Rencontre d’amour avec l’agir de Dieu à Vienne, Autriche,

par son instrument, la Fille du Oui à Jésus

 

2010-03-18 – Partie 2

 

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Nous avons entendu ce que Dieu voulait nous faire entendre, mais cela ne veut pas dire que nous avons tout compris. Ça, c'est l'affaire de Dieu.

Ce qu'on va faire dans la deuxième partie, on va poser des questions et, dans la Divine Volonté, le Seigneur passera. Laissez monter à l'intérieur de vous les questions, laissez-vous entre les mains de Dieu et devenons pour nos frères et nos sœurs une nourriture. Est-ce que vous êtes d'accord? Alors, à vous maintenant de poser des questions.

Q. Qu'est-ce que c'est les péchés contre l'Esprit Saint qui ne peuvent pas être pardonnés?

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Ce que Dieu met en nous, il le met par sa Volonté, et la Volonté de Dieu, c'est l'amour. Tout fruit de l'Esprit Saint, c'est de l'amour. Cela nous montre que nous sommes à lui. Nous ne pouvons être en dehors de l'Esprit de Dieu. L'Esprit de Dieu, c'est l'amour : l'amour du Père, du Fils, l'amour qui est en le Saint-Esprit. Dieu est Esprit et Dieu se donne : Dieu le Père, Dieu le Fils, Dieu le Saint-Esprit, l'Amour. Tout ce qui vient de Dieu est amour et cela nourrit.

Lorsqu'on est en présence même de l'Esprit de Dieu, tout s'éclaire en nous. Nous pénétrons dans ce que Dieu veut et ce que Dieu veut pour un enfant, il le veut pour tous les enfants. Lorsque l'Esprit de Dieu parle, il parle pour instruire. Il vient déposer son amour en chacun des cœurs des enfants de Dieu. Il n'y a aucun enfant sur la terre qui peut nourrir sur la terre comme le Saint-Esprit nourrit. Lorsqu'on éteint cet amour, lorsqu'on étouffe cet amour, lorsqu'on est contre cet amour, on est contre Dieu : on empêche la nourriture de Dieu d'être un fruit pour tous les enfants du monde et la vie spirituelle est atteinte; on empêche l'âme de s'élever jusqu'à Dieu; on empêche l'âme d'être dans l'éblouissement devant Dieu; on empêche l'âme de nourrir les enfants de Dieu.

C'est par l'âme que nous recevons, c'est par l'âme que Dieu donne les grâces. Il ne faut pas étouffer la vie spirituelle. Il est contre Dieu d'être contre l'âme. L'Esprit de Dieu nourrit l'âme, il la rend devant nous présente, c'est comme si l'âme se montrait à nous : nous saisissons son amour pour nous. Elle veut être fidèle aux lois d'amour, elle veut se laisser plonger dans les fruits de l'Esprit. Qu'un être humain dénigre la beauté de l'âme, il pèche contre Dieu. L'âme est à Dieu, elle lui appartient. Dieu se penche sur chacun de nous afin qu'on puisse entendre sa Volonté.

Dieu donne l'intelligence à notre pensée, Dieu nourrit notre cœur afin qu'il soit fort, Dieu nous donne sa sagesse; nous, nous pénétrons dans la beauté de Dieu : on est ainsi capable de s'entendre et de donner ce que nous entendons. Notre parole devient une parole qui console, notre parole devient une parole qui apporte de l'amour à celui qui ne s'aime pas, notre parole apporte de la force à celui qui ne croit pas qu'il est aimé par Dieu : notre parole est devant ce que nous sommes lorsque nous sommes devant l'amour de Dieu. On apprend à accepter de notre prochain ce qu'il reçoit de Dieu, nous devenons un fleuve sur lequel les âmes coulent pour alimenter tous les enfants de Dieu.

Lorsque nous péchons contre l'Esprit de Dieu, nous empêchons les grâces de Dieu de couler et les âmes ne peuvent pas s'alimenter, et tous les enfants de Dieu en souffrent. Nous sommes la vie éternelle en la Vie Éternelle. Nous avons besoin des grâces pour vivre notre vie éternelle sur la terre. Il est défendu d'arrêter les grâces. Oui, nous péchons en volant, mais nous pleurons lorsque nous le réalisons. Mais lorsque nous ridiculisons la pensée du prêtre, nous coupons la présence de Dieu en notre présence et nous empêchons les autres de se nourrir de la présence que nous sommes en Dieu. Nous sommes faits d'amour et nous devons nous conduire en êtres d'amour. Celui qui se maintient dans une pensée qui est en dehors de Dieu et qui la maintient fermement en lui, en reniant la présence même de l'Amour, en voulant détruire délibérément la présence de l'Amour en nous, celui-là, il est contre Dieu, contre lui, contre son prochain : il tue l'âme et l'âme agonise, son âme.

Chacun de nous, nous avons un devoir et c'est de prier pour nos frères et nos sœurs. Nous ne pouvons écouter ces paroles sans recevoir des grâces. Les grâces nourrissent notre vie spirituelle et nous sommes dans le présent de Dieu, en l'Esprit de Dieu. Nous sommes une nourriture ce soir. Dès le début, Dieu nous a demandé de prendre en nous tous nos frères et nos sœurs du monde entier. Dès le début, Dieu nous a demandé d'être en lui et il nous a fait comprendre qu'en lui il n'y a pas de frontières, il n'y a pas de langues, il n'y a pas de religions, il y a Dieu, il y a l'Église, et l'Église c'est Jésus, et nous sommes tous ensemble.

Nous devons être une pierre solide, nous devons être ce que Dieu veut qu'on soit : attachés les uns aux autres avec l'amour. Voilà le mortier que Dieu est en train de solidifier, il est fait avec le Sang de Dieu, la miséricorde de Dieu. Aucun enfant sur la terre, qui regrette son péché, n'est pas dans la miséricorde de Dieu. Dieu est venu pour les malades, il est venu pour chacun de nous. Il ne mesure pas la valeur de son Sang, il sait que son Sang est puissant; il ne calcule pas ses pardons, son pardon est infini. Voilà ce que Dieu attend de nous : un amour inconditionnel.

Regardons tout ce que Dieu a fait pour nous. Le baptême : nous montrant que nous sommes enfants de Dieu, enfants du Père. Le sacrement de la Confirmation : nous maintenant fermement en les dons de Dieu, en les fruits de Dieu. Le sacrement de la Pénitence : sacrement d'amour qui guérit, qui libère. Le sacrement de l'Eucharistie : Présence d'amour dans notre vie qui sans cesse se donne pour nourrir notre âme, afin que notre âme puisse accorder à la chair la force qu'elle a besoin pour ne plus retomber en tentation. Sacrement du Mariage : l'union de l'amour avec l'amour, l'union de fidélité envers Dieu, sacrement qui fait de nous les épouses et les époux de Dieu. Sacrement de l'Ordre mis au service des enfants de Dieu : nous rappelant sans cesse que Dieu est venu pour servir et que nous, nous sommes tous prêtres par le baptême, créés pour servir. Sacrement de l'Extrême-Onction qui nous appelle à l'obéissance : nous maintenant dans la force de Dieu pour vivre le jugement. Ce que Dieu a donné à chacun de nous, il l'a donné avec son amour : cette fidélité est en nous. Amen.

Q. Si quelqu'un décide de se suicider, est-ce qu'il est perdu pour Dieu ou non?

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Chaque enfant de Dieu est aimé du Père, chaque enfant de Dieu est une source d'amour pour tous les enfants de la terre. Qu'un enfant vienne et prend naissance dans le sein d'une maman choisie par Dieu, c'est Dieu qui le veut et Dieu prend soin de son enfant dans le ventre de la maman. Il s'est servi de la vie en l'homme pour que la vie soit dans l'amour, dans la chaleur de son foyer. Il grandit, il grandit et Dieu dit : «Attends, attends encore, je vais te donner mon amour parce que bientôt tu ne te souviendras plus de moi. Tu pénétreras dans ta volonté humaine et tu devras vivre les conséquences que la chair connaît.»

Ainsi l'enfant qui vient au monde, dès le début, cherche l'amour qu'il vient de quitter. Déjà, dans le regard du papa et de la maman, il ne trouve pas le regard de Dieu. Ce qu'il voit, c'est un amour qui a peur de ne pas être à la hauteur; ce qu'il entend, ce sont des paroles qui cherchent l'amour. Ces paroles le bercent, ces paroles veulent le protéger, mais si maladroitement que le tout petit enfant s'ajuste avec ce qu'il voit et entend. Lui, il est l'amour, mais, tranquillement, il vit la conséquence que sa chair a en elle : «Ô chair, qu'as-tu fait de mes enfants? Ô chair, pour quoi te faire souffrir? Tu oublies de qui tu es, tu ne cherches plus ton Dieu, tu te consoles par toi-même, tu te laisses fouetter par tes propres paroles, tu t'emprisonnes dans un cœur qui a peur, et ton âme est prisonnière de ta volonté humaine. Ô chair, tu connais la conséquence de tes propres choix. Ton Dieu te demande de l'obéissance afin que tu puisses connaître ton amour. Moi, je me tiens en toi. Je nourris ton âme que tu oublies. Je te donne la force, la même que j'ai mise en toi lorsque tu m'as quitté pour venir sur cette terre. Tu devras regarder un jour ce que tu as délaissé, tu devras vivre toutes conséquences afin de venir vers moi.»

Un enfant qui vient en ce monde est un enfant de Dieu et Dieu ne se sépare pas de ses enfants. Que la souffrance amène l'enfant au suicide : l'enfant vit les conséquences, les conséquences de la chair qui se souvient. Toute chair se souvient et toute chair est en tous les enfants de Dieu, et Dieu sait cela. Mais l'enfant qui pense au suicide, sait-il combien Dieu est bon pour lui? Au moment où il sera devant sa vie, il saura, il saura que Dieu l'aime et que Dieu le veut à lui. Et l'enfant qui répondra : "Oui, oui je veux de l'amour, cet amour qui m'a manqué sur la terre, maintenant, je le veux", à l'instant où il sentira son amour, il voudra réparer son geste en allant dans un feu d'amour qui va purifier, et il saura que Dieu l'attend, et chaque instant sera pour lui de l'amour qu'il montrera à Dieu : "Ô Dieu, tu m'as donné ton 'je t'aime', maintenant mon 'je t'aime' est en train d'être à la hauteur de ton 'je t'aime‘. Ce temps que je dois vivre loin de ton regard m'apprendra à connaître ton infini amour pour moi, et au jour où tu diras : «Viens, mon enfant», je serai là devant Dieu." Ne jugeons pas la vie, elle est à Dieu, et nous sommes la vie. C'est la vie qui se présente à Dieu. Amen.

Q. Dans notre Église, en Autriche surtout, se présentent beaucoup de scandales, des abus sexuels dont je vous ai parlé déjà et lorsqu'on rencontre maintenant des gens, quand on essaie de convertir, ils nous disent : "Dieu, oui. L'Église, non." Qu'est-ce que nous devons faire?

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Dieu va raconter une histoire.

Jésus : Un jour, un être est venu sur la terre, il est venu au monde courbé. Ses parents regardaient ce petit enfant qui ne pouvait pas se redresser. Ils s'adressèrent à Dieu en ces termes : "Dieu tout-puissant, toi qui es droit, fais en sorte de redresser la colonne de notre enfant." Dieu répondit à leur demande en leur donnant un autre fils.

Cet enfant vint au monde avec une colonne très droite. Les parents se réjouirent de l'enfant qu'ils avaient entre leurs bras. Ils regardaient leur enfant courbé et ils regardaient leur enfant à la colonne droite : "Dieu", dirent-ils, "nous ne comprenons pas la réponse. Pourquoi n'as-tu pas redressé la colonne de notre premier enfant?" Dieu leur dit : «Mes enfants, est-ce que vous jugeriez mes choix?» L'homme et la femme se regardèrent et ils ne pouvaient pas répondre, car le choix de Dieu est toujours un choix d'amour. Alors, ils se sont dit en eux-mêmes : "Allons, allons, regardons notre enfant courbé pour trouver en lui l'amour de Dieu.

L'enfant grandissait, l'enfant grandissait, et tout ce qu'il était était de la joie pour eux. Et l'enfant qui avait la colonne droite grandissait, grandissait, mais les parents avaient de la difficulté à regarder l'amour de Dieu à travers ses paroles, ses gestes. Alors, ils allèrent encore une fois vers Dieu : "Dieu, tu nous as donné un enfant courbé et tu nous as donné un autre enfant à la colonne droite. Avec les années, notre cœur s'est réjoui d'avoir cet enfant courbé, mais notre cœur est blessé lorsqu'on entend les paroles de l'autre enfant. Celui-là n'aime pas la présence de Dieu, il fuit notre regard et cela nous rend malheureux; l'un et l'autre, nous sommes incapables d'apprécier sa compagnie, pourtant c'est notre enfant, ô Dieu d'amour." Alors, ces parents ont dû comprendre la Parole de Dieu. «À tous ceux que je donne la vie, Dieu est présent, mais à tous ceux qui ne prient pas pour la vie, la vie ne se montre pas dans son état d'amour. Chaque enfant qui vient sur la terre, qu'importe s'il est courbé ou droit, il vient au monde pour Dieu, pour l'Amour.» Pour s'assurer que tout est de Dieu, pour Dieu, avec Dieu, il faut prier; il faut toujours être devant Dieu pour voir la présence de Dieu; il faut toujours être présent dans le présent afin que Satan ne vienne pas voler les regards.

Aujourd'hui, on ne voit rien; aujourd'hui, on est aveugle; aujourd'hui, les enfants de Dieu ne sont pas capables de s'armer d'amour. Ne vous affolez pas pour la pensée des hommes. Les enfants de ce monde s'affolent lorsqu'ils regardent ce monde, ils croient être capables de comprendre ce qui est bon et ce qui est mal. Les enfants de ce monde se scandalisent et pourtant, ce scandale, il a été semé. Lorsqu'on met en terre des graines mauvaises, on récolte des graines mauvaises, car ce qui pousse produit toujours ses propres graines, et ces graines qui sont prêtes à être semées ne produisent que le résultat de ce que les gens ont semé. N'oubliez pas, la parole est vivante, la pensée est vivante et l'écoute doit servir la parole pour que la pensée soit une bonne nourriture : il n'y a scandale que s'il y a écoute, il n'y a écoute que s'il y a enfant.

Lorsque vous entendez des paroles contre les prêtres, vous entendez ce que Satan veut que vous entendiez. Lorsque vous entendez des paroles qui veulent faire en vous de la souffrance, à vous de refuser; si vous ne refusez pas ces paroles, elles entreront en vous, et elles atteindront votre vie. Les paroles qui ne portent pas la présence de Dieu ne nourrissent pas, ces paroles empoisonnent. Elles mettent dans votre esprit la pensée du mal, et une fois que la pensée du mal est en vous, vos pensées sont impures; une fois que vos pensées sont impures, cette impureté se répand : elles nourrissent votre regard, votre écoute, votre parole, elles nourrissent vos actions et vos sentiments. Vous ne donnez pas de l'amour à votre prochain, vous devenez une mauvaise nourriture.

L'Église, mes enfants, c'est vous. L'Église, mes enfants, c'est tous les membres. Si un membre a besoin de grâces, il faut prier, il ne faut pas être scandalisé, il faut donner cela à Dieu : "Je te donne la souffrance dans l'Église. Je te donne causes, choix et conséquences." Le prêtre est en le Christ, l'homme est en sa volonté humaine. Les enfants qui se gardent aveugles et sourds ne peuvent entendre vos paroles, ils ne les veulent pas. La volonté humaine combat la volonté humaine. Seule la Divine Volonté a le pouvoir sur la volonté humaine. Voilà pourquoi, enfants d'amour, je vous dis que même si vous êtes tout courbés, lorsque vous êtes en Dieu, avec votre volonté humaine, blessés à cause de tous vos mauvais choix devant le tentateur, même si vous vivez dans vos conséquences, ne vous ai-je donc pas choisis? Tous, enfants d'amour, vous avez été choisis; tous, vous êtes mes bien-aimés.

Vous avez en vous ma force : la liberté. Ce droit, mes enfants, utilisez-le. Dites ces paroles : "Je te donne causes, choix et conséquences. Je refuse ce tentateur qui veut abaisser le prêtre; merci, Dieu, de l'envoyer au pied de la Croix. Merci de guérir tout mouvement de vie malade. Merci, Marie, de nous donner des grâces." Vous devez vous maintenir debout, mes enfants, afin de ne pas tomber en tentation. Vous devez vous maintenir devant la face de Dieu droits, sincères devant votre Dieu en vous accomplissant. À force de regarder ce monde qui se dit être droit, qui accuse les fautes des hommes, vous êtes sans amour, vous êtes incapables de comprendre, et vous ne priez plus. Une seule pensée contre un seul d'entre vous met en terre de mauvaises graines. Ces mauvaises graines, mes enfants, vont donner quoi? Des mauvais fruits.

Vous êtes tous l'Église, tenez-vous ensemble. J'appelle tous les enfants à agir. Vous écoutez ces paroles, mes enfants, mais ce qui est important, c'est être en vous, de recevoir des grâces afin que vous puissiez prononcer ces paroles. La parole ne vient pas de vous, elle vient de Dieu. La parole est vivante lorsqu'elle est agissante. Alors, agissez, mes enfants, car l'Église est en train de s'étouffer. Cessez de vous nourrir de vos paroles. Je connais votre cœur, je sais que vous souffrez à cause de ce scandale, je sais que vous voulez les prêtres. C'est Satan qui ne veut pas que vous soyez nourris de ma Chair et de mon Sang. Alors, donnez-moi ces enfants qui croient que l'Église est dans la souffrance et qui ne veulent plus des prêtres. Soyez une bonne nourriture, prenez-les sur vos épaules, ils ont besoin de vous. Ce que l'Église est, vous l'êtes; ce que l'Église sera, vous le serez. Alors, accomplissez-vous, accomplissez-vous dans la Volonté de Dieu. Amen.

Q. S'il y a catastrophe, pourquoi c'a toujours lieu dans des régions pauvres, pas dans les métropoles, dans des pays riches?

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Parce que les riches ont besoin des pauvres. Nous, pays riches, comment réagirions-nous à regarder nos richesses, à pleurer sur nos richesses? Eux ne pleurent pas sur leurs richesses, ils n'ont rien. Ils nous disent merci de prier pour eux. C'est eux qui nous donnent de la force, c'est eux qui nous obtiennent des grâces.

Un jour, Dieu raconta une histoire : «Trois hommes sont partis pour un long voyage. Ils avaient chacun d'eux un bagage sur leurs épaules. Le premier marchait et marchait, et il se fatigua d'avoir ce bagage sur ses épaules : ce bagage l'empêchait de faire ce qu'il voulait. Il voulait s'amuser, écouter de la musique, il voulait s'habiller, avoir du confort, une maison, des voitures; alors il mit par terre son bagage et continua, il continua sa vie.

Le deuxième marcha avec (son) bagage, et ce bagage à un moment donné devint trop lourd sur ses épaules, car il devait toujours choisir entre son bagage et ce que lui voulait. Il voulait une carrière, il voulait s'instruire, il voulait avoir une bonne position, il voulait avoir une réputation au-delà de ce que lui était capable de s'offrir; alors, il décida de laisser tomber son bagage. Il avança plus légèrement, il passa par des chemins où, avec son bagage, il n'aurait pu passer.

Le troisième avança avec son bagage. Son bagage était si lourd! Il s'arrêta, il regarda le bagage du premier et le mit sur ses épaules. Ce bagage nouveau sur ses épaules devint si lourd! Il avança et il vit le bagage de son deuxième ami. Il mit son bagage sur ses épaules et il avança, il avança. Il n'avait qu'une seule pensée : d'avoir ce bagage sur ses épaules, de ne pas le laisser tomber.» C'était les grâces de Dieu, c'était les grâces que Dieu nous accordait. Il n'avait rien d'autre que les grâces de Dieu, car il savait qu'un jour il rencontrerait à nouveau ses frères, il savait qu'un jour il était pour arriver là où les autres étaient pour arriver : au jugement.

Alors, arrivés au jugement, il distribua ces grâces, car à tous les jours qu'il avait avancé, il avait demandé à Dieu de l'amour : "Aide-moi, mon Dieu." Et Dieu lui donnait tout le temps des grâces. Il avait eu froid, il avait eu faim, mais il était toujours nourri et habillé par les grâces. Lorsqu'il est arrivé à son jugement, comme il était riche de grâces, car ces grâces s'étaient multipliées, alors il dit à Dieu : "Dieu, j'aime mes frères et j'aime mes sœurs; ce que j'ai reçu, je l'ai reçu par amour, car je sais que je n'ai pas marché seul sur la terre; même s'ils n'avaient pas le temps de partager avec moi leurs plaisirs, leurs études, ils ont eu des pensées pour moi." Alors, Dieu partagea les grâces : ils ont eu la force de dire oui à Dieu.»

Nous ne savons pas ce que Dieu sait. La plus grande richesse, c'est notre vie éternelle. Dieu a fait en sorte qu'il y ait des enfants qui prennent soin de nous. Même si, à travers leurs souffrances, ces enfants ont parfois été vers des sorciers, même si ces enfants ont été vers d'autres dieux que Dieu, ils ont toujours été sincères envers eux-mêmes. Nous, les riches, nous allons vers nos dieux et nous vivons avec. Nous n'avons pas mal, nous n'avons pas soif, nous n'avons pas froid : nous donnons la première place dans nos vies à nos dieux, eux vont vers les dieux pour obtenir un peu de consolation. Dieu n'approuve pas aucun des dieux, mais il connaît le cœur de ses enfants. Il sait, Dieu, qu'ils sont aux prises avec les tentateurs; il sait, Dieu, que nous avons besoin des uns et des autres pour avancer et quitter cet esprit de ce monde. Apprenons à travers ces souffrances qu'il n'y a qu'un seul Dieu et que nous n'apporterons pas nos dieux avec nous.

Dieu va nous montrer que tout ce que nous avons préféré au-delà de notre vie à nous était contre nous. On s'offre des plaisirs : il est rendu que nos sports, ce sont nos dieux; notre garde-robe est notre dieu; nous avons les armoires remplies de dieux, de faux dieux; nous pensons que notre carrière fait de nous des enfants respectueux, alors que nous envoyons notre chair loin de nous pour pouvoir nous enrichir. Nous sommes devant une réalité : Dieu ne formera pas son monde d'amour avec des enfants qui sont aveuglés par les faux dieux. Nous allons apprendre à quitter les faux dieux pour entrer dans notre demeure, et notre demeure c'est notre vie spirituelle. Si nous entrons dans notre vie spirituelle à l'intérieur de nous, mais que nous avons des faux dieux, alors Satan se servira de ce que nous avons consenti à conserver et il nous maintiendra dans la souffrance. Ce que nous avons accumulé et qui ne sert pas Dieu, nous-mêmes ou le prochain, cela est inutile dans notre vie. Si nous gardons ce qui est inutile, le 'inutile' deviendra notre maître.

Allons lire ce que Dieu a donné à Moïse. Le cantique que Dieu a donné à Moïse, c'est ce que nous sommes. Lorsque le peuple de Dieu est sorti du désert, Dieu dit à Moïse d'écrire et, avec des sons, il a donné des paroles; ces sons accompagnent les paroles afin que les enfants se rappellent, afin que ce que Dieu a donné à Moïse s'imprègne dans notre cœur. Dieu fit chanter Moïse et Moïse chanta pour son peuple et ses paroles disaient : «Dieu vous envoie dans une terre riche, mais vous le trahirez. Ils iront vers des dieux, ils fermeront leur cœur, ils trahiront mon amour. Un jour, je reviendrai et je leur rappellerai tout ce qu'ils ont fait contre moi et ils se rappelleront ce qu'ils m'ont fait.»

Dieu dit que nous avons des idoles et que nous aimons nos idoles. Il va falloir tout laisser cela. Tout ce que nous avons et qui a décoré nos maisons, nos garages, nos hangars, devra être détruit. Ce qui est utile et que nous avons en trop devra être partagé. Mais nous avons un Dieu d'amour, il sait que nous avons besoin d'une maison, il sait que nous avons besoin de vêtements, mais il dit : «Que d'abus! Vous tenez tellement à votre matériel que vous êtes en danger, car lorsqu'arrivera qu'on vous obligera de choisir : votre liberté ou vos besoins, lorsqu'on obligera les enfants de Dieu à renoncer à leur liberté en laissant leur chair entre les mains de ceux qui voudront la diriger, il y aura un choix à faire». Car ce monde se prépare à faire cela.

Lorsque le matériel devient pour nous important, au-delà de notre propre vie, en donnant tout droit à ceux qui ont pouvoir d'élever nos propres enfants, on leur laissera notre chair parce qu'on ne respecte plus notre chair. La chair de notre chair, nous la laissons de côté et nous la consolons en lui donnant du matériel. C'est ce que nous avons fait : nous avons laissé nos enfants entre les mains du gouvernement en leur disant que les études c'est important. Tranquillement, l'esprit de ce monde nous a manipulés. Que penserions-nous de notre Dieu, si notre Dieu avait laissé ses enfants entre les mains de la volonté humaine? Pas un instant, notre Dieu nous a laissés seuls, alors que nous on a dit non à son amour. Dieu prend soin de chacun de nous.

Dieu nous demande de lui donner causes, choix et conséquences : Dieu veut nos enfants, nos enfants lui appartiennent, ils ne sont pas de nous; ce n'est pas nous qui les avons choisis, c'est Dieu; alors, laissons nos enfants entre les mains de Dieu et cessons de nous inquiéter pour nos enfants. Satan met auprès de nous un esprit d'inquiétude : à l'instant où il met auprès de nous un esprit d'inquiétude, un ange déchu, il nous maintient dans l'inquiétude; lorsqu'on s'inquiète, l'esprit d'inquiétude entre son poison en nous, et là, nous souffrons, nous avons peur; si nous souffrons et que nous avons peur, c'est qu'un esprit de peur a entré son venin en nous. Qu'arrive-t-il lorsque nous sommes inquiets et que l'inquiétude rencontre un venin qui est la peur? Nous tombons malades, nous sommes incapables de prononcer des paroles d'amour : les paroles qui sortent de nous et qui s'adressent à nos enfants sont des paroles d'inquiétude, des paroles de peur.

Voilà la nourriture que nous donnons à nos enfants, alors que nos enfants ont besoin de nous. Ils ont besoin d'amour, ils ont besoin de confiance. Ce ne sont pas nos inquiétudes qui vont les nourrir afin qu'ils soient dans la paix, dans l'amour, dans la joie. Dieu nous laisse dans nos choix. Lorsque nous disons le Notre Père : 'ne nous soumets pas à la tentation', ne nous laisse pas dans nos conséquences, alors croyons en ce que nous disons. On supplie Dieu qu'il ne nous laisse pas dans nos conséquences et on continue à s'inquiéter, à ne pas lui faire confiance. On se soumet à notre propre tentation et nous crions vers Dieu de l'aide, et il nous écoute : il nous envoie des grâces pour qu'on continue à prier le Notre Père : «Un jour, vous comprendrez. Je suis votre Père et j'ai la patience que vous, vous n'avez pas.»

Nous avons un Père d'amour. Arrêtons de mettre nos enfants dans nos conséquences. Nos enfants n'ont pas besoin de nos larmes, nos enfants n'ont pas besoin de notre foi malade, de notre cœur agité, de nos yeux qui s'embrouillent, de nos bourdonnements dans nos oreilles, de notre diabète, de notre arthrite, rhumatisme. Toutes ces maladies sont la conséquence de nos inquiétudes, de nos peurs, et c'est ce que nous montrons à nos enfants et c'est ce qu'ils ne veulent plus.

Voilà ce que nous devons faire. Donner à Dieu : "Je te donne causes, choix, conséquences." Il faut le faire! Vous allez voir que Dieu va prendre qui nous sommes et nous transformer; là, nous deviendrons des témoins de l'Évangile, nous serons des témoins de paix, de joie et d'amour : "Ta vie en moi, Dieu. Ma vie en toi, Dieu, car ce que tu connais de mon enfant, moi je ne le connais pas; ce que tu peux pour mon enfant, moi je ne le peux pas. Donne-moi de la paix, donne-moi de la joie, donne-moi de l'amour. C'est ce que mon enfant veut, car il a besoin de manger de l'amour, ce qui va nourrir son cœur, ce qui va lui apporter des forces, ce qui va lui montrer qu'il est aimé, ce qui va faire qu'il se sentira accepté par moi. Je ne serai plus son ennemi, je serai son père, sa mère, comme Dieu a voulu. Merci, Dieu de me nourrir." Amen. Merci, Seigneur.

Il est dix heures moins cinq, on a fait une bonne journée. Nous avons la Présence ici, avec nous; alors, levons-nous et donnons à notre Dieu ce qu'il attend de nous : un oui, comme un tout petit enfant en prononçant un Notre Père, un Je vous salue Marie et un Gloire au Père.