Rencontre d’amour avec l’agir de Dieu à Toronto, Ontario,

par son instrument, la Fille du Oui à Jésus

 

2009-05-02 – P.M.  

 

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Est-ce que vous êtes prêts à continuer avec questions et réponses? Est-ce qu’il y en a qui ont déjà assisté à cela? Oui? Vous vous en souvenez? O.K. Alors, ce qui monte à l’intérieur de vous et qui est pour chacun d’entre nous, faites-le sortir. La volonté humaine n’aura rien à dire, mais la Divine Volonté, oui. Alors, c’est Dieu, l’Esprit de Dieu qui répondra.

 

Q. Quand on veut donner quelque chose à notre frère, à notre voisin, à notre prochain qui va les nourrir? Mais comment est-ce qu’on fait pour les nourrir en évitant de parler de ce qui se passe alentour de nous?

 

R. La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : La parole doit être une nourriture. Elle ne doit pas être une curiosité, elle ne doit pas avoir comme but de prendre la place de Dieu. Notre parole doit être obéissante à la Divine Volonté.

Lorsque nous sommes en présence d’enfants de Dieu qui veulent entendre, là notre parole devient la parole qui nourrit par la puissance de Dieu. Mais lorsque nous voulons convaincre, lorsque nous voulons que la personne qui est auprès de nous comprenne, c’est que nous oublions que c’est Dieu qui ouvre l’intérieur pour comprendre : nous prenons la place de Dieu. Dieu dit : «En ces temps, la volonté humaine a pris une ampleur telle que seule la Divine Volonté va faire comprendre que tout n’est que de Dieu».

La prière a un très grand pouvoir. Elle atteint beaucoup plus facilement l’intérieur, car lorsque l’on prie avec le cœur, on atteint directement l’intérieur alors que les paroles, les paroles sont souvent nourries par la connaissance. Si la connaissance ne vient pas de Dieu, elle ne porte pas de grâces. Si les paroles viennent de la connaissance qui est en nous parce que nous avons été curieux, cela ne porte pas de grâces. Si les paroles sont nourries par la peur, par la conviction, cela ne porte pas de grâces. Si la parole est enveloppée d’amour, cela porte des grâces. L’amour, c’est gratuit; l’amour, ça donne; l’amour, c’est libre. Alors, la personne qui écoute reconnaît la valeur de la parole d’amour; même si elle ne la saisit pas, elle a pénétré un endroit où la parole d’amour va guérir.

Voilà pourquoi Dieu nous demande d’aller à l’école de l’amour. Servez-vous des paroles qui viennent du cœur, de mon Cœur, du Cœur de ma Mère et de votre cœur : il n’y a pas de trace de volonté humaine. Et lorsqu’il n’y a pas de volonté humaine, il n’y a donc pas de résistance : ça entre directement là où ça doit soigner et libérer. Amen.

Q. J’essaie de proposer aux enfants de recevoir la communion sur la main, mais ils me répondent que les professeurs leur ont dit que c’est très important de recevoir la communion sur la langue. Ah, ai-je dit la main ou la langue? Il a dit la langue. Mais les enfants me disent que leurs professeurs leur ont dit que c’est très important de la recevoir dans la main et, ou encore, si je dis ça aux enfants, leurs parents vont venir me dire non, qu’ils ne veulent pas que je dise des choses comme ça, ou qu'eux autres aussi veulent que leurs enfants reçoivent dans la main. Alors, dans ce cas-là, est-ce que je devrais juste garder silence? J’essaie de leur impliquer la notion que Dieu aime à être reçu avec révérence.

R. La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Aujourd’hui, on enseigne, on enseigne le vouloir de la volonté humaine et non pas le vouloir de Dieu; aujourd’hui, on montre aux enfants à être comme tout le monde; aujourd’hui, on est incapables de comprendre ce qu’est la piété. Mais dans un certain pays, il y a encore de la piété, il y a encore des enfants qui prennent avec piété Dieu. Alors, gardons la foi que Dieu sait ce qu’il fait.

N’ayons aucune peur, aucun doute sur l’agir de Dieu. À Dieu de soigner les cœurs blessés, à Dieu de montrer à ce monde ce qu’il a oublié : «Que tout genou fléchira, que toute langue confessera que Dieu est Roi». Cela ne changera jamais, car Dieu rappellera toujours qu’il est Dieu et que les enfants doivent s’incliner pour adorer, que les enfants doivent avancer avec piété pour accepter que Dieu les prenne. Ce n’est pas les enfants qui prennent Dieu, c’est Dieu qui les prend.

Lorsqu’on comprend que Dieu veut prendre ses enfants avec ce qu’ils sont, on comprend que Dieu est si amour, si puissant, qu'il se donne sans cesse par amour, qu'il se présente comme étant lui-même l’enfant qui prend Dieu, et il donne ce qu’il y a de meilleur à Dieu : sa Vie. Il est dans la Perfection. Tout son être est parfait; que ce soit sa langue ou sa main, il est parfait. Son amour se dégage de lui partout, mais l’être humain ne comprend pas cela. Il a besoin de présenter ce qu’il y a de plus pur, la partie où on n’aime pas être sale : notre langue, car c’est par la langue que nous pouvons être propre. Mais si notre langue parle contre notre prochain, elle n’est pas propre. La main l’est encore moins.

Comment comprendre cet amour : un Dieu qui s’approche et un Dieu qui nous donne sa Vie et qui nous communie, alors que nous avons la langue sale et les mains sales; Jésus qui présente ses mains afin qu’on puisse les percer avec des clous; Jésus qui présente son visage et qui se laisse frapper jusqu’à ne plus être reconnaissable. Lui, la beauté de Dieu, il accepte tout par amour : c’est notre Dieu. Un jour, les enfants de Dieu verront et comprendront. Et grâce au Précieux Sang de Jésus et grâce à notre amour, ils se pardonneront. Ils accepteront ce que leur Dieu aura fait pour eux.

Alors, aimons inconditionnellement et acceptons nous-mêmes de présenter nos mains, afin qu’elles soient percées par les clous de ce monde. Acceptons d’être bafoués, ridiculisés par ce monde, car Dieu nous récompensera. Mais aimons ces tout petits enfants, aimons ces personnes qui pensent faire ce qu’il y a de meilleur pour eux, car nous ne connaissons pas leurs cœurs. Seul Dieu connaît leurs cœurs. Soyons à l’image de Jésus : «Ta Volonté, Père, que ta Volonté. Je remets ma vie entre tes mains». Amen.

Q. Quand on parle de la grâce, qu’est-ce que ça veut vraiment dire?

R. La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : C’est être la beauté de Dieu, c’est être la pureté de Marie, c’est être l’humilité de Joseph, la force de saint Michel, c’est être l’abandon des martyrs, c’est être l’amour du Fils sur la Croix, et c’est être la sagesse de Dieu le Père pour tous les enfants. Voilà la grâce, et cela nous est donné par Dieu. Alors, ne cessons pas de demander à Dieu ce qu’il veut nous donner. Merci, Esprit Saint d’amour.

Q. (inaudible)

R. La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Lorsque nous retournerons à la maison, ne partons pas les mains vides. 'Je ne peux pas vivre chez moi sans Dieu. Je me nourris de ses paroles; elles me remplissent tellement d’amour que je fonds devant lui'. Dieu nous parle, Dieu se fait présence à nous. Lorsque j’entends, je sais que c’est Dieu qui vient à nous. C’est une nourriture d’amour et nous en avons besoin. C’est unique que Dieu vienne nous parler dans notre cœur, c’est sa Présence. Ne négligeons pas ce temps, car il ne se représentera plus jamais. Lorsqu’il sera terminé, il ne se représentera plus jamais. Cela est écrit. Amen.

Q. Quand on voit le péché, quand on voit le pécheur, tu dis qu’on doit utiliser l’amour. Alors, comment est-ce qu’on fait pour corriger, aider quelqu’un, mais avec amour?

R. La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Dieu, lorsqu’il est venu sur la terre, il a pris douze personnes qui n’avaient pas le même caractère, et il y avait des disciples et il y avait des femmes. Chacun avait ses blessures. Certains voulaient trop, d’autres ne voulaient pas assez. Comment Jésus faisait pour harmoniser tout ça? En priant son Père, en donnant de l’amour et en les instruisant. Dieu nous donne son amour, il nous donne sa Présence et il nous instruit.

Il y a quelques années, j’aurais été incapable de faire ce que je fais aujourd’hui : aimer alors qu’on parle contre Dieu. J’aurais aimé, mais je n’aurais pas su aimer comme Dieu veut que j’aime. Mon amour aurait été contrôleur, manipulateur, il aurait eu peur, il aurait levé la voix et, découragé parfois, il aurait tout laissé tomber. Et Dieu est venu parler et il a fortifié le petit cœur faible que j’étais pour le nourrir de son propre amour.

Lorsqu’il parlait, Jésus, à ses enfants, enfants de Dieu, il parlait avec amour; lorsqu’ils n’écoutaient pas, il leur faisait vivre leurs conséquences; lorsqu’ils retournaient à Dieu, à Jésus, et qu’ils demandaient pardon, oh, Jésus leur donnait des enseignements. Jésus est un Dieu vrai, ferme, plein d’amour, de force, et une autorité qui nous amène à avancer, sans peur, sans reproche. Il connaît la vérité et il ne se laisse pas manipuler. Il n’a jamais eu peur de parler de son Père, car son Père, il le connaissait.

Comment pouvons-nous parler de Dieu alors que nous ne le connaissons pas, alors que nous avons de la difficulté à comprendre son Évangile? Comment pouvons-nous être vérité, alors que nous ne connaissons pas la vérité? On saura vite nous faire des reproches; on voudra nous arrêter et là, nous ne saurons plus quoi dire et quoi faire. Ils auront gagné sur nous et cela nous fera trébucher, si bien qu’on n'osera même plus parler de Dieu; on voudra, mais lorsqu’on ouvrira la bouche, on en bégayera. C’est ce que nos ancêtres ont voulu faire, c’est ce que nos parents ont voulu faire et c’est ce que nous, nous sommes.

Retournons dans le temps des tribus d’Israël : ils avaient peur, ils suivaient les lois de Moïse, mais lorsque quelqu’un parlait plus fort qu’eux, ils se taisaient, car la force, le pouvoir devenaient tellement de la souffrance pour eux qu’ils payaient Dieu pour leur obtenir vengeance. Ils allaient donner des offrandes, mais leurs cœurs, leurs cœurs n’étaient pas amour, et Dieu connaissait leurs cœurs. Dieu leur faisait vivre leurs conséquences et parce qu’ils vivaient leurs conséquences, ils se tournaient contre Dieu : ils adoraient d’autres dieux. Et Dieu leur a dit : «Parce que vous ne m’écoutez pas, parce que vous voulez vous tourner vers vos dieux, eh bien, vous en vivrez les conséquences». Ce peuple a été éparpillé de par le monde.

Dieu nous rappelle que nous devons être droits devant lui. Être droit devant lui, c’est être vrai et vérité, mais pas avoir peur. On parle de Dieu, mais on n’a pas confiance; on prie la Mère de Dieu, mais on n’a pas confiance. Regardons ce que nous obtenons. Comment se fait-il qu’après tant d’années que nous prions, nous avons peur que nos enfants n’aillent pas vers Dieu, alors que ça fait cinq ans, dix ans, vingt ans qu’on prie : "Dieu occupe-toi de mes enfants?" Nous vivons nos conséquences. Nous devons commencer avec beaucoup de simplicité. Lorsque nous voyons un tout petit enfant aussi petit que quelque mois, cessons de paniquer lorsqu’il pleure, mais "Seigneur, je te donne, je te donne ce que moi je ne connais pas et qui le fait pleurer, j’ai confiance en toi". Alors, prenons-le dans nos bras et disons : "Je t’aime. Jésus t’aime. Maman Marie, prends soin de mon enfant; toi, son ange, protège-le". Même si le mari entend, il faut lui dire. Nous avons perdu cette puissance, parce que la peur a pris trop de place dans notre vie.

Nous voyons notre adolescent rentrer à la maison, 'clow' la porte : "Mon grand, ça va pas aujourd’hui? Je t’aime, mon grand. Ta souffrance, donne-la à Jésus, il la connaît mieux que moi". Alors, arrêtons de parler, après. Ça, c’est la Puissance. Allons-y simplement. Nous verrons dans notre cœur cette force, car elle se reflètera dans nos yeux. C’est ce que Dieu nous montre. Il veut qu’on laisse la peur à la peur. Il nous en faudra des refus : 'Je refuse cette peur, merci Jésus d’envoyer au pied de la Croix, merci de guérir tout mouvement de vie malade, merci Marie de nous combler de grâces'. Ah oui, il va falloir le dire souvent ça, il ne faudra pas se décourager; d’ailleurs, les grâces de Maman Marie vont nous aider. Le temps appartient à Dieu.

Q. Elle dit, j’ai beaucoup eu beaucoup de foi, j’ai jamais eu rien de peur de rien. Il y a quelque chose que je ne comprends pas, il y a des personnes qui vont à la messe tous les matins et, par contre, elles sont pétrifiées quand elles pensent à ce qui s’en vient. Est-ce que c’est nécessaire que tous on aille à la messe tous les matins?

R. La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Dieu va raconter une histoire. Un jour, un homme partit sur la route en emportant avec lui un bâton; avec ce bâton, il pouvait se tenir bien droit. Lorsqu’il y avait un obstacle sur son chemin, il passait par-dessus l’obstacle en se servant de son bâton; il avançait sur la route avec son bâton. Il était tellement sûr de lui-même.

Un jour qu’il était toujours sur sa route, son bâton entra dans un trou. Dans un mouvement, il donna un coup très fort et voici que son bâton sortit du trou, mais il lui manquait un pouce. Alors, il continua sur son chemin. Il faisait toujours confiance en son bâton, il savait que ce qu’il était pour lui, lui, il l’était pour le bâton : "Le bâton m’aide, mais il faut bien que moi je le tienne pour qu’il comprenne qu’il est là pour moi; ainsi, le bâton devient utile que si je lui donne de l’importance". Il continua sa route, il continua sa route, et il vit de l’eau. Alors, il prit son élan et il frappa l’eau et, d’un bond, il se retrouva de l’autre côté de l’eau. Fier de lui de se retrouver de l’autre côté, il se retourna : son bâton était au milieu de l’eau, car il était pris dans la boue. "Comment vais-je faire pour sortir mon bâton de là, moi qui ai pris cet élan, frappé l’eau de mon bâton pour me retrouver de l’autre côté? Me voyant de l’autre côté à sec, vais-je donc pénétrer dans l’eau pour me mouiller? Est-ce que le bâton en vaut la chandelle? Il ne savait pas quoi faire. Alors, il se posa la question : "Qu’est-ce qui est le plus important, moi ou le bâton?" Il n'était plus capable de comprendre : "Ai-je donc besoin de ce bâton?" Il ne réalisait pas qu’il avait donné sa confiance à un bâton. Il regarda le Ciel et il dit : "Dieu, c’est toi qui as fait le bâton pour moi; alors, tu devras sortir ce bâton de l’eau, car à toi de prendre soin de moi. Je ne vais donc pas prendre soin du bâton, à toi d’en prendre soin". Il ne réalisait pas qu’il priait pour le bâton.

Chaque personne doit comprendre qu’elle est un tout pour Dieu et que c’est Dieu qui est le plus important. La prière devient importante pour l’enfant que si l’enfant passe Dieu en premier. À force de prier, on oublie que Dieu écoute. À force de prier, on croit que la prière est si importante que nous dépendons de la prière; alors, lorsque la prière ne nous accorde pas ce que nous voulons, nous punissons la prière. Voilà pourquoi les enfants de Dieu ont peur.

Aller à la messe à tous les jours, nous devons le faire pour Dieu, pour nous-mêmes, pour le prochain, pour donner à Dieu ce qui est à Dieu. Si nous allons à la messe à tous les jours pour nous plaire, nous mettons la messe à notre service, nous oublions que Dieu nous veut pour lui afin que nous puissions nous aimer et aimer notre prochain. Nous devons manger le Corps et le Sang du Christ par amour et ne pas manger notre prochain.

Lorsque Dieu demande à ce que nous allions à la messe à tous les jours, il nous donne les grâces pour. Ainsi, nous saurons que si nous n’allons pas à la messe, c’est que Dieu n’a pas voulu; il voulait que nous soyons pour nous-mêmes de l’amour afin que nous puissions aller aider notre prochain. Ne prenons pas la messe pour le bâton. C’est Dieu qui est le plus important et c’est par amour pour Dieu que nous y allons. Alors, ne jugeons pas ceux qui ont peur. Amen. Alléluia.