Rencontre d’amour avec l’agir de Dieu à Toronto, Ontario,

par son instrument, la Fille du Oui à Jésus

 

2009-05-01 – Soir  

 

 

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Le Cœur de la Mère de Dieu nous réunit afin que nous puissions être tout attentifs à son Fils adorable. Nous vivons un temps très spécial, un temps d’amour, avec tous ceux qui n’ont pas ce regard d’amour pour la Mère de Dieu. Mais la Mère de Dieu nous apprend à toujours être comme son Fils a toujours été.

Notre cœur est comme une éponge : prêt à absorber toutes les grâces du Ciel. Le Ciel veut pour nous des grâces qui vont nous faire comprendre la Divine Volonté, la Volonté de Dieu. Sa Volonté n’est qu’amour, patience, prête à toujours donner ce qu’il y a de meilleur pour notre vie éternelle. Nous sommes ici pour l’éternité. Nous devons comprendre que nous avons toujours été en Dieu et que nous serons toujours en Dieu, mais à cause de nos choix en ce monde, nous doutons de notre éternité. Qui dit éternité, dit perfection, pureté, car lorsque nous croyons en l’éternité, nous croyons que nous sommes ce que Dieu a fait de nous : des êtres parfaits.

C’est ce que Dieu veut nous faire découvrir. Nous avons, pour cela, besoin des grâces du Ciel car lorsqu’on se regarde, on ne se voit pas parfait. C’est avec tout ce que nous avons laissé entrer en nous que nous nous jugeons. Continuellement, nous nous remettons en question : 'Mais voyons, Seigneur, comment peux-tu dire que je suis parfait alors que je ne cesse de douter du Ciel? Si j’étais parfait, je ne douterais pas qu’après la mort terrestre je serais avec toi pour l’éternité'. C’est notre chair qui veut l’éternité : 'Je veux aller au Ciel, je veux vivre pour l’éternité, mais qu’est-ce qui arrive de l’autre côté si ce n’était pas vrai? J’vais-tu m’ennuyer, ça va-tu être long?'

Dans notre perfection, eh bien, il y a des lacunes. Dans notre perfection, il y a toujours ces doutes. Nous sommes parfaits, mais ce qui nous fait douter, c’est ce que nous avons laissé entrer à l’intérieur de nous, et c’est toujours dans les moments les plus difficiles que cela revient nous frapper à l’intérieur de nous. L’étranger vient frapper ce qui est de nous-mêmes depuis toute éternité. Il ne faut pas douter que nous sommes de Dieu et que Dieu est éternel. Dieu ne doute pas de sa création parce qu’il sait, Dieu, d’où vient sa création. Ce que nous avons laissé entrer en nous, ce qui est étranger de nous-mêmes, vient nous démontrer que nous ne sommes pas à la hauteur et ce qui est étranger à nous-mêmes n’utilise pas la vérité.

Croyez-vous que ce qui est étranger à nous-mêmes nous dit : 'Bon, bien là, j’vais te troubler en ce moment; maintenant que tu es fatigué, inquiet, voilà ce que je vais faire avec toi?' Non, parce que ce qui est étranger n’est pas de Dieu. Parce que Dieu n’est pas étranger à nous-mêmes, nous sommes de lui. Tout ce que Dieu est, il nous l’a donné. C’est ce qui est contre Dieu qui nous fait douter de notre perfection; c’est ce qui est étranger à nous-mêmes qui nous démontre que nous ne sommes pas parfaits. En nous disant que nous ne sommes pas parfaits, eh bien, on ne recherche pas la perfection. Est-ce qu’on va chercher quelque chose dont nous on ne croit pas? On va laisser ça de côté : 'Je ne m’intéresse pas à ça, ça n’a pas de valeur'. Alors, ce qui est étranger à nous et qui est en nous nous maintient dans la fausseté et il y a un but à ça : nous empêcher de vivre notre perfection.

Lorsqu’on est parfait, on croit en Dieu. Lorsqu’on est parfait, on aime inconditionnellement notre seul Dieu. Alors, comme on aime notre seul Dieu, on aime tout ce qu’il a voulu pour nous; par ce fait même, nous nous aimons. Tout ce que Dieu est, il nous l’a donné; alors, regardons-nous comme étant l’œuvre de Dieu. Et si on dit aimer Dieu inconditionnellement, nous allons nous aimer inconditionnellement parce que, là, on sait qu’on appartient à Dieu et que rien ne nous manque. Il faut découvrir cela en ces temps, parce que le Ciel nous donne des grâces de lumière. Dieu vient parler en notre cœur pour nous faire voir et comprendre, pour nous démontrer que nous sommes ses enfants. Croire en Dieu, eh bien, c’est croire en son amour, c’est se laisser bercer par lui, c’est laisser Dieu découvrir l’amour que nous avons pour lui.

On veut aimer Dieu, mais comment? On doit lui laisser de la place, on doit s’abandonner entre ses mains : 'Donne-moi ce qu’il faut pour que j’apprenne à t’aimer'. Il n’y a pas d’effort à faire pour aimer Dieu lorsque nous découvrons que nous venons de la Perfection. On vit dans la peur; on a peur de ne pas être à la hauteur. Dieu ne cesse de dire : «Soyez parfaits comme mon Père est parfait». Si le Fils dit ces paroles, c’est parce que le Fils est parfait. Ce que le Fils est, le Père est, et ce que le Père est, le Fils l’est; alors Jésus nous dit lui-même : «Vous, vous êtes parfaits». Il ne nous dirait pas : «Soyez parfaits comme mon Père est parfait» s’il savait que nous ne sommes pas parfaits. C’est lui qui a la connaissance, ce n’est pas nous. Voilà pourquoi il faut faire confiance en Dieu.

Il faut pour cela tout accepter : passé, présent et futur, en ne cherchant pas à connaître le passé, le présent et le futur, mais en laissant Dieu nous amener dans le passé, le présent ou le futur. C’est lui Dieu, nous, nous sommes seulement créés à son image. Le tableau n’est jamais plus important que le Créateur. Nous sommes l’œuvre et c’est lui le Maître de l’œuvre; alors, c’est à Dieu de nous amener là où il le veut. Comment on peut reconnaître que lorsque nous sommes dans un état passé que cela vient de Dieu? C’est en reconnaissant que ce que nous vivons est paix, joie, amour. Si cela est paix, eh bien, nous allons le ressentir, il y aura de la joie et il y aura de l’amour pour Dieu, pour nous et pour le monde entier. Les dix commandements de Dieu ne seront que de la paix, les enseignements du Fils de Dieu ne seront que lumière, alors le passé ne sera pas le passé, le passé sera pour nous présent. C’est que Dieu nous amènera là où il veut. N’oublions pas que Dieu vient de nous dire que nous étions parfaits.

Dieu est omniprésent, cela fait partie de sa perfection. Comme il nous amène dans sa perfection, il nous amène avec ce que nous sommes, il nous amène tout entier en son temps; alors, notre temps n’est plus notre temps, il est le temps de Dieu. Croyez-vous que Dieu a assez de puissance pour faire taire ce qui est étranger en nous : nous amener dans son éternité sans faire de nous des êtres de souffrance? Nous, lorsqu’on est abandonnés entre les mains de Dieu, nous sommes un tout petit enfant. Dieu, il fait ce qu’il veut de nous parce que nous consentons à être son enfant. Ce temps, c’est comme s’il séparait tout ce que nous avons été dans notre imperfection. Dieu nous voit comme lui veut nous regarder : parfaits.

Il est le seul qui peut faire un nettoyage en nous : «Moi je sais, sous ta saleté, ce que tu vaux. Moi je vois ton âme lorsque tu ne mens pas; alors lorsque tu mens, je peux, moi, voir ce que toi tu ne vois pas. Je vais te donner des grâces afin que tu puisses être tout abandonné en Dieu, car je connais ta valeur. Je vais te faire comprendre que ce que tu es vaut mon sacrifice». Le Sang de Jésus a une valeur dont nous, nous ne pouvons pas comprendre. Dieu veut nous faire comprendre ce que nous nous valons et ce que nos enfants, nos petits-enfants et tous les enfants de Dieu valent à ses yeux.

Nous aurons besoin de ces paroles pour passer à travers les grandes tribulations que nous vivons et que nous allons vivre. Dieu veut qu’on cesse d’avoir peur pour les enfants de Dieu. Il veut qu’on puisse être tout abandonnés en son mouvement de Rédemption. Il dit ces mots : «Vous ne comprenez pas combien je vous aime. Vous ne cessez de douter de la valeur de mon Précieux Sang. Je vous apprends à aimer, mais vous détournez votre regard de ma Croix. Vous prenez comme acquis que ce que j’ai fait ne peut sauver le monde. J’ai sauvé le monde. Tous ceux qui sont inscrits dans le Livre de la Vie sont sauvés». Le Fils de Dieu nous demande d’avoir la foi en lui. Cessons de regarder les souffrances de ce monde, mais regardons la valeur du Précieux Sang de Jésus. Maladies, guerres, famines sévissent sur le monde entier. Si nous ne croyons pas à la valeur de son Sang, nous allons souffrir et nous allons faire souffrir ceux qui ont besoin de nous, car ceux qui ne croiront pas en la valeur du Précieux Sang de Jésus, ils vont vivre dans une peur qui va les conduire dans le ravin.

Satan a creusé un ravin très profond, et comment a-t-il fait cela? En mettant en nous ce qui était contre nous et il se sert de cela pour creuser profondément ce ravin. Lorsque nous tombons profondément dans ses pièges, nous ne voyons pas ce que nous nous causons : nous nourrissons la peur. Et lorsque nous nourrissons la peur, nous manquons de foi, et ceux qui demandent des grâces et qui ne les voient pas – parce que cela ne se voit pas toujours les grâces de Dieu – lorsque nous faisons cela, d’autres manquent d’amour envers eux-mêmes et se découragent. Alors ils sont portés à regarder : ils regardent la famine dans le monde, ils regardent les maladies, ils regardent les révoltes, la pauvreté, et ils disent que c’est la faute de Dieu, ils disent que si Dieu existait il ne laisserait pas faire cela. C’est tout simplement leurs souffrances qu’ils écoutent. Ils sont dans un profond, profond, profond désespoir et ils goûtent à ce désespoir. Et Dieu dit : «Vous contribuez à les nourrir, ils se nourrissent de leurs peurs, de leurs doutes».

Ne voyez-vous donc pas que Dieu les veut? Ne voyez-vous donc pas que votre manque d’amour inconditionnel envers Dieu est contre eux? Oui, vous avez fait des mauvais choix; oui, il y a de l’étranger à l’intérieur de vous, mais si vous croyez en moi, croyez que je suis Parfait, et croyez qu’en vous il y a de la perfection. Ensemble, ensemble nous vaincrons. Moi j’ai vaincu, à vous de vaincre avec mes grâces. Ce mal doit être arraché de vous-mêmes et ce que vous, vous êtes, vous devez l’être pour Dieu. L’humilité est une arme entre vos mains, l’abandon est un pouvoir sur vos épaules, les grâces sont une armure qui vous enveloppe. Tout cela, Dieu le donne sans cesse et sans cesse.

Ce que Dieu veut pour nous, c’est de nous mettre devant des situations nécessaires afin qu’on puisse passer à travers les âges. C’est depuis Adam que nous, nous vivons dans notre volonté humaine, c’est depuis Caïn que notre chair ne cesse de souffrir. Il faut accepter de passer à travers ces âges, il faut accepter de vivre ces choix qui ont fait de nous des êtres étrangers à nous-mêmes. Il faut croire que ce que Dieu est en train de nous dévoiler est pour nous notre délivrance, notre guérison.

Nous allons vivre ce temps avec les grâces de Dieu en nous sachant être parfaits sous notre saleté. Mais n’oublions pas que notre saleté est recouverte du Précieux Sang du Fils de Dieu. Alors, lorsqu’on découvre nos saletés et que nous sommes purs par le Précieux Sang de Jésus, car nous allons à la confesse, nous passons à travers les âges. C’est comme si Dieu mettait tout ce qui est du passé dans notre vie et qu’il nous donnait les moyens de réparer. Alors la peur vient de prendre une débarque! Oui, nous savons qu’il y a de la peur dans notre vie; mais oui, nous savons maintenant que Dieu nous donne des grâces pour passer à travers. Nous ne reculons plus.

Il y a quelques années, lorsqu’on a commencé à suivre les messages, il y avait de la peur : 'Bon, l’Église va tomber, on va fermer les portes, on va dire que Jésus n'est plus dans l’Eucharistie, il va y avoir la marque du diable, la marque sur notre front, sur notre main, on va tout nous enlever'. On voyait ça avec notre volonté humaine. On mettait en avant de nous notre chair meurtrie, mais on était incapables de s’arrêter en disant : 'Ben, voyons donc, je suis en train là de me faire souffrir et pourtant, j’en veux, j’en veux, et j’en veux'. Alors, d’autres qui nous regardaient disaient : "Aye, vous êtes des illuminés! Vous voyez le mal partout, le démon est partout, vous êtes des oiseaux de malheur". Et nous, on cherchait à en connaître encore plus malgré notre peur, mais on ne réalisait pas que la Mère de Dieu nous couvrait de sa maternelle présence.

N’oubliez pas que la Mère de Dieu, lorsqu’elle a été présenter son Fils avec Joseph, on lui a dit : «Un glaive percera ton cœur». La Mère connaissait la souffrance, mais elle venait de refuser la peur. Elle disait non à un esprit de peur, mais nous, on n’a pas dit non à l’esprit de peur, on a avancé en ayant cette peur. Mais la Mère, la Mère de Dieu était toujours présente. Elle ne cessait de prier pour nous; elle poussait les petits démons et là, nous, on avançait. Lorsque le Ciel parle, il envoie les grâces avec.

Lorsque Mélanie a entendu avec Maximin la Sainte Vierge parler de ce qui était pour arriver à l’Église, croyez-vous que ces enfants-là qui entendaient étaient couverts de grâces? Il le fallait. Ces enfants écoutaient avec les grâces du Ciel. Le Ciel avait préparé ces deux enfants et ceux qui ont entendu ce message laissaient couler en eux des grâces qui avaient été accordées à Mélanie et à Maximin. Pourquoi? Parce que ces deux enfants-là étaient en eux. Alors, ce qu’ils avaient reçu faisait son travail à l’intérieur des personnes qui devaient entendre. Alors cela veut dire que nous, lorsque nous avons lu les messages de la Salette, nous avions les grâces pour. Tout cela nous faisait avancer malgré tout ce qu’on découvrait et ça nous a amenés jusqu’à aujourd’hui, et ça va nous amener jusqu’où Dieu veut nous amener. Alors, voyez-vous, nous sommes parfaits, nous sommes dans le temps de Dieu : passé, présent et futur.

Nous sommes toujours dans le temps de l’éternité. Ce que Dieu fait avec nous il le fait avec tous ses enfants. Des hommes et des femmes avant nous ont passé par des chemins difficiles, mais ces chemins étaient ouverts par les grâces du Ciel. Nous étions en eux; eux, ils ont reçu une nourriture pour nous et cela ne s’arrête pas. Combien de personnes ont fait connaître l’amour de Dieu! Ils étaient tellement amoureux de Dieu qu’ils passaient à travers des difficultés que nous on regarde, puis on dit : "Comment ils ont fait?" Ils étaient enveloppés des grâces du Ciel et ces grâces ont coulé en eux et elles ont été pour nous.

Chaque personne est importante dans notre vie. Voilà pourquoi Dieu veut qu’on découvre notre perfection pour qu’on puisse croire en ce qu’il a fait pour nous; et croire en ce qu’il a fait pour nous, c’est croire en ce qu’il a fait pour tous les enfants du monde. Alors, si Mélanie et Maximin ont obtenu des grâces et que nous nous avons avec eux obtenu des grâces, eh bien, nous en ferons de même pour ceux qui vont venir après nous. Que notre Église soit dans une très grande souffrance et que nous, nous gardons notre foi en Dieu, eh bien, nous obtiendrons les grâces et ceux qui sont en nous, ces grâces vont couler pour eux. C’est très important ce que nous comprenons pour ce que nous allons vivre.

Dieu a annoncé des tribulations et vous les vivez les tribulations : nous les vivons. Malgré ce que nous vivons, nous gardons notre sourire; malgré ce que nous vivons, nous avons la foi en Dieu; malgré ce que nous vivons, nous tombons toujours plus amoureux de Dieu; malgré ce que nous vivons, nous sommes dans une espérance inébranlable, nous acceptons les grâces du dépouillement : oui, nous voyons qu’il y en a qui perdent leur emploi; oui, nous voyons que l’économie fait des chutes; oui, nous voyons que nos économies font des chutes. Dieu ne nous a-t-il pas avertis? Alors, consolons-nous.

"Seigneur, tu nous l’as dit, et maintenant je vis ça, mais je sais que tu m’as donné les grâces pour. Je sais que tu vas encore me donner des grâces afin que je puisse aller là où toi tu veux, pas là où moi je veux aller. Oui, je sais maintenant que la prière est une source qui nourrit non seulement ma vie, mais la vie de tous les enfants du monde. Je sais, quand je te loue, qu'il y a des enfants dans d’autres pays qui sont fortifiés. Je n’ai pas besoin de voir, je vis ce que le Centurion vivait au temps où il t’a demandé de guérir son enfant. Je sais que ce temps tu me l’as annoncé et qu’il va faire suite à d’autres temps nécessaires pour que ton monde d’amour soit. Ton agir, ô Dieu tout-puissant, je ne peux, moi, le comprendre car il est parfait, mais un jour je le verrai dans ma perfection totale, car ce qui est étranger en moi ne sera plus. Je ne m’inquiète pas d’être ici ou d’être là, car je suis. Ce que tu es, je l’ai reçu : la présence." Nous sommes présence. Nous devons être dans ce mouvement de présence.

Lorsque, l’an passé, nous sommes venus et que nous sommes partis avec un bagage de grâces, ce bagage de grâces nous a fait découvrir le refus à la tentation : 'J’ai appris, j’ai appris par tes grâces, par le oui de tes enfants d’abandon entre tes mains que j’avais un droit, un droit d’enfant de Dieu. Me savoir aimé de toi, me savoir protégé par toi me rend fort et ferme devant la tentation, car maintenant je ne peux ne pas faire ce que tu me demandes. Tu me dis de refuser la peur, tu me dis que c’est un esprit impur qui veut pénétrer son mal en moi; tu me fais découvrir son venin qui empoisonne ma vie, tu me fais découvrir que j’ai pouvoir de dire non à cet esprit et j’ai ce pouvoir par toi. Je ne peux avoir ce pouvoir que si je me sais aimé de toi et protégé par toi. Ce pouvoir est si grand qu’il arrête instantanément les esprits impurs, et qu’à cet instant, en pensant seulement que toi tu l’envoies au pied de la Croix, cet esprit impur est obligé d’écouter le Pouvoir. Et lui, par ton vouloir, ô Dieu d’amour, tu lui enlèves le pouvoir de fuir, de se cacher comme il l'a toujours fait. Il se retrouve au pied de la Croix incapable de fuir et il se retrouve avec tous les esprits impurs dont les enfants de Dieu ont voulu refuser les tentations'.

Lorsqu’ils sont ensemble, ils ne peuvent plus attaquer les enfants de Dieu. Ceux qui demeurent là parce qu’ils n’ont pas été envoyés au pied de la Croix perdent de leur pouvoir. Le mal a le pouvoir parce qu’il se donne le pouvoir. Lorsque la peur vient pour s’approcher d’un enfant afin de lui faire entrer le venin de la peur et qu’il ne réussit pas, il va chercher d’autres pouvoirs : mensonge, jalousie, hypocrisie, colère, et ils attaquent. Et lorsqu'ils sont ensemble, ils ont comme un mouvement : ils encerclent, ils enchaînent, ils paralysent, ils embrouillent, ils découragent, si bien que l’enfant ne sait plus, ne sait plus qu’est-ce qu’il faut qu’il fasse; là, ils réussissent. Mais ceux qui se trouvent au pied de la Croix font partie de ceux qui, au début, venaient donner du pouvoir pour décourager. Cela est très important d’envoyer les esprits impurs au pied de la Croix par Jésus pour que le pouvoir extérieur n’ait pas une emprise sur le monde.

Allez dans un endroit où il y a une foule et que dans cet endroit il y ait simplement une fumée et qu’une personne dise : 'au feu', personne ne va trop, trop réagir; qu’il y en ait une deuxième qui accompagne l’autre en criant : 'au feu', les premiers, autour, vont commencer à écouter; que les premiers s’arrêtent, il y a comme un petit silence qui se passe. Là, on commence à entendre deux personnes qui crient : 'au feu'. Les personnes qui sont un petit peu plus loin vont crier : 'au feu' et ceux, du milieu, à plusieurs rangées, qui crient 'au feu' vont faire comme une combustion : ça va faire réchauffer l’atmosphère. Là, le monde va croire qu’il y a un feu et la foule, la foule a maintenant un pouvoir, si bien que cette petite fumée devient un grand feu. Ceux qui vont entendre vont croire qu’il y eut un incendie et, qu’en réalité, il n’avait qu’une petite fumée.

Ce qu’il faut comprendre lorsque les démons sont au pied de la Croix, c'est ce qu’il y a à l’extérieur. Les démons qui sont à l’extérieur ont beaucoup plus de difficulté à faire accroire qu’il y a un incendie. C’est ce que nous, nous vivons. Lorsque nous sommes en contact avec un esprit de peur, là, à force de refuser, de dire merci à Jésus d’envoyer les esprits impurs au pied de la Croix, en disant merci à Jésus de guérir nos mouvements de vie malade, en remerciant la Mère de Dieu pour nous couvrir de grâces, là on devient quelqu’un qui est à l’écoute de notre vie intérieure : on cesse d’écouter l’extérieur, on devient plus à l’écoute de la vérité. Là, on est plus portés à regarder si c’est une fumée ou un incendie.

Est-ce que ma peur a une raison d’être? Est-ce que je peux faire taire ma peur? Est-ce que je peux faire confiance en Dieu? Voilà que nous commençons à être nous-mêmes. À force de refuser les tentateurs, eh bien, on commence à comprendre que nous, nous avons plus d’importance que ce qu’ils veulent nous faire accroire. Je ne suis pas un enfant de peur, je suis un enfant de Dieu. À moi de comprendre ce que Dieu veut me faire comprendre. Je commence à réaliser que mes choix deviennent importants dans ma vie et qu’ils ont des répercussions dans la vie de tous ceux qui sont en moi, parce que je sais que ceux qui sont en moi, c’est chacun de vous.

Ce que nous vivons, nous le vivons au présent. Ce que Dieu me dit de dire, je le vis, là, en ce moment, mais pour l’avoir vécu chez moi. Tous je vous ai vus chez moi, tous. Je ne m’explique pas cela, cela ne me regarde pas; mais ce qui est important, c’est vivre le présent en sachant que Dieu sait tout et qu’il veut notre bien. Cela nous étonne de revivre cela quelquefois. Pourquoi s’étonner, alors que Dieu est omniprésent? Dieu veut qu’on vive notre temps pour nous démontrer combien notre vie est en lui. Il nous fait vivre son présent, il nous démontre l’importance que nous avons pour lui.

C’est seulement qu’en le ressentant par ses grâces que nous pouvons comprendre combien notre Dieu nous aime. Découvrir cela ne devient pas quelque chose qui est une sensation, non, ça nous fait découvrir combien il nous aime. Nous sommes de l’Amour. Nous devons faire ce que Dieu nous dit de faire au présent. Nous devons nous accomplir. Dieu nous donne tout ce qu’il nous faut en ces temps, en son présent, pour nous accomplir en son présent. Ce que nous allons vivre demain, c’est l’affaire de Dieu, c’est le temps de Dieu. Comment c’est important de vivre notre présent! Lorsqu’il montre des mouvements, nous devons vivre cet instant dans l’amour pour que cela s’accomplisse avec les grâces de Dieu.

Lorsqu’un prêtre dit les paroles de la Consécration, il dit les paroles de la Présence et les paroles de la Présence, c’est le temps de Dieu, ce sont les mots de Dieu. Nous vivons cette éternité dans le temps de Dieu. Ce n’est pas notre temps, c’est le temps de Dieu : refuser les tentations, c’est le temps de Dieu; de dire merci d’envoyer les esprits impurs au pied de la Croix, c’est le temps de Dieu; remercier Dieu de nous guérir, c’est le temps de Dieu. La Mère de Dieu nous couvre de ses grâces et c’est le temps de Dieu. Rien ne peut nous arriver de malheur dans le temps de Dieu, car dans le temps de Dieu il n’y a que la perfection, et si nous voulons être parfaits, accomplissons-nous dans le temps de Dieu. Cela ne devient pas compliqué pour nous, parce que nous vivons ce que Dieu nous demande dans son temps à lui.

Si nous vivons des difficultés, c’est parce que nous ne vivons pas dans le temps de l’éternité, mais dans un temps que nous, nous nous maintenons. Comprenons qu’à l’intérieur de nous il y a de l’étranger et l’étranger peut nous amener là où il veut nous amener : dans un temps de peur, d’hypocrisie, de découragement, de colère, de haine. Lorsque nous sommes en Jésus, Satan ne peut pas nous attaquer, les tentateurs ne peuvent pas nous attaquer, mais soyez dans le temps étranger à notre perfection, là les étrangers, les tentateurs vont nous attaquer parce que nous ne sommes pas dans le temps de l’éternité. Dieu, c’est la perfection. Dieu est omniprésent.

Regardons ce que nous faisons lorsqu’un de nos enfants arrive à la maison, ou lorsqu’une personne vient à nous et qu’elle soit étrangère et que nous pensons à ce qu’elle dit, à ce qu’elle a entendu, a fait ou a été, eh bien, nous sommes dans un temps qui leur appartient et c’est nous qui acceptons d’être dans ce temps. C’est comme si notre enfant à l’école et comme cette personne dans son travail nous emmenaient dans son temps. Là, on veut prendre position : 'Mais t’aurais dû faire ci, t’aurais dû faire ça, ou t’aurais pas dû faire ci; mais regarde donc ça, qu’est-ce t’as dit'. Nous, nous sommes là maintenant. On aurait réagi comme ça nous, volontairement, avec notre choix. Eh bien, nous sommes sortis du temps de l’éternité, du présent, et nous nous sommes mis dans un temps. Et qu’est-ce qu’il y a dans ce temps? La vie passée de notre enfant ou de la personne qui nous parle.

Eh bien, lorsque nous sommes dans une vie passée et que nous nous associons à cette vie passée, alors nous acceptons entre le temps présent et ce temps tout ce qu’il y a avec. Mon enfant à l’école est arrivé en colère, il a rencontré une autre personne et de cette autre personne, il lui a dit : 'Pousse-toi' et là, lorsqu’il a tombé, là une autre personne est arrivée en colère, il l’a chicanée. Nous vivons cela. Est-ce qu’il y a des grâces entre ce temps et tout ce qui s’est passé pour nous? Nous sommes laissés à nous-mêmes. Comme nous sommes laissés à nous-mêmes, nous avons aussi apporté à notre enfant et à tous ceux qu’il a rencontrés, ce que nous nous sommes. Nous traînons avec nous nos peurs, nous donnons à tous ceux que nous rencontrons nos pensées, paroles, actions, émotions qui ne portent pas de grâces; et ce qui ne porte pas de grâce porte la saleté, et ce qui est sale devient quelque chose de coléreux, d’impatient : les sept péchés capitaux. Et c’est ce que nous véhiculons et nous sommes ensemble.

Voyez-vous pourquoi le Seigneur nous dit : «Gardez votre paix. Donnez-moi vos enfants. Donnez-moi tous ceux que vous rencontrez. Vous ne connaissez pas ce que moi je connais. Vivez le présent. Lorsque vous êtes en moi, vous êtes avec moi. Je suis avec vous». Si nous, nous ne vivons pas avec Jésus, nous ne vivons pas avec ses grâces. Nous sommes avec Jésus ou on ne l’est pas. Nous voulons aimer inconditionnellement, eh bien, apprenons. Les tentations vont devenir pour nous quelque chose que nous allons réaliser, quelque chose que nous allons refuser. Nous allons, en Jésus, lui dire : "Merci, merci Jésus, voici des esprits impurs au pied de ta Croix". Nous allons le faire dans la paix, nous allons goûter à notre guérison, nous allons remercier la Mère de Dieu.

Depuis mai, l’an passé, nous avons appris à refuser et cela n’a pas été facile. À des moments, nous avons dit : "Seigneur, depuis qu’on a commencé à refuser, c’est pire dans ma vie. Je refuse toute la journée, je refuse toute la nuit, j’suis fatigué". Eh bien, Dieu nous apprend autre chose aujourd’hui. Il nous a laissé vivre cela pendant un an avec ses grâces. Mais il fallait qu’on apprenne que lorsque nous, nous refusons en n'étant pas dans notre présent, cela nous faisait souffrir. Dieu nous fait faire un autre pas aujourd’hui : refuser dans le présent en Jésus. Oui, nous avons refusé et cela a porté des fruits, parce que Jésus nous a dit que les démons au pied de la Croix sont nombreux. Il nous a dit, à la fin de 2008, que les démons avaient perdu du pouvoir. Comment se fait-il que dans le monde entier il y a la panique partout? C’est que les démons paniquent : pouvoir de l’Église. Merci, Seigneur. Et les petits prennent de la force et ils vont continuer à en prendre, et cela va se multiplier.

Dieu sait ce qu’il fait. Mais il nous a dit : «Vous allez porter la Croix. Rien ne sera facile, car vous passerez par où j’ai passé». Ça fait depuis pratiquement un an, hein, Nicole, qu’on refuse? Eh bien, il nous a fait vivre ce temps en nous donnant des grâces, mais en nous montrant : «Vous allez comprendre ce que vous êtes en train de vivre». S’il remplit notre table de toutes sortes de produits, des légumes, des fruits, de tout ce qu’on veut, eh bien, on n’appréciera pas. Il veut, il veut qu’on goûte. Il a toujours fait cela notre Dieu.

Pouvons-nous dire que de nos frères, de nos sœurs, qui ont accepté de se faire ridiculiser, de se faire martyriser, n’ont pas souffert? Ils ont souffert, mais combien grande fut leur récompense! Eh bien, notre récompense sera un monde d’amour. Mais cela en vaut la chandelle. Alors, portons ce feu jusqu’au bout et acceptons tout. On ne dira pas au bout d’un an : "Seigneur, t’aurais dû nous le dire qu’il fallait absolument qu’on soit dans le présent, on se serait forcés". Non, on n’aurait pas compris la valeur, la valeur du présent. L’homme vit toujours de ses expériences pour comprendre, c’est dans notre chair. Alors, il faut passer par là. Cela a fait la Passion du Christ. S’il a souffert, notre Dieu d’amour, c’est à cause de tout ce que nous avions accepté dans notre vie. La chair connaît ces mouvements. Elle doit y goûter pour pouvoir les donner à Celui qui a tout pris. Amen. Alléluia.