Rencontre d’amour avec l'agir de Dieu à Saint-Joseph, Nouveau-Brunswick,

par son instrument, la Fille du Oui à Jésus.

 

2007-09-14 – Partie 1

 

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Je vivais quelque chose de difficile dans ma famille parce que l’une de mes sœurs, elle s’appelle Rita, elle vivait son agonie, elle avait le cancer, et elle était dans les derniers moments de sa vie; alors, je vivais ça, en même temps : l’ouvrage, la fatigue, ce besoin de me retrouver dans la prière et ma mère.

Et ma sœur, ma sœur qui agonisait, c’était vraiment quelque chose qui était difficile; c’était la première fois qu’on connaissait la maladie chez nous, il n'y en avait pas d’autres, on était treize enfants et elle était la deuxième, elle vivait un cancer.

On a entendu souvent des personnes qui disaient : "Ah! il va y avoir le cancer dans quelques années, une personne sur trois va être atteinte du cancer."

Voilà que ça vient frapper notre famille! Ça nous a comme un peu déboussolés tout cela, alors on a avancé, on a avancé dans ça sans trop savoir ce qui se passait.

Alors, ce besoin de vivre ça en prière, je l’ai fait avec ma mère; j’allais faire mon rosaire chez elle pour la soutenir, tandis que mes deux autres sœurs étaient parties à son chevet avec mon autre frère pour vivre les trois derniers mois de sa vie avec elle.

À un moment donné, ça été très fort en moi qu’il fallait que j’aille la voir, pourquoi ce besoin? C’est comme si c'était pour moi : "Non, il faut que j'y aille avant qu’elle meure."

Alors, je suis partie à Québec, c’est Lévis, et rendue là mes deux sœurs, découragées, ont dit : "Il faut pas que tu la retiennes, laisse-la toute seule, il faut qu’elle parte".

Alors, je les ai regardées et je ne savais pas quoi faire; moi, je n’avais jamais connu ça! Mais ce besoin d’aller la voir était trop fort; j’ai dit : "Je ne peux pas, je veux être à côté de ma sœur".

Alors, je lui ai pris la main et je suis demeurée; les minutes comptaient pour moi autant que ma vie comptait auprès de ma sœur depuis ma naissance; c’était ce besoin d’être avec elle, c’est tout, c’est ma sœur!

Là, j’ai été auprès d’elle et elle semblait communiquer avec moi par le regard; elle était comme semi-comateuse.

Alors, ces moments ont été des moments d’amour, c’est comme si elle savait ce qui se passait à l’intérieur de moi alors que moi j’ignorais ce qui se passait à l’intérieur de moi.

Vous savez, les derniers moments ce sont les derniers moments les plus lumineux d’une personne; là elle sait pourquoi qu’elle est sur la terre, là elle semble marcher sur la terre d’une façon que nous on n'a pas encore atteint.

C’est comme si le Ciel lui avait ouvert les portes, puis qu’il lui disait : «Tu as quelque temps encore avec eux, quelques minutes avec eux, prends-les.»

Alors, la personne semble les vivre, les vivre ces minutes-là, mais intensément, dans le silence, dans le regard; ils n'ont même plus la force de parler, mais tout ce qu’ils vivent, ils le vivent intensément à l’intérieur d’eux, tout vibre en eux; ils veulent vivre ces moments d’une façon merveilleuse que nous on ne comprend pas; eux autres, ils sont prêts, ils sont prêts à les vivre ces moments-là, parce qu’ils sont près de Dieu.

Elle avait à peine la force de lever ses mains, puis quand je voyais le mouvement, je l'aidais à ce qu’elle soit dans son mouvement comme elle voulait, parce que j’ai vu ma sœur prier et elle croisait ses mains et elle priait.

Dans les derniers moments, son épaule était brisée, mais elle, elle ne s’en occupait pas, c’était son Jésus d’amour, c’est ce qu’elle voulait; jusqu’au dernier moment, ce mouvement était tellement présent en elle.

Alors, elle nous a communiqué ça, cet amour-là; je savais à l’intérieur de moi qu’elle vivait ses dernières minutes, mais d’une façon tellement remplie d’amour.

Elle n’avait que les os et la peau, elle était tellement décharnée, mais elle était belle, elle était tellement belle, parce que je ressentais son intérieur.

Alors, moi qui ne dormais pas beaucoup – je dormais quoi, trois heures par nuit, ça me suffisait –, cette nuit-là, Dieu m’avait fait dormir et là, sans m’en rendre compte, j’étais réveillée, là je savais.

Je me suis levée et j’ai fait le tour de son lit, j’ai placé sa robe, j’ai dit : "Maintenant, tu vas voir ton Fiancé, Celui que tu veux parce que ça va être ton Époux."

Alors, j’ai tout replacé ça et je lui ai donné aussi comme un bâtonnet avec un peu d’eau ou de l’huile, là, pour graisser; j’ai dit : "Là, tu es prête, va, il t’attend."

Le regard qu’elle a posé a comme frappé mon intérieur et là tout a changé; je ne l’ai pas réalisé sur le coup, c’est après que j’ai réalisé que tout a commencé à ce moment-là.

Quand je suis revenue à la maison, le besoin de prier le rosaire était tellement fort, à faire aussi des prières avec des petits livrets, et là ça priait et ça priait.

J’ai recommencé à aller à la messe à tous les jours malgré que je travaillais dans la rénovation; tous les jours, j’avais ce besoin de prier à l’intérieur de moi, besoin de me donner avec sincérité.

On a beau prier dans la vie, mais si on prie parce que quelqu’un nous le montrait ou on le dit, maman, papa, on le fait, mais c’est comme si on perd, on perd ce besoin-là, cet amour-là, ça ne nous tente plus de prier : "ah! je prie, ah! je trouve ça long, ah! il faut que je me force à prier", mais lorsque c’est donné par le Ciel, il y a quelque chose qui explose à l’intérieur de nous, on se met en prière et là les larmes coulent, c’est si bon.

Ce lien-là, là, nous tient, c’est comme si le chapelet nous tenait à l’intérieur de nous, on n'est plus capable de s’en passer, c’est notre souffle de vie, c’est là qu’on est heureux, c’est là qu’il y a comme une communication entre le Ciel et nous-mêmes; on se laisse plonger à l’intérieur de tout ça et je trouvais ça tellement, mais tellement beau!

Je voyais des choses merveilleuses à l’intérieur de moi, j’avais les yeux fermés et il semblait que je voyais des mouvements; au début, j’ai dit : "C’est mon imagination, ça ne se peut pas!" Mais je me laissais aller là-dedans, c’était bon, c’était bon!

Pourtant, ce que je voyais, je n'y pensais pas et je les voyais : "Ah! non, c’est mon imagination", je repoussais ça, mais le goût de la prière était tellement fort : un chapelet, deux chapelets, trois chapelets; c’était merveilleux.

Mais il y avait autre chose aussi : les attaques de Satan; oh! là j’ai découvert qu’il était vraiment là Satan; on le sait parce que nos parents nous ont dit aussi que : "Si t’écoutes pas, tu vas aller en enfer", ça nous a comme fait peur.

Rita aussi nous contait des histoires de saints, des saints qui avaient été en enfer; des saintes qui avaient été en enfer, permis par Dieu, et lorsqu’elles revenaient, elles témoignaient de la présence de ce qu’elles avaient vu.

Alors, elle nous racontait tout ça; des fois, ça nous faisait peur un tout petit peu, mais d’autres moments on n'était pas capables de s’en passer, on aimait ça l’écouter.

Alors là, tout ça, c’était dans ma vie maintenant.

Il y avait des attaques dans ma vie, des attaques qui venaient dans mon sommeil; c’était tellement présent que j’avais l’impression de le vivre, et plus je priais et plus ces rêves semblaient être dans ma vie, si bien que j’en ai parlé à mon mari, et ça l’a fait paniquer un tout petit peu, même pas mal, il a dit : "Tu n’as pas à prier tant que ça, le Seigneur t’en demande pas tant que ça!"

Mais je continuais à prier, puis je continuais à prier parce que, pourquoi? D’autres personnes priaient puis disaient : "Faut pas que tu arrêtes de prier, Satan veut pas que tu gagnes des grâces pour sauver des âmes, continue à prier."

Moi je priais, je priais, parce que ce besoin de prier, cette joie intérieure étaient toujours là et je ne voulais pas que Satan puisse m’empêcher d’obtenir des grâces pour sauver des âmes.

Il y avait toujours mes enfants à l’intérieur de tout ça, parce que dans ma vie quand c’était pas de Satan, c’était des visions et c’était comme si on me montrait des choses qui étaient pour arriver ou qui étaient là, je le sais pas, mais c’était tellement vrai et c’était tellement intense : voir une croix qui monte comme ça et qui se dresse devant moi, et là voir des personnes au côté qui souffrent énormément, qui délaissent leurs enfants et qui ne protègent pas leurs enfants, et voir la croix tomber, et tout ça, je le vivais, la croix était tellement vivante!

Je savais que l’indifférence faisait tomber la croix et que Jésus relevait la croix; il la relevait cette croix-là; eh bien, c’était ce que le Ciel me montrait, mais sans trop savoir ce qui se passait dans ma vie.

J’allais toujours à Marmora dont j’avais pour but la Sainte Vierge, mais ces rêves étaient là, ces roses, ces odeurs de roses, tout le temps, tout le temps, et tout le temps; j’en avais parlé à un prêtre, alors le prêtre disait : "Faut que vous ayez un père spirituel", mais à qui m’adresser? Alors, j’attendais.

Mais le besoin d’aller à la messe à tous les jours était tout le temps là; aller à la confesse aux quinze jours! J’allais à la confesse et quand j’allais à la confesse j’étais plus forte, j’allais puiser mes forces à l’intérieur des sacrements, ça me couvrait, je me sentais plongée dans cette puissance et ça m’amenait tout le temps à continuer, à continuer à prier.

Et c’est là que j’ai découvert, j’ai découvert qu’il fallait prier pour nos frères et nos sœurs du monde entier, parce que c’est à travers les souffrances de mes enfants que le Seigneur parlait, mais ça, je ne le savais pas.

Mais je savais une chose : quand je voyais mes enfants souffrir dans mes rêves, je me réveillais puis je disais : "Maman Marie, tu veux que je prie pour mes enfants? Je vais prier."

Et là je priais, et je priais la nuit, j’avais commencé à prier; ça, c’était seulement les grâces qui pouvaient faire ça.

J’avais toujours, le jour, mon ouvrage; aller travailler dans la construction, ce n’était pas facile; tu le sais, Normande, hein? Pour une femme, ce n’est pas facile de démolir des murs de gyproc, de faire du recyclage pour ménager de l’argent : enlever les vieux clous, changer les plywood de bord, refaire tout ça.

Alors, c’était vraiment de l’ouvrage, mais je continuais tout le temps à faire ce que j’avais à faire.

La nuit, je priais; le jour, je priais, parce que lorsque j’étais dans un appartement et que mon mari était dans l’autre, j’avais ma radio; alors, on priait le rosaire, je priais le rosaire, mon mari, lui, il ne priait pas le rosaire, moi je priais le rosaire, et là ça continuait et ça continuait.

Le Seigneur vient chercher ses enfants comme ça; il ne vient pas nous chercher avec de l’eau de rose, là, en disant : «Tu vas avoir tout rôti dans bouche, tu n’auras pas de souffrances», il ne me disait rien de tout ça.

À travers Maman Marie – parce que depuis 2001 j’entendais la voix de Maman Marie – à travers Maman Marie, elle me disait : «Abandon, abandon, obéissance à mon Fils»; pendant quinze jours : «Obéissance à mon Fils, abandon», et je recevais des grâces, des grâces et des grâces.

Lorsque la voix de Jésus s’est fait entendre à l’intérieur de moi, alors c’était encore de l’abandon : «Donne-moi ta vie, laisse-moi tout entre les mains».

Alors, il m’apprenait, il m’apprenait aussi avec ce qu’il y avait à l’intérieur de moi : des mouvements que je ne connaissais pas.

C’était de l’enseignement, tout le temps de l’enseignement, c’était accompagné d’images; alors, c’était l’Église, il y avait de nos frères, il y avait de nos sœurs.

Dans le livre I, il y a beaucoup de témoignages et rêves, il m’enseignait avec des rêves et après il me donnait l’enseignement, et là, moi, je pouvais écrire où enregistrer, il me disait tout quoi faire.

Quand je recevais les messages à tous les jours, c’était toujours lié à l’Évangile de la journée, toujours, toujours.

Je recevais le matin et lorsque j’allais à la messe, là, c’était comme lié ensemble, si bien que des fois, le dimanche quand j’allais à la messe, j’avais écrit et j’avais lu ça à mes filles avant d’aller à la messe, elles disaient : "Maman, ce qu’il a dit là, bien tu l’as écrit ce matin"; alors, c’était lié toujours à son enseignement.

Jésus m’apprenait à vivre le présent tout comme il nous apprend à vivre le présent; il veut que nous soyons vrais dans notre présent, il veut que nous apprenions à lui donner nos souffrances au présent, il veut que nos souffrances passées lui soient données.

Quand on donne quelque chose qui est passé, il le remplit, il le remplit de ses grâces, mais si on ne lui donne pas, on reste avec et là, ça, ça prend de la place, et comme ça prend de la place, on ne pense plus à prier avec amour, on est trop porté, dans notre pensée, à vivre notre passé; imaginez-vous : on vit notre passé.

Lorsqu’on ne donne pas à Jésus notre passé, notre passé vit toujours; il est dans notre vie, ça fait partie de notre vie, et le passé c’est quelque chose qui nous gruge, c’est quelque chose qui nous rappelle ce qui nous a fait souffrir; le passé, c’est quelque chose qui est déjà à Dieu, il n’est plus à nous, mais à cause de ce qui est en nous, on a de la difficulté à le donner.

Mais qu’est-ce qui est en nous? Nos souffrances; nos souffrances sont en nous, on les vit, et plus on est dans la souffrance et plus on pense à notre passé, et plus on est désespéré, plus on veut s’en sortir et plus on pense au futur; on s’imagine une vie où on va régler nos problèmes.

Lorsque ça fait trop mal, on les règle à notre façon : il va arriver ci, il va mourir, elle va se débarrasser de ci, il va y avoir une séparation, on va vendre ci, on va vendre ça, je vais m’en aller, je vais rencontrer quelqu’un, l’autre va prendre la débarque; ça, c’est notre futur : on veut se bâtir un monde meilleur avec nos souffrances.

On veut trouver des solutions à notre souffrance, alors on trouve des moyens, notre présent devient étourdissant : on rentre dans la musique, on rentre dans la télévision, on écoute des programmes, on s’achète des romans, on se forme notre vie.

La femme, elle, se crée un scénario assez romantique, mais à sa façon; elle est prête à écraser ceux qui sont devant son chemin et souvent, c’est le mari qui est devant son chemin; elle veut l’écarter; oh! elle ne veut pas le faire mourir, elle veut diriger sa vie, elle veut le changer comme elle, elle le pense dans sa tête : "Tu devrais dire ci, tu devrais me dire ça, tu devrais faire ci, tu devrais pas faire ça, pourquoi tu vas pas là?" Elle veut le changer, elle veut le transformer parce que c’est dans sa tête, elle sait comment vivre maintenant dans sa tête.

L’homme, lui, fuit; il fuit sa vie, il fuit sa vie dans les journaux, les nouvelles; il fuit sa vie dans les livres pornos, bien souvent caché, mais il le fait; quand il vieillit, il laisse ça de côté, il laisse ça aux jeunes, mais son être se souvient de tout ça.

Ça, c’est le monde de Satan, ce n’est pas notre monde; notre monde à nous, c’est celui qui partage, c’est celui qui vit son présent.

Si on ne donne pas notre passé à Dieu afin qu’il puisse le remplir de paix et de joie, on s’enfonce de jour en jour dans l’oubliette; vous savez, une oubliette, c’est un endroit où on met des prisonniers et on les oublie jusqu’à leur mort; alors, c’est là qu’on se met soi-même.

À l’intérieur de nous, il y a des endroits où on a mis notre peine, mais notre peine c’est une partie de nous-mêmes, c’est moi qui ai choisi de me mettre là, c’est moi qui fais ces propres choix, ce n'est pas mon mari, ce n’est pas mon enfant, ce ne sont pas mes frères, ce ne sont pas mes sœurs, c’est moi; alors, on vit avec les petits coins dont on souffre à l’intérieur de nous; ça, c’est notre vie.

Mais Jésus, lui, il nous regarde et il se sert des enfants qui prient pour qu’on obtienne des grâces afin de nous maintenir vivants au présent; même si on ne vit pas notre présent, Jésus nous soutient; même si on vit dans toutes ces pensées qui ne sont pas de Dieu, mais de Satan, Jésus nous soutient.

Jésus c’est notre force, Jésus il est vivant, c’est lui la Vie, ce n’est pas nous, c’est lui la Vie; ceux qui croient en Jésus ont la vie éternelle; alors la vie, c’est éternel.

Il y a deux choses : vie éternelle, mort éternelle; en dehors de ça, là, il n’y en a pas; il n'a pas dit : "Bon, bien, moi, j’ai une petite vie sur la terre"; ah! mais ta vie, est-elle éternelle ou c’est quelque chose que tu vis? As-tu déjà préparé ta mort? Est-ce que tu vis ou est-ce que tu es comme un moribond? C’est toi qui fais ton choix, c’est toi qui fais ta vie, mais c’est ça notre choix de vie : quand on croit en Jésus, on croit en la Vie, on croit que Jésus est là.

Malgré qu’on a les pensées dans le passé ou dans le futur, il y a toujours quelque chose à l’intérieur de nous qui nous soutient, qui nous montre que nous sommes vrais : c’est l’espoir, la foi; aussi petite soit l’espérance, aussi petite soit la foi, ce petit grain il est présent, il est en la Vie.

La mort, ça n’a pas d’espoir, la mort, ça n’a pas de foi.

Voyez-vous, lorsqu’on a une espérance, c’est qu’on est vivant; lorsqu’on croit que peut-être que si c’était vrai, eh bien, c’est de la foi, oh! si petit, mais c’est de la foi, ce n’est pas mort, c’est vivant encore, alors c’est nous.

Alors, le Seigneur vient parler dans nos cœurs, il vient réveiller ce qui nous appartient pour qu’on lui donne.

Il veut notre oui, il veut que nous lui donnions notre vie, afin que nous puissions continuer à vivre sur terre avec nos souffrances, avec les souffrances de nos frères et de nos sœurs jusqu’au moment où nous vivrons sur la terre comme Adam et Ève vivaient : croyez en ça, mais croyez-y!

Je vais vous raconter ce qui s’est passé une journée, oh! un court moment d’une journée à Plantagenet.

Nous étions en vacances chrétiennes; vacances chrétiennes veut dire sept jours en présence de Jésus, de Marie, du Ciel : on prie, on chante, on danse pour Dieu, on loue pour Dieu, on fait de l’adoration pour Dieu, on écoute la puissance du Saint-Esprit, on fait le Chemin de la Croix, le Rosaire, mais selon ce que Dieu veut qu’on fasse à la seconde.

Il n’y a aucune planification, oh! nous sommes en vacances! Il n’est pas question d’avoir aucun horaire : nous sommes en vacances!

Alors, une journée, le Seigneur décide, lui, d’une messe pour les ancêtres.

Alors là, lorsqu’il y eut la messe, il y a des moments où on donne nos ancêtres, là, moi j’ai donné depuis Adam et Ève, ce sont mes ancêtres, pas simplement de cinq générations, sept générations : Adam et Ève, et c’était continuel, il disait un mot, Adam et Ève, tout : "Je te donne leurs souffrances, je te donne tous ceux qui étaient depuis Adam et Ève jusqu’à aujourd’hui", c’était continuel, continuel.

C’était ce que je vivais à l’intérieur de moi et là, à un moment donné, à la communion, j’ai vu, j’ai vu un ange; là, l’ange est parti, mais il était grand, il est parti d’un point, mais comme s’il était couché, et tout en arrière de lui il y avait comme une traîne et ça a comme ouvert quelque chose.

C’était tellement beau de voir ça et là, tout d’un coup, ce que j’ai vu : un homme et une femme, ils étaient nus tous les deux.

Alors, j’ai regardé parce que, à la communion – je dois vous expliquer que le Ciel permet que je voie; je vois comme je vous vois, mais ça se passe à l’intérieur – alors, il y avait un homme et une femme, la femme, elle avait les cheveux jusqu’ici et peut-être dans les tons de brun et pas trop, pas trop foncés, et l’homme, dans les tons aussi d’un petit brun pas trop foncé.

Alors, j’ai regardé et là, quelque chose est monté à l’intérieur de moi, je savais que c’était Adam et Ève; alors, j’ai dit : "Mais vous êtes comme on m’a montré étant jeune".

Alors, il y a quelque chose qui s’est passé, c’était tellement beau! Ils ont comme disparu et là j’ai vu deux êtres, deux êtres d’une telle beauté! La fille, elle avait les cheveux jusqu’aux hanches et ils étaient tellement, pas amples comme ça, mais tout couverts de lumière, ils ondulaient et chaque pointe avait une toute petite lumière.

Ses cheveux étaient d’une très grande beauté, tous ses traits étaient beaux; elle avait la peau comme un blanc, mais tellement d’une très grande beauté; ses formes étaient parfaites; elle avait un sourire!

Elle était tellement belle, mais tellement belle, et il y avait un homme au côté; oh! elle devait arriver ici à peu près, il la mangeait d’une tête; il était beau, il était grand, il avait les cheveux blonds tout comme, elle, elle avait les cheveux blonds et ils ondulaient sur ses épaules jusqu’ici.

Et là son regard, son regard! Il me semblait plonger dans son regard, et quand j’ai plongé dans ce regard, c’était comme si je voyais : je voyais un endroit; en peu de temps, j’ai (tout) vu l'endroit : j’ai vu des arbres, j’ai vu le ciel, j’ai vu des plantes, j’ai vu des collines, j’ai vu des montagnes, j’ai vu de l’eau; tout était tellement beau, tout était tellement limpide, les couleurs étaient tellement belles, tellement belles, c’était tellement beau, et j’ai regardé!

Je suis revenue, j’ai regardé : Ève s’est approchée, parce que je sais que c’était Ève, et elle portait dans ses mains une fleur; c’était une rose, elle était blanche; elle a avancé, mais quand elle a avancé, elle ne semblait pas comme marcher, c’est comme si ses pas frôlaient l’endroit où elle marchait.

Je ne voyais pas de terre, je savais qu’elle marchait, oh! il n’y avait ni terre ni mur, mais elle avançait vers moi et j’ai reçu; j’ai tendu la main et j’ai reçu cette rose, et là, j’ai vu et la voix d’Adam m'a dit : "Viens", et je me suis retrouvée dans cet endroit où j’avais vu à l’intérieur de ses yeux.

Il y avait – ce n’est pas une forêt c’est beaucoup plus dégagé, il n'y avait rien qui étouffait dans tout ça – alors, il y avait une grande feuille, une grande feuille d’un beau vert, un vert tellement beau et, en même temps, tellement luisant.

Alors, j’ai vu, un enfant est sorti de derrière cette feuille; cet enfant devait avoir à peine deux, trois ans, et il est sorti; il est venu vers moi et il m’a présenté une rose, la même que je tenais dans mes mains, et là, la rose a pénétré dans l’autre rose, et là j’ai vu encore : il y avait d’autres enfants, d’autres enfants tenaient des roses.

Ils les tenaient, alors tous ensemble, on s’est tourné – parce que je n'étais plus, j’étais la petite enfant – et il y avait Marie, Marie qui était tout habillée de blanc, elle était si belle avec son voile, elle était près de Jésus, et elle aussi elle était à peu près ici, à l’épaule de Jésus, il était si beau!

Nous avons tous donné les roses à Marie à ses pieds, toutes les roses ont été données au pied de Marie, et là on a regardé Jésus et on a adoré Jésus : on s’est incliné face contre terre et on a adoré Jésus, et je l’ai vu!

Quand je suis revenue à moi, j’étais tellement dans la joie; j’ai raconté ce que j’avais vu, parce que Dieu me l’a demandé, et j’ai été voir mon père spirituel après et je lui ai raconté tout cela; je suis restée avec cette émotion plusieurs temps après, ah! c’était tellement bon!

Comment pouvons-nous penser que cela n’existe pas? C’est impensable! Le Paradis a existé et il existe! Adam et Ève ont existé et ils existent, ils sont d’une très grande beauté.

Oh! ce que je vous dis, je ne peux pas le dire, même si je voudrais détailler ça!

Il y avait un peintre qui était à la vacance chrétienne et lorsque je parlais, lui, il disait : "C’est impossible, ce que je ressens n’est pas digne de ce que tu dis, alors je ne peux pas mettre sur toile ce que tu viens de décrire."

Non, ça ne se décrit pas, c’est trop vrai et, en même temps, ça prend une foi : croire, croire que tout cela.., comment vivre avec ces deux mouvements-là : avoir la foi et ne rien pouvoir pour tout vivre? C’est ce que Dieu nous demande.

Dieu nous maintient dans la vérité, il nous maintient dans sa foi, afin que nous puissions avancer, afin que nous puissions toujours vivre dans cette espérance parce que c’est en nous; ce que j’ai vu à l’intérieur de moi, c’est en chacun de nous.

Le Ciel est en nous, nous sommes avec les saints du Ciel : l’Église triomphante et ça, c’est vivant, ça fait partie de notre vie, et nous devons toujours prier avec les saints du Ciel, avec les âmes du purgatoire, et croire : ne pas cesser de croire.

Satan a tout fait pour nous arracher cela, il veut nous amener à la mort éternelle.

Aujourd’hui, ses attaques sont très grandes, ses ruses sont au-delà de tout ce qu’on peut imaginer; on sait qu’il est présent, on sait qu’il est rusé, mais on ne peut même pas s’en faire une idée, même pas.

Mais Maman Marie est toujours là, elle nous protège; Jésus est toujours là, il nous protège; oui c’est vrai qu’il y a beaucoup d’attaques de Satan, oui c’est vrai que le péché abonde, mais la grâce surabonde.

Regardons-nous, nous sommes réunis ce soir et nous ne formons qu’un seul cœur pour aider les autres à croire, pour aider les autres à vivre leur vie au présent.

Il n’y a que Dieu qui puisse nous faire vivre le présent; Adam et Ève sont notre présent, ce n’est pas notre passé, le passé, c’est quelque chose qui n’existe plus dans notre vie.

Adam et Ève existent, font partie de notre vie, ils sont vivants, ils sont dans la vie éternelle, ils n’ont pas disparu, c’est vrai; c’est ça la vie éternelle et c'est ça notre vie.

Lorsque notre temps d’œuvres sur la terre sera terminé, nous serons avec eux; nous serons ce que nous aurions toujours dû être : des enfants parfaits avec aucun défaut, des enfants qui adorent Jésus, qui aiment Maman Marie, car c’est ce que j’ai vu.

J’ai vu des enfants qui aimaient la Sainte Vierge, la Mère de Dieu; j’ai vu des enfants qui adoraient Jésus et qui ne se posaient pas de questions; ils portaient la rose, la pureté, ils portaient leur innocence, l'innocence d’un enfant qui n’a jamais commis de péché; ils portaient cela, et c’est nous ça, nous serons ainsi.

Jésus, durant ces vacances, nous a parlé d’idolâtrie; les vacances ont été sur l’idolâtrie; autant qu’il nous a amenés à vivre des moments merveilleux, autant il nous a appris à lui donner des mouvements douloureux.

On a avancé à travers tout ça, cela faisait suite à ce qu’il nous avait donné auparavant, car nous avons su qui était Satan, l’ange déchu.

Par la puissance du Saint-Esprit, il nous a dévoilé ce qu’est Satan, oh! pas tout! Ce qui nous est nécessaire d’apprendre : celui qui s’est fait lui-même l’Orgueilleux, le Moi.

À partir de cela, il nous a parlé du Nouvel Âge : le Moi; le Moi est l’Antéchrist.

Il nous a tout expliqué, il nous a amenés, par sa toute-puissance, dans le présent avec Caïn et sa descendance.

Nous avons vécu cela, nous avons vécu ce qu’était d’être témoin de l’infidélité; des anges ont été infidèles à Dieu et les descendants de Caïn ont été infidèles à Dieu, ce qui a amené la déchéance sur toute la terre.

Cela, c’est avant le déluge, et il nous a amenés aussi au déluge; comment se fait-il qu'après le déluge, il y eut le mal encore? Il nous a tout expliqué.

L’être de ténèbres qui avait accepté Satan, qui avait accepté que Satan l’instruise, et qui avait triché la famille de Noé pour être sauvé afin de nous atteindre; tout cela nous a été révélé et cela a continué, a continué.

Il nous a parlé de tout ce qui se passe autour du Nouvel Âge; le Nouvel Âge, c’est beaucoup plus puissant que vous le croyez, car c’est Satan.

Il veut que nous soutenions nos frères et nos sœurs car, durant la semaine de vacances, la première, il nous a parlé du Nouvel Âge dans les dix commandements de Dieu, pour nous rappeler que nous ne devons pas juger, pour nous rappeler que nous portons tous les conséquences de nos choix face au péché, de nos manques de prières, de sincérité envers nous-mêmes.

Et voilà qu'on a passé des journées à la confesse parce qu’il nous faisait réaliser que nous sommes tous des enfants qui ont vécu dans la souffrance depuis Adam et Ève et que nous en portons la trace dans notre chair; tout cela a été devant nous.

Nous n’avons pas le droit de nous maintenir dans cette souffrance, nous ne sommes pas Dieu.

Il a parlé d’idolâtrie.

Nous n’avons pas le droit de nous laisser mourir en vivant dans le poison que Satan a mis dans notre vie, autour de notre vie, parce que les maladies que nous vivons, c’est la conséquence de tout cela.

Maman Marie nous a dit qu’il y aurait après beaucoup de renoncements, renoncements d’idolâtrie : ne plus se prendre pour des dieux et ne plus avoir des dieux autour de nous dans nos maisons.

Là, elle a dit : «Il y aura guérisons, des maladies diminuées; plus mes enfants vont renoncer, plus les maladies vont diminuer», et cela, c’est la Sainte Vierge qui nous l’a dit.

Nous devons être cette Église qui renaît de ses cendres; nous devons toujours regarder notre Église comme une Église vivante.

Nos prêtres sont le Christ-Prêtre, nos prêtres sont, pour nous, Jésus au présent.

La souffrance est dans l’enfant de Dieu qui s’est laissé prendre au piège, il y en a beaucoup; tous les enfants de Dieu se sont laissé prendre au piège, tous les enfants qui portent un oui, et il y en a beaucoup.

Mais il y a aussi les enfants qui portent un non catégorique, il ne les appelle pas les enfants de Dieu, mais il nous dit : «Je ne vous dévoilerai pas qui sont ces enfants, car vous les porterez comme moi je les porte; vous apprendrez à aimer inconditionnellement celui qui me crachera au visage.»

C’est ce que Dieu fait en ces temps : il nous apprend à aimer inconditionnellement, il nous apprend à être comme lui : un être d’amour, un être parfait.

Alors, imaginez-vous, nous sommes tous appelés à être parfaits comme son Père est parfait.

Qui peut nous rendre parfaits? Que Celui qui s’est donné par amour pour nous sauver de la mort éternelle; il a déjà tout vécu ces mouvements, cela l'a amené à la Gloire.

Nous allons prendre un petit instant, si vous voulez bien, de dix minutes de repos, et nous continuerons, si vous voulez bien. Merci.