Rencontre d’amour avec l’agir de Dieu à Tétagouche, N.B., 

par son instrument, la Fille du Oui à Jésus.

 

2007-09-20 – Partie 1 

 

La Fille du Oui en Jésus en le Saint-Esprit : Le Seigneur nous réunit tous parce qu’il veut nous nourrir, le Seigneur veut consoler des cœurs.

Si nous sommes ici, il n’y a aucun de vous qui en avez pris l’initiative, c’est Dieu; vous avez tout simplement écouté votre cœur et vous avez dit oui, et Dieu, lui, vous a dirigés là où, lui, il voulait.

Tout cela est préparé depuis longue date, ce n’est pas d’aujourd’hui.

Le Seigneur a préparé ce moment dans l’éternité pour tous les enfants du monde, pas seulement que nous, là, qui sommes réunis ici, mais pour tout le monde.

Il y en a qui ne voit pas bien, bien; si on tassait un tout petit peu, puis si on essayait de voir si, si tout le monde peut voir. Vous ne voyez pas tous, hein? Si je me lève, vous voyez un peu mieux, hein? Bon, bien, Seigneur, il faut que tu me donnes des forces.

Comme ça, ça va? Ok. Est-ce qu’il y en a qui entendent moins que d’autres? Ok. Voulez-vous vous approcher? Apportez votre chaise ici, s’il vous plait, parce qu’il y a des moments où ça peut baisser et je ne contrôle pas ce mouvement.

En arrière, voulez-vous vous avancer un tout petit peu? On a de la place ici; on va mettre Jésus d’amour; vous pouvez le placer ici, oui.

Voyez-vous, lorsqu'un de nous donne un oui à Dieu, eh bien, on ne fait qu’un seul cœur, on fait le Cœur même de Dieu, c’est lui l’Église, c’est lui l’Amour; alors, lorsqu’on fait des efforts pour laisser passer les autres en avant de nous pour leur donner une partie de nous-mêmes, eh bien, ça c’est l’œuvre de Dieu, ce n’est pas notre œuvre.

Les efforts que nous avons à faire ce n’est que prononcer un oui : "Tout pour toi, Seigneur, tout pour mes frères et mes sœurs du monde entier."

Ce que nous faisons aujourd’hui, ce n’est pas seulement pour notre petite personne; si on fait ça pour notre petite personne, on va sortir d’ici et ça va s’arrêter là; toutes ces grâces-là auxquelles nous aurons goûté ne pénètreront pas à l’intérieur de nous.

Nous sommes l’Église, nous sommes membres en Jésus; alors, ce que nous recevons en ce moment même, c’est pour tous ceux que nous portons en nous sans distinction, sans distinction de religion, de langue.

Si c’est une personne qui est violente ou une personne douce, une personne patiente, une personne impatiente, ça, c’est l’œuvre du Seigneur, c’est à lui de tout placer ses grâces pour qu’eux se laissent transformer.

Ce que Dieu nous demande, c’est de ne former qu’un oui : "Oui, tout pour toi, Seigneur, sers-toi de nous, on veut être des instruments entre tes mains."

S’il m’a choisie comme instrument, c’est qu’il vous avait déjà choisis aussi.

Qu’on soit en avant et qu’on parle avec des murs, alors là, il n'y aura personne qui va recevoir, mais qu’on soit assis avec notre oui : "Oui, Seigneur, je suis ton instrument, sers-toi de moi pour ceux qui ont besoin de tes grâces; moi, je vais en prendre, et toi tu vas distribuer ce que toi tu penses que c’est bon pour tous; moi, je n’ai pas à régenter tes grâces, elles ne m’appartiennent pas; je t’appartiens comme eux t’appartiennent.

Si, moi, je consens à te donner ma vie pour les autres, c’est parce que c’est toi qui me l’as fait savoir : j’étais ignorante, tu m’as instruit; j’étais sourde et tu m’as donné l’ouïe; j’étais aveugle et voilà que je vois; j’étais pauvre dans mes élans d’amour et tu es venu m’enrichir; j’étais seule avec moi-même sans espérance et aujourd’hui me voici avec tous les autres remplis d’espoir pour aller vers toi dans ton Royaume."

Chacun de nous, nous sommes des mouvements d’amour pour ceux qui n’ont pas encore été là où Dieu les attend; nous sommes ainsi en ce moment même, nous faisons la Volonté de Dieu, pas notre volonté.

Notre volonté, elle, nous a amenés là où elle voulait, alors que notre volonté est aveugle, sourde, malade, coléreuse, peureuse, égoïste, envieuse; tous les défauts, la volonté humaine les connaît parce que la volonté humaine, c’est la connaissance de ce qui est le bien et de ce qui est le mal.

Mais le mal s’est amplifié depuis le péché de Caïn; alors, la volonté humaine s’est nourrie de mouvements qui ont fait souffrir les enfants de Dieu.

Regardons-nous : on souffre; nous avons des maladies, nous avons la pauvreté, la guerre; oh! nous, au Canada, nous connaissons la guerre, mais à petits grains là, si on compare ça à d’autres pays qui, eux, vivent dans une ère de violence, de guerre; la peur est dans leur vie continuellement.

Nous, notre peur à nous, c’est manquer de matériel, ça c’est notre peur : on a peur de devenir pauvre, on n'a pas peur de la guerre; on y penses-tu? Ce matin, on as-tu pensé : "Ah! J’espère qu'il n'y aura pas de guerre dans notre pays. Merci Seigneur, je vis dans un pays de paix. Merci, mes enfants, aujourd’hui, ne connaîtront pas les bombes."

On n'a même pas pensé à ça ce matin, mais on pense à notre bien-être; à la fin du mois, là, il y a des gros montants qui vont rentrer; ça, il faut que ça rentre! Bien, la suite, bon, j’ai placé ci, j’ai placé ça : mon avenir; le présent : ah, ça, j’ai des dettes! Mon futur est bien placé. J’ai tout régenté, je suis prête pour le mois. Mais, c’est notre vie à nous, les Canadiens!

D’autres pays aussi ont leurs souffrances, parce que c’est une souffrance qu’on s’est donnée nous-mêmes; nous-mêmes, avec nos propres choix, on s’est fait souffrir.

Il n’y a personne qui nous a dit de nous inquiéter si : "Le chèque va être arrivé ou pas! Qu’est-ce que je vais faire, j’ai mon loyer, j’ai ma pension? Ah! le prix du lait augmente. Je voudrais changer mon fauteuil. Voilà l’hiver, j’ai tu des bonnes bottes? Je vais aller magasiner, y vas-tu y avoir assez de vente?" Tout ça, ce sont nos propres choix.

C’est nous qui vivons à l’intérieur de tout ça : nous développons nos propres maladies, nous développons nos propres inquiétudes, nous sommes toujours sur le bord d’une dépression, nous vivons dans un stress, qu’ils disent.

Oui, nous vivons dans nos choix et nous goûtons aux conséquences de nos choix.

Le stress, c’est un mouvement qui semble venir dans notre vie comme une vague; cette vague fait partie de notre vie; c’est alimenté de tout ce qui est extérieur et lorsque ça rentre à l’intérieur de nous, ça vient frapper tout ce que nous sommes : ça vient frapper notre nervosité, notre nervosité nous envoie ça à notre estomac, notre estomac nous envoie ça à nos brûlures, nos brûlures nous envoient ça à des douleurs, nous sommes allergiques, nous sommes remplis d’arthrite, nous sommes incapables de contenir toute notre mémoire, il y a des trous partout.

Tout ça, ce sont nos mouvements à l’intérieur et si le Seigneur nous disait tout ce que ça frappe à l’intérieur de nous, il y en aurait beaucoup : on découvrirait tous nos petits bobos; tout ça, parce que c’est venu de l’extérieur, ce n’est pas venu de l’intérieur, l’enfant de Dieu n’avait que des grâces de Dieu.

La vie spirituelle, c’est notre vie, elle n’a besoin que des grâces de Dieu, elle n’a pas besoin de ce qui est extérieur.

Mais nous, à cause de notre volonté humaine, on laisse tout rentrer : "Ah! t'as une mauvaise nouvelle, qu’est-ce que c’est, donc? Ah! bien oui, il y a eu de la grêle à une telle place. Ah, oui! Il y a eu de la grêle. Mais oui, t’as pas vu, mais il y a de l’inondation à une telle place. C’est vrai, il y a de l’inondation, quand est-ce que tu as su ça? Ah oui, j’ai su ça quand ils ont annoncé qu’il y a guerre et qu'il y avait eu une explosion. Ah, tu sais, en même temps qu’en Angleterre où là il y a eu beaucoup, beaucoup d’inquiétudes à propos d’une alerte à la bombe; il y a eu une alerte à la bombe? Bien oui, ça, c’est arrivé lorsque les États-Unis ont reçu tel cyclone. Ils ont eu un cyclone là aussi? Bien oui, il y a eu un cyclone, t’as pas su ça? Bien oui, c’est arrivé en même temps que moi je regardais à la télévision tout ce qui se passait. Ah oui? Quelle journée t’as regardé la télévision? Attends une minute, telle journée y avait tel événement, tel événement, non, c’était pas celui-là, c’était après." Mais tout ça, c’est notre vie.

C’est ça notre vie; tout cela a été nos choix; nous faisons de notre vie un oui à tout ce qui est extérieur : c’est nous qui consentons de nous nourrir de tout ça.

Notre volonté humaine nous a fait goûter : "Ah! C’est l’fun de m’instruire, je peux parler à mon voisin. C’est l’fun de m’instruire, moi, j’ai de la conversation quand je vais dans une réunion. C’est l’fun de m’instruire parce que je sais que ce que je sais, c’est bon pour ma mémoire, ça."  Voyez-vous, notre volonté humaine nous nourrit.

Nous, nous acceptons cette nourriture faisant partie de nos propres habitudes : "Bien oui, moi, j’ai l’habitude d’écouter la télévision avant de me coucher; j’ai l’habitude, moi, en me levant d'avoir le journal à la porte; j’ai l’habitude d’ouvrir ma radio à telle heure, à tel poste, à tel poste; j’ai l’habitude, moi, dans mon auto d’écouter telle chose; aie, je m’achète, moi, tout ce qu’il me faut pour me tenir à la page, comme ça, on me dira pas que je suis arriéré." Voyez-vous, ça, ce sont nos habitudes.

On nous a donné ces habitudes de vie et on s’en nourrit, et là, parce qu’on se nourrit de ça, eh bien, on a aussi pris une bonne habitude : d’aller dans notre pharmacie et de prendre ce qu'il nous faut pour nous calmer, de prendre ce qu'il nous faut pour nous apporter du sommeil, de prendre ce qu'il nous faut pour enlever notre brûlure d’estomac, de prendre ce qu'il nous faut pour diminuer nos maux de tête, de prendre ce qu’il nous faut pour augmenter notre appétit ou la diminuer; pour la diminuer, ça, ça va avec un bon régime de vie. Tout ça, c’est notre façon de vivre, tout ça : nos choix.

Nous avons fait de notre vie une vie bien régentée par le monde d’aujourd’hui; c’est le monde d’aujourd’hui qui nous a rendus ce que nous sommes aujourd’hui.

Qu’est-ce que c’est que le monde d’aujourd’hui? Eh bien, le monde d’aujourd’hui, c’est tout ce qui est du passé et qui est devenu une habitude dans une personne; au bout de cent ans, la même habitude est là, mais elle en a pris d’autres; après ça, au bout de mille ans, cette habitude-là, avec les autres habitudes, est devenue quelque chose : "Mais c'est bien tout à fait naturel que je vive comme ça; ça, c’est comme ça la vie, là!"

Alors, tout ça, ça nous a amenés, aujourd’hui, deux mille quelques années après Jésus-Christ. "Mais voyons, qui c’est ça Jésus-Christ? Qui c’est cet homme-là? De quoi tu parles?" "Eh bien, t’as pas su, c’était un grand prophète il y a deux mille sept ans." "Hein, c’était un grand prophète!" "Bien oui, on a cru à ça; aujourd’hui, on est libérés de ça. Ça, c’est du passé. Ça, c’est tous ceux qui veulent croire à quelque chose et puis qui se sont accrochés à ça : une bonne béquille. Ils ont marché pendant deux mille sept ans avec une béquille, aujourd’hui, nous autres on est bien libérés. Ah! nous autres, on sait ce que c’est que l’horoscope. On sait ce que c’est que les pierres. On sait ce que c’est que le métal. On sait ce que c’est, tout ce qui est des astres. Hé, on sait tout ça nous autres, on a évolué!"

Eh bien! Les pierres viennent du temps de Caïn, l’horoscope vient du temps de Caïn, lire dans les étoiles vient du temps de Caïn; voyez-vous, on se dit être évolués, on est encore qu'à l’âge de pierre.

Jésus est l’Homme nouveau, Jésus est notre chemin de vie, Jésus est notre droiture, Jésus est notre paix, Jésus est notre vie, notre souffle, notre bien-être, le bonheur.

Avant Caïn, il y eut nos premiers parents; nos premiers parents ont entendu pour la première fois : «Je vous enverrai un Sauveur» et c’est au tout début, au tout début de l’homme.

Ne croyons pas que nous venons du singe, parce que le singe, il a existé, le singe à la ressemblance de l’homme a vraiment existé; il a existé parce que des démons ont possédé des animaux, ont transformé des animaux, ont fait de la mutation jusqu’à vouloir être à la ressemblance de l’homme.

Oui, cela est la vérité parce que Dieu, par sa toute-puissance, nous a fait vivre un présent, il nous a amenés là où aucun être humain n’est capable d’aller.

Tout cela, nous l’avons entendu en 2007, au mois de mai; alors, nous avons entendu ça pour la première fois, et ça a ouvert quelque chose qui était inconnu en nous-mêmes.

Oh! Il y en a plusieurs…, on ne voulait pas savoir, non parce qu’on ne s'en posait pas de questions; on sait que nous sommes les enfants de Dieu et que nos premiers parents, c’est Adam et Ève et ça, ça nous suffit.

Qu’il y ait des personnes qui parlent du premier homme qui s'appelle homo sapiens, qu’il y ait des personnes qui nous parlent de tout ça, ça nous passe au-dessus de nos têtes, ce n’est pas ça qu’on veut entendre.

On sait que nos premiers parents, nos parents nous ont parlé d’Adam et Ève, les religieuses nous ont parlé d’Adam et Ève, nos prêtres nous ont parlé d’Adam et ça, on y croit dur comme fer; on a avancé à travers toutes ces connaissances et on a passé à travers tout cela en gardant notre foi.

Eh bien! Parce que nous avons donné notre oui, notre petit oui, Dieu a commencé tranquillement à nous transformer jusqu’à nous parler de ce qui s’était passé en ce temps.

Tout cela n'a pas nourri notre curiosité, mais nous a apporté des guérisons, des libérations, parce que nous avons su : nous avons su pourquoi la femme se maquillait; nous avons su pourquoi la femme aimait les bijoux; nous avons su pourquoi la femme aimait séduire, comment elle avait appris à danser; comment la musique était pour nous quelque chose qui nous amène là où on ne doit pas aller; nous avons su ce qu’étaient la magie, la sorcellerie; nous avons su ce qu’étaient les déesses, toutes ces choses-là.

Oh! là, on a vu des petites choses qui étaient et qu’on a acceptées dans notre vie, et nous avons su aussi pourquoi l’homme a commencé à perdre sa force, commencé à se cacher, à faire ses affaires en arrière, à vivre une sexualité débordante.

Tout ça nous a été révélé, tout ça dans le seul but de nous guérir et de nous libérer, pourquoi? Parce que c’était le temps, c’était le temps d’apprendre.

Nous vivons un temps de grâces, nous vivons un temps dont la chair se laisse libérer de ses chaînes.

La volonté humaine n’est plus pour nous, elle est entre les mains de Dieu; il nous la laisse notre volonté humaine, mais il nous apprend à ne plus s’en servir comme Maman Marie; Maman Marie ne se servait pas de sa volonté humaine.

Alors, tranquillement, il nous montre, il nous montre comment ne plus se servir de sa volonté humaine et pourquoi ne plus se servir de sa volonté humaine.

Tout cela, c’est pour nous faire toujours avancer en Jésus, en son Église, avoir une foi absolue que nous sommes en présence même de Celui qui nous a donné sa Vie : une Vie d’amour.

Le Fils de Dieu fait Homme est en notre vie, le Fils de Dieu fait Homme est ce que nous devions être; parce que nous devons être Jésus, nous devons être à la ressemblance du Fils de Dieu, mais nous ne le sommes pas.

Jésus avait le regard de son Père, Jésus avait l’écoute de son Père; Jésus, lorsqu’il faisait des mouvements, c’était la Volonté de son Père, il était dans les mouvements de l’amour, il aimait sans condition.

Aucun homme n’a pu aimer comme Jésus nous a aimés, aucun; alors, il veut que nous soyons ainsi; c’est pas facile d’être ainsi, mais Dieu, lui, s’en charge; c’est Dieu qui va nous rendre à la ressemblance du Fils de Dieu fait Homme, c’est Dieu qui va nous rendre parfaits comme Dieu le Père est parfait, pas nous.

Nous, nous devons déposer à tous les jours notre oui, tous les jours notre oui tel comme il est : si c’est un oui hésitant, si c’est un oui orgueilleux, si c’est un oui douteux, bien Jésus, lui, nous connaît, il ne viendra pas taper sur nos mains : «Hé, ton oui, à matin, là, il n’est pas tout à fait à mon goût!» C’est lui qui transforme ce oui, il nous donne les grâces selon le oui que nous prononçons quotidiennement.

Si, il y a deux jours, j’ai prononcé un oui d’abandon avec tout mon amour : "Oui, Seigneur, je veux te donner ma vie, je te donne toutes celles qui sont en moi, prends tout Seigneur", alors là, il ouvre à l’intérieur de nous des mouvements d’amour, des grâces.

Il nous fait vivre durant cette journée des mouvements qui vont nous libérer et qui vont nous guérir : "Cette journée-là, j’ai senti en moi une inquiétude qui date depuis mon enfance, qu’est-ce que c’est que ça qui monte à l’intérieur de moi? Lorsque maman m’avait demandé d’aller porter mon assiette au comptoir et je l’ai laissé tomber, je me rappelle, j’avais reçu une tape par la tête par papa."

Alors, ça monte : "Bien voyons, pourquoi?" Alors, je donne mon oui : "Je te donne ça, Seigneur, cette conséquence, je la vis depuis si longtemps; je te donne les choix que j’ai faits toute ma vie à cause de ça qui était devant le péché."

Dieu sait que nous avons eu peur à partir de ce moment-là, Dieu sait que nous avons manqué de confiance envers nous-mêmes depuis ce moment-là, Dieu sait que l’autorité pour nous était une souffrance à cause de ce moment-là, Dieu sait que nous avons été incapables de nous pardonner à partir de ce moment-là, Dieu sait que nous étions incapables de nous aimer, on se cachait : "Je ne vaux pas la peine d’être aimé", mais tout ça, Dieu le sait.

Alors, Dieu vient guérir cette journée-là, et on ressent une paix : "Merci, Seigneur"; on ressent une joie : on voudrait, on voudrait la dire parce qu’on est libérés.

Eh bien, ce oui nous en a apporté d’autres durant la journée, il nous a apporté cette joie de dire : "Mais tous ceux qui ont vécu ça avant moi, et je ne sais pas et ça peut dater de si loin, de si loin, de si loin, des centaines et des centaines d’années, mais je te donne ça"; alors, ce mouvement-là va venir prendre tous les mouvements et ça va venir frapper une douleur, va venir frapper une douleur, va venir frapper une douleur, va venir frapper une douleur, et ça, ça va se faire dans tous les membres de l’Église, pas seulement qu’en nous, dans tous les membres de l’Église : voilà le petit oui d’amour que nous avons donné cette journée-là.

Si une autre journée le oui se donne : "J’ai passé une mauvaise nuit, ah, je te donne mon oui. Ah! mon doux, ma fille s’en vient, je te donne mon oui là, puis je te donne tous ceux-là qui sont en moi, Seigneur. Il faut que je me lève, ça s’en vient, ça cogne."

Ah! alors, le Seigneur, il va prendre ce oui, il va donner des mouvements selon ce oui : une grâce, une grâce va nous atteindre : "Ah! je me sens plus forte aujourd’hui, ces grâces vont me donner de la force parce que ma fille vient de m’annoncer qu’elle se sépare de son mari; elle prend les deux enfants, puis elle s’en vient à la maison. Alors, Seigneur!"

Lui, le savait; il prend ce petit oui et il renforce ce oui par la grâce et là je me souviens, je me souviens qu’un jour, j’ai dit à mon mari : "Si t’es pas content, prends donc la porte. Si t'es pas fier du repas, bien fais-le le souper!" Là, je me souviens.

Alors, je donne, je donne ce que je me souviens : "Prends ça Jésus, tu connais la cause de mon impatience, cette journée-là. Tu sais, toi, ce qui a été devant moi pour que je prenne ce choix. J’avais devant moi une tentation et je ne l’ai pas vue : Satan était là pour m’asticoter et j’ai tombé dans son piège.

Oh! je me souviens, maman! Un jour, maman a dit la même chose à papa et ça m’avait tellement fait mal; j’étais partie dans ma chambre, puis j’ai dit : 'Jésus, il faut pas que mon papa s’en aille, qu’est-ce qu’on va faire sans lui?'

Alors, on se souvient de ça; on se souvient qu’on a toujours eu peur à partir de ce moment-là, on a eu peur de perdre un être cher; on se souvient que notre mère avait été coléreuse cette journée-là et, à cause qu’elle a été coléreuse, bien, on n’a pas eu de dessert, hein? Alors, je me souviens de tout ça."

Eh bien, ça monte, on donne : cause, choix et conséquences.

On s’arrête un peu, puis on dit : "Mon Dieu, voilà ma fille avec ses deux enfants, je te donne ça, donne-moi la force de me taire afin que je ne fasse pas vivre à mes deux petits-enfants mon inquiétude, celle que j’ai vécue quand j’étais toute petite."

Ça, c’est la grâce que Dieu accorde à cause du oui : la force, la force de se taire pour ne pas se prendre pour Jésus.

Nous sommes une maman, nous sommes un papa, nous sommes un frère, nous sommes une sœur, eh bien, nous avons chacun deux épaules, alors servons-nous de nos épaules : "Viens, maman, est là. Venez les petits, grand-maman est là, elle vous aime. On va prier ça, on va donner ça à Jésus."

Si on dit ça à nos deux petits-enfants, bien, notre fille est peut-être pas prête à entendre ça encore, ça va la culpabiliser : "Ça y est, je suis mariée, elle vient de me dire encore que j’ai fait un péché devant Jésus. Ah! non, je vais être obligée d’endurer ça ici, j'ai quitté quelqu’un, là je m’en viens à la maison, maman va me rabattre les oreilles à cause de ça."

Elle sait, elle le sait qu’elle vient de faire quelque chose de douloureux, elle le sait qu’elle vient de faire de la peine à Jésus; elle va se cacher, elle va essayer de ne plus parler de sa peine; pour ne plus avoir de la peine, elle ne voudra pas entendre parler de Jésus, elle ne voudra pas entendre parler des dix Commandements de Dieu, elle ne voudra pas entendre parler de prières, pas pour le moment.

Alors, tout doucement, les enfants vont aider grand-maman à lui apporter de la paix dans son cœur, à guérir des blessures; les prières sont là pour apporter des grâces et ces grâces-là vont l’aider, pas nos paroles; elle a besoin d’amour, elle a besoin de cette épaule qui est l’épaule de Jésus, pas la nôtre, de Jésus.

Qu’est-ce que Jésus dirait, lui, s’il voyait cette enfant arriver avec ses deux enfants? Lui connaît son cœur, lui connaît combien elle a résisté à ça, lui connaît les pleurs qu’elle a eus à tous les soirs.

Oui, Jésus connaît aussi sa tête de linotte, mais sa tête de linotte, elle, elle l’a eue à cause des conséquences de ce monde : télévision, radio, les danses, les jeux, les parties de cartes, les cultures physiques, les régimes, la beauté, le linge en surplus, les belles décorations, les voyages, la musique, le parfum; tout ça, c’est de l’étourderie que nous, nous avons mis dans notre vie depuis les premières qui ont appris ça des démons.

Lui, Jésus le sait, il ne jettera pas une pierre à son enfant, parce qu’il connaît le cœur de son enfant; il sait pourquoi son cœur s’est endurci, il sait pourquoi son petit cœur est rendu lourd, si lourd qu’on dirait que c’est une pierre.

Il va passer par l’amour pour faire une petite faille dans ce cœur pour y laisser pénétrer des grâces et là, son petit cœur va recommencer à battre par des oui.

Parce qu'il va y avoir encore un autre oui qu'il va falloir qu’on dise le lendemain, on va prononcer un oui : "Oui, je te le donne Seigneur, je te donne ma vie, je te donne tous ceux que je porte. Viens m’aider parce que la maison est en désordre, les enfants ont tout mis à l’envers, mais je te donne ça, c’est mon oui."

Voyez-vous, ce oui est un autre oui, un oui qui crie, un oui fort, un oui qui a les deux pieds sur terre; il est différent de l’autre qu’on avait donné en premier : "Hé, oui, Seigneur, ma vie est à toi. Voilà que la maison est tout à l’envers. Voilà qu’il y a des cris dans la maison. Ah! mon doux, la télévision a été ouverte hier, tard, moi qui ne regarde même plus la télévision, c’est juste pour mes films de saints, voilà que ça servi à des programmes pour les enfants, puis tout. Ah! mon doux, que le cœur me fait mal aujourd’hui!"

Alors, là, Jésus va donner des grâces, Jésus va donner des grâces de patience; Jésus, lui, sait ce qu’il y a dans notre vie.

Alors, aussitôt que ces grâces vont entrer en nous, voilà que nous allons vivre quelque chose aujourd’hui : "Oh! moi aussi j’ai laissé traîner mon linge. Moi aussi j’ai claqué la porte. Moi aussi j’ai fait du bruit avant de me coucher, je ne me suis pas occupée des grands qui allaient travailler le lendemain matin. J’ai ri dans mon lit avec ma petite sœur, alors je me suis bien amusée; oh! mon doux, est-ce que j’ai nui tant que ça à mes sœurs, à maman puis à papa? Parce que papa était bien enragé : 'Descends en bas, taisez-vous!' On descend : 'Montre ta main', une bonne tape sur la main; 'Montre ton autre main', une bonne tape sur la main : on remontait, puis on allait se coucher en pleurant."

Eh bien, on revit ça; là on réalise : "Ah, je te donne ça. Mon père, je lui ai fait faire des mouvements de colère, je te donne cause, choix et conséquences. Mes sœurs : 'ils vont-tu se la fermer, je travaille demain. Eux autres vont dormir demain matin, nous autres on est obligés de se lever demain matin parce qu’on a l’autobus à prendre'."

Alors là, on pense à tout ça, oh! ça monte, ça monte : "Oh, mon doux, j’ai quelque chose à te donner aujourd’hui, Seigneur : cause, choix et conséquences", et là, on va donner tous ceux qui ont eu plus que deux enfants, les grosses familles qui ont vécu ça : on était nombreux.

"Alors, je te donne ça Seigneur, je te donne ça", parce qu’on va se souvenir; on va se souvenir que notre mère vient d’une famille de 14, 15, 16 enfants, elle aussi, elle a eu ça. On va se souvenir que mon père a vécu ça, aujourd’hui il est facile à lever la voix parce qu’il a connu ça. Alors, on donne et on donne et on donne.

Voyez-vous, les oui que nous donnons à tous les jours nous font découvrir ce qui est entré dans notre vie et qui nous a amené des mouvements qui nous ont fait valser : haut, bas, haut, bas, j’oublie, je me tais, je ne veux plus y penser, j’enferme ça à l’intérieur de moi, ça n'existe plus; j’oublie, je veux plus y penser, j’enferme ça au plus profond de moi, je ne veux plus y penser : est-ce que c'est parce qu’on n’y pense plus que c’est parti?

Ces mouvements ne sont pas partis, ils sont dans notre vie et nous nous acheminons avec tout ça; nous traînons avec nous des paroles qui ne sont même pas de nous, nous traînons avec nous des mouvements faits par les autres que nous avons vu entrer en nous et qui nous ont blessés : on a accepté tout ça.

Nous avons été témoins de sentiments et nous avons pris ces sentiments-là et nous les avons laissé pénétrer à l’intérieur de nous, et ça s’est caché à l’intérieur de nous quelque part, où? Je ne le sais pas; alors, Jésus, lui, il va prendre tout ça.

Le oui, c’est ça : "Oui, je te donne ma vie; oui, je te donne tous mes frères et mes sœurs", et lorsque durant la journée, par la puissance du Saint-Esprit, un événement arrive dans notre vie, ça monte, ça monte : "Je te donne ça, Seigneur : cause, choix et conséquences", le reste, c’est l’affaire de Dieu, j’ai fait ce que j’avais à faire.

Mon oui dans ma vie, c’est ma vie que je mets entre les mains de Dieu; je ne veux pas mettre ma fille entre les mains de Dieu, elle devra le faire.

Mais comme je donne ma vie et ceux qui sont en moi et qui ont vécu la même chose que moi, eh bien, ma fille en fait partie, mon garçon en fait partie, mes petits-enfants en font partie, mon père, ma mère qui sont au purgatoire en font partie; s'ils sont au Ciel, ils en font partie, il a fallu qu'ils passent par la purification pour les conséquences de leurs péchés pour aller au Royaume de Dieu : ils en font partie.

Mais tout ça est encore dans notre vie; eux autres, ils sont bien, mais nous autres, on le vit, ça, encore; alors Dieu, lui, se charge de tout.

C’est lui le Sauveur, ce n’est pas nous; c’est lui la Lumière, ce n’est pas nous; c’est lui le Pain de vie, ce n’est pas nous; c’est lui le Vin de vie, ce n’est pas nous, mais plus nous donnons au Seigneur ces mouvements-là, eh bien, plus lui les prend.

Quand il les prend, lui, il nous donne, il nous nourrit : il nous nourrit de son Pain de vie, de son Vin de vie, de sa lumière; il nous nourrit de sa sagesse, de sa bonté, de sa douceur, de sa patience; il nous nourrit de son éclat de pureté.

Eh bien, lorsqu’on donne, ça remplit quelque chose qui a été volé, qui a été pris par Satan, parce que lorsque nous avons consenti à accepter quelque chose à l’intérieur de nous qui venait de l’extérieur, eh bien, ça s’est logé à l’intérieur de nous et ça cela a pris quelque chose qui nous appartenait : notre pureté, et là, ça l’a remplacée par l’impureté, autre chose : la bonté par la méchanceté; la patience, il a mis l’impatience.

Il ne nous habite pas Satan, que si nous l’invitons, ça veut dire, si nous disons : "Tu es mon maître", voilà, là, il peut nous habiter, mais il ne peut pas nous habiter.

Mais, par contre, par tout ce que nous acceptons d’extérieur d’impur qui ne nous appartient pas et que nous le laissons entrer, là, lui se sert de ça; il peut se servir de tout ce qui est impur en nous et qui s’est logé à l’intérieur de notre chair.

Notre chair, c’est notre pensée, notre regard, ça fait partie de notre chair; notre écoute là, l’ouïe là, ça fait partie de notre chair; tout ce qui est mouvement fait partie de notre chair; les sentiments, notre cœur, font partie de notre chair, alors il s’en sert.

Nous sommes créés à la ressemblance de Dieu, mais nous avons fait de nous un être qui a la laideur de ce qui est en lui : nous sommes devenus aussi laids que nos péchés.

Un jour que j’étais à l’intérieur de moi, le Seigneur m’a montré un être, il était tellement laid, mais tellement laid, c’était tellement dégoûtant de voir tout ça : son visage difformé, tous ses traits qui semblaient creuser à l’intérieur et qui prenaient des formes.

Tout ce qui sortait de cette peau, ce n’était pas une peau comme nous, nous voyons, c’était plus animal qu’autre chose; l'animal qu’on connaît est encore beaucoup plus beau; l’être que j’ai vu était si laid, tellement laid; alors après, je l’ai vu qui s’est transformé.

Alors, il dit : «Je t’ai montré ce qu’il y avait à l’intérieur de lui, de cet être, ce que le mal en lui a fait de lui, à quoi il ressemble de l’intérieur»; eh, que ce n’était pas beau!

Voyez-vous, Jésus, lui, il veut nous rendre notre beauté, il veut que notre âme soit dans la joie, parce que notre âme est dans la joie lorsqu’elle reçoit les sacrements, lorsqu’elle reçoit de son Époux la pureté, parce que les sacrements sont pour nous une nourriture.

Mais notre chair, notre fameuse chair, elle, elle n’a pas reçu cette beauté, mais elle reçoit par l’âme des grâces, parce que c'est l’âme qui reçoit les grâces; alors, l’âme, elle donne à la chair la force d’avancer, la patience de continuer, l’espérance; ce sont des oui qu’on donne et ça, la grâce, elle, elle est là pour nous maintenir.

C’est Jésus qui nous maintient en vie, c’est Jésus; si on est capable de se regarder, si on est capable de s’aimer, si on est capable de partager, d’être une union d’amour, eh bien, c’est par la puissance de Dieu.

Alors, nous sommes tous ensemble pour laisser toute la place à Jésus, c’est pour ça qu’il dit : «Donne-moi ta vie et donne-moi la vie de tous ceux que tu portes en toi», parce qu’à l’intérieur de nous, on porte tous les enfants du monde : on porte l’Église militante, triomphante et purifiante.

Tout ça, c’est à l’intérieur de nous, nous sommes complets; ce n’est pas parce que Adam et Ève étaient plusieurs milliers d’années avant nous qu’ils ne sont pas en nous : ils sont en nous.

Jésus ne se sépare pas de sa chair, Jésus est la Chair Éternelle, il est l’Alpha et l’Oméga, il est omniprésent, il est aussi Homme-Dieu; Homme : il est, il ne se sépare pas de ce qu’il est : Dieu.

Alors, nous sommes tous en Jésus et ceux qui sont au purgatoire, ce n’est pas parce qu’ils sont au purgatoire qu'ils se sont séparés de l’amour, ils ont accepté de se laisser purifier par amour; alors, l’amour est pour eux; ils sont en l’Amour, tous les mouvements qu’ils font, c’est par amour pour Dieu, alors ils font partie de nous.

Tous ceux qui sont sur la terre, et qui doivent faire leurs mouvements sur la terre, les œuvres de Dieu, pour aller au Royaume de Dieu, sont en nous.

Nous sommes tous en Jésus, nous sommes en Jésus ici, à l’extérieur, nous sommes sur la terre; il y a tout cet oxygène qu’il y a qu’on respire, il y a toute cette lumière qui est autour de nous; tout ça, là, c’est en Jésus.

Jésus, c’est la matière vivante; Jésus, c’est tout ce qu’il y a de mouvements; en dehors de Jésus, il n’y a rien; il est du Père et le Père lui a tout donné, alors, nous sommes en Jésus : croyez en Jésus et vous aurez la Vie éternelle.

Ce n’est pas un simple mouvement, Jésus; ce n’est pas une simple lumière, la Lumière du monde qui est venue au monde dans une crèche, qui a marché sur la terre, qui est mort sur la Croix, ressuscité, qui va revenir et qu’on voit par la puissance du Saint-Esprit, agréé par Dieu le Père dans l’Hostie, le Pain et le Vin, il est plus que ça, Jésus, il est notre souffle, il est notre lumière, il est l’air que nous respirons, il est l’amour que nous avons besoin, nous sommes en lui, nous sommes en Jésus.

Nous vivons en lui notre vie, en dehors de lui n’est pas la vie, c’est la mort; nous sommes vivants, Jésus est vivant, alors nous sommes en Jésus.

Voyez-vous, c’est plus que ce que nous croyons, Jésus; nous marchons en lui, nous mangeons en lui : il est la Divine Volonté, il est l’Alpha et l’Oméga; tout ce qui est passé, c’est Jésus, tout ce qui est présent, c’est Jésus, tout ce qui est futur, c’est Jésus, c’est Jésus!

Nous sommes en Jésus, nous sommes mouvement d’amour, nous sommes dans la miséricorde de Jésus, parce que lorsque nous faisons de la peine à Jésus, lorsque nous ne croyons pas, eh bien, nous, on est dans la miséricorde de Jésus continuellement.

Jésus nous aime sans condition, il laisse couler son Précieux Sang sur nous, alors nous avançons, nous avançons et nous avançons jusqu’à découvrir que nous avons besoin de repos.

Alors, nous allons prendre dix minutes de repos.

Merci, Seigneur.