Rencontre d’amour avec l’agir de Dieu à Summerside (Île-du-Prince-Édouard),

par son instrument, la Fille du Oui à Jésus

 

2006-09-13

 

Dieu : Il y a un oiseau ici, et cet oiseau a étendu ses ailes et, dans son déploiement, il vous a accordé la présence de Dieu, afin que vous ne formiez qu’une seule foi : la foi de Dieu, la foi qui harmonise tous les enfants de Dieu.

Chaque enfant, pour Dieu, est un être d’amour; chaque enfant, pour Dieu, vaut la peine de donner sa vie : Dieu a pris votre vie et Dieu a présenté à chacun de vous ce que vous êtes, afin que vous puissiez choisir si vous voulez la donner à Dieu.

Ce que vous avez reçu de Dieu est à Dieu, mais Dieu, en Être parfait, vous présente ce qu’il vous a donné par lui, pour vous dire : «Enfants d’amour, vous venez de moi; parce que vous venez de moi, la vie que vous avez est une vie de liberté».

Je suis, moi, un Dieu d’amour et je respecte la vie que je vous ai donnée; la vie que vous avez reçue est une vie qui est venue de moi; alors, mes enfants, n’est-il pas normal que je tien(ne) à votre vie? Elle est sortie de moi et je tiens à ce qu’elle revienne vers moi.

Voilà pourquoi il est important que vous réalisiez que vous avez la vie de Dieu en vous; je prends soin de ce qui m’appartient, je déverse en vous des grâces quotidiennes, nourriture pour votre vie éternelle.

Lorsque je parle de votre vie, je parle de la vie éternelle; votre vie prend forme lorsque vous croyez en moi; là, vos yeux voient; là, vos oreilles entendent; vous apprenez à respecter ce que vous êtes.

Combien d’enfants en ce monde ne voient pas la vie qu’ils ont reçue en eux? Ils avancent comme des aveugles et comme des sourds, et ils ne sont pas respectueux envers ce qu’ils sont eux-mêmes: ils se font souffrir à cause de leur entêtement.

Vous qui acceptez d’entendre et de voir, vous n’avez aucun mérite, si ce n’est que d’avoir cru en Dieu, en Celui qui s’est donné sur la Croix, qui vous a gagné la vie éternelle; là est votre mérite, là est votre place.

Je viens parler en vos cœurs, je viens vous faire la leçon, mes enfants.

Avez-vous appris ce matin à me présenter votre vie comme étant la mienne? Avez-vous appris à dire à celui qui était ou celle qui était près de vous : “Bonjour”, avec ma Vie? Vous n’auriez pu être vrais que par moi.

Qui d’entre vous s’est aperçu que je lui souriais? Qui d’entre vous a entendu ma voix? Qui d’entre vous a compris que je venais vers lui? Pourtant, mes enfants, c’est ce que j’ai fait ce matin : j’ai été à vous, je vous ai parlé, je vous ai montré qui j’étais; j’ai pris entre mes mains, vos mains; je vous ai fait savourer la chaleur du jour, la fraîcheur du dehors; tout cela, c’est la Vie : c’est moi.

Voyez-vous, mes enfants, pas un seul instant, vous n’êtes pas en moi; pas un seul instant, vous n’êtes pas sans moi; pas un seul instant, je ne cesse de vous réchauffer; pas un seul instant, je néglige de vous rafraîchir lorsque vous en avez besoin; je prends soin, moi, de ma Vie, car je tiens à ma Vie. Voyez-vous, je parle de vous; est-ce que vous vous êtes séparés de la vie? Croyez-vous que je parle d’un autre que vous? Je parle en particulier à chacun de vous; vous êtes en moi et moi, je prends soin de ce que je suis, car je m’aime; je suis l’Amour, je ne puis donc être qu’amour pour moi.

Vous, est-ce que vous êtes amour pour vous-mêmes? Prenez-vous soin de vous? Est-ce que vous vous donnez du bon temps malgré votre vie agitée? Un seul instant pris pour vous dire que vous êtes amour, c’est prendre soin de vous; un seul instant pris pour regarder les autres et leur dire que vous les aimez, c’est l’amour, c’est moi, c’est être comme moi je veux que vous soyez.

Là, les douleurs de ce monde ne vous atteindront pas; vous allez avoir confiance que je les ai préparés à venir vers moi; je les ai nourris comme je vous ai nourris, puisqu’à chaque instant je suis avec vous, à chaque instant j’ai été près d’eux.

Lorsque vous voyez la souffrance de ce monde, regardez ma Présence, je suis là, je prends soin d’eux; malgré la souffrance, la vie est là, elle a été donnée pour venir vers moi, au moment où moi, je le veux.

Ma Vie est inépuisable, donc éternelle; lorsque je donne la vie, elle est éternelle, elle ne s’arrête pas, elle continue toujours, elle apprend, elle grandit, elle s’accomplit pour venir vers moi : là est la vie de Dieu, là est le mouvement de Dieu.

L’extérieur que vous voyez est ce que vous, vous regardez avec votre ignorance; moi, je vois la vie; moi, je savoure la vie; moi, je nourris la vie : moi, je prends soin de ce que je suis.

Je ne puis me séparer des enfants qui se font du mal, qui vont à la guerre, qui souffrent à cause des épidémies, de la faim ou d’épuisement à cause du travail, je suis la Vie en chacun d’eux; je les tiens vivants pour les amener à moi, et les grâces sont en eux.

La vie que vous voyez à l’extérieur est votre souffrance : c’est la conséquence de vos choix; à cause de votre volonté humaine, vous êtes aveugles et sourds.

Mais vous, vous qui êtes ici, mes enfants, vous acceptez d’entrer en vous, vous acceptez d’entendre et de voir; là vous laissez entre les mains de Dieu votre vie extérieure, et vous êtes capables d’entendre la justice de Dieu.

Enfants d’amour, aucun enfant qui croit que je suis la Toute-Puissance ne sera perdu; aucun enfant qui veut la vie éternelle dans l’amour ne sera perdu; aucun enfant qui a soif d’amour, qui veut l’amour, et qui fait souffrir la volonté humaine ne sera perdu, car Dieu est Père, est Mère et vous êtes mes enfants.

Combien de fois je me penche sur chacun de vous, et je regarde vos choix qui vous font souffrir, alors que votre âme est à genoux, alors que votre âme crie l’Amour, adore l’Amour, supplie l’Amour, afin de toujours être nourrie d’amour.

La vie répond à l’amour, car l’âme est amour; à cet instant, j’accours et je déverse des grâces d’amour afin que vous, petits enfants blessés, vous puissiez vivre dans vos choix, afin que vous puissiez avancer dans les conséquences de vos choix.

Je viens parler en vos cœurs, je viens vous dire : «Aimez, aimez la vie, découvrez la vie parfaite, découvrez la vie que vous êtes, car mes grâces sont pour vous; vous êtes un tout, vous faites partie de la vie éternelle; chaque enfant sur la terre est la vie; qu’un seul souffre à cause de ses choix et la vie souffre, alors vous souffrez.

Je suis las, mes enfants, de vous voir ainsi; j’ai attendu ce moment pour vous parler d’amour, j’ai attendu ce moment pour vous préparer à mon monde d’amour, là où il n’y aura plus de mauvais choix, là où la vie ne sera que ma Vie.

Oui, vous serez, en ma Vie, parfaits : tous verront, tous entendront; vous serez éternels dans un corps éternel, car tout a été purifié, afin qu’à votre tour vous viviez votre purification, accomplis par Dieu le Fils et offerts à Dieu le Père : vie éternelle, vie d’amour, vie qui s’accomplit dans un mouvement qui ne (peut) s’arrêter.

Goûtez à ce mouvement, mes enfants; ce moment est pour vous, il est unique; il n’y en aura pas d’autres, car ce que vous êtes en ce moment même, dans un instant vous ne serez plus, vous serez la vie qui se laisse purifier par la Vie parfaite.

Voyez-vous, il n’y a que Dieu qui puisse vous amener dans une vie parfaite; à vous de regarder, à vous de vivre en disant : “Je suis l’amour, je m’aime parce que je suis en Jésus et Jésus m’aime comme je suis : un être qui se laisse purifier. “»

 

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Dieu prépare en ce moment les cœurs de tous les enfants de la terre, pas seulement nos cœurs.

Depuis quelque temps, j’entends parler Dieu; Dieu vient doucement nous donner des leçons d’amour; il le fait avec son amour et il ne nous blesse pas; il fait attention à chacun de nous, car il est le seul qui sait ce que nous devons entendre et voir.

Le degré de ses paroles est connu de nous-mêmes dans notre vie, mais nous, à cause de notre volonté humaine, nous ne pouvons pas savourer sa Volonté : nous sommes impatients, nous voulons que Dieu vienne nous purifier : nous sommes des petits étourdis; nous avons tellement écouté ce que nous, on voulait, qu’on a souvent trébuché.

Dieu nous a souvent dit qu’il fallait vivre notre quotidien et qu’il en prenait soin, mais nous, on n’entendait pas ce qu’il nous disait.

Qui nous a montré le Notre Père? Dieu. C’est Dieu qui nous a montré le Notre Père; nous l’avons appris le Notre Père, mais nous disons le Notre Père comme des petits étourdis : nous désirons.

Nous désirons une vie, là, tout de suite; une vie dans laquelle nous allons vivre en êtres parfaits : la Terre Nouvelle; nous avons entendu parler de la Terre Nouvelle, et nous voulons tout de suite vivre dans la Terre Nouvelle.

Dieu nous a dit qu’il nous nourrissait de ses grâces quotidiennement et nous, nous avons appris à dire : “Donnez-nous aujourd’hui notre pain quotidien”; on répétait les mêmes paroles que Dieu avait mis(es) dans notre bouche; si (elles) ont été appris(ses) et que nous avons répété ces paroles, bien, c’est pour vivre quotidiennement afin qu’on apprécie ce que nous recevons de Dieu.

Et nous, nous pensons, nous pensons à l’avenir; nous avons hâte, nous avons hâte de vivre dans une terre nouvelle; nous avons hâte de goûter à ce bonheur sur la terre; nous avons tellement hâte que nous oublions que nous devons vivre notre quotidien avec les grâces de Dieu; alors, nous oublions que Dieu a dosé ses grâces selon nos mérites.

Si, aujourd’hui, nous regardons ce que nous sommes, nous nous apercevons que nous avons vieilli, que nous connaissons des maladies, que nous avons peur; nous connaissons aussi notre incertitude face à ce que demain sera.

Alors, nous n’avons pas su mériter les grâces quotidiennes; si on (avait) apprécié quotidiennement toutes les grâces que Dieu le Père voulait nous donner, on n’aurait pas connu ces souffrances parce que Dieu tient ses promesses.

Dieu le Père ne faillit jamais, il a connu la vie et il connaîtra la vie, c’est-à-dire (qu’)il a connu chaque enfant et il connaîtra chaque enfant, et la grâce qu’il voulait nous donner quotidiennement devait nous servir et devait les servir.

Voilà qu’aujourd’hui Dieu nous ouvre les yeux, il nous fait entendre.

Si, aujourd’hui, nous voyons tant de souffrances, tant de maladies, de peurs, de manques de foi, eh bien, c’est la conséquence de ce que nous, nous avons fait avec les grâces de Dieu; lui qui voulait nous combler, lui qui voulait nous donner tout ce qui nous était nécessaire pour vivre quotidiennement, voyait ses enfants qui, à cause de leurs choix, ne venaient pas vers ses grâces, n’appréciaient pas ses grâces quotidiennes.

Alors, Dieu a eu beaucoup de patience avec nous; il nous a quand même amenés jusqu’à aujourd’hui en nous envoyant toujours des personnes vers nous qui devaient nous remettre à notre place; alors, Dieu le faisait et il choisissait les personnes.

Avec les années, de génération en génération, il y a eu des prophètes; les prophètes étaient différents les uns des autres, selon ce qu’ils (les autres) avaient besoin et selon ce qu’ils méritaient.

Encore et encore, Dieu a toujours envoyé des prophètes, et nous avons écouté les prophètes selon ce que nous étions capables d’écouter avec les grâces quotidiennes.

Alors, aujourd’hui, nous voyons des prophètes de par le monde venir avertir les enfants de Dieu de se préparer, de se préparer à ce qu’ils vont vivre.

Un grand mouvement est autour de nous : la Purification.

Les prophètes sont avec nous pour nous parler de la Volonté de Dieu et si nous les entendons, si nous voyons ce que Dieu met devant nous, eh bien, c’est selon les grâces que nous avons méritées.

Dieu a choisi ce temps pour venir nous chercher, là où nous sommes, pour nous amener à l’intérieur de nous parce que tout se passe à l’intérieur de nous; c’est là la vie, ce n’est pas à l’extérieur.

Selon ce que nous allons être à l’intérieur de nous, le monde extérieur[1] va se laisser en la Volonté de Dieu, parce que les grâces vont se mériter de l’intérieur.

Si on regarde toutes les actions que nous posons avec notre volonté humaine, nous n’avancerons pas parce que notre volonté humaine a rejeté tout ce qui est de la vie.

Nous sommes, aujourd’hui, obligés de faire violence à la volonté humaine pour vivre dans notre vie éternelle : passez devant la télévision qui est allumée, vos yeux vont être portés vers la télévision, vos oreilles vont s’ouvrir à ce qui est dit, alors que la télévision montre de la violence, de l’impureté, de l’idolâtrie.

Notre volonté humaine fait ce qu’elle veut avec nous; notre volonté humaine est plus maîtresse de nous que la vie éternelle (de nous) : c’est la conséquence de nos choix.

Nous avons besoin de la puissance de Dieu pour laisser de la place à la vie qui est en nous; c’est la vie en nous qui va dire : «Tais-toi, reste avec Dieu»; là, notre volonté humaine va se sentir secouée, notre volonté humaine va réagir à l’ordre qui vient de la vie éternelle parce que notre vie est à Dieu.

Il n’y a que Dieu qui puise dire : «Tais-toi», et se faire écouter; croyez-vous que nous, qui sommes dans la conséquence du péché, pouvons dire à notre volonté : “Tais-toi, ne regarde pas et n’entends pas?” Vous allez voir que, aussitôt que vous allez passer, le coup d’œil va aller encore vers la télévision et les oreilles vont encore vouloir écouter, parce qu’à l’intérieur aussi, il y a des choses qui vont sortir : ce que nous avons laissé entrer : "C’est pas grave. Bah! je suis capable de passer à travers ça”; toutes les excuses vont être bonnes et, en même temps, nous allons souffrir parce que la volonté humaine contrôle.

Les grâces, les grâces de Dieu vont faire en sorte de faire présence à la volonté humaine : nous allons augmenter notre force; tranquillement, nous allons pouvoir détourner notre regard et notre écoute de ce qui est impur.

Que ce soit la télévision ou la radio, que ce soit quelqu’un qui parle à côté de nous, alors que cela est impur, nous allons avoir cette force; mais cette force sera remplie d’amour, car elle connaît notre équilibre, elle sait ce que nous sommes capables d’accepter; les grâces viennent de Dieu et c’est Dieu lui-même qui dose ce que nous sommes.

La vie reconnaît la Vie et c’est là que nous commençons à voir et à entendre, pour laisser Dieu purifier ce que nous, nous avons accepté; la volonté humaine a été contre nous; vous direz : “Oui, mais la volonté humaine contient quand même le bien!”

La volonté humaine aurait pu toujours écouter le bien si elle (avait) suivi les dix commandements de Dieu avec un amour, une fidélité et une liberté; mais la volonté humaine est habitée du mal, elle reçoit toujours des attaques; on aurait pu dire non à la volonté humaine lorsqu’il y avait des attaques; si nous ne l’avons pas fait, eh bien, c’est parce que nous (n’)avons pas été dans les dix commandements de Dieu comme (nous aurions) dû être.

Chacun de nous, ici, nous ne pouvons dire ce que nous avons fait de mal pour ne pas suivre les dix commandements de Dieu parce que nous ne savons pas ce qui a pénétré en nous; nous ne connaissons pas les conséquences de ce que nous avons laissé pénétrer en nous, il n’y a que Dieu qui le sache.

Alors, nous devons laisser à Dieu ce qui est à Dieu; nous devons accepter les grâces quotidiennes comme des petits enfants qui ne font confiance qu’à Dieu, à aucune volonté humaine : aucune volonté humaine.

La vie, nous allons apprendre à la reconnaître; nous allons apprendre à reconnaître la vie en nous et en nos frères et sœurs, par les grâces de Dieu; cela se fera comme Dieu le veut; et plus nous allons être dans le mouvement d’abandon, et plus nous allons avoir des mérites.

Les grâces que Dieu nous a données et que nous avons négligées sont en nous, elles n’ont pas disparu, ça fait partie de la vie; alors ça va surgir, cela nous appartient.

Nous allons avancer avec ce qui est en nous, et cela va se faire à chaque fois que nous allons nous apercevoir que nous jugeons, que nous mentons, que nous volons, que nous trichons, que nous tuons, violons.

Beaucoup de mouvements ont été contre nous et qui sont en nous, mais à chaque fois que nous allons être en présence d’un seul de ces mouvements et que nous allons le donner au Purificateur : Jésus, lui va tout prendre; il pourrait tout prendre s’il le vou(lait), mais il faut donner causes et conséquences, parce que la vie que nous avons reçue est libre et c’est en êtres libres que nous devons agir.

Alors, Jésus va purifier, il va arracher ce mal et il va purifier notre chair; ne cherchons pas à calculer les mouvements impurs qui sont en nous; si vous essayez de le faire, préparez-vous à y passer du temps, préparez-vous à souffrir : Dieu va le faire lui-même et nous serons accompagnés de grâces.

C’est un Dieu d’amour; il n’a pas attendu ce temps pour nous faire souffrir, nous avons assez souffert et il le sait; la souffrance sera une souffrance d’amour : nous accepterons avec les grâces de passer cette purification.

Ici, nous avons commencé la purification, nous voyons et nous offrons nos souffrances; nous avons prié pour des jeunes qui ont connu une très grande violence, nous avons prié pour que la guerre cesse, nous avons prié pour que la foi augmente : alors, nous savons que la purification est commencée.

Nous acceptons ce que nous ressentons, nous les déposons dans les mains de Marie par le rosaire, et là, Marie va tout déposer ça dans le Cœur de son Fils; vous direz : “Mais il y a tant d’enfants avant nous qui l’ont fait, qu’est-ce qu’il y a de différent avec nous?” C’est que nous savons que nous ne pouvons rien faire, nous savons maintenant que ce ne sont pas nos mérites qui vont les aider, nous savons que là maintenant où nous sommes, il n’y a que le Christ qui peut faire quelque chose, parce que nous avons perdu la foi.

Nous avons perdu la foi que Dieu peut tout; nous avons perdu la foi que nos enfants sont déjà sauvés; nous avons perdu la foi qu’il y a beaucoup d’enfants qui crient vers Dieu; nous avons perdu la foi dans nos ‘Je vous salue Marie’; qu’un seul ave se dise, et Dieu agit, parce que Dieu ne refuse pas à sa Fille, à sa Mère, à son Épouse : c’est la parfaite Marie.

Mais nous avons développé tellement de peurs à cause de notre volonté humaine; nous avons commencé à réagir lorsque nous avons entendu Jean-Paul II : “N’ayez pas peur”; à cet instant, la vie a reçu; la vie a commencé à avancer, à regarder et à entendre; des grâces faisaient en nous bouger l’enfant de Dieu que nous étions.

Des prêtres qui aimaient Marie ont commencé à entendre, à voir, parce que leur amour pour Marie devenait inconditionnel, parce qu’un homme nous disait de ne pas avoir peur, et il était prêtre; Jean-Paul II nous a ouvert la porte que nous devions passer : le plus grand prophète de notre temps.

Aujourd’hui, nous sommes en présence de la Volonté de Dieu et la Volonté de Dieu se fait entendre à l’intérieur de nous; certains voient à l’extérieur la Volonté de Dieu.

Si Maman Marie, elle apparaît, c’est parce que c’est la Volonté de Dieu; la Vie se présente : une vie choisie, une vie parfaite, une vie obéissante.

Les enfants commencent à comprendre, alors qu’ils ne viennent même pas à la messe, alors qu’ils ne savent même pas dire leur ‘Je vous salue Marie’; c’est parce qu’ils y croient, eux, à la vie; ils ne savent pas où la chercher, ils ne savent pas (s’ils) vont la connaître, mais ils vivent, ils vivent avec ce besoin de connaître la vraie vie : vivre entre frères et sœurs, simplement, avec amour. 

Qui a mis ça dans leur cœur alors qu’ils ne connaissent pas l’Évangile? Qui a mis ça dans leur cœur alors qu’ils ne connaissent même pas les dix commandements de Dieu? Marie : leur Maman; elle a pris nos prières comme étant ses propres prières; elle a pris nos demandes comme ses propres demandes.

Parce que nous avons su accepter les grâces qui ont commencé à se réveiller en nous, nous avons compris, nous avons compris que c’est vrai : c’est vrai Jésus nous aime, c’est vrai qu’il y a des saints parmi nous; oui, il y a des saints qui renoncent à leur vie d’homme et de femme pour se dévouer; ils ont accepté les grâces quotidiennes de Dieu le Père.

Alors, nous devons croire en ce que nous vivons : la Purification.

Nous ne pouvons pas, aujourd’hui, négliger que les grâces de Dieu le Père ont fait que nous sommes ici, aujourd’hui; il nous a même envoyé son prêtre; il prend soin de nous.

Alors, nous allons nous arrêter ici pour le moment.

 


 

[1] Si nous sommes amour, ceux qui vivent autour de nous sur la terre vont ressentir de leur intérieur les effets de la grâce, et leur extérieur sera dans le mouvement de la grâce qui vient de Dieu.