Rencontre d’amour avec l’agir de Dieu à Waltham, Massachusetts,

par son instrument, la Fille du Oui à Jésus.

 

2008-05-18 - P.M.  Partie 1

 

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Emma, veux-tu vérifier, voir si tout est bien, l'image, si elle est bien centrée?

 

Emma : Ça, c'est bien oui!

 

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Ce que le Seigneur va faire, c’est encore mieux que cela. Il veut nous montrer, non seulement l’extérieur de notre vie, mais il veut nous montrer l’intérieur de notre vie.

L’importance de notre présence ici est connue de Dieu. Ce que Dieu est en train de préparer, c’est pour ces temps. Il est en train de nous préparer pour ce qui s’en vient. Lorsqu’il réunit quelques enfants, il les réunit pour les autres. Pour la plupart d’entre nous, nous savons que le Ciel nous prépare à ce qui s’en vient.

La Mère de Dieu le Fils vient préparer les cœurs afin qu’on puisse totalement s’abandonner à son Fils. Si le Ciel vient nous parler en les cœurs, ce n’est pas pour ce moment, là seulement, qu’il nous prépare. Le Ciel nous a toujours préparés pour ce qui s’en venait. Lorsque dans l’Ancien Testament il y eut des prophètes, les prophètes ont préparé les enfants de Dieu à la venue du Messie. Lorsque Jésus est venu sur la terre, ils étaient préparés. En leur cœur, ils avaient un besoin de connaître le Messie, le Rédempteur. Ils savaient que le Messie était pour venir les libérer; ils voulaient être libérés de l’emprise des personnes qui les dominaient.

Plusieurs ont pensé que le Messie était pour être un roi comme les rois de la terre. Pourtant, les Écritures disaient qu’il était pour venir dans une ville, à Bethléem, qu’il était pour venir au monde d’une femme, d’une jeune fille pure. Les Écritures aussi avaient dit que la Lumière viendrait et qu’on ne reconnaîtrait pas la Lumière. Les Écritures disaient aussi qu’il était pour prendre les péchés du monde et être un homme qui était pour être à l’image de la souffrance du monde. Elle avait même prédit qu’il était pour mourir dans la souffrance. Tout cela, ils le savaient, ils étaient instruits. Le peuple de Dieu était instruit par les prêtres.

Lorsqu’il est venu se présenter la première fois, on n’a pas voulu le croire, on a voulu s’en débarrasser dès la première fois. Lorsqu’il a été parler en avant et qu’il a dit : «Les Écritures s’accomplissent», on a voulu le jeter en bas de la falaise.  Pourtant, les cœurs avaient été préparés. On n’avait pas voulu écouter la Parole. La Parole était devant eux, ils avaient même reconnu que lorsqu’il parlait, cela leur semblait agréable. Ils ressentaient quelque chose de bon en eux, mais ils n’ont pas voulu écouter leur intérieur. Ce qui était porté vers l’extérieur les conduisait là où, eux autres, ils pensaient que c’était correct : c’était leur volonté humaine. Leur volonté humaine les amenait à faire des gestes comme la volonté humaine voulait qu’elle fasse.

On croit que la volonté humaine ne fait rien, on croit que c’est nous qui gérons notre volonté humaine. Cela a déjà été vrai au tout début, mais après le péché de Caïn, là, la chair commençait déjà à être esclave de la volonté humaine.

Lorsque Jésus est venu sur la terre, il savait que c’était la volonté humaine qui était pour le faire crucifier, et Jésus a accepté. Lorsque Pilate lui a dit : "J’ai le pouvoir de te crucifier ou de te libérer", mais Jésus a dit : «Tu n’as le pouvoir que ce que mon Père te donne.» Il venait d’entendre la Divine Volonté lui dire : «C’est ma Volonté, ce n’est pas ta volonté humaine.» La volonté humaine avait pris l’emprise sur tous les hommes.

Si nous regardons aujourd’hui ce que nous sommes, nous allons nous apercevoir que cela n’a pas changé. La volonté humaine est maîtresse des enfants de Dieu. Regardons ce qu’on pense de notre pape Benoit XVI : Benoit XVI nous demande d’aimer Jésus, de suivre les dix commandements de Jésus, et il y en a beaucoup qui discutent sur ce que notre Saint-Père dit. Certains de ses prêtres, de ses évêques, de ses cardinaux, discutent sur ce que notre Saint Père le Pape nous demande. C’est la volonté humaine qui discute, ce n’est pas l’évêque, ce ne sont pas les cardinaux, ce ne sont pas les prêtres, c’est la volonté humaine.

Lorsque nous, nous discutons des prêtres, des cardinaux, c’est notre volonté humaine qui discute, ce n’est pas notre vie spirituelle. Notre vie spirituelle est obéissante à Dieu, mais la volonté humaine, c’est elle qui nous amène là où on ne veut pas aller. Tant que nous ne reconnaîtrons pas ce que la volonté humaine fait de nous-mêmes, nous allons toujours être dans une très grande souffrance.

Qu’est-ce qui fait qu’on pleure sur nos enfants, alors que nous savons qu’ils n’ont pas besoin de nos larmes, mais qu’ils ont besoin de notre amour? Ils ont besoin de modèles qui ont confiance en Dieu et pourtant, ce n’est pas ce qu’ils voient à travers nous-mêmes. Ils ont besoin de modèles qui suivent les dix commandements de Dieu et nous ne suivons pas toujours les dix commandements de Dieu. On aime notre Dieu? Alors si on aime notre Dieu, nous aimons tout le monde, même nos ennemis. Et pourtant, ce qui est le plus difficile pour nous : c’est aimer nos frères et nos sœurs (en êtres) égaux. Alors nous manquons au premier commandement de Dieu.

Lorsque nous jugeons notre prochain, nous manquons envers les commandements de Dieu : nous avons de la difficulté à garder notre langue à l’intérieur de notre bouche; nous avons de la difficulté à ne pas regarder un péché lorsqu’il est devant nous; on ne devrait pas écouter ce qu’on dit contre un prêtre, et pourtant nos oreilles, c'est comme des antennes : nous manquons envers les dix commandements de Dieu.

Nos enfants ont besoin de modèles d’amour pour qu’ils puissent être amour pour eux-mêmes. Comment peut-on les aider si on ne sait pas comment nous aider? On pourrait passer une vie assis sur un banc devant le Saint Sacrement, s’en retourner chez nous, et être la même chose. C’est ce que nous faisons depuis des milliers d’années : nous sommes devant Dieu, nous voulons aimer Dieu, et pourtant on n’aime pas nos ennemis, on juge notre prochain, on ne suit pas les dix commandements de Dieu parce qu’on abuse sur tout.

Tant que nous n’apprendrons pas ce qu’est la volonté humaine, ce qu’elle a fait avec nous-mêmes et comment on peut renoncer à notre volonté humaine, comment vouloir et (ne) désirer que la Volonté de Dieu? Ce sont les enseignements de Jésus qui vont nous aider. Jésus est la Lumière, la Lumière du monde. C’est lui qui nous éclaire sur la Torah, c’est lui qui nous parle de sa propre Parole. Sans le Saint-Esprit, nous ne pouvons pas entendre la Parole de Jésus, la Lumière qui nous parle de la Torah. Sans le Saint-Esprit, nous ne pouvons pas voir, vivre et entendre la Parole de Jésus. Sans la Volonté de Dieu le Père, rien ne se fera.

Nous devons être des petits enfants à l’école de l’Amour. La Torah est depuis longtemps dans notre vie. Le Nouveau Testament, la Parole de Jésus, l’Évangile est dans notre vie, mais la volonté humaine nous empêche de pénétrer ce à quoi nous avons droit. C’est notre droit d’enfants de Dieu : nous devons nous arrêter sur ce que Dieu veut pour nous. Si nous continuons à marcher toujours en avant et si nous continuons à toujours marcher avec la pensée vers nous-mêmes, vers ce qui nous entoure seulement, nous allons souffrir comme ceux de l’Ancien Testament et ceux qui ont écouté l’Évangile.

Réalisons que la volonté humaine est sous l’emprise de Satan. Réalisons que Jésus, Jésus a renoncé à tout pour son Père. Quand Jésus a dit : «Pas ma Volonté, ta Volonté», Jésus était la Volonté du Père, Jésus était le Verbe du Père, Jésus était en le Père et le Père était en le Fils, ils ne faisaient qu’un.

Jésus avait pris nature humaine par amour pour nous. Il était Dieu, il était la Chair Parfaite, la Chair Immaculée, la Chair Éternelle. Il avait accepté de prendre tout ce que nous étions. C’est comme s’il avait accepté de prendre toute notre chair et s’envelopper de notre chair. En mettant le manteau de la chair, il ressentait le péché sur lui, il ressentait la faiblesse que les enfants de Dieu subissaient à cause de la volonté humaine : il était la Divine Volonté. Alors, la volonté humaine le faisait souffrir, le jetait par terre, l’amenait à être dans une très grande souffrance. Mais ce n’était pas la volonté humaine qui contrôlait Jésus, Jésus était la Divine Volonté. Il acceptait de ressentir ce que la volonté humaine faisait aux enfants de son Père. Jésus a été jusqu’au bout par amour pour nous. Tout ce qu’il ressentait, il le ressentait par amour pour nous. Croyez-vous qu’il n’a pas accepté de ressentir la tentation de Satan? La différence avec nous, c’est que nous, nous sommes ignorants que nous sommes dans la tentation, nous sommes ignorants des conséquences de la tentation de Satan.

Jésus n’ignorait rien. Il savait, Jésus, les conséquences qu’apportait la tentation dans la chair humaine parce que cela l’a amené à la Croix. Il connaissait toutes les conséquences, et il a accepté de prendre toutes les conséquences et de les vivre. Voilà la Croix! Voilà l’amour de la Croix! Tout savoir (de) la souffrance et toute la prendre pour l’amener là où elle devait être.

La souffrance est venue du néant, de la mort. Alors, il a pris la souffrance et l’a ramenée à la mort, d’où elle venait. Il fallait que cela se fasse, il fallait que Jésus ramasse toutes les conséquences, les porte, les vive et les amène au néant, à la mort, afin que nous, nous puissions vivre ce qu’il a vécu. Lui, il a accepté de vivre ce que nous, nous avons fait à sa Chair d’amour.

La chair que nous avons, elle appartient à Dieu. Nous étions en la Chair avant que nous soyons dans la chair de maman. Alors, il va falloir faire exactement la même chose : il va falloir connaître tout ce que Jésus a connu, il va falloir qu’on entre dans notre chair. Pour entrer dans notre chair, il faut la connaître afin d’amener tout cela au néant. Mais nous, nous ne sommes pas Dieu, c’est Dieu qui peut faire ça. Il l’a déjà fait, Jésus d’amour, mais il veut qu’on aille à lui pour lui donner tout ce que lui connaît. Il ne veut pas simplement notre vie, il veut la vie de tous ceux que nous portons en nous.

Comment peut-on connaître la vie de nos frères et de nos sœurs, la vie de tous ceux qui ont été avant nous, tous ceux qui sont présents et tous ceux qui vont venir après nous? C’est impossible à la volonté humaine, mais c’est possible à la Divine Volonté. Alors, pour tout donner cela à Dieu, il va falloir qu’on en fasse des dons : "Je te donne". Mais on va donner quoi? On va donner ce que Dieu le Saint-Esprit va nous faire connaître. Il veut nous faire connaître tous ceux qui sont vivants. Tous ceux qui sont vivants, ce sont tous ceux qui sont en Jésus, pas simplement notre petite vie. Il veut qu’on aide tout le monde entier.

Alors, pour vouloir donner tout ce que le monde entier porte en tant que conséquences, il va en falloir de l’amour! Alors, Jésus nous a préparés à ça. Il nous a préparés à écouter l’Amour nous parler et la seule façon que nous, nous avions besoin de connaître, c’est le Cœur de Marie. Il fallait qu’on se consacre à son Cœur Immaculé, il fallait qu’on pénètre l’amour d’une Mère pour son Fils.

Mais Maman Marie, pour arriver à connaître l’amour de Dieu, il a fallu qu’elle passe son Fils après Dieu. Lorsqu’elle s’est tenue debout au pied de la Croix, elle a regardé son Enfant, la Chair de sa chair, et elle encourageait son Enfant à aller jusqu’au bout parce que c’est Dieu qui le voulait. Voilà l’amour d’un Enfant de Dieu pour Dieu.

Alors, il va falloir passer par là. C’est ce qu’il y a de plus difficile pour une mère et pour un père d’abandonner ses enfants entre les mains de Dieu. L’abandon, l’abandon, c’est un mouvement de confiance, c’est un mouvement d’amour vers Dieu. Si nous n’apprenons pas qu’il faut abandonner nos enfants avec amour, avec confiance, avec paix, nos enfants seront toujours en danger de tentation. Nous devons être ce que Maman Marie a été.

Croyez-vous qu’elle est différente de nous Maman Marie? Elle est venue au monde sur la terre et elle n’a pas été épargnée de la souffrance. Elle a été en présence de la mort, puisqu’elle a vu son mari souffrir et partir vers le Royaume de Dieu. Dieu ne lui épargnait rien. Lorsque son Fils a été dans le monde, elle a vu la persécution. Cela ne lui a pas été épargné, même elle a été persécutée elle-même, et elle a continué à abandonner son Enfant. Et elle apprenait en même temps à abandonner tous les enfants de Dieu parce qu’elle est notre Mère, parce qu’à l’instant où Jésus est venu en son sein, elle nous a tous portés. Elle a été instruite de l’amour, de l’amour de Dieu pour nous et elle s’est donnée. Alors, le Ciel veut que nous apprenions à vivre ce que Maman Marie, elle, a vécu. Voilà pourquoi il y a tant d’enfants qui s’abandonnent entre les mains de Dieu.

Lorsque Maman Marie apparaît à des enfants, ils sont préparés et la grâce les maintient dans ce qu’ils vivent. Combien d’entre nous connaissent qu’il y a des enfants comme nous qui ont la grâce de voir, d’entendre la Mère de Dieu? C’est parce que le Ciel nous prépare à être dans l’abandon. Est-ce que Maman Marie n’apparaîtrait que pour eux? Est-ce que le Ciel viendrait combler un enfant, deux enfants, six enfants seulement pour eux? C’est pour le monde entier, c’est pour l’Église, pour les membres du Corps Mystique de Jésus.

Lorsque le Ciel vient parler à l’intérieur de nous, il vient parler à l’intérieur de tous les enfants de Dieu et tout ce que nous entendons doit être vécu. Il ne vient pas nous instruire seulement au niveau de notre tête, il veut que nous pénétrions la Parole, il veut que nous vivions la Parole, car si nous ne vivons pas la Parole, nous serons en dehors et nous ne serons que des spectateurs devant tout ce qui va se passer : soit que nous soyons les témoins de la Parole ou soit que nous soyons seulement là devant les témoignages.

Alors, si nous voulons être, pour ceux que nous aimons, des témoins, alors il va falloir entrer, vivre. Si nous voulons entrer et vivre, il faut savoir dans quoi l’on entre et ce qu’on va vivre. Et si nous voulons être des bons témoignages de la Vie en Dieu, alors il faut tout connaître : pas seulement notre vie, mais la vie de tous les enfants de Dieu. Nous devons aussi vouloir connaître ce que Dieu a fait pour nous : pourquoi la terre a été créée, pourquoi nous sommes devenus amoureux de la terre, pourquoi nous avons de la difficulté à quitter la terre pour aller vers Dieu le Père? Tout cela nous est enseigné.

Pourquoi nous devons connaître que nous venons de la Chair Immaculée, de la Chair Immortelle? D’autres avant nous sont venus sur la terre; ils ont dû quitter leur chair et être devant leur jugement pour choisir entre le ciel, le purgatoire ou l’enfer, alors qu’ils n’avaient pas besoin de vivre les enseignements. Pourquoi le Ciel nous choisit-il? Nous ne sommes pas ici par le hasard, c’est le Ciel qui le veut, parce que le Ciel nous met en mission.

Le Ciel nous demande : «Voulez-vous témoigner de mon amour? Voulez-vous témoigner de la Divine Volonté en votre vie? Voulez-vous démontrer aux autres que la Purification est un mouvement d’amour? Voulez-vous être des témoins de la guérison et de la libération de la volonté humaine? Voulez-vous être des enfants d’espoir pour ceux qui ont perdu l’espoir? Voulez-vous être des témoins de la foi? Voulez-vous être des témoins de l’amour inconditionnel?» Cela n’en tient qu’à nous-mêmes.

Si nous entendons présentement ce qu’il y a à l’intérieur de nous, si nous entendons nos cris vers Dieu se changer en paroles vivantes en ce moment même, si nous entendons nos larmes qui nous parlent d’amour, qui nous parlent de consolation, d’espoir, si nous entendons notre voix se changer en une voix de courage, si nous entendons notre cœur qui jadis pleurait parce qu’il manquait d’amour (et) battre en ce moment même d’amour pour Dieu, c’est parce que le Ciel savait que nous étions prêts à vivre cela. Croyez-vous que l’âge compte? Croyez-vous que notre situation financière compte? Croyez-vous que notre situation, au point de vue travail, compte? Ce qui compte, c’est l’amour. C’est ça qui va nous amener à aller là où Dieu le veut : à l’amour.

On a voulu que les guerres arrêtent; pour ça, on a fait des armes, on a été jusqu’aux bombes nucléaires et aujourd’hui, c’est beaucoup plus avancé, et pourtant il y a encore et encore des guerres. On a souhaité ne plus voir de couples se séparer, on a désiré la fidélité entre l’homme et la femme, et pourtant on regarde ce qu’il y a autour de nous et ce n’est qu’une déchéance. La science est à un haut niveau et pourtant il y a maladie sur maladie. Nous avons inventé la purification d’air et pourtant nous mourons sous la pollution. Nous vivons (avec) la lumière intérieure dans nos maisons et nous sommes les plus aveugles du monde : nous nous sommes enfoncés d’année en année avec notre volonté humaine.

Plus l’homme s’instruit et plus l’homme devient ignorant. Nous n'avons seulement qu’à regarder le nombre de religions qu’il y a autour de nous. C’est avec la volonté humaine qu’on a épluché les Évangiles, c’est avec la volonté humaine qu’on a voulu comprendre la Torah; alors, la volonté humaine, elle, elle a séparé. Il n’y a qu’une Parole, il n’y en a pas deux, il n’y en a pas cent, il n’y en a pas mille, il n’y a qu’une Parole et c’est l’amour. S’il y a une division, c’est qu’on n’a pas compris la Torah, on n’a pas compris la Parole de Jésus, l’Évangile.

L’Amour, c’est Dieu le Père, Dieu le Fils, Dieu le Saint-Esprit : un seul Dieu, un seul amour. Ceux qui ne sont pas entrés dans l’amour n’ont jamais pu comprendre l’amour; alors, ils sont toujours assoiffés d’amour. C’est ce que nous, nous vivons : nous sommes assoiffés d’amour. Les plus grands souffrants sont assoiffés d’amour. Nous cherchons partout ce qui va nous consoler, ce qui va nous réunir, ce qui va nous apporter la santé : c’est ce que nous cherchons, alors Dieu vient parler en notre cœur afin qu’on puisse comprendre ce qu’il attend de nous.

Alors, il faut boire à la source même de l’amour : Jésus; il faut connaître ce que Jésus nous dit, il faut qu’on aille là où Dieu le veut : à l’intérieur de nous. C’est à l’intérieur de nous que nous allons comprendre la Parole de Jésus. Lorsque vous entendez la Parole de Jésus et que vous fermez les yeux lorsque le prêtre parle, et lorsque vous êtes totalement prêts à vous abandonner, à ne pas chercher à savoir ce qu’il va dire, mais à s’abandonner, là, il y a quelque chose qui se passe à l’intérieur : on a l’impression que ce qu’il dit, on vient de le comprendre. Mais aussitôt qu’on est sortis de l’église, aussitôt qu’on est sortis d’un lieu où on vient d’entendre parler de la Parole de Jésus, on revient et on pense à ce monde : il faut que j’aille m’acheter ci, il faut que je fasse ça, mon enfant a des cours, il faut que j’aille soigner quelqu’un, il faut que…, tout n’est qu’esprit de ce monde! On vient d’entendre la Parole de Dieu, on a, un moment donné, pénétré cette paix et là on a tout perdu. C'est que la volonté humaine ne veut pas, la volonté humaine nous dirige. Il faut qu’on apprenne à renoncer à notre volonté humaine.

Depuis tant et tant d’années que nous entendons l’Évangile! Nous ne sommes pas capables de vivre l’Évangile, et pourtant, c’est d’une telle simplicité!

Le vigneron, c’est Dieu. La vigne, c’est la Parole. Les sarments, c’est nous. Et c’est Dieu qui prend soin de la vigne, c’est Dieu qui sait ce qu’il faut qu’il coupe afin qu’il y ait un bon raisin, et c’est Dieu qui sait si le raisin est mûr, prêt pour être pressé pour sortir son jus, et c’est encore Dieu qui sait combien de temps le jus doit fermenter pour avoir un bon vin.

Qu’est-ce qu’on a compris? On a vu quelqu’un qui est propriétaire d’une vigne et on a vu qu’il fallait se laisser couper de temps en temps : on a compris ça, mais c’est plus profond que ça. C’est Dieu qui a choisi la vigne, c’est Dieu qui l’a plantée où lui il la voulait, c’est Dieu qui a pris soin de chaque moment de la vie de la vigne, c’est Dieu qui l’a protégée contre les intempéries, c’est Dieu qui l’a aimée et qui en a pris soin, c’est Dieu qui passait à chaque jour près de sa vigne, à travers sa vigne afin de nettoyer, c’est Dieu qui prenait soin de passer à travers et de la nourrir de son amour, il lui  déversait des grâces d’amour à chaque moment de la vie de la vigne, c’est Dieu qui voyait que la vigne avait besoin d’être protégée, parce qu’il y avait toujours des branches qui s’asséchaient, alors que d’autres s’appauvrissaient à cause de la sècheresse; à chaque instant, il la regardait, à chaque instant, il surveillait pour voir si elle grandissait avec sa force. C’est Dieu qui prenait soin.

Lorsqu’il voyait les premiers fruits, il voyait à ce qu’ils soient protégés, protégés des rayons du soleil; la vigne avait tant besoin de la protection, de l’amour, de la tendresse! Lorsqu’il voyait grandir ses fruits, il prenait soin de la maintenir dans sa force, il savait combien de grâces elle avait besoin. Et lorsqu’ils étaient assez mûrs, là, il les cueillait dans ses mains et il les mettait là avec tous les autres afin qu’ils puissent sortir leur jus d’amour. C’était l’amour qu’il lui avait donné qui sortait, c’était son amour qui coulait et son amour était là, et il en prenait toujours soin : son amour, afin que son amour puisse se mélanger à tous les autres amours. Ce qu’il regardait, c’était le Sang de son Fils, c’était l’amour de son Fils.

C'est ce que nous avions besoin, afin de redonner à Dieu le Père ce que nous étions : son fruit. À l’intérieur de nous coule le Sang de l’Amour. Qu’avons-nous compris de la Bible? Qu’avons-nous compris de l’amour du Père pour ses enfants? Voilà ce qu’il veut que nous soyons : des témoins de son amour! Tous, nous avons compris que nous sommes les fruits de la vigne. Tous, nous avons compris que nous sommes l’amour de Dieu, et parce que le Fils de Dieu s’est donné à nous, coule en nous son amour. C’est ce qu’il veut que nous vivions. Il veut que nous vivions sa Parole et pour vivre sa Parole, il va falloir qu’on comprenne son amour.

Il vient nous enseigner. Il vient prendre des petits groupes comme nous, en ce moment, et il leur parle pour qu’eux sortent leur jus d’amour. Et lorsque cet enseignement est entendu par d’autres qui ne sont pas présents, le jus se mélange à leur jus d’amour; alors, nous devenons un vin d’amour.

Lorsque le temps sera venu, ceux qui ne sont pas venus entendre ce qu’il y avait à l’intérieur d’eux boiront ce vin d’amour, boiront notre vie, et ils s’apercevront que ce vin a le goût de leur vie, et ils aimeront Dieu inconditionnellement.

Avant de nous inquiéter de nos enfants, inquiétons-nous de nous-mêmes. Sommes-nous prêts à écouter les enseignements de Jésus, du premier jusqu’au dernier qui sera donné? C’est ce qu’il nous demande. Ce n’est pas simplement aujourd’hui. Un vin prend le temps de la fermentation pour se faire goûter. Et nous ne pourrons être dans cette écoute que si nous sommes entre les mains du prêtre.

N’oublions pas que Jésus est venu nous parler de la Parole! Pour être de bons raisins, il faut toujours être sur la vigne. Alors, nous avons besoin des sacrements, nous avons besoin de la force du prêtre, nous avons besoin de notre pape pour être guidés. Nous sommes les choisis de ce temps qui va nous amener à voir notre vie, à comprendre ce que nous avons accepté et qui n’était pas pour notre âme et qui n’était pas pour notre chair. Alors, nous avons besoin de la présence continuelle de Jésus.

Alors, ne nous éloignons pas trop loin du prêtre, car nous aurons beaucoup à lui dire lorsque nous le verrons, mais le temps que nous nous serons séparés du prêtre sera un temps de purification avec nos réserves de grâces. Plus nous serons séparés de la confession, de la messe, de l’Eucharistie, eh bien, nous vivrons de notre réserve! Lorsque nous sommes dans la réserve, nous regardons souvent s’il nous en reste; alors, quelquefois, on s’inquiète : "Oups, tout à coup que j’en manquerais!" Alors, allons-y, allons régulièrement à la messe recevoir Jésus Eucharistie en état de grâce, là, nous pourrons écouter les enseignements de Jésus, du Saint-Esprit, de la Volonté de Dieu, et vivre ce qu’il nous demande.

Comme notre âme sera en état de grâce, nous recevrons des grâces pour notre chair. Là, nous commencerons à croire que Jésus nous guérit et nous libère. Nous allons commencer à avoir des guérisons de cœur, des guérisons pour l’esprit,  pour notre physique. Nous serons libérés de la souffrance. Nous serons plus forts lorsque nous serons en tentation. Nous saurons que nous sommes toujours des pécheurs convertis, des pécheurs protégés, des pécheurs aimés. Nous saurons que nous sommes enveloppés de l’amour de Dieu. Alors, nous serons des témoins pour nos enfants et nos petits-enfants.

Lorsqu’arrivera le Grand Avertissement, alors commencera la très grande mission que nous aurons. Là, en ce moment, nous sommes prêts pour entrer dans la mission que Dieu nous donne et lorsque cela sera mûr, viendra la grande, grande, grande mission. Nous pourrons être pour eux le vin que Dieu veut qu’on soit.

Alors, si vous voulez bien, nous allons prendre un repos. Est-ce que ça vous irait, cinq minutes, et après on pourra poser des questions. Hier, on était supposé poser des questions, mais on n'a pas eu le temps de le faire. Parce qu'il est quatre heures et quart et il y a le souper; alors, si vous voulez, on peut prendre cinq minutes. On va se lever, on en a vraiment besoin et après on pourra poser des questions sur ce qui a été dit.