Rencontre d’amour avec l’agir de Dieu à Woodgreen, Angleterre,

par son instrument, la Fille du Oui à Jésus

 

2009-02-21 – Soir  Partie 1

 

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : On va se souhaiter une bonne soirée, en Jésus, en passant par le Cœur de Marie.

Je voyage depuis 2002, à peu près 2002. Le Seigneur a commencé à parler à l’intérieur de moi en 2001. C’est une voix que j’entends à l’intérieur de moi. C’est difficile pour moi de décrire la voix à l’intérieur de moi : elle est douce, ferme et pleine d’amour. Lorsque la voix est d’une douceur, d’une tendresse, ça, c’est la voix de Marie.

Lorsque Dieu choisit quelqu’un pour qu’il soit un instrument, il prépare déjà la personne. Nous avons tous été choisis. Pour Dieu, nous sommes des instruments d’amour. Vous comme moi avez accepté d’ouvrir votre cœur pour que Dieu puisse s’en servir.

Ce que nous entendons tous, vous, comme moi et Nicole, se fait à la fraction de seconde. Lorsque Nicole répète ce que je dis, rien ne se passe en moi, je n’ai aucune pensée. Cela vient aussitôt qu'il y a quelque chose en moi qui me fait ouvrir la bouche pour que je puisse répéter. Ce que le Seigneur veut nous dire, on ne le sait pas, ni Nicole, ni moi, et ni vous. Ce qu’il nous demande, c’est de l’abandon. C’est ce qu’il attend de chacun de ses enfants. Tantôt, à la cinquième dizaine de chapelet, Maman Marie, elle a dit : «Abandonne-toi, ce n’est pas ta soirée, c’est la soirée de Dieu.»

Il veut percer les cœurs, les cœurs de pierre, par l’intérieur, et il se sert de chacun de nous. Il ne violera jamais le cœur d’un seul de ses enfants, mais il se sert du cœur des enfants qui consentent à donner leur vie pour leurs frères et leurs sœurs. Nous sommes le cœur de l’Église et le cœur de l’Église est vivant. Chacun de nous, nous devons nous donner pour les autres. Nous consentons, en ce moment même, de mettre nos pensées, notre regard, notre écoute, paroles, actions et sentiments entre les mains de Dieu. Ce qu’il veut pour tous les enfants du monde, il le veut pour nous, alors on n’a pas à s’inquiéter.

Depuis sept ans que je m’abandonne ainsi. Dans la première année et au début de la deuxième année, j’étais seule à la maison en écoutant mon intérieur qui parlait et j’écrivais ce que j’entendais. Lorsque le moment fut venu, Jésus lui-même a dit : «Maintenant, ma Mère va ouvrir les cœurs afin que les cœurs répondent à la demande du Ciel qui est de te recevoir.» Alors, des soirées comme ce soir, il y en a eu plus de 500. Le nombre importe peu pour Dieu, il ne suffit qu’un seul se donne entièrement et tout le monde reçoit.

Dieu parle pour la Grande Purification. Dieu veut purifier la chair. À nous de vouloir aussi. Pourquoi Dieu a choisi ce temps? Il a dit : «Si j’avais demandé cela il y une centaine d’années, même dix ans, quinze ans, on aurait dit : 'Non, je ne veux pas quitter ma volonté humaine'. C’est ce qu’il nous demande. Il veut notre volonté humaine, il veut ce qui nous a empêchés de vivre dans la Divine Volonté.

La volonté humaine est aux prises avec le choix : je fais le bien ou je fais le mal. Alors, lorsqu’il y a de la volonté humaine qui rencontre une autre volonté humaine, il y a des flammèches. Il y a toujours de la friction : 'J’ai raison. Non, moi j’ai raison. Est-ce que ta raison est plus forte que la mienne? Si ta raison est plus forte que la mienne, montre-la-moi. Si ta raison a la force que tu dis, je m’inclinerai, mais je te surveillerai; à la moindre erreur, je te montrerai que tu n’avais pas raison et que j’avais raison. Si tu ne m’écoutes pas, j’irai me plaindre, j’irai me plaindre à d’autres volontés humaines et ensemble on te fera la guerre, on te montrera que tu es plus faible que nous, car nous t’écraserons. Si tu as les armes pour toi, moi j’aurai la raison. Avec les connaissances que l’être humain a acquises, nous mettrons cela au service de notre vouloir, alors tu recevras ce qui est contre toi. Nous mettrons dans ta vie de la douleur, tu ressentiras notre agressivité, tu en perdras le sommeil, tu goûteras à ton propre poison, et si tu n’es pas de notre côté, tu atteindras la mort avec la peur. Il n’y aura plus d’espoir dans ton cœur, tu t’éteindras devant la vie.'

N’est-ce pas la volonté humaine des enfants de Dieu qui ont vécu depuis tout temps? Comment se fait-il que des enfants de Dieu peuvent penser ainsi? Qu’une seule de ces paroles que nous venons d’entendre soit en nous, cela est contre nous et cela est contre tous les enfants de Dieu. Alors, depuis Caïn nous portons cela en nous.

Depuis Caïn, il y eut des guerres, des affrontements, de la domination, des maladies, des famines. Depuis Caïn, nous souffrons en notre chair parce que nous connaissons le manque de sommeil, nous connaissons ce qu’est une mauvaise digestion, nous connaissons ce qu’est avoir mal dans nos os, nous connaissons des personnes qui ont quitté cette terre dans la douleur, en n’ayant même pas une parole d’espoir vers la vie éternelle.

La volonté humaine a été contre les enfants de Dieu. Elle ne nous a jamais servis, la volonté humaine : elle s’est servie. Elle s’est servie de nous parce qu’elle est devenue le pouvoir entre les mains de Satan. Satan est le diviseur. Satan ne veut pas que les enfants de Dieu vivent en êtres d’amour. Il ne veut pas d’union, il ne veut pas une chair qui se reconnaît être de la Chair de Dieu. Il veut que nous soyons tous des petites chairs bien à part; ainsi, on fait tout ce que nous voulons et ce que nous pouvons pour conserver notre chair. En nous donnant cet amour excessif pour la chair, on en fait payer le prix à notre âme. Notre âme doit être au service de notre chair. Si elle n’est pas au service de notre chair, c’est que Dieu ne nous écoute pas.

Qu’est-ce qui a fait que nous jugeons notre Dieu? C’est que nous avons négligé notre âme, nous ne lui avons pas donné la première place. Lorsque nous ne donnons pas la première place à la vie spirituelle, notre vie temporelle – notre vie corporelle – en souffre. Elle est sur une grande mer; elle est seule dans la noirceur, sans aucune aide. Comme notre chair tient à la vie, elle se débat dans cette mer. Le vent pousse notre chair là où le vent veut. On peut vaguer comme ça des heures, des années, des siècles de temps, car lorsque nous refusons les grâces du Ciel que l’âme reçoit pour nous, nous refusons la lumière. Comme nous refusons la lumière, nous demeurons dans les ténèbres et nous n’aidons pas ceux qui sont seuls sur la mer qui, eux aussi, se font brasser par ce vent.

Nous devons apprendre qui nous sommes : des enfants de la Lumière. Nous devons apprécier ce que Dieu met devant nous. Nous ne sommes pas plus importants que les enfants d’il y a 20 ans, 30 ans, 40 ans, 1 000, 2 000, 6 000 ans! C’est que nous sommes rendus au port vers un lieu d’amour, une terre d’amour, où nous vivrons en frères et en sœurs sans la tentation. Maintenant que nous sommes au bon port, Dieu vient nous instruire en notre cœur. Il nous dit que nous allons regarder en arrière de nous, et que ce que nous allons voir : nous allons voir notre vie. Et cela se fera par la toute-puissance de Dieu et pas par nous-mêmes : pas de volonté humaine.

Combien de fois nous avons regardé en arrière avec notre volonté humaine, et nous avons souffert parce que nous n’avons jamais eu de solution. Comme nous étions dans la souffrance à cause du passé, eh bien, le futur, on arrangeait ça : nous allons régler l’économie du pays en montant les prix, nous allons régler les richesses du pays en les protégeant, en faisant la guerre.

Nous avons voulu aider les pauvres, mais on ne s’est même pas vus comme étant pauvres de cœur. Alors, tout ce qu’on pouvait faire, c’était sortir les sous de notre poche et c’était de pleurer sur les épidémies. On voulait aider ceux qui pleuraient, mais on ne s’apercevait pas qu’eux étaient dans la joie et que c’est nous qui pleurions. Eux n’avaient plus rien et nous on avait tout, mais on ne savait pas quoi faire avec ça, alors on a mis ça bien caché dans les banques, dans les caisses, dans nos bas de laine, au cas où! Alors eux qui n’avaient rien, n’avaient rien à ranger, n’avaient rien à cacher, ils vivaient dans la paix. Ils avaient appris à se bercer parce qu’ils prenaient dans leurs bras ceux qui n’avaient plus de nourriture et qui étaient dans les dernières heures de leur vie. Ils avaient consenti à prendre notre vie, parce qu’ils berçaient notre vie : ceux qui ne savaient pas qu’ils mouraient à cause des refus aux grâces de Dieu.

Lorsque nous venons au monde, nous venons au monde avec tout ce qui nous est nécessaire pour vivre notre vie sur la terre. Qu’est-ce que nous avons besoin pour vivre notre vie sur la terre, si ce n’est des grâces? Nous, nous avons avancé avec notre paquet rempli de grâces, mais en chemin, en chemin nous avons laissé tomber des grâces. On a voulu apprendre, s’instruire. Les maisons sont devenues tellement importantes pour nous qu’on laissait tomber notre fardeau de grâces, parce que c’était devenu un fardeau de s’occuper de ces murs vides. On s’est tournés vers ceux qui pouvaient augmenter nos besoins : celui d’avoir une maison bien confortable.

Et ceux qui étaient pauvres regardaient ce que nous faisions. Ils savaient qu’eux ne pouvaient pas obtenir ce que nous, nous avions, mais ils continuaient, ils continuaient à faire ce qu’ils avaient à faire sur la terre : être fidèles à Dieu, aimer Dieu plus que leur vie et prêts à donner leur vie pour le prochain car, malgré leurs difficultés, malgré leurs souffrances, malgré leur solitude face aux pays riches, ils aimaient, ils aimaient la vie.

N’est-ce pas lorsqu’on est proche de perdre la vie qu’on commence à goûter à la vie? Allez voir une personne qui est dans son agonie, qui toute sa vie a donné de l’amour à son prochain, elle a une force de tout accepter sans crier, non qu’elle est fatiguée, c’est parce qu’elle sait que la vie s’en va et elle est prête, elle est prête à se laisser accueillir par la Vie Éternelle.

Nous, nous nous attachons à notre chair, c’est ce qui fait que nous souffrons. Nous ne voulons pas donner la vie à la Vie Éternelle, parce que nous ne savons pas si réellement c’est vrai de l’autre côté. Est-ce qu’il y a vraiment le Royaume de Dieu, là où tout n’est que merveille, là où tout brille d’amour, là où on entend les anges qui louangent Dieu, là où les enfants de Dieu sont en émerveillement devant tout ce qu’ils voient, et ce qu’ils voient, c’est le vouloir de Dieu?

Aucune couleur n’a encore été devant nous comme Dieu veut que nous la voyions. La pureté, on peut la voir avec nos yeux, on peut même toucher la joie. Il y a tellement d’harmonie entre les enfants dans le Royaume de Dieu que chacun est une joie pour chacun, et tout cela se présente constamment à Dieu. Et Dieu regarde, regarde son propre amour en toute sa création, car nous sommes créés par Dieu. C’est lui le Maître d’œuvre. Nous sommes les œuvres de Dieu et il veut ses œuvres. Il veut que nous puissions nous accomplir sur la terre afin d’être dans un bonheur éternel devant lui.

Si Dieu vient parler en notre cœur pour nous montrer ce que nous n’avons pas fait devant lui : le partage, l’amour, eh bien, c’est parce qu’il nous aime. Il tient à nous, il veut tout pour nous. Sans cesse, sans cesse et sans cesse, il donne son amour. Lorsqu’il vient nous dire : «Mes enfants, cessez de mentir», eh bien, il nous dit : «Aie confiance en moi, je vais t’aider.

Lorsque tu es venu en ce monde, je t’ai donné mon amour, j’ai fait pour toi ce qu’il y avait de plus beau : je t’ai créé à mon image. Ne sais-tu pas que tu es parfait comme moi je suis parfait? Alors, viens à moi, j’ai la force pour t’aider à ne plus mentir. Je vais te montrer ce qui a fait de toi un être menteur et tu te pardonneras. Tu consentiras à ne plus recommencer avec ta chair, car je connais ton âme. Je sais que ton âme se veut toute petite devant moi, car c’est moi qui la nourris; je la comble de grâces pour toi. Elle est de moi, elle est ma Vie. Alors, je vais te montrer, je vais te montrer que Satan a tout fait pour que tu sois menteur, je vais te montrer que tu as en toi la liberté des droits d’enfants de Dieu.

Je t’aime de tout mon Être. Ne t’ai-je pas donné mon Fils? Mon amour est illimité. Alors, aie confiance en moi, fais ce que je te dis de faire. Je vais mettre tes pas dans mes pas, je vais aller chercher ta main qui hésite et la mettre dans ma main. Je vais te montrer que ton regard a le regard de l’amour, car tout ce que tu as accepté de regarder et qui était contre moi, si tu me le donnes, je vais l’arracher de toi, je vais purifier ton regard, et ton regard guérira, il goûtera à la liberté, car tu verras ce que tu n’as jamais vu; lorsque tu regarderas, tu sentiras ton cœur battre d’amour, car ton cœur de pierre aura goûté maintenant à la puissance de Dieu.»

Seul Dieu peut nous parler ainsi. Seul Dieu peut venir en notre cœur pour faire exploser ce cœur de pierre afin qu’il soit un cœur de chair. Maintenant que nous savons que nous avons un cœur de chair, il va nous montrer comment refuser les attaques qui viennent de tous les esprits impurs. Vous allez aider les enfants de ce pays, vous allez aider les enfants à reconnaître qu’ils sont aimés de Dieu. Vous n’aurez pas besoin de votre volonté humaine, tout se passera en vous. La purification de la chair est un mouvement de Dieu.

Dieu a parlé d’un temps d’amour où il n’y aurait plus de mal sur la terre, où Satan et les démons ne pourront plus tenter les enfants de Dieu. Tout cela doit se faire avant la fin du monde, avant la résurrection de toute chair. Cela n’est pas encore arrivé, mais nous sommes sur le chemin, nous sommes sur le chemin de l’amour. La purification de la chair doit se faire comme Dieu le veut et pas comme nous nous le voulons.

La Grande Purification, c’est se découvrir être pécheurs, pécheresses, par la chair et consentir à découvrir ce que notre chair a en nous. Essayez de penser à une peinture qui a au-dessus de 6 à 7 000 ans. Elle tombe pas mal en poussière, mais avec la grâce de Dieu, elle peut résister au temps, temps qui a fait souffrir cette peinture. La chaleur, le froid, l’humidité ont fait craquer la peinture; une fois que la peinture a craqué, elle a commencé à se soulever. Essayez de compter toutes les petites fissures qui ont passé sur la peinture. Eh bien, ce n’est rien en comparaison avec notre chair qui est meurtrie par les tentations. Dieu dit que si on voyait l’état de notre chair telle comme elle est : toutes ses blessures, ses marques, on tomberait de frayeur. Voilà pourquoi Dieu dit : «C’est moi, c’est moi qui vais vous purifier et c’est moi qui vais vous montrer ce qu’il y a à l’intérieur de vous.» Tout cela se fera par les grâces. C’est lui le Médecin et c’est nous les malades. Alors, laissons-lui toute la place.

Nous allons apprendre à petits pas de bébé ce que nous devons apprendre. Depuis sept ans que le Seigneur nous parle de purification de la chair. Vous avez été préparés comme nous, qui avons entendu, avons été préparés. On n’est pas plus avancés que vous, vous êtes avancés. Combien d’entre vous, lorsque vous priez, vous ressentez cette chaleur à l’intérieur de vous? Combien d’entre vous, lorsque vous avez les yeux fermés, avez l’impression de voir la lumière? Cette joie qui vous habite, cette paix lorsque vous priez, est-ce que cela vient de votre volonté humaine? Non, cela vient de la Divine Volonté.

Regardez : on vous parle de renoncer à votre volonté humaine et vous êtes encore assis là. Vous n’êtes pas partis. Combien qu’il y en a qui aurait dit : 'Aie, si tu penses, moi j’ai besoin de manger. Je veux savoir quand me lever, je veux savoir quand je vais partir pour travailler, je veux aller m’amuser. Est-ce que tu vas gérer mes pensées, mon regard, mon écoute? Je ne veux pas vivre comme un légume'. Ça, c’est notre volonté humaine. Elle veut nous maintenir dans la peur.

Nous ne sommes que des petits groupes qui ont entendu, comme vous, qu’il fallait renoncer à notre volonté humaine. À chaque fois qu’on disait cela à tous les jours : "Ma volonté humaine, je te la donne, Marie. Mets-la au pied de la Divine Volonté", plus on ressentait de la paix. Les mois ont avancé et nous avons appris à nous fermer, nous avons appris à ouvrir notre cœur, nous avons appris à regarder nos enfants et à les aimer, malgré qu’ils nous disaient : 'Mais, t’es ben vieux jeu, t'es rendu que tu pries tout le temps', malgré que nos amis nous ont délaissés, malgré que nos frères et nos sœurs se sont retournés contre nous : nous avons découvert l’amour. Nous avons découvert ce qu’est aimer inconditionnellement en les regardant, les regardant tels comme ils sont; nous avons découvert la valeur qu’ils ont aux yeux de Dieu.

On a découvert qu’un enfant qui était homosexuel était aimé de Dieu et que cette homosexualité était quelque chose qui avait atteint ses sens. Nous avons appris à prier, à aimer et pas à le changer. Nous avons laissé cela à Dieu, c’est à Dieu de le transformer. Nous avons appris à lui dire : 'je t’aime mon frère, je t’aime ma sœur'. Nous avons appris à ouvrir nos bras, puis à les bercer parce que, eux, ils souffrent aussi. Nous avons appris à ne pas paniquer lorsque notre enfant arrive à la maison, alors qu’il est dans les attaques. Nous avons appris à prier pour lui sans mettre sur ses épaules la charge de notre souffrance, car nous avons tout laissé cela au pied de la Croix en demandant à Jésus : "Jésus, les esprits impurs qui sont autour de notre enfant, envoie-les au pied de la Croix."

Par le sacrement du Baptême, nous supplions Dieu : "Viens les guérir", et nous nous sommes laissé envelopper du manteau de Marie. Voilà ce que nous avons appris. Nous avons appris à demeurer dans notre paix, nous avons appris à développer notre amour qui était entre les mains de Dieu seulement en disant : "Oui, ta Volonté. Ton temps n’est pas mon temps. Ce que tu as fait pour moi, tu vas le faire pour mon enfant. J’étais perdu et tu es venu me chercher. J’ai pleuré et tu es venu me consoler, j’avais froid et tu es venu me réchauffer." Nous étions l’enfant qui était perdu dans un monde, un monde qui est faux.

Ce monde a été construit par Satan. C’est le monde du matériel, du pouvoir, le monde des sens, le monde qui n’a que faire du partage. Maintenant, nous ne sommes plus de ce monde. Avec le temps, Dieu nous a aidés en nous donnant sa Mère pour éteindre notre télévision. Des centaines, des centaines et des centaines de personnes, après beaucoup de grâces, ont réussi à fermer leur télévision et ils ne lisent plus les journaux. Ils ont renoncé à tout ce qui était de l’idolâtrie. Qu’est-ce que c’est que l’idolâtrie? Là où vos yeux se posent et que vous regardez, alors que vous ne pensez pas à Dieu, c’est de l’idolâtrie. Alors, il nous a fait jeter nos 99 coqs. Il nous a montré, il nous a montré, avec les grâces que nous avions, dans notre garde-robe une panoplie de vêtements qui étaient pour servir à d’autres qui en manquaient.

Nous avons aussi appris à ne plus demander à Dieu, mais à accueillir tout de Dieu. Nous avons appris à louer Dieu, à aimer Dieu lorsque l’un de nos frères et de nos sœurs allait vers le Royaume de Dieu. Nous avons appris à aimer l’épouse de notre garçon qui est partie vers un autre homme. Nous avons appris à prier pour cette personne qui a attiré l’épouse de notre garçon. Nous avons appris à aimer, à aimer ceux qui nous font souffrir. Nous avons appris à découvrir que les gens dans les gouvernements, ce sont nos frères et nos sœurs. Que nous devons ne pas aimer le péché, mais aimer le pécheur. Nous avons appris à ne pas juger notre prochain, à ne pas parler inutilement. Lorsque nous parlons entre nous, parlons pour aider nos frères et nos sœurs, et non pas discuter sur leurs souffrances.

Lorsque Dieu vient nous chercher, il nous donne les lumières. C’est lui qui transforme, ce n’est pas nous. Nous devons aimer qui nous sommes pour aimer notre prochain. Nous devons avoir de la patience, car la Grande Purification va arriver, et trois jours de noirceur dans lesquels nous vivrons ce mouvement d’amour, qui est de dire oui à Dieu pour redevenir des enfants de la Divine Volonté.

Ce temps nous prépare à cela. Nous entendons beaucoup de messages qui nous parlent de catastrophes. Nous les vivons les catastrophes. Ce qu’ils ont dit est devant nous. Nous aussi, nous sommes témoins de messages qui nous parlent de provisions, de refuges. Faites provision de grâces, vous en aurez besoin. Préparez votre refuge qui est votre intérieur, ainsi il sera très facile de vider notre maison des idoles qui y ont pénétré. Il sera facile de partager le surplus de vêtements que nous avons. La nourriture se multipliera comme Dieu le veut. Dieu donne à ceux qui ne demandent pas, mais qui le méritent. Ne nous inquiétons pas de ce que nous allons vivre demain. Il est tellement important ce que nous vivons présentement.

Beaucoup ont été choisis afin que nous puissions être devant les grâces du Ciel. Pour que les grâces du Ciel soient acceptées de nous, il faut être des enfants. Partout dans le monde nous pouvons entendre des mystiques. C’est le temps de la Révélation. Nous vivons l’Apocalypse. Nous sommes ensemble pour avancer dans la paix. Jésus lui-même l’a dit : «Ne vous inquiétez pas, il faut que cela arrive. Toute cette souffrance qu’il y a autour de nous, c’est la conséquence de tous nos mauvais choix devant les tentateurs. Maintenant, prenons conscience de ce que Dieu veut nous dire : nos mauvais choix devant les tentations seront devant nous. Si nous voulons vivre la Grande Purification, il va falloir refuser toutes les tentations, il va falloir dire des mercis à Jésus et croire que Jésus a tout pouvoir : celui d’envoyer les tentateurs au pied de la Croix. Ainsi, nous recevrons de la guérison pour nos mouvements qui ont été attaqués par les esprits impurs. Nous aurons besoin de la Mère de Dieu pour persévérer. Nous sommes les talons de Marie.

Souvenons-nous lorsque Jésus a été dans le désert. La première tentation : «L’homme ne se nourrit pas que de pain». Alors, Dieu, notre Jésus d’amour, a refusé cette tentation. Nous, avons-nous refusé cette tentation? J’ai besoin de m’habiller, j’ai besoin de me coiffer et de me maquiller, j’ai besoin de linge, j’ai besoin de maison, j’ai besoin de mon auto, j’ai besoin de mon compte en banque, j’ai besoin des enfants que je veux. J’ai contrôlé ma vie! J’ai consenti à donner à Satan le pouvoir sur moi, parce que j’ai accepté ce qu’il me présentait : 'Je le voulais ce pain, moi, coûte que coûte, je l’accepte'.

Alors, Satan a été contre nous. Lorsqu’il nous donne, il vole ce qu’il y a en nous pour nous donner, parce qu’il n’a rien : il vole nos pensées, il les utilise, et il nous fait accroire que nous, nous venons d’avoir nos propres pensées qui nous amènent à penser qu’on a besoin d’une grande maison, que nous avons besoin de nouveaux souliers, que nous avons besoin de liberté, que nous avons besoin de jeux, qu’on a besoin de sexualité. Ces pensées, ce sont celles du Malin. Il a volé nos propres mouvements de vie. Nos pensées, qui devaient être tournées vers Dieu, comme nous les avons données à lui, alors là, il les a tournées pour nous. Comme nous sommes faits pour avoir les pensées tournées vers Dieu, là il s’est arrangé pour qu’elles soient tournées vers nous-mêmes. Plus il nous nourrissait dans ces pensées-là, plus on en voulait. Voyez-vous, cette tentation c’est la volonté humaine. Il se servait de la volonté humaine contre nous.

Avec tout cela, ça nous a conduits à une deuxième tentation : 'Regarde tout ce qu’il y a autour de toi, je te donnerai cela si tu m’adores'. Et Jésus lui a dit : «Tu n’adoreras que ton Dieu.» Qu’avons-nous fait, nous? Nous avons adoré des dieux, et le premier dieu que nous avons adoré, c’est nous-mêmes. On s’est préférés à l’amour de Dieu : on a voulu se soigner par nous-mêmes, on a voulu nous-mêmes prendre soin de ce que nous étions. On a été vers le Nouvel Âge, vers l’hypnose, vers des méthodes qui étaient contre nous. On a développé en nous des besoins excessifs dans la boisson. On s’est offert des offrandes : on remplissait nos tables, et là on mangeait nos offrandes. On était excessifs dans les jeux jusqu’à oublier notre prochain. On voulait satisfaire les dieux et c’était nous-mêmes, si bien qu’on a commencé à regarder les autres dieux : les vedettes; on voulait nous-mêmes être des vedettes : chanter, jouer du piano, danser.

Ce que nous sommes, nous ne le sommes par nos propres choix devant la tentation. L’enfant de Dieu ne voulait pas cela, c’est Satan qui a voulu cela pour nous. C’est hypocritement qu’il fait tout cela, tout comme il l’a fait pour Adam et Ève. Il voulait tout simplement leur dire : 'sois un dieu', mais il a utilisé des paroles sournoises. C’est continuellement ainsi qu’il fait dans notre vie, cela n’a pas arrêté. Mais Jésus, il a dit : «Non». Il a refusé.

Troisième tentation : Lorsqu’il lui a dit : 'Jette-toi en bas et tes anges viendront t’accueillir'. «Tu ne tenteras pas ton Dieu.» Qui d’entre nous n’a pas fait des demandes à Dieu et n’a pas été déçu lorsqu’on n’avait pas tout à fait ce qu’on voulait? Qui d’entre nous n’a pas, à un moment donné, douté de la puissance de Dieu? Qui d’entre nous n’a pas été déçu de la température? Et on pourrait en donner et en donner.

Il y a une personne qui n’a jamais tenté son Dieu. Il y a une personne qui a toujours donné son fiat. Il y a une personne qui a toujours aimé sans condition son Dieu. Oui, nous le savons, c’est Marie, la seule qui n’a jamais tenté son Dieu.

Dieu nous démontre que nous devons suivre le chemin du Christ en passant par ces trois tentations. Il nous montrait qu’il avait vécu la tentation. Il nous montrait que la Mère de Dieu avait vaincu la tentation, qu’elle était la nouvelle Ève, celle qui est humble et petite, celle qui ne veut que plaire à Dieu, qu’adorer Dieu, qu’écouter Dieu. Eh bien, nous allons passer par cela. Nous allons refaire tous les mouvements que nos frères et nos sœurs ont faits contre Dieu, contre eux-mêmes et contre nous, mais ensemble.

Il peut arriver qu'une personne soit seule à la maison. Il monte de l'intérieur d'elle quelque chose qui la fait souffrir, comme un viol, et là ça monte et ça la fait souffrir. À cet instant, elle doit dire : 'Je refuse cette tentation." Comprenons que la souffrance ne vient pas de Dieu. Si nous la ressentons à l’intérieur de nous, c’est quelque chose qui fait bouger cela : un tentateur s’approche et il veut se servir de la personne. En la maintenant dans la souffrance, elle devient un objet entre ses mains, et comme elle devient un objet entre ses mains, il s’en sert pour attaquer quelqu’un qui a peur d’être violé. Comme la personne a peur d’être violée, elle est dans une souffrance, alors cela met en éveil un violeur. Il se souvient de ce qu’il a ressenti lorsqu’il a violé.

Nous sommes tous en communication, nous sommes l’Église. Une chair qui souffre, les autres chairs en souffrent. Satan et les démons vont jusqu’à se servir des chairs souffrantes pour attaquer les chairs souffrantes. Lorsque la personne est à la maison et qu’elle ressent cette souffrance d’avoir été violée, elle est devant un choix. Elle doit refuser la tentation : 'Je refuse cette souffrance'. Mais si elle dit comme ça : "Ah! je me souviens. Ah! j’étais mal. Ah! mon Dieu, je suis donc tannée de vivre ça", là elle répond à la souffrance. Là, les démons peuvent se servir de ça pour augmenter la souffrance chez une autre personne. Une fois que les démons se seront servis de cette personne pour atteindre une autre en la maintenant dans la peur, cette peur deviendra tellement forte qu’elle sera ressentie dans la personne elle-même qui a violé. La personne qui a violé est dans une très grande souffrance. Lui aussi est attaqué : 'Est-ce que je vais y aller encore faire ça ou est-ce que je vais refuser ça?' Il n’est pas capable de comprendre que c’est Satan qui fait cela.

Voilà, maintenant, on va revenir à la première personne.

Par la puissance du Saint-Esprit, il y a des choses à l’intérieur de nous qui vont monter. Nous allons refuser cette tentation. La première tentation passée, le refus, nous allons donner à Jésus le démon. Celui qui vient d’attaquer va être obligé d’écouter Jésus. La personne qui a refusé, dans sa liberté d’enfant de Dieu et pleine de pouvoirs que Dieu lui a donnés, le démon ne peut plus l’attaquer, mais ce démon ne doit pas traîner. Jésus, qui a amené à la mort le péché, nous devons consentir à lui dire : "Merci, Jésus, de l’envoyer au pied de la Croix." C’est notre liberté de dire merci à Jésus. Si nous ne faisons pas cela, Dieu va respecter qui nous sommes.

Mais il vient parler en notre cœur pour nous dire quoi faire, parce que c’est le temps, c’est le temps où nous serons libérés du mal qui nous gruge depuis si longtemps. Alors, nous allons recevoir des guérisons. Cette souffrance que nous avons ressentie à cause du viol va être guérie, parce que lorsque nous dirons à Jésus : "Merci de guérir nos mouvements de vie malade", Jésus, lui, connaît la première fois qu’il y eut un viol. Là où est rendu le mouvement de la purification, là Jésus agit.

Comprenons que la purification est déjà commencée. Il y a des personnes qui ont commencé à refuser depuis le mois de mai 2008. Alors, comme il y a le mouvement de la purification qui est commencé, alors, jusqu’à nous, il y a toujours des mouvements qui doivent être guéris. Et Dieu sait celui qui doit être guéri, il sait laquelle des personnes qui doit ressentir cette souffrance pour libérer, guérir ce mouvement de vie. Si Dieu a besoin de toi, eh bien, il va t’utiliser à ce moment-là; s’il a besoin d’un autre dans un autre pays, il va l’utiliser. Voyez-vous, la Grande Purification, c’est pour chacun de nous. Comme nous avons fait le mouvement contraire, chacun de nous nous avons contribué à faire souffrir tous les enfants de Dieu.

Ne nous occupons pas de notre temps 2009, mais rapportons-nous à tous ceux qui étaient avant nous depuis Caïn, et il y en a eu, là! Alors, on était en eux. N’étaient-ils pas habités de Dieu? Est-ce que nous allons nous séparer de Dieu? Nous avons toujours été en Dieu. Il est dit dans l’Évangile : «Vous avez toujours été». Alors, ne nous occupons pas de dire : 'Bien, ce n’est pas moi qui ai fait le viol', cela n’a pas d’importance, nous portons nos frères et nos sœurs et c’est pour nous la Grande Purification.

Quelle est la joie de notre âme de se savoir être un instrument d’amour! Elle nous comble de grâces par la Comblée de grâces, afin qu’on puisse se regarder comme étant la plus grande pécheresse du monde et le plus grand pécheur du monde, aimés de Dieu inconditionnellement. Rappelons-nous de Marie-Madeleine. Lorsque j’ai été en France l’an passé, il a dit : «Femme de foi.» Marie-Madeleine a été la femme de foi et nous savons qu’elle était habitée de sept démons. Elle a pleuré pendant au-dessus de 30 ans ses péchés par amour, et elle se savait être sauvée. Elle acceptait le péché. C’est un modèle pour nous Marie-Madeleine.

Nous allons passer la purification avec les saints du Ciel. Ils sont avec nous. Les âmes du purgatoire prient continuellement pour nous afin que nous puissions vivre la Grande Purification. Dieu dit que les enfants corruptibles vont devenir incorruptibles. Le temps appartient à Dieu. Alors, nous allons vivre le temps de la purification en Dieu sans se préoccuper : 'Est-ce que c’est dans un mois, dans deux mois, dans six mois?' Dieu connaît tous les enfants qui ont besoin de nous.

Et ce temps, maintenant, on va le prendre pour se reposer, se lever debout, et nous continuerons après si vous voulez bien. Merci.