Rencontre d’amour avec l’agir de Dieu à Sudbury, Ontario, 

par son instrument, la Fille du Oui à Jésus.

 

2007-10-13 – Partie 2

 

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : La joie du Seigneur est aussi notre joie. Lorsque, nous, on se met au diapason avec la joie de Dieu, alors l’Église est en joie.

Dieu va nous apprendre à être des gens déterminés dans notre oui. Comment être déterminé dans notre oui? C’est en découvrant que nous sommes à notre place, c’est en découvrant que là où nous sommes, Dieu nous veut. Quelquefois, Dieu nous fait avancer à droite pour nous amener à gauche; quelquefois, lorsqu’on se trouve à gauche, on réalise que c’est vers la droite qu’il fallait toujours être. Tout cela, c’est Dieu qui nous le fait comprendre avec son amour pour nous démontrer qu’il est notre Dieu, pour nous démontrer que lui sait ce qui est bon pour nous. Comment découvrir tout cela si ce n’est que le Saint-Esprit nous le fait découvrir?

Combien de fois, dans notre vie, on s’est retrouvé avec des amis et, quelques années plus tard, on les avait perdus complètement? Et dans notre cheminement de vie, vient un moment où on s’arrête et on pense à nos amis antérieurs et, sans vraiment provoquer la rencontre, on arrive devant ces amis pour découvrir que nos sentiments ne sont plus les mêmes.

Quand on était, au tout début, avec nos amis, il y avait beaucoup d’échanges entre nous : on avait des points communs, on aimait se retrouver ensemble, la conversation était très, très élaborée. Alors, il est venu un temps dans notre vie où les chemins se sont comme perdus, loin l’un de l’autre : chacun a pris son chemin, chacun a rencontré d’autres personnes, chacun a eu des conversations avec les autres personnes. Il y a eu des échanges d’idées et cela a fait que nous avons changé. Chacun recevait des autres et chacun donnait d’eux-mêmes aux autres. Cela a fait que la pensée a été comme travaillée; l’écoute devenait, pour la personne qui entendait, une écoute qui était intéressée par les propos.

Tout cela a fait que l’être humain est devenu individuel. Oui, on s’intéressait à ceux qui parlaient avec nous, mais dans le but de nous construire : "Je m’intéresse à ce que tu dis et ça fait mon affaire. Je m’intéresse à ce que j’entends parce que tout en moi s’intéresse à cela".

Qu’est-ce qui a fait que notre écoute aimait mieux tel mouvement, et que notre écoute voulait continuer à être dans ce mouvement? C’est que le présent devenait pour nous un intérêt : "J’ai intérêt à me donner du bonheur, j’ai intérêt à sortir ce qui est en moi afin d’être moi-même dans cet intérêt." Alors, ce que j’entendais et ce que je disais n'étaient que pour moi-même; alors, sans m’en rendre compte, je construisais ma propre vie.

Lorsqu’au tout début j’avais des amis, c’était comme si mes pensées, mon écoute étaient portées à faire des échanges; je voulais des amis, je voulais partager une partie de moi-même et je voulais qu’eux partagent aussi une partie d’eux-mêmes. J’étais moins porté à juger les paroles que j’entendais parce que ma jeunesse était en moi, mais avec le temps, ces paroles que j’entendais et les paroles que moi je disais devenaient pour moi un moyen de grandir : j’apprenais. Comme j’apprenais à être une grande personne, je m’intéressais à tout, mais une fois atteint un âge où je me suis senti assez grand, là tout devenait différent; là, ceux qui étaient devant moi devaient se comporter comme moi je voulais qu’ils se comportent parce que j’avais appris.

J’avais appris des autres ce qu’ils pensaient de ce que j’étais; j’ai sorti de moi-même pour le montrer aux autres. Ça, j’ai pu le faire que si j’avais autour de moi des amis, mais, avec le temps, j’avais quitté ces amis et avec le temps j’avais grandi. J’avais grandi, j’avais regardé, j’avais regardé ceux qui m’entouraient et je me méfiais de ceux qui m’entouraient, parce que ceux que je voyais ne représentaient pas les amis que j’avais connus; ceux que j’avais connus sortaient de leur cœur leurs paroles et, moi, ça résonnait dans mon cœur, alors je sortais de mon cœur des paroles pour aller à eux.

Ceux, maintenant, avec qui j’étais ne parlaient plus avec leur cœur et je le ressentais dans mon cœur; alors, mes paroles étaient comme retenues, je me retenais de sortir ce qu’il y avait dans mon cœur, ce qui a fait que ma relation entre les personnes nouvelles qui étaient avec moi était différente que lorsque j’étais jeune. Tout cela m’apprenait à ne pas être moi-même, tout cela m’apprenait qu’on pouvait m’atteindre, qu’on pouvait me blesser.

Si ce que nous sommes aujourd’hui est dans la souffrance, c’est parce que notre cœur est dans la souffrance : on ne parle plus avec son cœur, on ne parle qu’avec sa tête, on a peur de sortir ce qu’il y a de beau en chacun de nous. À force de toujours se retenir, nous sommes devenus froids, nous sommes devenus des êtres qui ne savent pas se donner.

Nous voyons des personnes qui ont le sourire facile et nous, on souffre en nous-mêmes de ne pas avoir ce sourire; on regarde des personnes qui sont communicatives et nous, on souffre, parce qu’on voudrait aussi être aussi communicatif (qu'eux); on manque de confiance aux autres parce qu’au plus profond de nous-mêmes, on se dit : “Elle sourit, est-elle sincère? Elle communique, est-elle sincère?" Tout cela, c’est en nous, on se méfie de nous-mêmes.

Si on a de telles pensées envers une personne qui sourit, envers une personne qui communique, c’est qu’à l’intérieur de nous, il y a des souffrances, parce que le temps où nous avons vécu entre la fin de cette amitié et le temps où on s’est dit 'je suis grand', m’a fait découvrir ma place en ce monde, dans un monde où on ne veut plus écouter les enfants de Dieu, dans ce monde où on ne veut pas que les autres prennent trop de place.

Ce monde est un monde sans amour, ce monde est un monde qui manipule, ce monde est un monde qui n’a d’égard que pour lui-même, ce monde connaît le pouvoir et c’est le pouvoir qui régente l’esprit de ce monde.

Regardons-nous, nous sommes tous des enfants de Dieu! Si on s’arrêtait un instant pour se demander : “Toi, est-ce que tu as déjà vécu ça? Toi, est-ce que tu as déjà vécu ça? Est-ce que pour toi, c’est familier, dans ce que tu es?” On dirait : “oui, c’est vrai”.

Parce que lorsqu’on était jeune, c’était plus facile d’avoir des amis et on croyait qu’il y avait des amis; aujourd’hui, on se donne à ceux qui sont autour de nous avec méfiance; aujourd’hui, si on nous écoute, on ne s’ouvre pas totalement à eux, on se demande s’ils vont nous comprendre, s’ils vont accepter ce que nous pensons; nous sommes comme des êtres qui se découvrent tranquillement dans la souffrance.

Dieu veut nous faire comprendre que ce que nous sommes, nous le sommes par l’esprit de ce monde et non pas par l’amour qui est en nous. Si on découvrait ce que nous sommes par l’amour que nous sommes en nous, on serait beaucoup plus miséricordieux envers nous-mêmes : on aurait appris à se pardonner, on aurait appris à regarder les autres avec la miséricorde de Dieu. Mais on regarde les autres avec l’esprit de ce monde, alors on ne pardonne pas facilement : on souffre à l’intérieur de nous, on a des paroles qui sont des paroles qui nous atteignent.

Lorsque nous disons des paroles qui portent des déceptions, c’est envers nous-mêmes que cela est : “Je suis déçu de la vie, je suis déçu de voir ce que je vois, je suis déçu de tel comportement, je ne sais pas comment réagir, je ne sais pas ce que je dois faire, dire, dans telle situation."

Lorsque nous sommes devant ces questionnements, devant ce raisonnement, c’est que nous sommes devant une souffrance. Si nous sommes devant une souffrance et que nous la vivons à l’intérieur de nous, si nous vivons cette souffrance à l’intérieur de nous, c’est que nous n’avons pas compris l’amour : l’amour donne, l’amour ne garde pas, l’amour ça donne pour toujours redonner. Alors, ça veut dire que nous avons gardé ce qui nous fait souffrir, nous n’avons pas ouvert notre intérieur à Dieu, et comme nous n’avons pas ouvert notre intérieur à Dieu, nous gardons en nous ce qui lui appartient.

Dieu veut nous faire comprendre que nous devons donner ce qu’il y a à l’intérieur de nous et qui nous empêche d’ouvrir notre cœur à ceux qui sont autour de nous. Ceux qui sont autour de nous sont en nous, ils font partie de notre chair; nous on est en eux, nous sommes en leur chair.

Si nous ne commençons pas à découvrir le mouvement d’amour que Dieu veut qu’on fasse, notre chair souffrante continuera à nous faire souffrir et continuera à les faire souffrir. Nous aimons notre père, nous aimons notre mère, nous aimons nos enfants, nos petits-enfants, nous aimons nos frères et nos sœurs qui sont avec nous, nous ne voulons pas les faire souffrir et pourtant c’est ce que nous faisons.

Dieu veut nous faire réaliser que nous devons cesser de nous faire souffrir et de faire souffrir les autres en leur chair.

Lorsque nous avons eu des amis, nous nous sommes comportés à cœur ouvert; lorsque nous avons vieilli, nous nous sommes comportés avec un cœur qui se fermait à leur cœur; alors, ils n’ont rien reçu comme nous n’avons rien reçu; pourtant nous avons le même cœur : que nous ayons un cœur d’enfant de trois ans, quatre ans, cinq ans, ou que nous ayons un cœur de 40, 50, 60, 70 ans, c’est le même cœur.

Regardons ce que nous faisons : nous parlons en ce moment entre nous parce que nous nous sommes assurés que ceux qui étaient là avaient le même langage; sortez d’ici et allez au restaurant, sortez d’ici et allez même à votre église, vous n’aurez pas le même langage, vous allez retenir votre cœur. Dieu nous fait comprendre que c’est à cause de nos souffrances : nous avons de la difficulté à être miséricorde envers notre propre chair.

Tant que nous ne serons pas à l’image du Christ, nous souffrirons et le seul moyen, c’est de tout donner à Jésus, c’est de nous comporter comme Jésus s’est comporté, c’est de faire confiance en la Chair jusqu’à se faire ridiculiser par amour pour Jésus, pour Jésus.

N’a-t-il pas dit que tous ceux qui se laisseront insulter en mon Nom entreront dans le royaume de mon Père? Entrer dans le royaume de Dieu le Père, c’est à l’instant où nous le voulons; ce n’est pas attendre que nous soyons dans notre mort terrestre! Un corps qui est en repos jusqu’au moment de sa résurrection, lui, n’a que faire de se laisser ridiculiser, il est en poussière! C’est là, vivants, que nous devons vivre l’Évangile.

Nous ne pourrons vivre l’Évangile que si Jésus vit notre vie; alors, il va falloir apprendre à donner notre cœur, donner notre cœur à Jésus afin qu’il disparaisse. Nous avons consacré notre vie au Cœur Immaculé de Marie, alors notre vie est entre les mains de Marie afin que nous recevions des grâces pour aller au Cœur de Jésus. Maintenant, il faut que notre cœur soit déposé dans les mains de Marie pour qu’elle aille elle-même le porter dans le Cœur de Jésus pour disparaître.

Cela fait appel à tous nos sens, cela fait appel à toutes nos pensées, notre regard, notre écoute, notre parole, nos mouvements, nos sentiments.

Donner ordre à nos pensées d’aller mourir dans les pensées de Jésus et de ne plus être en activité, donner notre écoute à l’écoute de Dieu afin que l’écoute de Dieu soit en activité et non plus la nôtre, alors cela veut dire : ouvre-moi ton écoute; tout ce que tu as entendu ne t’appartient pas, tout ce que tu entends doit passer par mon écoute, afin d’être totalement à moi.

Être le regard de Jésus, prendre tout ce que nous avons vu et tout ce que nous voyons et dire : sois le regard de Jésus et détourne-toi de ce qui n’est pas de lui.

Toute parole qui se fait entendre doit être des paroles dans la Parole même de Jésus et ne plus être volonté.

Demander à la Volonté de faire taire la parole, demander à la Volonté de Dieu de se servir de la parole, afin d’être la Parole du Christ et non pas être dans la parole humaine.

Que tous nos mouvements soient mouvements du Christ : concevoir que nous ne sommes rien, concevoir que Dieu est tout; ne comprendre que par la pensée de Dieu, que par le regard de Dieu, que l’écoute de Dieu, que par la parole de Dieu que le mouvement est à lui, c’est consentir à ne plus être, mais être tout en les mouvements de Jésus.

Le cœur de chacun de nous est en le Cœur du Christ et tout ce qui passe par le Cœur du Christ est ressenti en nous.

Vivre dans le Sang purificateur du Christ, c’est découvrir la paix, c’est découvrir la joie, c’est être constamment dans le mouvement de la transformation : je prends mes peurs et je les donne à la paix; c’est la paix qui régente ma vie, ce n’est plus la peur.

Être dans le Cœur de Jésus, c’est ne plus être, c’est le Sang de Jésus qui circule en tout notre être. Lorsque notre cœur est mort, il n’est plus; le battement que nous entendons, c’est le battement de Jésus; le sang qui circule dans nos veines n’est plus notre sang, c’est le Sang de Jésus. Tant que nous ne serons pas dans ce mouvement d’amour, nous ne serons pas totalement dans la transformation.

Cet avant-midi, nous avons entendu parler de liberté. Nous l’avons reçue de Dieu et c’est dans cette liberté que nous recevons tout de Dieu pour être dans le mouvement de la purification, parce qu’à l’instant où une pensée vient de nous et que nous le réalisons, c’est Dieu qui est en train de nous transformer, il fait appel à l’enfant de Dieu pour qu’il donne la pensée à la Pensée éternelle.

Nous n’avons pas à faire ce mouvement de nous rappeler constamment si notre pensée est à Dieu, ça, c’est à Dieu ce mouvement, c’est lui qui se charge de nous donner ce qu’il nous faut pour qu’on puisse le réaliser. Alors, laissons à Dieu ce qui est à Dieu et n’ayons pas peur, tout se fera par Dieu, car lorsque le mouvement est commencé, il ne s’arrête plus. Ce n’est plus notre pensée, c’est la pensée de l’Éternel qui est en nous, c’est la pensée du Purificateur, c’est la pensée de Jésus. Alors, par la puissance du Saint-Esprit, nous sommes dans ce mouvement de purification.

Voilà que Dieu nous fait comprendre que sa Volonté est une Volonté d’amour et que nous, notre volonté humaine ne porte pas les grâces nécessaires; elle ne porte aucune grâce la volonté humaine. Alors, n’essayons pas avec notre volonté humaine de faire surgir une pensée ou de nous arrêter à une pensée, cela ne ferait que nous faire souffrir et faire souffrir ceux qui sont en nous.

Nous vivons un temps de grâces, nous vivons le temps de la Grande Purification : Dieu vient parler en nos cœurs.

Est-ce que nous, nous sommes capables de faire ce mouvement? Rappelons-nous les paroles que Dieu a mises en le cœur de ceux qui étaient avant Jésus. Il a dit : «Je viendrai rassembler mon peuple de par le monde, je lui parlerai dans son intérieur, il entendra, je transformerai son cœur de pierre en cœur de chair et il saura que je suis son seul Dieu.»

Il n’y a seulement que Dieu qui va transformer notre intérieur pour atteindre tout ce qui est de nous-mêmes : pensée, regard, écoute, parole, action et cœur; tout cela est l’affaire de Dieu. Aucun humain ne fera ce mouvement, car les enfants de Dieu doivent reconnaître qu’il n’y a qu’un seul Dieu; s’il fallait qu’une seule volonté humaine ait un tout petit pouvoir, il y aurait encore des enfants qui croiraient en des dieux.

Adam et Ève ont voulu connaître la connaissance; cette connaissance était de savoir ce que Dieu savait pour avoir conversation avec. Alors, si un seul humain avec sa petite volonté humaine avait une parole qui atteindrait notre cœur pour le transformer en un cœur de chair, cela referait le même mouvement : être dans la connaissance de Dieu avec son moi.

Alors, cela reviendrait à dire que la roue tourne : Adam et Ève ont péché par désobéissance, c'est-à-dire vouloir connaître par leur moi ce qui est à Dieu, parce que Dieu leur avait dit : «N’allez pas vers la connaissance du bien et du mal : la connaissance, parce qu’un malheur va vous arriver».

Alors, ce serait la même chose : "Ne croyez pas en la connaissance d’un seul être humain, car un grand malheur va vous arriver". Vous allez continuer à vivre dans votre moi et vous ne voudrez pas croire qu’il n’y a qu’un seul Dieu; vous allez croire qu’il y a la Divine Volonté et la volonté humaine : une Divine Volonté qui est avec une volonté humaine, qui est ensemble, qui pense, qui regarde, qui écoute, qui parle, qui agit, qui ressent ensemble. Voilà pourquoi Dieu dit qu’il n’y aura aucun mouvement qui viendra de la volonté humaine.

Ce que nous entendons est de Dieu, que de la Volonté de Dieu; aucune volonté humaine n’a ces paroles, aucune volonté humaine n’aura la saveur de ces paroles, car Dieu est le Purificateur.

Voilà pourquoi il instruit au moment où nous entendons, voilà pourquoi il tient son instrument dans l’ignorance totale; elle entend au moment où elle prononce les mots poussés par le vent de l’Esprit-Saint. Telle est la Volonté de Dieu qui souffle sur vous afin d’être dans le mouvement de la Divine Volonté.

Ce que nous vivons est voulu de la Divine Volonté et d’aucune volonté humaine. Ne nous surprenons pas d’être peu, car Dieu a regardé le cœur de ses enfants. Tant que le cœur de ses enfants n’est pas un cœur d’enfant, il ne comprend pas l’appel de Dieu.

Dieu appelle tous ses enfants, mais peu entendent; il dévoile aux petits ce qu’il cache aux grands. Ce que nous sommes, nous le sommes par notre oui et pas par nous-mêmes. C’est le oui de Jésus qui a réveillé notre oui et notre oui s’est fait saisir par le mouvement de la Divine Volonté. Ce que nous apprenons, ce sont des mouvements d’amour pour tous ceux que nous portons en nous.

La purification est un mouvement de Jésus et il le fait, il le fait par amour pour son Église, pour son Être, sa Chair Éternelle; le Fils de Dieu fait Homme est amoureux de ce qu’il est. Tout est venu de son Père, de sa Volonté, alors le Fils aime son Père. Il veut nous purifier, il nous apprend tranquillement à prononcer les paroles entendues par la puissance du Saint-Esprit, par la Volonté de Dieu, pas par notre volonté.

Lorsque vous voyez que vous avez des mouvements à donner, cela ne vient pas de vous, cela vient de la puissance de Dieu. Découvrir que dans votre vie il y a des mouvements qu'il faut donner à Jésus, à la Chair Éternelle, vous êtes dans le mouvement de la Divine Volonté.

Nous sommes entrés dans l’ère de l’Esprit-Saint : un Esprit d’amour, un Esprit qui nous montre qui nous sommes afin de le donner à Jésus.

À l’intérieur de nous, il y a de la guérison et de la libération. Oui, nous voulons être libérés de notre arthrite, oui nous voulons être libérés de notre diabète, mais nous ne le serons que lorsque des enfants à l’intérieur de nous seront guéris et libérés. Ces enfants sont devant nous; ils ont fait des choix devant la tentation, le péché; cela les a amenés à tellement être dans la souffrance que cela nous a développé des maladies; alors, Dieu va guérir et libérer ses enfants afin que nous soyons guéris de notre maladie : voilà l’Église.

Jésus veut guérir tous ses enfants; il appelle ses petits enfants à se mettre devant lui, et à montrer à ces enfants comment mettre tous les autres entre lui et eux, afin que son mouvement de purification passe à travers toute la chair pour nous atteindre. Jésus a dit : «Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux qu’on aime»; cela l’a amené sur la Croix.

Alors, il nous demande de faire la même chose : «Donnez-moi votre vie pour ceux que vous aimez. Il n’y a pas de plus grand mouvement d’amour que celui-là; alors, je vous apprends à le vivre, je vous apprends à être avec moi sur la Croix.» Alors, lorsque nous sommes devant Jésus et que nous avons entre Jésus et nous tous les enfants du monde, nous sommes sur la Croix, nous donnons notre vie pour ceux qu’on aime.

Voyez-vous, les petits groupes qui entendent la puissance de Dieu se mettent devant Dieu, et devant Dieu et ce petit groupe il y a tous les enfants du monde, et cela est une joie pour Dieu et cela est une joie pour nous. Nous allons continuer jusqu’au bout notre mouvement d’amour : 'me voici', c’est ce que Dieu fait pour nous et pour ceux que nous aimons.

Il n’y a pas deux façons de vivre la purification, il n’y a qu’une seule façon : vivre la Vie de Jésus de sa naissance à sa mort, c’est vivre son amour, sa naissance à sa résurrection; alors, nous allons vivre tous ces mouvements.

De la première pensée de Ève jusqu’à la pensée de celui qui vivra la purification, et qui sera le dernier à dire : “tes pensées”, alors, nous vivrons ce mouvement de purification, et cela pour tout ce que nous avons vu, tout ce que nous avons entendu, tout ce que nous avons dit, fait et ressenti, et cela ne dépendra pas de notre volonté humaine.

Nous aurons beau regarder les temps et essayer de scruter les temps, cela ne fera pas plus avancer la purification, elle ne fera que mettre en ‘standby’ ce qui est là, jusqu’au moment où on dira : “Ma pensée, va dans la Pensée éternelle et laisse-toi purifier”, et là, le mouvement va continuer.

Alors, nous avons intérêt à donner les pensées des choisis aussi; plus nous serons ensemble dans le oui comme Dieu le veut et non pas comme notre volonté le voudrait, et plus la purification se fera. Quelquefois, nous, à cause de notre volonté humaine, nous mettons nos frères et nos sœurs dans une très grande souffrance parce que nous savons. Oui, nous savons que nous vivons les derniers temps et que ces derniers temps sont très importants pour tous ceux qui souffrent, parce que les plus grands souffrants, ce sont ceux qui rejettent Dieu.

Qui souffrent le plus? Ceux qui ne connaissent pas Dieu ou ceux qui connaissent Dieu, mais qui le refusent? Ce sont ceux qui connaissent Dieu et qui le refusent. Maintenant, qui fait souffrir le plus nos frères et nos sœurs? Ceux qui vivent leur vie sans savoir qu’il y a le temps de la purification ou ceux qui savent que c’est le temps de la purification, mais qui passent leur volonté humaine? Ce sont ceux qui passent leur volonté humaine, alors qu’ils savent que c’est le temps où Dieu a choisi pour transformer les enfants du monde.

Ne laissons pas de place à Satan, c’est lui qui veut que nous nous servions de notre volonté humaine avec nos connaissances.

Vous avez entendu dès le début que, lorsqu’on est tout petit, il est facile de laisser parler notre cœur, de laisser la place à l’amour, mais lorsque l’enfant vieillit et qu’il se croit grand, il ferme son cœur, et cela, c’est à cause de ses connaissances.

Alors, quelle est donc la différence entre nous qui savons que nous sommes dans un temps de grâces? Nous avons un cœur ouvert à Jésus, mais parce que nous avons des connaissances qui viennent du Ciel, on se sert de notre volonté humaine et cela fait souffrir nos frères et nos sœurs.

Les connaissances appartiennent à Dieu, ne nous appartiennent pas.

Ne durcissons pas le cœur de nos frères et de nos sœurs avec les connaissances du Ciel, car lorsque nous essayons de régenter ce qui vient du Ciel, il y a de la volonté humaine; alors, il n’y a pas de grâces et les autres se durcissent au lieu d’ouvrir leur cœur, alors nous aurons à répondre de cela.

Alors, la Volonté de Dieu est de nous faire comprendre que tout est de Dieu, pour l’amour de Dieu.

Faisons ce que nous avons à faire en ne cherchant pas à détailler ce qui vient du Ciel, nous allons nous perdre. Laissons l’Esprit de Dieu faire son travail. Il est si bon de laisser le Saint-Esprit prendre toute la place : il n’y a pas d’épuisement, on garde sa paix et les autres le ressentent parce que c’est du cœur à cœur.

Jésus est si amour, il nous fait comprendre que la Volonté de son Père est en chacun de nous.

Nous, les choisis, nous ne devons pas nous élever, hein, lorsqu’on dit : 'nous, les choisis'; fermons nos yeux et regardons ce qu’il y a à l’intérieur de nous. Si nous découvrons un tout petit enfant, à peine deux ans, c’est que nous savons que le Saint-Esprit a pris toute la place, mais si nous fermons les yeux et là, la pensée, elle se met à nous cultiver, nous saurons que nous nous sommes élevés de terre. Alors, ouvrons nos yeux et taisons-nous, et donnons notre pensée à la Pensée Éternelle afin qu’elle vienne purifier notre pensée.

Tout cela, nous aurons à dire un remerciement après, parce que si nous avons été capables de fermer nos yeux, cela est venu du Saint-Esprit, pas de nous-mêmes. Laissons agir Dieu et faisons de nous des tout petits enfants, nous avons de quoi à apporter aux autres par la puissance de Dieu et non pas par notre volonté.

Savez-vous que, elles sont nombreuses les personnes qui ont été dans le mouvement du Saint-Esprit? Un père qui accourt lorsqu’il voit son enfant en danger, une mère qui donne à manger à son enfant alors qu’elle le voit pleurer de faim, ces deux-là l’ont fait par la puissance du Saint-Esprit, ils n’ont pas eu à penser, ils ont laissé leur cœur parler.

Tout cela, c’est pour nous montrer que le Saint-Esprit a toujours été dans notre vie, mais à cause de notre souffrance dans notre chair, nous n’avons rien vu, nous n’avons rien compris. Mais le Saint-Esprit nous ouvre à la lumière, à la lumière du Fils de Dieu fait Homme, afin que nous soyons dans son mouvement.  

 

Dieu le Père : Maintenant, petits enfants d’amour, soyez bien attentifs à ce que vous allez vivre, car les minutes, mes enfants, qui suivront ces minutes feront de vous des serviteurs de Dieu pour la plus grande Gloire de Dieu, et cela se reflétera sur vous lorsque vous verrez la lumière. Vous ressentirez en votre chair la Gloire du Fils qui augmentera votre lumière, afin que vous ressentiez votre gloire parce que moi, Dieu le Père, je le veux.

Allez vous reposer, petits enfants d’amour. Amen.