Rencontre d’amour avec l’agir de Dieu à Saint-Pierre Baptiste, Québec,

par son instrument, la Fille du Oui à Jésus

 

2006-07-31

 

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : L’avenir, c’est vivre; l’avenir, c’est découvrir la place des enfants de Dieu; l’avenir, c’est découvrir votre place, là où vous êtes en ce moment; l’avenir, c’est faire de vous des êtres vrais, des êtres remplis de la présence du Christ.

On parle, on parle de souffrances; on parle de guerres; on parle d’inondations, de famines; on parle que les enfants de Dieu vivent dans la souffrance; on parle d’enfants qui ne se reconnaissent pas en Dieu; on parle de l’Église souffrante; on parle d’enfants qui ne respectent plus les parents; on parle de parents qui ne prennent pas leur rôle, qui s’adonnent à des plaisirs plutôt que des regards vers leur progéniture; on parle que des priants ne se reconnaissent pas entre eux amour, se négligeant entre eux.

Dieu parle dans le cœur de chacun de nous parce que nous portons en nous ces paroles; nous portons la souffrance du monde; nous portons nos souffrances et Dieu tend les mains vers nous; il veut nous apprendre à nous reconnaître aimés de lui, soutenus par lui; il nous apprend à nous reconnaître abandonnés entre ses mains, afin que nous puissions vivre parmi ces souffrances, afin que puissions nous reconnaître vrais parmi l’Église qui est en train de renaître.

Il a été dit qu’il y aurait des guerres, qu’il y aurait des famines, des inondations, et il a été dit aussi : “N’ayez pas peur, il faut que cela arrive”; nous voyons cela, nous vivons cela, et cela depuis plusieurs années; cela n’a pas débuté seulement qu’en l’an 2001, 2006, cela a débuté depuis le premier péché qui a été commis, celui qui nous a amenés là où nous sommes aujourd’hui.

À l’instant où Dieu le Père a promis à nos premiers parents de leur envoyer celui qui rachèterait la faute, tout commençait : il y eut un début et il y eut une fin; et il y eut un début et il y aura une fin, afin que ce (qui) a été dit commence.

Lorsque la terre a été créée, Dieu le Père a tout préparé pour les choisis, ses élus, afin qu’ils vivent en lui, avec lui et par lui, où tout ne devait être que pureté; à cause des premiers parents, nous avons connu une fin.

Nous étions tous appelés à connaître la félicité, mais cela, on ne l’a pas connue à cause que nos premiers parents ont commis le péché : la tache originelle; tout ce qui était pur, tout ce qui était beau, tout ce qui était parfait a connu une terminaison; tout devait être pur pour nous, les choisis de Dieu.

À l’instant où Dieu le Père promit le Sauveur, Celui qui viendrait racheter tous les péchés, là, l’espérance est venue; l’espérance est venue habiter le cœur des enfants de Dieu; ils espéraient, ils étaient fidèles jusqu’au temps où Caïn, lui, commit une très grande faute contre son prochain; d’autres fautes se sont accumulées, et Dieu a toujours rappelé à ses choisis qu’il leur enverrait un Sauveur.

L’amour du Père venait toujours envelopper les enfants de Dieu, les promis de Dieu, (ceux) qui verraient la grandeur de Dieu; mais combien de fois ces enfants ont bifurqué! Combien de fois ils ont commis l’erreur d’adorer d’autres Dieu que le Créateur! Combien de fois ils ont été portés à oublier Dieu, à ne pas jeter leur regard sur Dieu, le Créateur, le Dieu de l’Univers, Celui qui leur avait tout accordé! Combien de fois Dieu les a rappelés! Il les a rappelés leur demandant l’obéissance, leur demandant de revenir, et eux ont écouté la voix de Dieu.

Ils étaient appelés le peuple de Dieu, les choisis de Dieu; ces enfants étaient nos frères, étaient nos sœurs; ils ont commis des erreurs, ils ont continué à commettre des erreurs; ils ont pleuré sur leurs erreurs, ils ont crié après Dieu : “Ô Dieu Sauveur, viens; viens, nous attendons ta justice; regarde, nous avons péché contre toi, nous avons commis l’infidélité à ta Parole, à tes lois; ta justice est grande, elle est sur nous et nous méritons ce que nous vivons.”

Tout cela était en nos frères et en nos sœurs, et Dieu écoutait leur cœur; ils étaient la force de ce peuple et ce peuple avançait; ce peuple combattait les infidèles, ceux qui voulaient faire mourir la Présence même de Dieu sur la terre, et Dieu les soutenait, afin qu’ils puissent être pour nous des témoins de ce que nous, nous devions découvrir : la conséquence de notre refus à ne pas être fidèles à Dieu.

Tout a été pour nous lumière, afin que nous puissions nous reconnaître là où nous sommes aujourd’hui. D’année en année, l’homme a besoin : a besoin de toujours se laisser prendre par la justice de Dieu afin qu’il puisse se reconnaître là où il est rendu.

Si aujourd’hui nous vivons guerres, épidémies, si nous vivons l’infidélité, si nous vivons l’athéisme, n’est-ce pas la conséquence du péché? Les choix des hommes, les choix des femmes, à cause que des hommes ont été infidèles, à cause que des hommes n’ont pas suivi ce que Dieu leur demandait : ils ont suivi leur propre vie, leurs propres choix; alors, il a fallu qu’ils vivent dans ce qu’ils avaient, eux, choisi.

L’Évangile d’aujourd’hui est notre vie; l’Évangile est la lumière de la Torah, de l’Ancien Testament : tout est vrai pour nous.

Regardons ce que nous avons vécu depuis quelque temps : nous nous sommes réunis souvent, nous avons entendu parler Dieu dans notre cœur et il se faisait entendre à l’extérieur de nous par la puissance du Saint-Esprit et, malgré tout cela, nous regardons nos souffrances.

Nous savons que nous vivons la conséquence de nos propres choix et nous manquons encore d’abandon; nous nous accrochons à une Croix afin de ne pas tomber : c’est la Croix qui nous tient debout, c’est la Croix qui nous fait avancer, c’est la Croix qui nous démontre que nous devons continuer, que nous devons aimer, que nous devons croire, que nous devons espérer; cette Croix : c’est le Christ.

Il est pour nous une source de vie; il est tout pour nous : il est notre amour, il est nos frères, il est nos sœurs; tout ce que Jésus est, c’est le monde.

Jésus est le monde, depuis le premier jusqu’au dernier qui sera, Jésus est le Tout; Jésus, il a fallu qu’il nous démontre combien il nous aimait, combien il tenait à nous, afin de se montrer comme étant nous-mêmes : le péché, la cause et la conséquence de chaque péché.

Nous regardons le Christ aujourd’hui et nous apprenons à nous regarder; nous contemplons le Christ et nous apprenons à écouter; nous regardons le Christ et nous apprenons à aimer : tout ce que le Christ est, c’est nous; tout ce que nous sommes est le Christ : le Christ dans ses souffrances, le Christ dans ses regards.

Lorsque Jésus a regardé le monde, il a versé des larmes; il a été, le soir ou le jour, ou à n’importe quel moment de la journée, prier son Père afin de donner à son Père qui il était : «Père, je suis ton enfant, je suis Celui que tu as permis de venir sur la terre, je suis Celui qui est tout amour pour toi, Père. Écoute ma prière, je prie pour eux, je me donne pour eux. N’oublie pas, Père, toutes tes promesses; n’oublie pas, Père, que tu as souvent regardé tes enfants, et tu as souvent vu leur infidélité; tu as souvent regardé leurs manques d’amour envers eux-mêmes, envers leur prochain : tu as continué à les aimer, Père. Je te parle ainsi parce que je sens en ma Chair leur présence, je sens en ma Chair leur refus de croire en moi; toi, tu crois en moi, Père, et je crois en toi, Père : montrons-leur notre fidélité.»

Le Fils priait ainsi pour nous amener là où nous sommes aujourd’hui : à prier son Père, à espérer son Père, et à reconnaître en son Père la justice.

Oui, il y aura une justice, tel qu’il (n’y) en a jamais eu. Souvenons-nous qu’en lisant l’Ancien Testament, nous avons été témoins, par l’Esprit Saint, des combats que Dieu livrait à l’impie; nous avons lu l’Ancien Testament et nous avons été devant ces exploits.

Oui, il y a eu des guerres, il y a eu des violences; chaque guerre était pour nous faire avancer; chaque guerre était pour nous rappeler que nous étions les élus, que nous étions les choisis, que nous étions de la tribu de Dieu; nous faisions partie du peuple de Dieu; chaque guerre était le bras du Père pour nous ramener là où nous devions être : devant lui, sous son regard.

Pas une seule guerre n’a été perdue lorsque Dieu livrait bataille, pas une seule; lorsqu’il y avait perte, c’est parce qu’il y avait manque de foi, infidélité à Dieu, et ils vivaient la conséquence de ce qu’ils étaient.

Dieu nous ramène là où nous avons toujours été : dans le cœur de ceux qui aimaient le Seigneur, le Maître, le Tout-puissant, le Tout : Dieu, la Parole, la Lumière, la Vie, le Créateur de tout ce qui était visible et invisible; ils avaient foi, là où nous devons être : la foi, la foi que Dieu est là et il combat toujours lorsque nous crions vers lui.

Si nous vivons dans un silence et que nous (ne) tournons pas notre regard vers Dieu, eh bien, nous vivons nos choix, nos conséquences.

Lorsque nous crions vers Dieu Justice, lorsque nous crions vers Dieu : “Viens, Seigneur, viens nous combler comme tu as comblé ton peuple, viens nous soutenir comme tu as soutenu ton peuple, viens combattre pour nous comme tu as toujours combattu pour tes enfants”, alors Dieu écoute.

Lorsque nous disons cela dans la foi, eh bien, Dieu le fait; Dieu, lui, va de l’avant, c’est lui qui combat, ce n’est pas nous; il envoie ses anges; cela n’a pas changé.

En ce moment même, nous vivons la plus grande des batailles du monde, tel que nous n’avons jamais vue, et tel que nous n’avons jamais lue dans toute l’histoire de l’homme, et cette bataille est livrée par Dieu; il n’y en aura plus jamais une autre comme celle que nous vivons en ce moment, jamais.

Cette bataille est livrée contre les impies, contre les esprits, contre ceux qui veulent faire mourir notre âme, ceux qui veulent éteindre la foi : elle est livrée en ce moment même.

Les grâces en ce moment (sont) pour nous l’arme que Dieu a choisie, mais nous devons être là; nous devons être dans les rangs, nous devons être de la tribu de Dieu, nous devons avoir le cœur à l’amour, nous devons avoir les yeux de l’Amour, nous devons être remplis d’espérance, nous devons être de l’armée de l’Amour, être enfants de Dieu, enfants de Marie et nous devons avancer.

Nous sommes amoureux, amoureux de Dieu, nous donnons toute la place à Dieu; nous n’avons pas besoin de ces armes (faites) d’acier, nous n’avons pas besoin de ces armes (faites) de paroles humaines, nous n’avons pas besoin de papier, nous n’avons pas besoin d’armures, nous avons besoin de oui : “Oui Dieu Père, oui Dieu Divin, oui Dieu Roi du Ciel et de la terre, toi le Tout-puissant, toi l’Éternel, fais abattre sur la terre ta toute-puissance, viens montrer aux impies de ce monde que tu es le Tout, que tu es le puissant Maître du Ciel et de la terre où rien ne peut t’ébranler.

Tu es notre espérance, notre foi, notre amour, notre lumière, notre vie, oui, tu es le Tout de ce que nous sommes, tu es notre Maître et nous sommes à toi; tout ton Royaume crie vers toi, Père.

Nous sommes, en ce moment, assiégés par des impies; des esprits immondes veulent nous détruire; tu écoutes notre prière et nous le savons; nous savons que tu entends chaque murmure qui est porté vers toi.

Tu es Dieu et nous sommes à toi, et ce qui est à toi est précieux, plus précieux que tous les métaux de ce monde, plus précieux que (toute) l’équipe qui alimente ce monde; tu es l’Éternel et nous sommes, par toi, éternels.”

Tout cela notre cœur le crie, tout cela est en nous et nous le vivons; alors, ne nous laissons pas atteindre, relevons notre tête et avançons, car l’Armée du Ciel est là qui combat pour nous.

Oui, les grâces attaquent en ce moment même; il y a tant à donner à Dieu, à abandonner à Dieu.

Lorsque nous avançons sur ce terrain de bataille, nous voyons tomber, nous voyons tomber la volonté humaine : elle gît par terre comme une vieille armure; nous voyons ses membres qui commencent à rouiller; nous voyons ses membres qui commencent à ne plus nous atteindre, car tout est en lui, tout est nous, tout est vrai, tout est pur.

Rien ne peut atteindre la Pureté, rien ne peut atteindre l’Humilité, rien ne peut atteindre l’Église : Jésus; ayons les yeux de l’Amour; ayons le cœur qui bat dans le Cœur de Jésus, pas dans notre chair humaine, mais dans le Cœur de Jésus.

N’écoutons pas les paroles qui (font) peur, qui manquent de foi; n’écoutons pas les sons de guerres, les vents violents qui font peur aux enfants de Dieu; ne regardons pas les feux qui s’abat(tent) sur les enfants de Dieu; ne nourrissons pas la peur; soyons paix, amour; soyons abandon entre les mains de Jésus qui nous présentent au Père.

Nous sommes des oui, nous sommes des êtres d’amour, des êtres vrais; soyons tout cela, là nous sommes dans une peau neuve : nous commençons à goûter à la victoire, à goûter à notre gloire; nous commençons à croire à l’Évangile, à l’Ancien Testament.

Lorsque Dieu dit : «Va, ton Dieu te dit de combattre, ne crains pas, je ferai tomber ces armées», alors, avançons, cela est vrai, c’est le même Dieu, les mêmes paroles; nous sommes les mêmes enfants de Dieu qu’il y avait dans la Tribu de Juda; nous sommes le peuple choisi de Dieu : tout est là pour nous.

Oui, nous regardons nos enfants pleurer, crier, se débattre dans leur armure; ils sont prisonniers dans cette armure-là; mais nous, soyons modèles, soyons vrais, ils nous le demandent, alors avançons.

Nous entendons des paroles de Dieu qui crient à l’extérieur de nous; chacun de nous, nous entendons ces paroles, mais elles nous habitent; aucune parole, en ce moment, ne serait dite si vous ne seriez pas en présence même de Jésus qui vous parle en ce moment et dont le Saint-Esprit nous fait comprendre.

Cela est en nous, tout est vrai, tout est présent pour nous; nous sommes la vérité que si nous nous tenons en Jésus; si nous (ne) nous tenons pas en Jésus et que nous entendons ces paroles, et que nous (ne) nous conduisons pas comme Jésus nous le demande, nous ne sommes pas vrais, nous ne sommes pas vérité, nous sommes souffrants, nous sommes de mauvais témoins.

Être témoins, c’est dire aux autres : voilà la vérité, voilà Jésus, Jésus est la Vérité et nous sommes témoins; il y a témoin que s’il y a vérité; alors, il y a nous et Jésus; si Jésus est, nous sommes; si nous sommes, Jésus est : l’un ne va pas sans l’autre.

Nous voulons être modèles pour nos enfants, nous voulons leur montrer qui est Jésus, eh bien, soyons en Jésus, mais vrais en Jésus, vrais dans ce que nous sommes, vrais dans ce que nous serons dans une minute, dans une semaine, dans un mois, dans un an; si nous avançons, nous avançons tous ensemble, nous sommes l’armée de Dieu.

Si nous devons prendre notre frère, notre sœur, notre enfant, nos enfants, notre frère à la maison, notre sœur à la maison, blessés par ses(leurs) choix, vivant leurs conséquences, eh bien, prenons-les afin qu’ils puissent s’appuyer sur nous, puisque nous, nous nous appuyons sur la Croix, sur Jésus, alors qu’eux s’appuient.

Avançons, tenons-nous, nous sommes des êtres vrais, nous sommes l’Église, nous sommes la Parole, oui, nous sommes la Parole.

En ce moment même, Jésus fait entendre ce qu’il nous dit et nous entendons; nous entendons à l’extérieur ce qui est en nous afin que nous soyons des êtres vrais, des êtres de l’Évangile; nous vivons, nous vivons ce que nous sommes.

Jésus, il a dit que nous allons vivre la Purification.

Nous sommes en train de purifier notre chair : conséquences du péché, mais il a dit que cela ne se ferait pas sans souffrances; mais que de joie nous avons, que de paix nous ressentons! Comme cela est bon de tout laisser à Jésus, de prendre nos frères et nos sœurs et de les aimer, de les regarder qui parlent contre notre Dieu, notre Jésus, et de dire : “Je t’aime, je t’aime parce que Jésus t’aime et je le sais moi, un jour tu vas le découvrir.”

Il nous apprend à parler ainsi, à penser ainsi, à nous découvrir ainsi sans jugement, sans larmes sur le péché, mais des larmes de joie, de purification, des larmes qui nous amènent à découvrir cette flamme qu’il y a en nous, cet amour que nous avons en nous pour nos frères et nos sœurs de les aimer tels comme ils sont : pécheurs.

Oui, Jésus les a regardés comme il nous a regardés, et comme il nous regarde et comme il les regarde, et il les aime et il nous aime : Jésus est Amour; il guérit, Jésus, avec la grâce.

Nous sommes en train de redevenir ce que nous étions avant le premier péché qui est (celui) d’Adam et Ève.

Savez-vous combien d’enfants peuvent dire : j’aime mon frère, j’aime ma sœur : "Tu parles contre mon enfant à la maison et je t’aime; tu uses de lois pour m’enlever ce que j’ai gagné durant ma vie et je t’aime; tu aimes mon mari alors qu’il est à moi et je ne t’en veux pas, je te donne à mon Dieu d’amour afin de te protéger contre Satan qui veut ton âme”; combien peuvent dire ça?

Mais nous, nous le découvrons, nous le savourons, nous aimons; nous aimons sans condition, nous aimons qui nous sommes, parce que nous avons découvert que lorsque nous étions tout abandon, tout amour, sans jugement, eh bien, on recevait; nous avons découvert que nous sommes dans la grâce et que cette grâce est en train de combattre pour nous.

Le Ciel est en train de combattre pour nous, c’est comme si, à l’intérieur de nous, lorsque nous agissons comme ça, il y a quelque chose qui sort : “Oui, Père, voici mon offrande, je la dépose sur l’autel”, et à cet instant, Jésus prend cette offrande, il est l’Offrande, et il l’offre au Père, et des grâces montent, et des grâces montent, puis retombent sur nous et combattent pour nous.

Et à cet instant, notre enfant, ma justice, mon amour, (sont) en train de refleurir et non seulement mon enfant, ma justice, mon amour, mais (aussi ceux) de mes pires ennemis afin qu’ils voient ce que je voie, qu’ils entendent ce que j’entends, qu’ils perçoivent l’amour; nous revivons et nous faisons revivre nos frères et nos sœurs : voilà le combat.

Nous voyons des armures tomber et nous voyons des corps nouveaux qui illuminent un sourire, un merci, un partage; c’est la vie : la vie qui se montre, la victoire qui se montre.

Tout cela nous le vivons, tout cela est vrai, tout cela est dans notre présent : tout ce que Jésus nous a dit dans l’Évangile.

Eh bien, regardez-vous, regardons-nous : nous sommes l’Évangile, nous sommes la Parole, nous sommes ce que Jésus a dit : le bon grain, la graine de moutarde; nous sommes le trésor, nous sommes la perle rare, car nous sommes les sujets de Dieu, le Royaume de Dieu; nous sommes le Royaume de Dieu et nous sommes vrais, nous sommes l’Évangile, et Jésus dit que ce n’est qu’un début, le commencement.

Croyez-vous qu’on peut nous faire tomber? Peut-on maintenant juger? Nous (ne) sommes plus capables de juger, nous sommes capables que d’aimer, parce que c’est plus facile pour nous et c’est pas souffrant; juger, c’est souffrant, c’est fatiguant, ça nous amène des maladies.

On devient de plus en plus fort; nous avons une colonne croche? eh bien, nous montons des montagnes; nous avons les yeux qui rajeunis(sent) pas, et toute la journée nous travaillons à donner à Dieu nos yeux pour les autres, ceux qui vont lire; cela, nous le faisons dans la joie.

Il se passe quelque chose d’inexplicable : nous sommes en train de renaître dans un vieux corps; l’intérieur, l’intérieur est en train de renaître : là est (un) grand miracle.

Il a dit : «Vous aurez le don, le don de libération, vous aurez le don de guérison»; alors, souvent on disait : “Tu es guéri!” Je regarde, un mois après, elle a encore sa maladie : “Comment ça se fait, Jésus, je l’ai entendu : ‘tu es guérie’.”

«Petit enfant incrédule, tes yeux regardent et ne voient pas, tes oreilles entendent et tu n’entends pas, ton cœur bat d’amour et tu ne le ressens pas? Serais-tu comme celui qui est venu me voir;  me dire : “Nous avons tous été guéris et je suis le seul qui me présente à toi, je ne sais pas où sont les autres, mais moi, je suis là.”»

Mais, au plus profond de lui-même, avait-il regardé avec son cœur, avait-il lu sur les lèvres de ses frères, avait-il regardé avec les yeux du Christ? Tout ce qu’il avait vu, ce qu’il était lui-même : un pécheur qui revenait à la Vie. Les autres étaient pécheurs, ils sont revenus à la vie, mais lui n’a pas vu, n’a pas entendu; lui n’a pas ressenti parce qu’il n’était pas en eux : tout se passait en eux, ils étaient la vie.

Et lui était la vie, tout était venu de son intérieur et rien de son extérieur; il a couru vers Jésus : “Merci parce que j’étais malade et tu m’as guéri.”

Ne soyons pas le seul qui vient remercier Jésus, mais soyons les dix qui viennent remercier Jésus : “Je te remercie parce que tu viens de me consoler, et parce que tu viens de me consoler, voici que je me suis mis à espérer.

Je viens de connaître une paix que je n’avais pas, parce que je ne connaissais pas la paix.

Je viens te dire combien je suis reconnaissant, parce que j’avais mal et tu m’as consolé; tu m’as démontré que je devais m’aimer, tu m’as démontré que je devais me regarder comme j’étais, et ce que je ressens à l’intérieur de moi, c’est la paix, une paix que je n’avais jamais connue.

Je suis venue à toi pour te demander de guérir ma vie et tu as touché mon cœur, tu as touché ma vie, et aujourd’hui, j’ai la paix; je me reconnais être dans la paix parmi mes frères et mes sœurs, alors que je ne savais pas que cette paix existait.”

Tout cela, (ce sont) les plus grandes guérisons que nous ne pouvons pas comprendre; nous ne pouvons pas comprendre cela parce que la peine à l’intérieur de nous est tellement profonde, est tellement là, tellement vraie, qu’elle a creusé un gouffre dans notre vie, un gouffre profond, et dans ce gouffre nous sommes tombés, nous sommes tombés très bas sans connaître le fond.

Et Jésus vient nous chercher, vient nous monter, vient nous monter, vient nous monter, vient nous monter, afin qu’on puisse regarder, entendre, comprendre; là, nous commençons à guérir, là sont les guérisons.

Quelle est donc la guérison que nous espérons le plus? Le bras croche qui redevient agile ou le cœur qui se remet à battre de paix? L’œil qui était embrouillé ou l’œil qui regarde l’amour et qui procure la paix? L’oreille qui bourdonnait ou l’entendement qui nous fait découvrir que je suis en tous mes frères et mes sœurs, et que je suis là parce que je suis vrai et qu’un mot de moi, un oui, apporte la paix en ce monde? Là est le miracle que Dieu veut pour nous : la paix.

Vivez dans la paix et vous serez humbles; vivez dans la paix et vous serez dans la joie; vivez dans la paix et vous serez riches; vivez dans la paix, vous n’aurez plus de pleurs.

La paix, c’est ce que nous devons rechercher; la paix, c’est ce que nous devons avoir pour guérir; lorsque nous sommes en paix, tout nous apparaît vrai.

Oui, nous allons demander des guérisons pour l’arthrite, le diabète, pour l’infirme; oui, nous allons demander des guérisons et nous serons exaucés; nous serons exaucés parce que nous serons en paix : nous n’attendrons plus, nous remercierons; nous ne surveillerons plus, nous louerons; tout ne sera que remerciements, que grâces, tout comme ce lieu d’amour où la Mère de Dieu nous a invités.

Ne nous trompons pas, la Mère de Dieu nous a invités ici; au moment même où son fils choisi commençait à glorifier Dieu, la Mère s’est unie à cette glorification et elle s’est manifestée par une odeur de roses, et le Ciel a chanté; le Ciel a chanté, se faisant entendre, car nous avons entendu, venant du Ciel, un alléluia par un son.

N’oubliez pas que lorsque les Églises s’unissent, lorsque les Églises appellent, il y a toujours des sons de cloches; c’est ce que nous avons entendu, il n’en a suffi qu’un seul : tout est pour nous présence.

Nous devons être des êtres vrais, être des êtres comme Marie veut que nous soyons; alors, tous ensemble, chantons le Gloire à Dieu.