Rencontre d'amour avec l'agir de Dieu à Sudbury, Ontario,

par son instrument, la Fille du Oui à Jésus.

 

2007-06-16 – A.M.

 

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : C'est par la grâce que nous pouvons nous abandonner entre les mains de Dieu, c'est par la grâce que le Saint-Esprit nous offre au Père, c'est par la grâce que nous pouvons entendre les paroles de Dieu en notre cœur.

Tout ce que nous sommes, nous le sommes parce que Dieu le veut.

Dieu fait en chacun de nous des mouvements d'amour pour son Église.

Nous voulons nous accomplir en lui en étant sûrs d'être des enfants de Dieu; pour être sûr que nous sommes des enfants de Dieu, il n'y a que Dieu qui puisse nous le confirmer : "Esprit de Dieu, Esprit de Vérité, mets en chacun de nous ta lumière, accompagne-nous dans ces moments où nous devons nous abandonner entre tes mains; là nous serons sûrs de nous accomplir comme toi tu le veux."

Les moments qui nous sont accordés sont des moments d'amour; les moments qui nous sont accordés doivent servir chacun de nous, afin que nous puissions vivre ce que nous avons à vivre en ce moment même.

Chaque instant que nous vivons, à l'instant même, est très important pour l'Église, très important pour tous nos frères et nos sœurs du monde entier.

C'est au présent que Dieu met des grâces en nous et c'est au présent qu'il le fait pour tous nos frères et nos sœurs du monde entier.

Dieu ne néglige jamais un seul de ses enfants.

Ce que nous vivons nous prépare à la Grande Purification; ce que nous vivons nous fait voir ce que nous sommes au présent.

Dieu met devant nous notre passé et il nous fait vivre au présent ce que nous avons accepté dans le passé, afin que nous puissions guérir de nos blessures, afin que nous puissions être libérés de nos chaînes, afin que nous puissions offrir à Dieu tout ce qui a été d'impur dans notre vie, et il y en a beaucoup.

Une seule pensée, nous l'avons entendu hier par la puissance du Saint-Esprit, qui n'est pas en Jésus, est une pensée impure.

Nous nous sommes acheminés avec ce que nous sommes dans notre présent.

Combien de fois nous nous sommes laissé blesser par les autres? Combien de fois nous avons accepté la pensée des autres, croyant que cela était bon pour nous? Cela nous a fait penser à notre tour que nous étions capables de nous acheminer dans notre vie.

Mais cela est faux, à chaque fois que nous avons accepté une seule pensée qui n'était pas amour, qui n'était pas en Jésus, nous laissions notre chair à la merci de Satan, nous laissions notre chair ouverte aux attaques; il se servait des autres pour nous attaquer, nous mettre en tentation.

Pas un seul instant, nous avons été seuls avec nous-mêmes avec ces pensées : Dieu était là, Dieu veillait sur nous, car sans Jésus nous ne serions même pas ici, nous ne voudrions même pas écouter parler la puissance du Dieu qui nous parle en notre cœur, cela serait intolérable : on prendrait la porte, on refuserait, on ne croirait pas, on se mettrait en colère, on continuerait à nous faire souffrir.

Dieu nous a donné des grâces, nous a donné des grâces de sa Présence afin que nous puissions vivre sur la terre, afin que nous puissions être en sa Présence, parce qu'un seul instant présent devant Jésus est un instant qui nous nourrit, même si nous avons été dans des pensées impures parce qu'il y a pensées impures lorsque ces pensées ne sont pas en Jésus; si nous ne sommes pas en Jésus, nous sommes en Satan, nous sommes en sa présence.

Il ne peut y avoir deux Dieu, il n'y a qu'un seul Dieu; soit que notre pensée est en Jésus ou soit qu'elle ne l'est pas, et si elle ne l'est pas, elle est en ce monde, et ce monde est sous la domination de Satan.

Mais Jésus, Jésus est toujours là, il est en notre présence par le prêtre.

Lorsque Jésus est venu instituer l'Eucharistie, il est venu nous apporter sa présence en Corps et en Sang, et lorsqu'un seul prêtre dit sa messe, (à) la messe lorsqu'il consacre le pain et le vin pour qu'ils soient le Corps et le Sang de Jésus, c'est la sainte Eucharistie, donc le Christ-Prêtre est avec nous, pour nous, et Jésus se donne.

Le prêtre est le Christ et nous, nous sommes en présence, nous sommes en présence de l'Enfant-Dieu.

Comprenez que nous sommes en nos frères et nos sœurs qui assistent à la messe, mais nous sommes aussi en le prêtre, car il est enfant de Dieu; il est humain, il est notre frère, alors nous sommes en lui, nous sommes en sa présence : nous assistons à la sainte Eucharistie.

Puisque Maman se tient près de lui, elle est présente Maman Marie et elle nous fait participer à la messe parce que nous sommes en Marie : nous sommes au présent.

Que ce soit au moment où Jésus a institué le sacrement de l'Eucharistie ou que ce soit ce matin, il n'y a pas de différence, car Jésus est l'Alpha et l'Oméga, il est le Présent; alors, tous les prêtres étaient présents au moment où Jésus a institué le sacrement de l'Eucharistie et lorsqu'un prêtre, aujourd'hui, en notre temps, consacre le pain et le vin, eh bien, c'est Jésus qui le fait, ce n'est pas lui, tout se fait par la puissance du Saint-Esprit : nous sommes présents.

Alors, ce présent est pour nous un souffle de vie, est pour nous la grâce que nous avons besoin pour vivre dans nos pensées impures; sans la présence même de Jésus, nous (ne) pourrions pas vivre, car Satan veut notre mort, veut notre âme.

Pour atteindre notre âme, il empoisonne nos pensées; pour atteindre notre âme, il empoisonne notre écoute, notre regard, nos paroles, nos actions, nos sentiments : ce monde d'aujourd'hui est un monde perdu sans Jésus, il ne peut plus vivre.

Jésus dit : nous sommes dans un non-retour, nous ne pouvons plus nous sauver; qu'est-ce que Jésus veut dire par cela? C'est que nos pensées ont été tellement empoisonnées par ce monde qu'elles ne sont pas récupérables, (mais) elles ne le sont que si Jésus les prend, que si Jésus les purifie de son feu d'amour et pour cela, il faut les lui donner, il faut donner à Jésus nos pensées impures, il faut que cela soit fait afin d'aider ceux qui sont avec nous, en nous.

Nous n'avons qu'à penser à notre époux, à notre épouse, à nos enfants, à nos petits-enfants, nous n'avons qu'à penser à notre mère, à notre père, à nos frères et à nos sœurs, à toute notre paroisse, notre diocèse, notre pays, notre monde : nous n'avons qu'à penser à tout cela, et nous savons que nous sommes perdus sans Jésus, car ce monde ne pense plus que notre pensée ne doit être qu'en Jésus.

Qui nous a dit que nous devions penser qu'en Jésus? Jésus lui-même.

Jésus est venu sur la terre et il nous a dit : «Vivez en moi, celui qui croit en moi a la vie éternelle.»

Mais comme il était difficile pour nous de savoir ce qu'il voulait nous dire parce que déjà nos pensées étaient contaminées et cela, depuis la descendance de Caïn : nos pensées ont été contaminées.

Croyez-vous que nous n'étions pas en eux? Croyez-vous que nous n'étions pas en les enfants de Dieu qui, eux, se sont laissé contaminer par ces êtres qui étaient contre Dieu? Nous étions en eux, nous sommes l'Église; croyez-vous qu'eux ne sont pas l'Église, qu'ils n'étaient pas l'Église, qu'ils ne seront pas l'Église? Jésus est l'Alpha et l'Oméga, Jésus est le Tout, Jésus est le Présent.

Lorsque Dieu a créé ses enfants, Jésus portait la création et tout enfant choisi de son Père était en Jésus, en le Fils de Dieu, en le Fils fait Homme.

Nous étions en Jésus et ils étaient en Jésus, mais leurs pensées étaient des pensées impures à cause de tout ce qu'ils acceptaient qui venait des pensées de ces êtres, de ces êtres qui avaient refusé de suivre l'appel de Dieu.

Être fidèles à Dieu, n'avoir que de regards vers leur Créateur, ne marcher que devant la face de Dieu, eux refusaient cela, alors qu'ils recevaient de Dieu les grâces.

Ils recevaient tout de Dieu, le Créateur, car Dieu leur avait montré comment cultiver la terre, avec quoi cultiver la terre; Dieu leur avait donné les graines nécessaires pour cultiver la terre, Dieu leur avait montré comment prier, louanger Dieu.

Croyez-vous que les premiers savaient comment prier Dieu, comment louer Dieu, comment parler à Dieu? Non.

À cause du péché d'Adam et Ève, les enfants de Dieu avaient tout perdu.

Ils étaient dans leur volonté humaine et Dieu les instruisait, car Dieu les aimait – il ne leur avait pas enlevé le souffle de la vie, il ne leur avait pas enlevé son amour – et Dieu, à chaque jour, leur montrait ce qu'ils devaient faire pour s'accomplir devant lui, alors Dieu les nourrissait de ses grâces.

Il leur montrait comment vivre sur la terre, une terre qui devait leur donner leurs fruits : la récolte de leur labeur.

Alors, les enfants d'Adam et Ève apprenaient, apprenaient avec les grâces de Dieu comment cultiver la terre, comment récolter et avec la récolte, quoi faire : Dieu leur montrait tout.

Lorsque la terre sortait ses œuvres, les enfants prenaient ces œuvres avec les grâces de Dieu, et Dieu leur montrait comment faire : quoi faire avec le blé, quoi faire avec tout ce qui sortait de la terre, quoi faire avec le maïs, avec l'épeautre. Tout cela était donné par Dieu, tout prenait connaissance en eux.

Dieu les instruisait, Dieu leur montrait, Dieu faisait sortir de tout ce qui était vivant leurs fruits et tout était nourriture pour eux.

Leurs pensées n'étaient que pour Dieu, puisqu'ils apprenaient tout de Dieu; la moindre pensée était, pour les enfants d'Adam et Ève, des grâces : ils apprenaient; ils apprenaient à se vêtir avec ce qu'ils récoltaient; ils apprenaient comment aller vers les animaux pour se nourrir.

Leurs pensées étaient des pensées d'amour parce qu'ils avaient des pensées de Dieu : ils étaient enfants de Dieu; ils louaient Dieu parce que leurs pensées étaient dans la joie, étaient dans la grâce : ils louaient; ils rendaient grâce à Dieu, alors leurs regards n'étaient que des regards d'amour pour Dieu : tout était lié avec ce qu'ils étaient.

Leur esprit était un esprit d'amour : ils avaient l'esprit de Dieu, ils n'avaient pas l'esprit du monde, car ce monde n'était pas encore impur, car le seul péché qu'ils avaient en eux était le péché de la connaissance du bien et du mal : le péché originel, la désobéissance.

Alors, Dieu prenait soin d'eux en leur montrant comment toujours être obéissants à Dieu parce qu'ils avaient à l'intérieur d'eux le choix : choisir entre ce qui est le bien, et Dieu mettait en eux de faire attention à ne pas choisir ce qui était le mal; Dieu aimait ses enfants.

Croyez-vous qu'ils ont été laissés à eux-mêmes? Non, Dieu prenait soin de ses enfants; il les nourrissait, il nourrissait leur esprit de ses grâces, alors ils avaient un esprit d'amour : l'esprit de Dieu.

L'esprit humain était mis de côté parce qu'ils avaient goûté, ils avaient goûté à la désobéissance; parce qu'ils connaissaient le labeur, ils connaissaient qu'il fallait qu'ils apprennent, ils connaissaient qu'il fallait qu'ils s'abandonnent, qu'ils entrent dans la pensée de Dieu pour pouvoir être avec Dieu, en Dieu, pour Dieu, et Dieu leur montrait : tout devenait pour eux de la grâce; à chaque instant de leur vie, ils se nourrissaient de la grâce de Dieu.

Mais lorsque Caïn a regardé son frère et lorsqu'il a été tenté par Satan, en lui il y eut un mouvement, un mouvement qui semblait venir de lui-même.

Qu'était ce mouvement qui venait de lui? Une pensée, et cette pensée n'a pas été donnée à Dieu tout de suite.

Il est demeuré dans cette pensée et un seul instant fut assez long pour que cette pensée devînt pour lui une pensée nutritive : une nourriture.

Une nourriture venait d'apparaître en lui : une pensée venait, une pensée qui n'était pas de Dieu et cette pensée n'avait pas été donnée à Dieu.

Et elle venait de naître, et parce qu'elle venait de naître, il prit cette pensée, et il s'en nourrit; une deuxième pensée est venue, une autre pensée est venue : mouvement qui se nourrit par lui-même, pensée qui se nourrissait par elle-même.

Et là, il connut la souffrance en sa chair parce que la pensée fait partie de la chair - une pensée qui n'est pas en Dieu est une pensée souffrante qui fait souffrir la chair - , alors Caïn connaissait la chair qui souffrait, et il laissa cela prendre de l'ampleur.

Il aurait pu aller vers Dieu, il aurait pu demander à Dieu : "Guéris-moi, libère-moi, qu'est-ce que j'ai? Pourquoi cela est en moi? Arrache cela de moi!" Il ne l'a pas fait.

Ses pensées se nourrissaient, se nourrissaient par elles-mêmes et le nourrissaient : mouvement qui se nourrit, mouvement qui nourrit.

Les mouvements nourrissaient Caïn et lorsqu'il tua son frère, il tua son frère à cause de tout ce qui était en lui; il avait laissé pénétrer en lui une seule pensée qui était venue de l'extérieur par Satan, et parce qu'il ne l'a pas donnée tout de suite à Dieu, cette pensée s'est nourrie par elle-même, et elle a nourri d'autres pensées.

Voyez-vous pourquoi Dieu nous dit qu'il faut donner nos pensées qui ne sont pas en Dieu? Pouvons-nous faire cela? Cela est impossible, car il y a les pensées de Caïn qui sont en nous, il y a les pensées de la descendance de Caïn qui sont en nous, qui se sont multipliées et les pensées de tous ceux qui ont accepté les pensées des descendants de Caïn, et tout cela fait partie de notre chair.

En notre chair, il y a toutes les pensées de tous les enfants de Dieu et aussi les pensées de tous les enfants qui ne sont pas les enfants inscrits dans le Livre de la Vie, donc les enfants du non à Dieu; parce que nous les avons acceptés aussi, nous avons côtoyé et nous côtoyons des enfants qui ne veulent pas de Dieu, qui veulent de Satan.

Ces pensées sont en nous, pouvons-nous combattre cela? Il n'y a que Jésus qui puisse combattre cela, que le Purificateur, que Celui qui a tout porté les pensées du monde, de la première jusqu'à la dernière, et qui a apporté à la mort toutes ces pensées; alors, il n'y a qu'en Jésus que nous pouvons donner ces pensées.

Lorsque notre âme souffre et est dans le péché à cause de ces pensées, nous allons vers le prêtre, nous allons à la confesse et nous nous confessons de ces péchés; nous recevons l'absolution, tous nos péchés sont effacés, mais notre chair, notre chair se souvient, notre chair est assujettie au péché, donc elle est dans la tentation continuellement, notre chair, et c'est notre chair qui accepte le péché, et notre âme, elle, lorsqu'elle est sans les grâces de Dieu, elle souffre parce que nous commettons des péchés et nous commettons des fautes qui font souffrir notre âme, et nous retournons vers le prêtre.

Nous, nous qui allons continuellement à la confesse, nous qui voulons nous maintenir, par les grâces du sacrement de la Pénitence, de l'Eucharistie, en état de grâce, nous connaissons la faiblesse en notre chair; nous avons besoin continuellement de l'Eucharistie, de Jésus d'amour, voilà pourquoi il est si important de nous soutenir les uns et les autres.

Qu'un seul donne ses pensées impures et qu'il donne toutes les pensées qui sont en lui à Jésus, cela donne des forces à l'Église.

Cela nous aide à guérir, à nous libérer, et plus nous allons nous laisser guérir et libérer par Jésus et plus notre chair devient plus forte devant la tentation, et plus ceux que nous portons en nous deviennent de plus en plus dans les grâces de Dieu : ils acceptent les grâces de Dieu.

Ils ne comprennent pas ce qui se passe, mais ils voient, ils voient un monde exigeant, un monde perdu, un monde qui ne pense qu'à l'argent, qu'au matériel, qu'à l'ouvrage, et pourtant (ils) ne vont même pas à la messe, ne prient même pas, et pourtant ils ont des pensées, ils ont des pensées d'amour envers eux-mêmes : "Nous ne voulons plus vivre dans un monde d'esclavage."

Comment se fait-il qu'ils aient ces pensées-là? Eh bien, c'est parce que nous donnons nos pensées à Jésus, nous voulons vivre en Jésus.

Combien d'entre nous (nous) passons des journées à parler de Jésus, de Marie? Eh bien, nous laissons nos pensées entre les mains de Jésus, il nous libère, il nous guérit; alors eux, voyez-vous, ils sont en train de vivre l'Église : ils sont en train de se laisser nourrir des grâces de Dieu.

L'Église est vivante, l'Église est agissante, mais Jésus va encore et encore aller plus loin dans ses enseignements.

Il veut que lorsque nous nous apercevons que nous avons une pensée qui n'est pas en Jésus, que nous la donnions tout de suite à lui sans attendre, instantanément : "Je te donne cette pensée; elle est une conséquence de mes choix face à la tentation qui vient de Satan; cela ne m'appartient plus, cela t'appartient, et prends toutes celles qui sont en moi."

Et il y en a beaucoup, il ne faut pas attendre, il ne faut pas attendre que nous ayons terminé notre ouvrage : "Ah, je peux pas attendre, je peux pas le faire tout de suite, je suis en train de scier un morceau de bois, il faut pas que je sois distrait". Non, qu'est-ce qui est le plus important? Ralentissons notre mouvement et donnons notre pensée à Dieu, en un instant cela va se faire.

Si nous sommes en train de conduire notre auto, que nous venons de nous apercevoir d'une pensée qui n'était pas en Jésus : "Oh, c'est vrai, je pensais pas à Jésus, j'étais dans mon monde à moi", eh bien, donnez-la (à) Jésus, lui, il conduira; cela se fera en une fraction de seconde, mais c'est si important pour l'Église, si important pour nos frères et nos sœurs.

Si nous sommes fatigués, eh bien, assoyons-nous, donnons notre pensée; il faut le faire, et plus nous allons le faire, et plus cela sera facile; nous allons apprendre à nous arrêter, nous courons tout le temps!

Alors, Jésus veut nous apprendre à avoir des pensées d'amour pour nous-mêmes.

Nous pensons :"Ah! mon mari est fatigué, mon mari est malade, ma femme elle ne prie pas assez, ma femme est occupée, est partie travailler, elle a son ménage à faire et il faut que je passe la tondeuse avant qu'elle arrive, qu'est-ce qu'elle va dire, le gazon est long"; on pense à nos enfants qui sont partis faire de grandes études; on pense à notre voisine qui est pris(e) du cancer; on pense à nos amis qui jouent du bowling plutôt que de venir à la soirée de prière; on pense à tous ceux qui vont partir en vacances sur les plages et qui n'auront aucune pensée vers Dieu, à tous ceux qui sont habitués d'aller à la messe et qui n'iront pas à la messe parce qu'ils sont partis en vacances et là où ils vont, il n'y a pas d'église; alors, cessons d'avoir ces pensées.

Croyez-vous que ce sont des pensées de Dieu, en Jésus? Jésus avait confiance en lui, Jésus avait confiance en sa miséricorde, Jésus avait confiance en son amour, Jésus avait confiance en sa puissance.

Alors, pensons comme Jésus pense, ayons la pensée de Jésus et non pas notre pensée, laissons cela à Jésus : "Jésus, c'est à toi ces pensées, ce ne sont pas des pensées qui sont en toi, mais des pensées qui sont en moi qui suis en ce moment même dans mon inquiétude dans ce monde; c'est ce monde qui m'a appris à être inquiète, c'est ce monde qui m'a appris à ne pas avoir confiance en toi, c'est ce monde qui m'a appris à m'inquiéter pour les autres; lorsque je m'inquiète pour les autres, je ne pense pas en toi, je n'ai pas tes pensées."

Voyez-vous, Satan est très subtil, il nous a montré comment penser à nos enfants, à s'inquiéter de nos enfants, mais avec l'esprit de ce monde.

Jésus (ne) nous a pas dit dans l'Évangile : «Inquiétez-vous de vos enfants», cela est faux; le Saint-Esprit n'est pas venu parler d'amour par sa puissance en disant : «Inquiétez-vous les apôtres, parce que bientôt vous allez sortir du cénacle et vous allez devoir affronter toutes ces personnes qui (ne) parlent pas la même langue que vous».

Non, le Saint-Esprit leur a fait savoir qu'ils étaient en Jésus et que tout ce qu'ils avaient appris était en eux; il leur a donné la lumière, la lumière les a envahis et ils ont compris, ils ont compris qu'ils n'étaient plus en eux, mais en le Christ.

Eh bien, c'est la même chose pour nous, nous sommes en le Christ, nous avons vécu la Pentecôte.

Eh bien, le Saint-Esprit nous a donné sa lumière; si nous ne vivons pas la Pentecôte, c'est parce que nous résistons à la puissance du Saint-Esprit; c'est nous qui résistons, nous devons être abandonnés en la puissance de Dieu comme des tout petits enfants : "Oui, nous croyons en toi, nous croyons que la Grande Pentecôte est venue au moment où des langues de feu ont descendu sur les apôtres, sur Marie, et que tous les disciples qui étaient autour, et tous les gens qui étaient autour, ont reçu le Saint-Esprit."

Là, nous devons comprendre cela, car ce que nous vivons c'est la même Pentecôte, mais nous sommes toujours obligés de recommencer, de crier vers le Saint-Esprit : "Viens, Maranatha".

Eh bien, nous nous répétons, nous nous répétons, nous nous répétons!

Le Saint-Esprit, lui, est venu, il est avec nous; il n'est pas descendu sous langues de feu pour s'en aller vers Dieu le Père ou Dieu le Fils, il est en notre présence.

Nous sommes sous l'influence du Saint-Esprit, nous sommes sous la mouvance du Saint-Esprit, mais nous n'y croyons pas, nous ne vivons que dans notre esprit malade, notre esprit qui est influencé par nos pensées de ce monde, nos pensées impures, nos pensées qui se sont laissé empoisonner.

Car nous avons des pensées d'amour, nous avons des pensées de Dieu, car lorsque nous recevons Jésus, nous recevons le Corps, nous recevons le Sang de Jésus, nous avons des pensées d'enfants de Dieu.

Croyez-vous que les pensées d'Adam et Ève sont sorties de nous-mêmes? Croyez-vous que les pensées des enfants avant le déluge sont sorties de nous? Car il y avait la descendance d'Adam et Ève qui était fidèle à Dieu, ils avaient les pensées de Dieu, le regard de Dieu, l'écoute de Dieu.

Tout cela est en nous, cela n'est pas sorti de nous; nous avons été en eux comme ils sont en ce moment même en nous et, par la puissance de l'Eucharistie, nous nous laissons continuellement nourrir de ces pensées d'amour, mais à cause de ce monde, nous nous laissons empoisonner.

Qu'une seule goutte tombe dans ce verre d'eau et qu'elle soit empoisonnée, tout le verre est empoisonné; mais croyez-vous que Dieu ait la puissance d'enlever cette goutte de poison qui est tombée dans ce verre d'eau pure? Oui, Dieu a ce pouvoir.

Alors, Dieu a le pouvoir d'enlever de nous toutes pensées impures, et lorsqu'une seule pensée impure est enlevée de nous, elle est enlevée de tous ceux que nous portons en nous : voilà la puissance de Dieu.

Et pourtant, tout a été dit dans l'Évangile, ce n'est pas du nouveau, tout est là; comment se fait-il que ça semble pour nous quelque chose de beau? Ça aurait dû être toujours beau.

Ces connaissances étaient en les apôtres, ces connaissances étaient en ceux qui ont écouté les apôtres mais, avec le temps, nous nous sommes laissé prendre au piège de Satan; nous n'avons pas toujours été corrompus comme nous sommes corrompus aujourd'hui.

Il y eut des enfants qui se sont gardés humbles devant Dieu : ils avaient une maison simple, ils se nourrissaient simplement, ils consacraient leur demeure au Cœur de Jésus et au Cœur de Marie, ils élevaient leurs enfants avec des pensées de Dieu.

Oh! ils avaient des pensées impures en eux puisqu'ils connaissaient la colère, puisqu'ils connaissaient la fatigue, puisqu'ils connaissaient l'envie, la jalousie, le mensonge, la paresse, la violence; ils connaissaient tout cela et bien d'autres, mais ils aimaient tellement le Cœur de Jésus et le Cœur de Marie qu'ils se gardaient de parler contre Dieu, contre Marie, contre les prêtres.

Aujourd'hui, même les priants parlent contre le Christ-Prêtre, car un seul priant qui parle contre un prêtre, parle contre le Christ-Prêtre; un seul enfant de Dieu qui a une seule pensée contre un prêtre a une seule pensée contre Jésus.

On se gardait de cela avant, parce qu'on respectait; on croyait en ce que le prêtre disait lors du sermon, car il était celui qui parlait de l'Évangile; il semblait vouloir vivre l'Évangile, il se sentait responsable de ses paroissiens, il aimait ce qu'il faisait.

Oh! il avait sa faiblesse en sa chair, mais il se méfiait bien de trébucher parce qu'il voulait paraître devant ses paroissiens comme étant un prêtre qui croit en ce qu'il dit, même si parfois il avait des pensées de fatigue : "Est-ce que je fais toujours comme il faut? Est-ce que lorsque je dis ma messe, c'est pas de l'habitude? Est-ce que mes sermons sont de moi ou du Saint-Esprit?"

Croyez-vous qu'il n'avait pas ces pensées-là? Mais ce qui le soutenait, c'était ses paroissiens parce que ses paroissiens avaient le regard sur lui, ils croyaient en lui.

Lorsqu'il y avait un enfant malade, il allait voir le prêtre; lorsqu'il était très malade, il allait voir le médecin et lorsqu'il était très, très, très malade, sur le bord de l'agonie, ce (n')est pas le médecin (qu'il) allait voir, il allait voir le prêtre en premier, car c'était le prêtre qui administrait les sacrements et qui donnait cette puissance : on avait foi en Dieu.

Mais il y avait toujours des enfants de ce monde, il y avait toujours des enfants autour d'eux qui ne croyaient pas, il y avait toujours des enfants qui riaient de la religion, il y avait toujours des enfants parmi eux qui préféraient la débauche au missel, au chapelet.

Mais ces enfants se gardaient bien d'aller trop près d'eux, eux se tenaient en groupe et l'autre se tenait en groupe; ces enfants n'avaient pas appris que l'Église, ce sont tous les enfants qui sont en eux, et qu'une seule parole, une seule pensée nuisait.

Voyez-vous, aujourd'hui Jésus vient nous rappeler que nous sommes l'Église; Jésus vient nous rappeler que nous devons nous soutenir les uns et les autres parce que nous avons fait souvent des jugements.

C'est l'un des plus grands péchés qui s'est fait sur la terre, pas le plus grand, l'idolâtrie, mais l'un des plus grands péchés : le jugement.

Même les enfants de Dieu jugeaient, jugeaient leur frère, jugeaient leur sœur; il ne faut pas juger, il faut pardonner.

Il a été difficile pour les apôtres de se pardonner parce qu'ils avaient délaissé le Christ, ils avaient fui le Christ; comme cela a été dur pour eux de se pardonner!

Et alors, cela est demeuré en nous parce que lorsque nous avons de la difficulté à nous pardonner, c'est là que nous jugeons; nous jugeons nos frères et nos sœurs parce que nous avons de la difficulté à nous pardonner.

Alors, Jésus nous dit : «Vos pensées impures je les veux, car vos pensées impures sont contre vous-mêmes»; une seule pensée impure, c'est une pensée impure contre nous-mêmes, donc un manque d'amour envers nous-mêmes.

Lorsque nous voyons que nous manquons d'amour envers nous-mêmes, nous avons de la difficulté à nous pardonner : "Je me sens indigne devant Jésus, j'ai encore trébuché", mais Jésus ne veut pas ça, il veut qu'on le lui donne ce manque d'amour envers nous-mêmes; il veut enlever de nous les pensées qui nous empêchent de nous aimer; ainsi, nous ne jugerons plus notre prochain.

C'est ce que le Saint-Esprit veut nous faire comprendre; il veut que nous aimions qui nous sommes afin qu'on puisse aimer l'Église entière, chaque membre de l'Église.

Nous sommes la fleur qui se laisse voir aux autres, nous sommes comme l'odeur qui se laisse sentir par les autres, nous sommes l'air pur qu'ils ont besoin de respirer, nous sommes des mouvements qui leur rappellent que nous sommes enfants de Dieu.

Nous sommes l'amour, sentiment qui donne la vie, nous sommes l'Église; il n'y a que Jésus qui puisse nous faire vivre ces mouvements d'amour : que Jésus.

Une loi d'amour est une loi qui se laisse voir, sentir, aimer, approfondir, connaître, alors nous devons être cette loi.

Laisse-toi aimer de ton prochain afin que son âme connaisse les grâces de Dieu, afin que son esprit se tourne vers Dieu, afin qu'il retrouve sa force en l'Église pour que son coeur s'ouvre à l'appel de tous ses frères et ses sœurs du monde entier.

Voyez-vous, l'Église, c'est chacun de nous, c'est la pensée de Dieu, l'esprit de Dieu, un amour infini qui ne cesse de nous nourrir, un amour qui se donne continuellement pour chacun de nous.

Alors, le Seigneur, il dit : «Maintenant, nous allons aller manger.»

Merci Seigneur. Amen.