voir à elles et ces formes étaient diaboliques; elles ont vu, lors de leurs relations, des animaux, et ces animaux avaient formes humaines, et ils ont appelé ces animaux par des noms, et vous les savez puisque les horoscopes de ce monde les nomment.

Tout cela, la chair l’a connu parce que cela venait de ces démons; ils en ont fait de l’idolâtrie; ils ont adoré des veaux leur rappelant ce qu’ils avaient vu; ils ont adoré des animaux à cornes parce qu’ils avaient vu.

Tout cela, c’est pour nous mettre devant la vérité.

Ce qu’ils ont vu, c’est l’orgueil, car ils se sont aussi présentés comme des dieux : comme des dieux Apollon, dans le but de faire perdre la fidélité à Dieu : il fallait abolir tout ce qui pouvait venir de Dieu.

Alors, ils présentaient des images, et ces images pénétraient en leur chair et cela, elles le vivaient, elles le ressentaient.

Les hommes sont devenus si méchants, si pervers : hommes, femmes, enfants; le mal était devant leurs yeux, et ils se nourrissaient de ce mal; ils entendaient des paroles qui n’étaient pas de Dieu, et ils se nourrissaient de ces paroles; ils ressentaient des émotions qui les amenaient à la débauche, et ils voulaient être dans cette débauche, alors ils s’arrangeaient toujours pour être dans des émotions impures.

Leurs mouvements étaient ce qu’ils étaient : des mouvements contre Dieu, contre le prochain; ils étaient comme des bêtes; ils étaient ce qu’ils avaient accepté en eux : les démons; ils avaient accepté les démons, ils avaient accepté ce qui venait de la laideur, du mensonge, de l’orgueil.

Chacun de nous connaissons cela et si nous connaissons cela, c’est parce que nous avons entendu, nous avons vu, nous avons même accepté de faire des mouvements qui réveillent des sens dans des émotions impures.

Si cela nous est connu, (c'est) parce que Dieu nous aime, parce que Dieu veut qu’on lui redonne ce que notre chair connaît; c’est le but de ce que nous connaissons aujourd’hui.

Si Dieu révèle tout cela, c’est dans le but de recevoir ce que lui a apporté à la mort : le Fils de Dieu a apporté à la mort tout mal, et tout mal dont notre chair connaît doit être donné à Jésus, au Crucifié, au Purificateur.

La chair humaine doit redevenir pure, car elle est appelée à devenir immortelle; la chair est mouvement, alors elle doit faire mouvement.

Lorsque nous acceptons de donner à Jésus ce qui monte à l’intérieur de nous par la puissance du Saint-Esprit, pour se faire connaître à notre extérieur, c’est dans le but de donner, de donner à Dieu ce qui lui appartient.

La souffrance doit être donnée à Jésus; il veut que nous vivions dans le Règne de son Père dans la paix et dans la joie : tant qu’il restera à l’intérieur de notre chair une souffrance, comment pourrons-nous vivre dans la paix et dans la joie dans son Règne sur la terre?

Il faut que cela se fasse, mais pour que cela se fasse, il faut casser les œufs : on ne peut faire d’omelettes sans casser les œufs; alors, il faut que cela se fasse.

Ce que nous entendons, c’est pour ce qui vient; nous devons donner à Dieu ce que nous connaissons maintenant; comment on pouvait donner à Dieu ce que nous connaissons par notre chair? On ne pouvait pas.

On aime bien, hein, manger comme des cochons? Beaucoup de personnes aiment demeurer dans leur porcherie, beaucoup de personnes aiment beaucoup vivre dans l’abondance, dans la luxure; bien, si nous ne savons pas d’où cela vient, on donne, mais on reprend; on donne, mais on reprend; on donne et on reprend.

Mais là, pouvons-nous reprendre ce qui vient des démons? Non, on n’en veut pas, on n’en veut pas parce que maintenant on sait : on sait que cela vient de Satan, on sait que cela vient du mal.


 

 

 


 

[1][1] Je ne pouvais voir que ce que Dieu voulait que je vois : un immense rond qui était en mouvement de circulation toujours dans le même sens, et je pouvais voir des têtes squelettiques qui semblaient toujours vivre un moment d'épouvante sans que cela s'arrête et, en même temps, ces états moribonds, dans lesquels étaient plongés ces soi-disant humains, les faisaient crier de douleurs. Ces douleurs étaient la cause de leur être prisonnier, de leur rage, de leur haine, et la folie s'emparait constamment d'eux puisqu'ils ne pouvaient pas faire entendre leur raison d'être là dans ce bain de la corruption. Bien qu'ils étaient ensemble, personne n'entendait leur déchirement, voilà pourquoi, au début, je ne pouvais pas les entendre. C'est Dieu qui a permis que je les entende : ils ont été forcés de me dire que ce que je devais entendre.